organization:bac

    • Le 14 novembre dernier, lors de la Marche de la Colère, les flics de la BAC se sont salement lachés sur les habitant.e.s du centre-ville populaire. « Chasse à l’homme », « injures sexistes, racistes et homophobes », « ratonnades », « frappes à l’aveugle », « sévices corporels touchant les organes génitaux », « lynchages », « exactions » : les termes employés par les nombreux témoins soulignent l’ultraviolence à l’oeuvre ce soir-là... Le 24 novembre, lors de la manifestation contre le chantier et le mur de la Plaine, la BAC réitère, sur ordre de la préfecture, ses expéditions punitives. Retour en témoignages...

  • Expulsion de Tolbiac ce matin, un occupant dans le coma, rassemblement à 18h ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/expulsion-de-tolbiac-ce-matin-9973
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton9973.jpg?1524224396

    Un jeune homme entre la vie et la mort suite à l’évacuation de Tolbiac
    D’après des témoignages recueillis sur place un des blessés de ce matin serait dans le coma.
    Vers 5h10, 5h20 alors que les flics étaient déjà à l’intérieur, les CRS restaient en bas dans la fosse mais des membres de la BAC sont montés sur les terrasses (amphis d’été) pour chopper des gens. Un groupe a réussi à sortir en sautant mais au moment où la dernière personne allait sauter, un bacqueux lui a attrapé la jambe. Le mec a perdu l’équilibre et est tombé, la tête la première, par dessus le muret. Il s’est éclaté la tête par terre (chute d’au moins 3m) et ne s’est pas relevé. Il saignait des oreilles.

    Un étudiant a été très gravement blessé lors de l’évacuation très violente de Tolbiac par la police
    https://reporterre.net/Un-etudiant-a-ete-tres-gravement-blesse-lors-de-l-evacuation-tres-violen

    #police #répression #facs_en_lutte #Communelibredetolbiac

  • Need SuperFast High performance Database #graphql Node.js Service ?
    https://hackernoon.com/need-superfast-high-performance-database-graphql-node-js-service-3ada84f

    You have project requires fast database query and storage documents, #redis is highly recommendation. I made and continue working to complete it for my own project and also share it free for you. See video how to use Redis Database and GraphQL for Backend Api Service.Video how it works:https://medium.com/media/42a376aafb4eda9c253a34a6442f8520/hrefGithub: https://github.com/tabvn/graphql-redisNeed SuperFast High performance Database GraphQL Node.js Service ? was originally published in Hacker Noon on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.

    #nodejs

  • A Vienne, la tension entre jeunes et police vire au drame, Julia Pascual, Le Monde 26.12.2017

    Un Isérois de 19 ans a été fauché par un train alors qu’il voulait échapper aux forces de l’ordre.

    Il étale les feuilles pour se donner une idée de leur nombre. La table ne les contient pas toutes. Le calcul serait fastidieux mais, à vue de nez, il y en a pour plusieurs milliers d’euros d’amendes. Une fortune pour Louness, ce jeune de 19 ans, sans emploi. A Vienne (Isère), une commune de 30 000 habitants en bordure du Rhône, à 30 kilomètres au sud de Lyon, les jeunes sont des collectionneurs d’un genre méconnu. Ils accumulent les procès-verbaux. Mauvais stationnement, non-port de gants ou de casque homologué, plaque d’immatriculation non visible, circulation en sens interdit ou en dehors de la chaussée… Louness dit qu’il détient le record de verbalisations dans la cité de l’Isle. Rien qu’en 2017, la Poste lui en a acheminé plus de quarante. En réalité, chacun veut se croire le numéro un de la discipline, mi-héros d’une subversion nonchalante, mi-victime d’un système qui s’acharne. A bord de leur deux-roues, de celui du copain ou même à pied.

    Walide, un jeune d’Estressin, une autre cité de la ville, assure cumuler quelque 40 000 euros d’amendes. Ce qui l’a fait glisser dans un fatalisme précoce : à 23 ans, il dit qu’il ne travaillera jamais, pour ne pas voir son salaire saisi par le Trésor public. Jeune majeur et déjà débiteur insolvable. « Les baqueux [policiers de la brigade anticriminalité] disent : “Tu te démerdes, tu prends un échéancier, tu paieras toute ta vie” », rapporte Amine, 24 ans, qui habite la cité de l’Isle. « Pour la police, c’est comme un jeu sur PlayStation, résume Walide. Et même s’ils mettent trente amendes par jour, ça reste légal. »

    Louness l’illustre par l’exemple. Le 2 mars 2017, à 12 h 40, foi de PV, la police nationale l’aurait vu simultanément en train de déverser du « liquide insalubre » sur la voie publique – un crachat ? –, déposer une ordure – une cannette ou un mégot ? – et aussi émettre du bruit portant « atteinte à la tranquillité du voisinage ». « Une nuisance sonore, à midi quarante ! », s’exclame Louness. « Pour toutes ces amendes, la vie de ma mère, ils sont jamais descendus de leur voiture, ou très rarement », jure Amine. « Ils nous disent pas qu’ils nous verbalisent, ils font ça dans notre dos », appuie Louness. A Vienne comme ailleurs, jeunes de cités et forces de l’ordre s’affrontent et se toisent depuis leur monture. Dans ce duel, le carnet à souches est une arme de choix. « Parfois, ça leur permet de se venger, croit Walide. Quand ils n’arrivent pas à attraper quelqu’un dans une course-poursuite, ils mettent des amendes à un autre. » Au cœur du quartier de l’Isle, derrière la vitrine de sa boulangerie, où convergent les jeunes de moins de 30 ans tous les après-midi, Sabrina observe ce « jeu du chat et de la souris ». « On se dit au début que ce sont les jeunes qui ont envie de jouer, reconnaît-elle. Mais en fait, les policiers provoquent aussi, et après, c’est un cercle vicieux. »

    « Pris en chasse »

    L’après-midi du mardi 21 novembre, le « jeu » a viré au drame. Pris en faute après avoir roulé sur la voie publique avec un quad, Joail Zerrouki, 19 ans, a voulu échapper à la police municipale. Il a enjambé un portail et s’est retrouvé sur la voie ferrée qui relie Lyon à Vienne. Un train l’a fauché. Il est mort sur le coup.

    Le jour du décès du jeune homme, une proposition de loi « tendant à faciliter la répression des rodéos motorisés » avait été déposée au Sénat. Symbole archétypal des « nuisances » et « incivilités » que dénoncent régulièrement certains élus des quartiers populaires, le quad est aussi un objet de frime prisé par la jeunesse, des champs comme des cités.

    Joail Zerrouki avait acheté le sien à son ami Omar. Et demandé à Walide, un brin mécano, qu’il lui remette en état de marche. Une histoire de bloc-moteur défectueux. Le 21 novembre, il venait de le récupérer et, « kéké » de son temps, aurait fait des « roues arrière » sur la deux fois deux-voies qui longe le Rhône, au mépris de la loi. C’est le maire Les Républicains de la ville, Thierry Kovacs, qui le rapporte. Des policiers municipaux l’auraient aperçu et « pris en chasse ». « Sauf qu’il a dû se retrouver en panne. Il a laissé le quad et pris la fuite », reconstitue M. Kovacs.

    Même si l’activité pénale de sa juridiction est plutôt tournée vers les zones de sécurité prioritaires du nord du département et les « go-fast » chargés de cannabis qui font la navette entre Marseille et Lyon, le procureur de Vienne, Jérôme Bourrier, a identifié cette « forme d’incivilité ou de délinquance » en deux-roues. De même, il observe la « spirale qui frappe beaucoup de jeunes majeurs », dans laquelle une conduite sans permis ou dangereuse alimente un refus d’obtempérer qui débouche à son tour sur un excès de vitesse, etc. « Le rapport de la police avec la jeunesse des cités est à Vienne comme il est ailleurs, je ne pense pas qu’il faille ici y voir un lien de causalité pertinent », dit-il toutefois, interrogé sur le contexte entourant la mort de Joail Zerrouki.

    Le Rhône d’un côté, la voie ferrée de l’autre

    Le 21 novembre, alors que le jeune homme a laissé son quad en panne stationné sur un trottoir, l’équipage de police municipale prend attache avec la police nationale pour signaler plusieurs contraventions routières – conduite dangereuse d’un véhicule non homologué, défaut de feux, mauvais stationnement… – et obtenir une mise en fourrière.

    Comme ses amis Louness et Walide, Joail Zerrouki connaissait la musique. Après sa mort, sa mère a encore reçu des PV à son nom. A bord du MBK du copain, du Yamaha d’un autre, il avait déjà franchi les frontières qui circonscrivent le code de la route. C’est la police nationale qui souvent le verbalisait mais sa mère, Fatima Zerrouki, assure que « ce n’est pas la première fois que les municipaux lui couraient après ».

    Joail Zerrouki est né, a grandi et est mort à Vienne. Il était connu des services de police, selon l’expression consacrée. Sans avoir commis de délits graves, il avait, mineur, connu son lot de problèmes avec la justice. A la mairie aussi, Thierry Kovacs dit « connaître la famille ». Le père purge une peine de sept ans de prison pour trafic de stupéfiants. « J’ai reçu la mère quand j’étais adjoint au logement », dit-il. Elle avait alors obtenu un logement social dans la cité de l’Isle, dont elle avait depuis été expulsée pour impayés. Après le drame du 21 novembre, le maire de Vienne a fait remonter par ses services les signalements du jeune homme par les médiateurs de la commune quand il était collégien. Il avait arrêté l’école à 16 ans. « Il ne tenait pas en place, se souvient sa mère. Mais il aimait s’instruire, faut pas croire. Mon fils, il avait un avenir. » Le jeune homme était sur le point d’obtenir son brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA).

    Ce 21 novembre, comme d’ordinaire à 16 heures, il doit faire de l’aide aux devoirs au centre social d’Estressin. Mais avant Joail Zerrouki veut récupérer son quad. Alors il retourne au bord du Rhône avec des copains. Il y a là Walide, Messaoud, Paul et Sandry, venus négocier avec les municipaux. Lui reste en retrait dans un premier temps. Sur place, les trois agents se montrent catégoriques. L’engin doit partir en fourrière pour « destruction », leur aurait dit l’un d’eux. Les garçons réalisent alors que le quad est « foutu ». « Les roues ont été crevées, des câbles électriques ont été arrachés, la poignée de frein a été tordue… », se souvient Paul. Un des policiers reconnaîtra plus tard avoir commis ces dégradations. Une enquête a été ouverte par le parquet.

    Entre les jeunes et les policiers, la tension monte. « Il y a des mots, “va te faire enculer” », rapporte le maire. Joail Zerrouki se rapproche. Un policier sort sa gazeuse, il recule. Un autre équipage de la police municipale, qui cherchait le conducteur du quad, arrive en voiture au même moment. Il y a donc six policiers sur place, soit près de la moitié des effectifs de la ville, qui compte quatorze agents. Joail Zerrouki est désigné à l’équipage en renfort. Il détale. Et est aussitôt coursé. La suite tient à peu de chose, et notamment à la topographie des lieux, enserrés entre le Rhône d’un côté, et la voie ferrée de l’autre. Pour échapper aux policiers, il veut traverser les rails. Walide et Messaoud remontent dans leur voiture pour le retrouver de l’autre côté de la voie, dans une rue adjacente. Mais la police les imite et les y retrouve, rendant impossible son échappée. « Je lui ai dit de venir mais il a fait demi-tour parce que deux policiers arrivaient à pied », dit Messaoud. Joail Zerrouki s’est retrouvé « pris en tenailles ».

    D’après les éléments rendus publics par le parquet, le garçon a été percuté par un train aux alentours de 14 h 52. Rendus près de la voie, les policiers municipaux ont vu le train à l’arrêt, mais ils n’auraient pas fait le lien avec celui qu’ils poursuivaient. « Ils n’ont pas compris », dit le procureur. Alors que le quad était hissé sur une dépanneuse pour être amené à la fourrière, ils ont quitté les bords du Rhône. Ce sont les secours qui avertiront à 15 h 15 la police nationale.

    Paix sociale

    Lors d’une conférence de presse donnée deux jours après les faits, le vice-procureur François-Xavier Dulin a estimé qu’« à ce stade, rien ne permet d’affirmer que les policiers sont intervenus dans l’accident (…). Ils ont cessé de (…) poursuivre [Joail] vu la dangerosité » des lieux. Le parquet a ouvert une information judiciaire en recherche des causes de la mort. Gilles Devers, l’avocat de la mère du garçon, fait une autre analyse : « Notre analyse nous amène à considérer que les faits relèvent de la destruction de bien, d’une non-assistance à personne en danger et d’un homicide involontaire. »

    A Vienne, la sécurité est un des piliers forts de la politique du maire. En novembre, les effectifs de la police municipale s’affichaient en couverture du magazine municipal. Sur quatre pages, il y était vanté l’augmentation de leurs effectifs, de leur armement et de la vidéoprotection.

    Après la mort de Joail Zerrouki, le maire a demandé à l’association qui gère les centres sociaux de la ville de « réfléchir à une politique jeunesse » dans le quartier de l’Isle. Il a proposé aux amis de la victime de monter une association et se dit prêt à leur donner des subventions et un local, « tant que c’est paritaire et pas communautariste ». Un peu de paix sociale. « Ce sera pour les darons qui arrivent pas à remplir les papiers et les jeunes qui arrivent pas à écrire des CV », imagine Amine. Elle s’appellerait « les rêves de Joail ».

    #sécurité #police #cité #persécutions_policières #refus_de_contrôle #fuite

  • #Design graphique & pratiques numériques - Passages en #revue
    http://strabic.fr/Design-graphique-pratiques-numeriques

    On ne peut que saluer la naissance en France d’une revue portant sur les relations entre design graphique et pratiques numériques, tant les acteurs des communautés associées peinent à trouver des lieux d’échange au sein du paysage éditorial francophone. Dans les pages de Strabic, on peut d’ailleurs déceler les prémisses de certaines contributions de ce premier numéro de Back Office : Anthony Masure critiquant les #logiciels Adobe (2011) ou encore Nolwenn Maudet exhumant les travaux de la designer Muriel Cooper (2015). La revue Back Office arrive à point nommé pour célébrer l’invisible mais non moins omniprésente culture technique qui caractérise certaines pratiques du #graphisme et de la #typographie. Il est question des crayons et stylets du graphiste Étienne Robial, d’une critique culturelle des logiciels de PAO (Manon Bruet, Lev Manovich), du contexte technologique pesant sur l’économie typographique (Nicolas Taffin, Frank Adebiaye). Enfin une belle place est donnée à la généalogie des #interfaces graphiques (Eric Schrijver, Nolwenn Maudet). Bien que de factures et de styles inégaux, les articles sont néanmoins courts et efficaces : la revue s’ouvre ainsi à une audience plus large que celles des habituels périodiques “geek” et des journaux de bibliophiles amoureux de reliures et d’empattements.

  • Israeli forces shoot, kill Jordanian man in Jerusalem’s Old City after alleged attack
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=777036

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli forces shot and killed a 57-year-old Jordanian man near the Chain Gate in the Old City of occupied East Jerusalem on Saturday after he allegedly stabbed and moderately injured an Israeli police officer, according to Israeli police.

    An initial statement in Arabic from Israeli police spokesperson Luba al-Samri said that Israeli forces had “neutralized” a Palestinian attacker and “immediately pronounced him dead on the spot.”

    The Israeli police officer was reported to have sustained “medium wounds” from the attack and was transferred to the Shaare Zedek Medical Center in Jerusalem for treatment, according to al-Samri.

    According to al-Samri, a Palestinian noticed a police officer walking in his direction, prompting him to “approach the officer quickly,” pull out a knife, and stab the officer. The police officer, she said, pulled out his handgun after being wounded and shot the Palestinian to death.

    Police forces found two knives on the slain Palestinian’s body, according to al-Samri.

    Al-Samri later released a statement identifying the slain man as 57-year-old Jordanian citizen who had he arrived in the country a week ago on a tourist visa.

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    (Updated : May 13, 2017 8:18 P.M.)

    Israel police identified the slain man as a 57-year-old Jordanian citizen who had arrived in the country a week ago on a tourist visa. Jerusalem-based news site the al-Quds Network said that the man, Muhammad Abdullah Salim al-Kisaji, was of Palestinian origin and from the occupied West Bank city of Jericho.
    (...)
    An eyewitness and local shop owner corroborated to Ma’an that he saw the assailant, who was wearing a black coat stab the Israeli policeman multiple times in the neck and face with a knife on the crowded street.

    “The injured officer fired heavily at the stabber and after he fell to the ground, a security guard escorting a group of settlers fired a bullet at the attacker’s head," the Palestinian witnesses, who asked to remain anonymous, said.

    Backup police officers arrived and one of them "hit the attacker with a plastic table while he was lying motionless on the ground,” according to the same witness.

    #Palestine_assassinée

    • Jordan condemns fatal shooting of knife assailant as ’heinous crime’
      May 14, 2017 12:42 P.M. (Updated: May 14, 2017 9:28 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=777045

      JERUSALEM (Ma’an) — The Jordanian government said Saturday that it held the Israeli government responsible for the death of Muhammad al-Skaji, a Jordanian national, reportedly of Palestinian origin, who was shot and killed earlier in the day in occupied in East Jerusalem’s Old City, after he attacked an Israeli policeman with a knife.

      Spokesperson for the Jordanian government and Jordanian Minister of Media Affairs Muhammad al-Mumni condemned in a statement the “heinous crime” committed against al-Skaji and demanded that Israel provide all details surrounding the incident.

      He added that Jordan’s Foreign Affairs Ministry was following up on the details of the incident in coordination with the Jordanian embassy in Tel Aviv.

      The remarks angered the office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu for failing to mention that al-Skaji was killed for attacking and moderately injuring the Israeli officer.

      “It was outrageous to hear the spokesperson of the Jordanian government express support for the terror attack perpetrated today in Jerusalem by a Jordanian,” the statement said, adding that “it’s time that Jordan stops this double game. Just as Israel condemns terror attacks in Jordan, Jordan must condemn terror attacks in Israel.”

  • Homme abattu par un policier à Paris : la famille se défend de toute agression
    Le Parisien - Nicolas Maviel avec Benoît Hasse|27 mars 2017, 20h29 | MAJ : 27 mars 2017, 22h14
    http://www.leparisien.fr/paris-75019/un-policier-abat-un-assaillant-a-paris-la-famille-se-defend-de-toute-agre

    L’intervention de la Bac dimanche soir dans un appartement du XIXe arrondissement s’est soldée par la mort d’un occupant tué par l’un des policiers. Ces derniers invoquent la légitime défense mais sa famille assure que l’homme était en train de découper des poissons.

    Que s’est-il passé réellement ce dimanche soir rue d’Aubervilliers (XIXe) dans la résidence Villa Curial ? Un homme de 56 ans, Shaoyo Liu, a été abattu par un policier de la BAC (brigade anticriminalité), lors d’une intervention à son domicile pour « différend familial ». Malgré des massages cardiaques, ce père cinq enfants est décédé. Mais les versions, celle de la police et de la famille, sont pour le moins opposées.

    Pour les forces de l’ordre, sollicitées par police secours, la victime a attaqué l’un des membres de la BAC au thorax avec une paire de ciseaux et l’un de ses collègues a réagi sous la menace en faisant usage de son arme. « Le 2e DPJ (district de police judiciaire) est chargé d’enquêter sur une tentative d’homicide sur fonctionnaire de police et l’IGPN (l’inspection générale de la police nationale) doit statuer sur l’usage de l’arme à feu. Les deux enquêtes ne font que commencer », souligne une source judiciaire. Et d’enchaîner : « Les premiers faits laissent à penser qu’il s’agit bien de légitime défense. Si le policier attaqué n’a pas été blessé, il le doit au port de son gilet pare-balles. »

    Des ciseaux pour découper des poissons ?

    Un scénario très fortement contesté par la famille de Shaoyo Liu. « Vers 20 heures, ma petite sœur a entendu frapper à la porte. Elle a regardé le trou de la porte (l’œil-de-bœuf) et elle a vu deux hommes et une femme armés, explique Isabelle Liu (21 ans), l’une des filles de la victime, la voix serrée par l’émotion. Mon père est arrivé à la porte avec les ciseaux qu’il avait pour s’occuper du poisson qu’il cuisinait. Les coups à la porte sont devenus de plus en plus forts. J’ai crié Calmez-vous, faites moins de bruit, mais rien n’y a fait. Ils ont défoncé la porte, le coup est parti et mon père s’est retrouvé au sol. »

    La famille est alors confinée dans une pièce pendant que les secours s’occupent de ce ressortissant chinois. A 22 heures, les enfants et l’épouse apprennent le décès du mari et père. « Nous devons rencontrer les policiers demain (ce mardi). Mais nous allons porter plainte », assène Isabelle Liu. Le président du conseil représentatif des associations asiatiques de France, Jacques Sun, a bien l’intention de se porter partie civile : « Nous souhaitons comprendre ce qui a pu se passer. C’est une famille fragile. Les enfants sont dévastés. C’est un choc immense. » Pour Me Calvin Job, avocat de la famille, « tout s’oriente vers une bavure policière. Quelle est la proportionnalité ? Il n’y a même pas eu de sommation ! C’est très inquiétant. »

    Un rassemblement devant le commissariat
    Plusieurs Asiatiques se sont rassemblés ce lundi soir devant le commissariat du XIXe arrondissement où ils avaient disposé des bougies en mémoire du défunt. Pour une raison inconnue, la manifestation a dégénéré lorsque des individus ont brisé la vitre d’une voiture de police et jeté un engin incendiaire à l’intérieur. Le véhicule sérigraphié a entièrement brûlé

    #violences_policières

  • Quatre policiers de la BAC de Lyon en garde à vue pour falsification de procédure
    http://rebellyon.info/Quatre-policiers-de-la-BAC-de-Lyon-vises

    Quand quatre BACeux se retrouvent pris en flag’ de faux et usage de faux dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Lyon lors d’une interpellation violente cet été sur les quais... - Infos locales / Répression - prisons, (...) — Infos locales, Répression - prisons, Manchette, LyonMag, ici, 1

  • http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/enquete-sur-un-derapage-ecrit-d-une-bac-de-banlieue-22-07-2015-4962429.ph

    Cette affaire arrive après une première, en juin 2014. A l’époque étaient apparues sur Facebook des photos d’une soirée organisée par certains membres de la même BAC qui les montraient grimés en Noirs. Une enquête administrative avait été lancée, puis judiciaire. Cinq policiers, prévenus d’« incitation à la haine raciale », avaient été mis en cause, mais la procédure a été classée sans suite. « On était dans le cadre d’une soirée strictement privée et festive avec des photos peut-être de mauvais goût, mais il n’y a pas eu de démonstration qu’il y ait eu une publicité donnée à ces images, précise une source judiciaire. Les photos étaient en accès restreint sur Facebook et ce groupe avait déjà organisé des soirées à thème. Il n’y avait pas d’intention de nuire. » Quant au terme « soirée négro », qui avait largement fait polémique, « à aucun moment, ce terme n’est mentionné sur Facebook », poursuit cette même source. « Et ils n’ont eu aucune sanction disciplinaire, ajoute Me Abraham Johnson, l’avocat des policiers. Car, dans ce dossier, qui sont les racistes ? Ceux qui se déguisent en Noirs ou ceux qui leur reprochent de se déguiser en Noirs ? S’ils s’étaient déguisés en Ecossais, personne n’aurait rien trouvé à redire. »

    http://mamie-caro.tumblr.com/post/126974919749/nietp-babysukeban-king-emare

    #police #racisme #blackface

  • BAC de Marseille : encore une mort « accidentelle »
    http://cqfd-journal.org/BAC-de-Marseille-encore-une-mort

    Que s’est-il passé précisément ce 1er avril 2014 à Font-Vert ? Deux policiers de la Brigade anti-criminalité entrent dans la cité en se faisant passer pour des clients à la recherche de shit. Ils se dirigent vers le point de vente, un bâtiment à l’intérieur duquel se trouve Morad, un des vendeurs ce jour-là. L’un des policiers reconnaît Morad et vice-versa. Démasqué, l’agent décide de le courser pour récupérer la sacoche qu’il portait en bandoulière. Quant à Morad, pris en flagrant délit et décidé à ne pas se laisser attraper, il court se réfugier dans un appartement du deuxième étage. Le policier continue sa poursuite jusqu’au balcon, contrairement à ce qu’il déclarera dans sa première déposition à l’Inspection générale de la police où il affirme ne pas être entré dans l’appartement, avant de se raviser le lendemain et d’avouer qu’il a même tenté de le « retenir » par le poignet droit. À terre, après sa chute, Morad est pris de convulsions. Le deuxième agent prétend l’avoir mis en position latérale de sécurité, ce que contestent des témoins affirmant qu’il l’a secoué violemment dans le seul but de lui retirer la sacoche. Les secours ont d’ailleurs été prévenus par un habitant, car les policiers, préoccupés avant tout par leur propre sécurité, choisissent d’appeler des renforts et forment un cordon dans les minutes qui suivent.

    #France #Marseille #répression

  • Le communiqué de soutien de Sud Étudiant au Local d’Expression Populaire :

    Expulser un centre social et culturel en plein Hiver à grand coups de BAC, Police Nationale, GIPN, Chiens…
    MA MAIRIE LE FAIT !

    « Un lieu culturel d’élaboration cinématographique, théâtrale, musicale, et autres... Un espace pour l’organisation des luttes : rencontre, débat, assemblées… »

    Ce vendredi 22 février 2013, Un « local d’expression populaire » s’est ouvert dans le quartier de Figuerolles-Plan Cabanes, (Montpellier). Il devait être un centre social et culturel et prévoyait d’organiser gratuitement des séances de cinéma, des cours de théâtre, des cours de droit du travail… Un bâtiment inhabité depuis de nombreuses années pouvait bien l’accueillir pour lancer toutes ses activités ouvertes aux habitant-es du quartier. Plus d’une centaine de personnes en tout sont venus soutenir et participer à cette initiative.

    La Mairie et la Préfecture n’ont pas attendu pour développer un arsenal totalement et disproportionné aux vus des peu de gens qu’il y avait alors dans l’habitation. Un cinquantaine d’agents de la Brigade d’Intervention suréquipés, des dizaines de la Brigade Anti-Criminalité, l’intervention du commando du GIPN (Groupe d’Intervention de la Police Nationale), des chiens… En tout, plus d’une centaine de forces de l’ordre mobilisées pour la soirée en bouclant le quartier ! Terroristes ? Non, tout ça pour expulser illégalement (Pas de présence d’huissier) quelques personnes en Hiver développant de la vie sociale gratuite dans le quartier ! L’opération policière a d’ailleurs coûté quelques dizaines de milliers d’euros (payé par l’argent public) pour briser une belle initiative qui n’a d’ailleurs opposé aucune violence. Ils n’ont pas hésité à plusieurs reprises à matraquer, gazer et insulter jeunes et personnes âgées, toutes sans défense.

    Solidaires Etudiant-es Montpellier dénonce la répression disproportionnée qu’a déployé la Mairie PS, soutient les initiatives d’accès gratuit à la culture et aux activités sociales et demande la libération immédiate de toutes les personnes injustement arrêtées.

    Avec plus de 17 000 logements vides à Montpellier, la Mairie (et toutes ses opérations de com’) est bien plus rapide pour expulser que pour réquisitionner les logements vides et reloger les personnes à la rue ou en galère…

    Un logement c’est un droit !

    Loyers trop chers, Etat expulseur, proprios voleurs ! Etudiant-es, squatteur-es et locataires, solidaires !

    • La mairie, la préfecture, leurs chiens et leurs poulets casqués, on connait, mais les gus de « l’expression populaire » ? C’est quoi ?
      (ça me crispe, ces mecs scandalisés devant l’effet attendu de leurs initiatives « pour l’organisation des luttes ». Ils chantent faux.)

    • Version « officielle » des occupants :

      Le 22 février à 18 heures, s’est déroulée dans le quartier Figuerolles sur le Plan Cabane l’ouverture d’un Local d’Expression Populaire. Une soixantaine de personnes a rejoint une dizaine de militants qui occupaient depuis une semaine un bâtiment désaffecté et inutilisé appartenant à la SERM (Société d’Équipement de la Région Montpelliéraine).

      L’objectif est de créer un lieu convivial afin de permettre un accès gratuit et non institutionnel à la culture et plus largement à des activités ludiques et sportives. Celui-ci est tourné vers les habitants de tous âges du quartier. Lancer un cinéma gratuit est un des objectifs. Sont aussi prévus des cours de sport et de français, des ateliers de danse, de théâtre, ainsi que des contes et des goûters pour les touts petits.

      Malheureusement, cet évènement a rapidement été troublé par une intervention musclée des forces de l’ « ordre » qui ont refusé toute discussion. Elles n’ont pas respecté la législation qui nécessite un passage par les tribunaux avant d’ordonner une expulsion. Ce fut une intervention brutale avec des moyens disproportionnés. Plus de 40 policiers anti émeutes ainsi qu’une vingtaine de membres de la BAC, sans compter d’autres corps de police ont investi sans ménagement les lieux. Ils ont frappé violemment plusieurs personnes en s’acharnant sur l’un d’entre eux qui tentait de filmer l’intervention, sans oublier de casser meubles et portes sans raison.

      Face à ce déploiement délirant de forces de l’ordre, plusieurs résistants se sont réfugiés sur les toits, soutenus par un peu moins d’une centaine de personnes dans la rue. Allant plus loin dans la folie, la préfecture a fait intervenir le GIPN, pourtant réservé d’ordinaire aux « terroristes » et « forcenés ». Rappelons qu’une intervention du GIPN coute plus de 30 000 euros, ce qui, ajouté au déploiement policier porte le cout d’une telle intervention à entre 70 000 et 140 000 euros selon diverses estimations, quasiment le prix d’une maison.

      Heureusement le GIPN n’a pas rempli ses objectifs, n’arrêtant qu’une personne. Les autres personnes sur le toit ont pu s’évaporer grâce à la solidarité des habitants du quartier.

      Une telle intervention est un gaspillage pur et simple de l’argent du contribuable, pour défendre des intérêts privés. Cette répression ridicule et disproportionnée n’empêchera pas l’ouverture d’un Local d’expression populaire libre et gratuit dans les quartiers où ces besoins ne sont pas satisfaits.

      Oui oui... des phrases et conjugaisons sont incorrectes.

  • Le bac littéraire français n’a plus la cote en Suisse
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/27/01016-20130127ARTFIG00209-le-bac-litteraire-francais-n-a-plus-la-cote-en-su

    À partir de la rentrée 2013, les titulaires d’un bac littéraire (L) ne pourront plus se présenter dans une institution d’enseignement supérieur suisse, à moins d’avoir choisi l’option mathématiques en première et terminale.

    #éducation #Baccalauréat #Suisse #Lycée