la servilité des journalistes serait anecdotique si elle n’avait pas une incidence énorme dans le fait que sans contradiction réelle, Sarko peut galvaniser les plus vulnérables avec les ficelles les plus énormes, et malheureusement ça peut suffir pour reconquérir le pouvoir, comme il en est question ici
Si le grand public risque de rester de marbre face au discours de Nicolas Sarkozy, peut-être n’est-ce pas lui que l’ex-chef de l’Etat cherche avant tout à convaincre. « Il s’adressait plus particulièrement à son électorat, qui aurait pu douter et qui avait envie qu’il parle », analyse Christian Delporte, professeur d’histoire politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Et les sympathisants UMP adhèrent fortement à son discours, qui dénonce la gauche et les juges. « 80% des sympathisants UMP considèrent qu’il est poursuivi pour des raisons politiques, confirme Céline Bracq. Le fossé est énorme avec l’opinion publique en général (35%), ça montre que le jugement sur lui est très clivé. »
Contraint de se défendre face à cette mise en examen, conscient de la difficulté de convaincre l’ensemble de l’électorat de son innocence, Nicolas Sarkozy s’est donc concentré sur son cœur de cible, celui qui élira le prochain président de l’UMP.
Oui, comme Hollande est devenu président de la république à partir du moment où il a remporté la primaire du PS, Sarko sait que, sauf parasitage MLP, virer en tête à l’UMP lui garantit l’Elysée.. Il a donc tout intérêt à galvaniser les brave-patriotes et autres gorafiens authentiques !
un exemple (y compris et surtout les commentaires) :
▻http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2014/07/le-pouvoir-socialiste-na-pas.html
La proximité d’un des deux juges d’instruction, Claire Thépaut, avec le syndicat de la magistrature qui avait épinglé Sarkozy sur son fameux « Mur des cons » alimente le soupçon d’une animosité militante contre l’ancien président. Il est vrai qu’il n’avait pas été économe de son mépris pour les magistrats, comparés grossièrement à des « petits pois ». L’écoute policière des conversations entre Me Herzog et son bâtonnier est une autre aberration qui rapproche cette affaire des pratiques judiciaires utilisées par des pays sans scrupules pour la protection de la vie privée et des libertés élémentaires. Sarkozy avait tenu, dans Le Figaro du 21 mars, une comparaison bien venue entre sa mise sous écoute et « les activités de la Stasi » retracées dans le film « La vie des autres ».
Juste un peu déçu que la Corée du Nord ne soit pas mentionnée, mais sinon j’aime bien...