#el_país

  • L’homme “moyen” prend le pouvoir
    https://www.cetri.be/L-homme-moyen-prend-le-pouvoir

    Qu’est-ce que cela signifie de transformer l’ordinaire en « mythe » et de lui donner le gouvernement du pays ? C’est la question que se pose Eliane Brum, sur l’espace qu’elle anime sur #El_País. Depuis le 1er janvier 2019, le #Brésil a comme président un personnage qui n’avait jamais occupé le pouvoir par le vote. Jair Bolsonaro est un homme qui ne fait pas partie des élites, et qui n’a rien fait d’exceptionnel. Cet homme moyen représente une vaste catégorie de Brésiliens. Il faut accepter le défi de (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Brésil, #Mouvements_réactionnaires, #Election, El País, Autres (...)

    #Autres_Brésils

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Investigaction - Laurent Daure - 29 Jun 2017

    Prise dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, Sylvie Goulard a quitté le gouvernement Macron. L’éphémère ministre des Armées a dit vouloir être en mesure de « démontrer librement sa bonne foi ». Et voilà que le Journal du Dimanche dévoile que l’ancienne eurodéputée a été rémunérée à hauteur de 10.000 euros par mois par l’Institut Berggruen. Ruptures s’est penché sur le profil de Nicolas Berggruen, l’homme à la tête du think tank particulièrement généreux à l’égard de Sylvie Goulard. (IGA)


    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du  think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe  [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du  « Nicolas Berggruen Institute for Governance  [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une  « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. »  Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe  « est présidé par Mario Monti »  et qu’il  « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. »  On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus
    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine  Forbes  évalue la fortune personnelle du  golden boy  à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète :  « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascine les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui  « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. »  Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien  El País ). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen  « siège au conseil d’administration du Monde » . On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »
    Quand  L’Obs  – alors encore  Le Nouvel Observateur  – publie un portrait du  « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du  « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen :  « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? »  Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    Ancien président du conseil de surveillance du  Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre  Un si petit Monde  d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du  Monde . C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par  L’Obs  serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche :  « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme » . Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. »  Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.
    Le financier qui voulait être philosophe
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    Macron pour les Nuls

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    http://www.investigaction.net/fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance
    Ruptures : https://ruptures-presse.fr/actu/nicolas-berggruen-institut-milliardaire-philanthrope-sylvie-goulard

    #Sylvie_Goulard #Nicolas_Berggruen #MoDem #gouvernement_Macron #eurodéputée #Institut Berggruen #Prisa #El_País #Le_Monde #Alain_Minc #21st_Century_Council #Rothschild #Emmanuel_Macron #mécène #Huffington_Post #WorldPost #philanthrope #mondialisation #Europe_de_la_Défense

  • « “L’ Allemagne contre l’Europe”, l’article censuré d’El País »

    http://lejournaldusiecle.com/2013/03/27/lallemagne-contre-leurope-larticle-censure-del-pais

    « Merkel, comme Hitler, a déclaré la guerre au reste de l’Europe, cette fois pour s’assurer un espace vital économique »…

    Pour cette phrase, la tribune « L’Allemagne contre l’Europe » de l’économiste Juan Torres López, professeur à l’Université de Séville et membre du Conseil scientifique d’Attac Espagne, a été éjectée dimanche du site Internet de l’influent quotidien espagnol El País.

    L’article « contenait des affirmations que ce journal considère inappropriées » explique El País dans un bref communiqué qui remplace la tribune en question.

    Le site LatinReporters en a traduit ci-dessous le texte intégral, récupéré sur le blog Cumbre Social par Manuela Martínez, secrétaire générale de la section de Grenade de l’Union générale des travailleurs (UGT, socialiste).

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    L’ ALLEMAGNE CONTRE L’EUROPE
    par Juan Torres López, économiste, professeur à l’Université de Séville

    Il est très significatif qu’on parle habituellement de « punition » pour désigner les mesures que Mme Merkel et ses ministres imposent aux pays les plus touchés par la crise.

    Ils disent à leurs compatriotes qu’ils doivent punir notre irresponsabilité afin que les Allemands ne payent pas notre gaspillage et nos dettes. Mais le raisonnement est faux, car les irresponsables n’ont pas été les peuples que Merkel s’obstine à châtier, mais les banques allemandes qu’elle protège et celles d’autres pays auxquelles elles octroyèrent des prêts, avec une irresponsabilité cette fois réelle, pour obtenir des profits multimillionnaires.

    Les grands groupes économiques européens ont réussi à établir un modèle d’union monétaire très imparfait et asymétrique qui a aussitôt reproduit et élargi les inégalités initiales entre les économies impliquées. En outre, grâce à leur capacité d’investissement énorme et la puissance de leurs gouvernements, les grandes compagnies du Nord ont pu s’approprier de nombreuses entreprises et même des secteurs entiers des pays de la périphérie, comme l’Espagne. Cela a causé d’importants déficits commerciaux dans ces pays et des excédents, en Allemagne surtout, ainsi que dans d’autres pays dans une moindre mesure.

    Parallèlement, les politiques successives des gouvernements allemands ont concentré davantage encore les revenus au sommet de la pyramide sociale, ce qui augmenta son niveau d’épargne déjà élevé. De 1998 à 2008, la richesse du 10% le plus riche d’Allemagne passa de 45% à 53% du total, celle du 40% suivant de 46% à 40% et celle du 50% le plus pauvre de 4% à 1%.

    Ces circonstances mirent à la disposition des banques allemandes des sommes énormes. Mais au lieu de les consacrer à l’amélioration du marché intérieur allemand et de la situation de ceux disposant des revenus les plus bas, elles s’en servirent (à raison de quelque 704 milliards d’euros jusqu’en 2009, selon la Banque des règlements internationaux) pour financer la dette des banques irlandaises, la bulle immobilière espagnole, l’endettement des entreprises grecques ou pour spéculer, ce qui fit bondir la dette privée dans la périphérie européenne et les actifs toxiques des banques allemandes (900 milliards d’euros en 2009).

    L’éclatement de la crise perturba gravement les banques allemandes, mais elles obtinrent que leur insolvabilité, plutôt que d’apparaître comme le résultat de leur grande imprudence et irresponsabilité (à laquelle Merkel ne fait jamais référence), soit présentée comme la conséquence du gaspillage et de la dette publique des pays abritant les banques auxquelles elles avaient octroyé des prêts. Les Allemands retirèrent rapidement leur argent de ces pays, mais la dette demeura dans les bilans des banques débitrices.

    Merkel s’érigea en défenseur des banquiers allemands et, pour les aider, elle lança deux stratégies. L’une est celle des sauvetages, vendus comme destinés à sauver les pays, mais qui consistent en fait à octroyer aux gouvernements des prêts que payent les peuples pour les transférer à des banques, dont une prompte récupération permettrait ensuite de rembourser les Allemands. L’autre stratégie est d’empêcher que la Banque centrale européenne stoppe d’emblée les attaques spéculatives contre la dette de la périphérie, la hausse des primes de risque des autres pays permettant alors à l’Allemagne de se financer à moindre coût.

    Merkel, comme Hitler, a déclaré la guerre au reste de l’Europe, cette fois pour s’assurer un espace vital économique. Elle nous punit pour protéger ses grandes entreprises et ses banques et aussi pour faire oublier à son électorat le modèle honteux qui a fait que le niveau de pauvreté de son pays est le plus élevé des 20 dernières années, que 25% de ses salariés gagnent moins de 9,15 euros/heure ou qu’à la moitié de sa population ne correspond, comme je l’ai dit, qu’un misérable 1% de toute la richesse nationale.

    La tragédie, c’est l’énorme collusion entre les intérêts financiers paneuropéens qui dominent nos gouvernements et que ceux-ci, au lieu de nous défendre avec patriotisme et dignité, nous trahissent en agissant comme de simples comparses de Merkel.

    Sources : LatinReporters / Le Journal du Siècle

    #censure #El_País #Allemagne #Espagne #crise #UE

  • AFP : #WikiLeaks : des détournements de fonds par Bongo auraient profité à des partis français
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h14SVl8xo8jbuIp9QSmjaQci-9Xw?docId=CNG.ca2d2f8ff37dcbf7a2c1b57b9809d52

    Près de 30 millions d’euros auraient été détournés de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar #Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.
    Cette information a été donnée quatre jours après la mort de M. Bongo, en juin 2009, par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun, précise le journal espagnol.
    Selon la même source, « les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l’argent à des #partis_politiques #français, y compris en soutien au président Nicolas #Sarkozy ».

    #cablegate #france

  • Avant de se concerter entre elles lors d’un grand sommet, les diplomaties européennes se concertent d’abord avec les ambassadeurs américains.

    Sur la base du #cablegate, #El_País sort une information explosive, mais évidemment personne n’en entendra plus jamais parler.

    Recoupant plusieurs câbles issus de différentes capitales européennes, Guillermo Altares, dans l’édition du 14 décembre, révèle qu’avant le Conseil des Affaires générales et relations extérieures (#CAGRE) de l’Union européenne (qui réunit les ministres des affaires étrangères de l’Union), tous les européens vont préalablement consulter les ambassadeurs américains.

    Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne n’ont donc pas de comptes à rendre aux peuples européens. Ils ne prennent pas non plus leurs décisions entre européens. Ils se contentent d’aller coordonner la politique extérieure de l’Union européenne en allant consulter, quelques jours auparavant, les ambassadeurs américains.

    http://www.elpais.com/articulo/internacional/paises/UE/adelantan/EE/UU/temas/Consejo/Exteriores/elpepuint/20101214elpepuint_24/Tes

    Ainsi, quelques jours avant la réunion du CAGRE à Luxembourg les 26 et 27 octobre 2009 :
    – le 23 octobre, un diplomate espagnol se rend à l’Ambassade américaine ; il expose l’ordre du jour et discute de la position espagnole ;
    – le même jour, rencontre similaire à l’Ambassade américaine à Paris ;
    – le 15 octobre, même chose à Stockholm ;

    Et c’est le même cirque dans toutes les capitales européennes :

    En Atenas, Berlín, Bratislava, Budapest, Copenhague, Dublín, Nicosia, Tallín, Varsovia, o Vilna se celebraron encuentros similares, aunque no todas las entrevistas se centraron en los mismos temas. Por ejemplo, en la reunión con un representante del Ministerio alemán de Exteriores apenas se habla de Irán, mientras que en el despacho fechado en Bratislava se cita de pasada y en la nota sobre la agenda del GAERC de Vilna ni siquiera se menciona. Sólo se habla de Afganistán, Pakistán, los Balcanes y Oriente Próximo, los mismos asuntos que se analizaron en Dublín y en Budapest.