• Glüxkind AI Stroller - The Best Smart Stroller for your family
    https://gluxkind.com

    Autant de conneries en si peu d’espace... pas mal !!!
    Les enfants, nouvelle victimes de la prédation algorithmique.

    Unlock Your Helping hand

    Designed by parents with sky-high standards, our AI Powered Smart Strollers elevates the happy moments of daily parenting and lightens the stressful ones.

    Feel supported and savour moments of peace and quiet with features like Automatic Rock-My-Baby or the built-in White Noise Machine to help soothe your little one.

    #Poussette #Intelligence_artificielle #Parentalité

  • Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/benoit-jacquot-un-systeme-de-predation-sous-couvert-de-cinema_6215357_3224.h


    L’actrice Isild Le Besco et le réalisateur Benoît Jacquot au 57ᵉ Festival de Cannes, le 14 mai 2004. BRUNO VINCENT / GETTY IMAGES VIA AFP

    A la suite de Judith Godrèche, plusieurs comédiennes prennent la parole dans « Le Monde » pour dénoncer des violences et du harcèlement sexuel de la part du réalisateur. Le cinéaste reconnaît certains faits.
    Par Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre

    Dans l’amphithéâtre de Sciences Po à Paris, Julia Roy s’assoit au fond de la salle. L’étudiante de 23 ans vient écouter, ce 29 janvier 2013, la conférence d’un réalisateur qu’elle ne connaît pas, Benoît Jacquot, invité à parler de « politique de l’intime ». « Il me fixe pendant toute la séance, ça m’étonne un peu », raconte-t-elle au Monde onze ans plus tard. A la fin, elle s’approche pour saluer l’animateur de la rencontre. « Benoît Jacquot me saute dessus pour me remettre un papier avec son numéro, et me demande plusieurs fois de l’appeler. »
    Depuis son enfance autrichienne à Vienne, Julia Roy, qui n’a alors joué qu’un petit rôle dans une série télévisée, nourrit une cinéphilie précoce. Elle décide de rappeler ce cinéaste : peut-être peut-il la conseiller, elle qui rêve de faire des films ? Au restaurant Le Hangar, dans le Marais, où ils se retrouvent, « il me regarde comme un miracle ». D’après son récit, il lui fait immédiatement de grandes déclarations : « Il m’annonce qu’il va faire tous ses films avec moi, qu’il m’aidera à écrire les miens, qu’il veut m’avoir tout le temps avec lui et devant lui. » Tout juste est-il déçu en apprenant son âge : il la pensait plus jeune.
    Six ans après, en 2019, c’est une jeune femme traumatisée par la relation nouée avec le réalisateur qui s’enfuit en Autriche. « J’ai été diagnostiquée comme atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique. » En janvier 2024, elle découvre les accusations de Judith Godrèche sur sa relation passée avec Benoît Jacquot qui ont motivé l’ouverture d’une enquête préliminaire, mercredi 7 février. Elle décide à son tour d’évoquer publiquement son vécu avec le réalisateur, composé de manipulation, de domination, de violences physiques et de harcèlement sexuel. Certains des faits qu’elle dénonce pourraient ne pas être couverts par la prescription.

    TW #domination_masculine #VSS #viol #pédocriminalité

    l’article se trouve là
    https://justpaste.it/et5dx
    avec : « C’est une histoire d’enfant kidnappée » : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot ; La lettre de Judith Godrèche à sa fille : « Je viens de comprendre. Ce truc, le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non. Jamais au grand jamais. »

    #cinéma

    • Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-ju

      « Le Monde » a recueilli trois témoignages visant le réalisateur de « La Fille de 15 ans ». L’avocate de M. Doillon dit vouloir réserver ses explications à la justice.

      Ce jeudi sur France Inter, Judith Godrèche a accusé le réalisateur Jacques Doillon d’agressions sexuelles sur le tournage du film La Fille de 15 ans, qui a eu lieu au printemps 1987. Il voulait, a-t-elle affirmé, « la même chose » que Benoît Jacquot, contre lequel la comédienne de 51 ans a déposé plainte mardi pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité. « Sur le tournage, c’était hallucinant. Il a engagé un acteur (…), il l’a viré et il s’est mis à la place. Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. On fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote et il me roule des pelles. »

      Tout cela se déroule sous les yeux de Jane Birkin, alors compagne du réalisateur, qui l’a engagée comme assistante sur le film. « Il embrassait vingt fois de suite Judith Godrèche en me demandant quelle était la meilleure prise. Une vraie agonie ! », a raconté Birkin dans son journal intime paru en 2018, Munkey Diaries. Le film La Fille de 15 ans est sorti en salles au printemps 1989.
      Lors de son interview sur France Inter, Judith Godrèche a aussi évoqué de façon sibylline, et sans entrer dans les détails, d’autres faits qui se seraient déroulés avant ce tournage, au domicile de Jacques Doillon. Dans sa plainte contre Benoît Jacquot, enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris et consultée par Le Monde, elle décrit précisément les agissements de Jacques Doillon. En l’occurrence, il s’agirait d’un viol qu’aurait commis le cinéaste sur elle, alors qu’elle avait 14 ans. Les faits auraient eu lieu rue de la Tour, à Paris, dans la maison de Jane Birkin.

      https://justpaste.it/22zms

      #parents #parentalité #témoins #non_assistance_à_personne_en_danger

  • Mon corps n’est pas une arme

    Il y a quelques semaines, notre président utilisait un lexique guerrier pour parler de donner la vie. Ça m’a fait froid dans le dos, j’avais l’impression de sortir d’un épisode de La Servante Écarlate.

    J’ai eu envie d’utiliser cette #colère pour créer. Rappeler que le fait de devenir parent n’est pas simplement une question de biologie et de #fertilité. C’est surtout une #expérience_intime qui s’inscrit dans un contexte sociale, politique et culturelle. Qu’on décide de vouloir avoir des enfants ou non, ça doit rester un #choix_individuel et non un #devoir_patriotique.

    https://www.youtube.com/watch?feature=shared&v=ClnJ9Krq1FQ

    #film #vidéo #réarmement_démographique #corps #arme #parentalité #Lisa_Miquet

  • Plusieurs démissions dès la première réunion de la commission parentalité lancée par le gouvernement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/11/plusieurs-demissions-des-la-premiere-reunion-de-la-commission-parentalite-la

    A peine installée, la commission scientifique sur la parentalité voulue par le gouvernement, coprésidée par le pédopsychiatre Serge Hefez et la spécialiste de la jeunesse Hélène Roques, traverse de fortes turbulences. Dès sa première réunion, lundi 11 décembre, plusieurs de ses membres ont annoncé leur démission. Il s’agit du sociologue spécialiste de la parentalité Claude Martin, de la directrice de recherche au CNRS Agnès Martial et de la sociologue de la famille Irène Théry. En cause : la présentation, la veille, dans l’hebdomadaire La Tribune Dimanche, de précisions relatives aux contours de leur mission par la ministre des solidarités et des familles Aurore Bergé, dont ils n’avaient pas eu connaissance auparavant.

    « Agnès Martial, Claude Martin et moi sommes arrivés avec un texte expliquant les raisons de notre démission. Nous avons regretté que les travaux à venir soient placés sous l’égide de méthodes répressives », indique au Monde Irène Théry, en déplorant « la confusion faite entre les politiques et les chercheurs ».

    Plusieurs éléments ont alimenté le « malaise » ressenti par les scientifiques démissionnaires. Ils portent à la fois sur la forme et sur le fond. Sur la méthode d’abord, ces spécialistes reconnus dans leurs champs de recherches respectifs se sont émus du fait que cette commission a été mise en place dans l’urgence, avec une convocation pour la première réunion reçue à peine une semaine avant sa tenue. Mais c’est bien la parution, dans La Tribune Dimanche, de l’entretien avec Aurore Bergé, accompagné d’un sondage sur l’autorité parentale et d’un article sur le rôle de la commission, qui a provoqué leur « effarement ».
    Interrogations sur leur rôle

    L’hebdomadaire précise que la feuille de route de la commission devrait « concerner les options permettant d’épauler les parents dépassés, de dénouer les conflits familiaux, de prendre en charge la violence et les dépendances des jeunes ». Les démissionnaires ont été choqués de voir que leurs travaux étaient présentés par Aurore Bergé comme une réponse aux émeutes survenues après la mort de Nahel M., le 27 juin à Nanterre, consécutive à un tir policier.

    • les potiches se rebiffent

      Alors qu’ils imaginaient travailler ces prochains mois sur les conditions actuelles d’exercice de la parentalité en vue d’éclairer le gouvernement dans l’élaboration d’une future politique publique, la découverte du fait que la ministre débutait en parallèle un « tour de France de la parentalité » les interroge d’autant plus sur leur rôle.
      Dans son entretien, Aurore Bergé détaille les mesures punitives envisagées contre les parents et déjà actées par le gouvernement, telles que la mise en place de « travaux d’intérêt général pour les parents défaillants ». Elle précise que la commission, composée de « démographes, magistrats, pédopsychiatres, philosophes » aura « six mois pour faire des propositions concrètes pour relever les défis de la parentalité d’aujourd’hui ». Difficile avec un tel démarrage.

      épisode précédent, TIG et amendes pour Tribune
      https://seenthis.net/messages/1031084

      ça fait beaucoup trop de pièces à importer mais l’uniforme parents, ça serait stylé

      #enfance #famille #parentalité

  • Michela Murgia : « Il tempo migliore della mia vita »

    Ha scelto un anello nuziale con la rana, animale «ibrido», come la sua famiglia queer, un capolavoro di creatività degli affetti.

    Michela Murgia racconta la sua rivoluzione dell’amore, di un mondo dove ci sono coraggio e impegno, della morte (che non le fa paura). E si dichiara felice. Con un ultimo sogno coreano.

    https://www.youtube.com/watch?v=xklhwR90Djk


    #Michela_Murgia #amour #patriarcat #violence #père_violent #famille_queer #fuite #bible #foi #féminisme #pardon #famille #queer #famille_traditionnelle #couple #responsabilité #femmes #mariage #parentalité #seuil #maladie #tumeur #mort #douleur

    • La ricerca e la fede. Michela Murgia e quella sete di assoluto

      Era credente, e non ne aveva mai fatto mistero. Non le dispiaceva definirsi «teologa». La sua simpatia per papa Francesco non aveva niente di ideologico. Il ricordo di chi l’ha conosciuta da vicino

      L’ultima volta che ci siamo visti, Michela Murgia aveva appena donato a papa Francesco una copia della rivista di cui era stata direttrice per un solo numero. In copertina c’era lei, elegantissima e sorridente come sempre appariva da quando, nel maggio scorso, aveva deciso di rendere pubblica la fase terminale della sua malattia. “Aspetta, ho bisogno di appoggiarmi un attimo”, aveva detto mentre cercava uno sgabello. Era affaticata ma orgogliosa: di quel giornale che era diventato un manifesto delle sue convinzioni (“La famiglia è di tutti”, annunciava il titolo principale) e del fatto di averlo potuto consegnare nelle mani del Papa che proprio lei, conosciuta come iconoclasta, aveva difeso dalle accuse piovutegli addosso all’indomani dell’elezione (a proposito di titoli, quel “Bergoglio e pregiudizio” scelto per sintetizzare le sue posizioni resta memorabile).

      Michela Murgia era credente e non ne aveva mai fatto mistero. Fin dal suo libro di esordio, Il mondo deve sapere del 2006, non le dispiaceva definirsi teologa, una qualifica poi rivendicata in modo militante attraverso i suoi saggi, in particolare Ave Mary del 2011 e il controverso “catechismo femminista” God Save The Queer del 2022. Non erano mere provocazioni, anche se come tali si è cercato di farle passare. Tutto sommato, anche a Michela Murgia sarebbe convenuto metterla sul piano del paradosso intellettuale, dell’esagerazione argomentativa. Alla peggio, la si poteva buttare in politica, che in certi casi è il modo migliore per chiudere il discorso. Il punto è che la narratrice di Accabadora (il suo libro più celebre e compiuto, pervaso da un’incombenza del sacro per la quale è difficile trovare corrispettivi nella recente letteratura italiana) non si limitava a essere orgogliosa. Era anche una persona esigente, con gli altri e con sé stessa, con la propria scrittura e con le proprie convinzioni, sempre messe alla prova. Prendeva sul serio la fede e proprio per questo si aspettava molto dalla Chiesa.

      La sua simpatia nei confronti di Francesco non aveva niente di ideologico. Era la condivisione intima e istintiva di una dottrina della misericordia dalla quale nessuno, per nessun motivo, può sentirsi escluso. Su questi, che erano i temi che più le stavano a cuore, sapeva essere polemica come sono a volte gli adolescenti, che alzano la voce e sbattono le porte solo per essere sicuri di essere amati nonostante tutto, senza condizioni. A volte esagerano, d’accordo, ma hanno dalla loro la certezza che un amore che ponga condizioni semplicemente non è amore.

      Di tutto il resto si può discutere, ma a questo desiderio di assolutezza non si può né si deve aggiungere nulla. “Ho bisogno di appoggiarmi un attimo”, diceva Michela Murgia l’ultima volta che ci siamo visti. Ne abbiamo bisogno tutti, sempre, solo che spesso non abbiamo il coraggio di ammetterlo. Lei, invece, non ha voluto nascondere la sua fragilità finale. “Voglio andare avanti così, fino alla fine”, ripeteva. “Riesco a scrivere solo quando mi sento minacciata, quando il cuore mi impazzisce per la paura”, aveva confidato in un’altra occasione. Non so se fosse intenzionale, ma stava citando san Paolo, Seconda lettera ai Corinzi, “quando sono debole, è allora che sono forte”. È una bella definizione della fede. Senz’altro, è la definizione migliore per la fede di Michela Murgia, che sorrideva al Papa e si aspettava tanto – tutto – dalla Chiesa.

      https://www.avvenire.it/agora/pagine/le-sue-idee-1-michela-murgia-e-quella-sete-di-assoluto
      #foi #religion

  • [Plein la tête pour pas un rond] Fatima Ouassak
    https://www.radiopanik.org/emissions/plein-la-tete-pour-pas-un-rond/fatima-ouassak

    Politologue et activiste, Fatima Ouassak a formulé dans son premier ouvrage (La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire, 2020) et avec l’ouverture de la maison Verdragon à Bagnolet, une proposition politique écologiste à partir d’un point de vue apparemment minoritaire et périphérique : celui des mères des quartiers populaires comme sujets politiques.

    Avec son nouvel ouvrage, Pour une #écologie pirate, elle revient plus spécifiquement sur l’instrumentalisation de l’écologie contre les habitants des quartiers populaires, et sur les obstacles politiques et symboliques à renverser pour qu’émergent d’autres trajectoires écologiques, menées à partir de ces territoires.

    Les mondes de nos ancêtres se sont déjà effondrés. Et pourtant nous sommes là, nous rions avec nos enfants. Nous résistons (...)

    #quartier_populaire #justice #migation #justice_environnementale #écologie_populaire #écologie,quartier_populaire,justice,migation,justice_environnementale,écologie_populaire
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/plein-la-tete-pour-pas-un-rond/fatima-ouassak_15683__1.mp3

  • Plus de la moitié des parents publient des photos ou vidéos de leurs enfants sur les réseaux sociaux, révèle une étude
    https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/plus-de-la-moitie-des-parents-publient-des-photos-ou-videos-de-leur-enf

    Plus de la moitié des parents (53%) ont déjà partagé du contenu sur leurs enfants sur les réseaux sociaux, révèle lundi 6 février à franceinfo l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, à travers une étude de marketing réalisée par l’entreprise canadienne Potloc. Parmi les parents qui publient des photos ou vidéos sur leurs enfants, 91% l’ont fait avant que leur progéniture ait cinq ans, et parmi eux, 43% ont même commencé à publier ces contenus dès la naissance. Cette étude explique par ailleurs que 39% des parents qui publient des photos ou vidéos sur leurs enfants le font moins d’une fois par mois. Ils sont 3% à partager ce genre de contenu au moins une fois par semaine.

    Parmi ces parents qui publient des contenus sur leurs enfants, 3% sont des influenceurs, c’est-à-dire qu’ils ont déjà bénéficié d’avantages en lien avec leur publication. Il s’agit alors de cadeaux, de promotions ou de rémunération. Parmi les parents influenceurs qui sont rémunérés, 47% déclarent que cette activité est leur seule source de revenu et 70% déclarent gagner jusqu’à 5 000 euros par mois. Ils sont 66% à utiliser cette rémunération à proprement parler pour leurs enfants, c’est-à-dire pour payer des vêtements, des loisirs ou des activités extra-scolaires. La rémunération des contenus est aussi utilisée pour les besoins de la famille (60%), par exemple pour le matériel scolaire ou l’alimentation. Enfin, 36 % des parents expliquent s’en servir pour eux-mêmes.
    Jusqu’à 5 000 euros mensuel de revenus pour les parents influenceurs

    L’étude de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique montre que chaque photo ou vidéo publiée nécessite jusqu’à une heure de préparation pour 60% des parents influenceurs. Six sur 10 déclarent d’ailleurs avoir besoin de tourner de deux à 10 prises avant de publier le contenu sur les réseaux sociaux, et ce qu’il s’agisse d’une vidéo ou d’une photo. Quatre parents influenceurs sur 10 assurent que ce temps de publication n’empiète pas sur le temps de repos, des devoirs ou des loisirs de leurs enfants. 36% imposent des temps de pause durant la création des contenus et 30% affirment qu’ils fixent une fréquence maximum de diffusion de vidéo ou de photo de leur enfant. Cette fréquence est assez notable, puisque 85% des parents influenceurs publient au moins une fois par semaine des contenus sur leurs enfants sur les réseaux sociaux et, parmi eux, 38% le font au moins une fois par jour. Lorsqu’il s’agit de vidéos, 37% des parents influenceurs indiquent que leurs enfants apparaissent en leur compagnie. 74% des enfants tiennent, cela dit, le rôle principal dans les vidéos publiées par leurs parents influenceurs et dans lesquelles plusieurs personnes apparaissent.

    Cette exposition des enfants est par ailleurs très précoce : 75% des enfants d’influenceurs sont exposés sur les réseaux sociaux avant leurs 5 ans, dont 21% dès leurs premiers jours. Seulement 17% ont entre 10 et 16 ans lors de la première exposition. 44% des parents assurent avoir obtenu le consentement de leur enfant avant de publier du contenu sur lui. Mais reste que cette pratique est loin d’être appréciée par les utilisateurs ou amis et familles des influenceurs. 76% des répondants ont ainsi déjà reçu des critiques pour avoir posté des photos ou vidéo de leurs enfants sur les réseaux sociaux.

    #marchandisation #influenceurs #parentalité #exploitation_des_enfants

  • Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-les-violences-educatives-ordinaires-elle-dessine-des-adultes-a

    Fanny a commencé à comparer des situations courantes dans lesquelles se trouvaient les enfants, en les transposant dans une même scène, mais cette fois-ci entre adultes. C’est à ce moment-là, que l’artiste s’est rendu compte, “de l’absurdité de nos attentes vis-à-vis des enfants”.

    “On n’impose pas à un adulte qui pleure de gérer ça seul, dans une pièce, sous prétexte que si on le console à chaque fois qu’il est mal, il va s’y habituer”, explique-t-elle, “on n’oblige pas un adulte, à prêter quelque chose qui lui appartient à un parfait inconnu, dans le but de lui apprendre à partager.”

    #éducation #violences #parentalité #enfance #émancipation

  • Le marché de la #GPA en #Ukraine

    Cela fait une décennie qu’en Ukraine des femmes se font payer pour mettre au monde des bébés. Pour un certain nombre de couples sans enfant d’Europe, ces mères porteuses représentent l’ultime espoir. Quelles sont les règles de ce nouveau business ? En quête de réponses, nous partons en Ukraine visiter un centre de fertilité et rencontrer des mères porteuses, qui racontent avec lucidité pourquoi elles louent leur corps. Le reportage suit par ailleurs un couple allemand qui se rend en Ukraine pour récupérer son enfant, et donne la parole à des opposants à la GPA.

    https://www.youtube.com/watch?v=ufe_6v7ihb8


    #film #film_documentaire #documentaire
    #mères_porteuses #procréation_médicalement_assistée #parentalité #gestation_pour_autrui #Biotexcom #médecine_reproductive #trafic_d'êtres_humains #femmes #maternité_de_substitution

  • NON-DESIR DE MATERNITE : les femmes ont-elles le droit de s’autodéterminer ?
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2021/07/03/non-desir-de-maternite-les-femmes-ont-elles-le-droit-

    INTERVIEW DE CHLOE CHAUDET

    Par Francine Sporenda

    Chloé Chaudet est maîtresse de conférences en littérature comparée à l’université Clermont Auvergne. Ses recherches et ses publications portent sur les articulations entre littérature, politique et société à l’échelle internationale. Son livre « J’ai décidé de ne pas être mère » (éditions Iconoclaste, 2021) est son premier texte de recherche création.

    FS : Vous dites que le choix de ne pas être mère suscite l’incompréhension et l’agressivité. Mais principalement chez les femmes : ce sont surtout elles qui harcèlent les non-mères avec des questions du genre : « quand est-ce que tu t’y mets ? », « et ton horloge biologique ? », pas les hommes. Pourquoi cette agressivité fréquente des femmes envers les « childfree » ?

    CC : Je ne suis pas tout à fait certaine que l’on puisse qualifier ce phénomène général d’« agressivité » ‒ même, si, évidemment, la répétition exaspérante de ces questions intrusives est très souvent ressentie comme une attaque par les femmes en âge de devenir mères qui, comme moi, n’ont pas d’enfant (que ce soit par choix ou en raison de difficultés à procréer, et dans ce dernier cas on imagine encore plus la violence de telles questions !) De fait, nous autres femmes sommes tellement biberonnées, depuis notre plus jeune âge, à l’idée que devenir mère un jour serait une évidence, le destin le plus épanouissant possible, la meilleure manière de se réaliser en tant que femme, etc., qu’il paraît souvent inconcevable aux femmes qu’il puisse en être autrement. C’est comme si elles avaient intériorisé le fait que la parentalité reposait surtout sur les femmes, et pas uniquement au plan symbolique bien sûr. Je suis persuadée que si l’école, en particulier, œuvrait à transmettre l’idée d’une parentalité partagée, les femmes répercuteraient un peu moins ces injonctions plus ou moins sourdes à la maternité qui sont très répandues en France.

    #child_free #féminisme #natalisme #parasitisme #maternité #parentalité

    • « Tu vas finir seule avec tes chats, qui s’occupera de toi quand tu seras vieille? »

      J’en parlait avec une voisine qui a entre 45 et 50 ans et pas d’enfants et qui n’est pas en couple. Elle me disait que ces ami·es qui sont parents ne l’invitent jamais. D’un coté elle est vu comme une menace pour le couple et surtout il y a la punition sociale qui tombe, puisque elle n’as pas fait d’enfants alors elle doit payé.
      C’est un peu comme pour l’orthographe, celleux qui se sont fait chier a apprendre ces imbécilités entendent bien pourrir la vie de celles et ceux qui ne se sont pas soumis à ces règles idiotes.

    • « Tu vas finir seule avec tes chats, qui s’occupera de toi quand tu seras vieille? »

      Corrèze : une octogénaire retrouvée noyée, son fils soupçonné de meurtre
      Les secours avaient été alertés samedi après la noyade d’une femme de 87 ans dans la Dordogne. Son fils de 59 ans a été présenté à un juge d’instruction ce lundi soir, rapporte France Bleu.

      https://www.leparisien.fr/faits-divers/correze-une-octogenaire-retrouvee-noyee-son-fils-soupconne-de-meurtre-26-

  • Le cinéma comme art de la baffe ? - Ép. 4/4 - Philosophie de la gifle
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins-de-la-philosophie-emission-du-jeudi-24-juin-2021

    En l’occurrence, il s’agit de baffes infligées à des actrices

    Le cinéma est le lieu-même où une pensée du corps est mise en scène : que nous dit alors la #gifle au #cinéma ? Ou que dit-elle du cinéma ? De la relation entre #réalisateur et #actrice, acteur ? Celui qui gifle semble vouloir faire taire une #monstruosité, est-elle pourtant plutôt en lui ?

    Hélène Frappat, écrivaine et critique de cinéma

    #misogynie #adolescence #parentalité #pédocriminalité

    • J’ai pris une gifle dans ma vie, c’était ado et c’est mon père qui me l’a collée. J’avais (et j’ai toujours) à peu près le gabarit d’Adjani et mon père celui de Ventura. Moins violente que celle de Ventura, je suis néanmoins passée de station debout à la station assise.
      Je ne sais plus quel était le motif de la discorde, je crois que mon père me demandait de faire un truc que je ne voulais pas faire en lui disant :
      – ça m’emmerde
      – répète
      – ça m’emmerde
      et vlan
      En fait il avait mal compris ce que je disais et entendu « tu m’emmerde ».

      La gifle donnée et moi assise, j’ai lu dans l’expression de mon père un immense désarroi, celui de quelqu’un de désarmé et de blessé.

  • À qui profite la pseudo théorie de l’aliénation parentale ? | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/revue-deliberee/blog/010720/qui-profite-la-pseudo-theorie-de-l-alienation-parentale

    Depuis les années 2000 sont apparues lors d’instances judiciaires des allégations d’ « aliénation parentale » ; certains experts évoquent un tel « syndrome » pour tenter d’expliquer le rejet d’un parent – en général le père - par un·e enfant. L’étude de cette « théorie », de son contexte d’apparition et de diffusion, et de son utilisation, doit pourtant conduire à en écarter toute pertinence.

  • Loin des petitesses, loin de la violence de ce monde (violence dont il avait évidemment conscience et qu’il combattait), le géographe anarchiste #Élisée_Reclus avait le goût du #bonheur. Et il en donne. Quel plaisir de le lire : vraiment c’est bienfaisant.


    Thread de Ludivine Bantigny sur twitter :
    https://twitter.com/Ludivine_Bantig/status/1330647060522164224

    « Notre commencement de savoir, nos petits rudiments de connaissances historiques nous disent qu’il ne faut point tolérer de maîtres, à tout #ordre il faut répondre par la #révolte. L’histoire nous dit que toute #obéissance est #abdication, que toute #servitude est une mort anticipée »

    « Nous sommes révolutionnaires parce que nous voulons la #justice. » Sans intérêts d’argent, de caste, de position. Pour étudier le grand livre des connaissances humaines, vivre d’une vie libre, puissamment consciente et fraternelle, s’occuper des enfants et avec eux de la #nature.

    Et ce sera pour tous un bonheur dont nous n’avons aujourd’hui aucune idée, de vivre dans un monde où nous ne verrons […] point de faméliques demandant un sou, point d’hommes valides se faisant soldats ou même policiers, parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de gagner leur vie.

    « Puisque la nature est profanée par tant de spéculateurs précisément à cause de sa #beauté, il n’est pas étonnant que dans leurs travaux d’#exploitation les agriculteurs et les industriels négligent de se demander s’ils ne contribuent pas à l’enlaidissement de la terre. »

    Dans le souvenir de la #Commune : « Il me souvient, comme si je la vivais encore, d’une heure poignante de ma vie où l’amertume de la #défaite n’était compensée que par la joie mystérieuse et profonde, presque inconsciente, d’avoir agi suivant mon cœur et ma volonté… »

    Notre idéal de bonheur : une #communauté_d’égaux
    Quel est d’abord notre objectif révolutionnaire ?
    L’#affection_mutuelle, le #respect_de_soi et de la #dignité_d’autrui.
    Pour cela : supprimer l’#accaparement.
    [Que vienne un temps où les humains] pourront enfin se dire égaux sans ironie.

    « L’histoire d’un #ruisseau, même de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l’histoire de l’#infini. »
    Reclus observe « les #champignons groupés fraternellement en petites assemblées », le « ravin et ses voûtes d’ombre ».
    Car chez Reclus la nature redonne courage pour les #luttes.

    Les petites ondulations que je provoque à la surface de l’eau se propagent au loin[…] jusqu’à l’espace indistinct. De même toute pensée vigoureuse, toute parole ferme, tout effort dans le grand combat de la justice & de la #liberté se répercutent[…] jusqu’au plus lointain avenir.

    Les gens de gouvernement désespérant de leur cause en sont venus à ne demander à leurs maîtres que la « poigne » leur seule chance de salut.
    À leur sujet le doute n’est pas permis : nul #préjugé ne les arrête pour la conquête du #pouvoir et des écus.
    É. Reclus Évolution et révolution.

    Si le #capital garde la force nous serons tous des #esclaves de ses #machines, cartilages rattachant les dents de fer aux arbres de bronze ou d’acier[…] C’est en vain que vous ferez appel à la #pitié. Le tigre peut se détourner de sa victime mais les livres de banque sont sans appel.

    Aux enfants : « Notre titre de parents ne nous fait en rien vos supérieurs et nous n’avons sur vous d’autres droits que ceux de notre profonde #affection. À vous, mes enfants, de dire si nous avons abusé de notre force pour vous maintenir dans la faiblesse ».

    #Elisée_Reclus #anarchisme #parentalité

    • Elisée Reclus est l’un de mes « maîtres à penser » si tant est qu’on ait besoin de tels personnages. C’est vraiment une personnalité remarquable et sa conception de l’anarchisme et des rapports entre l’homme et la nature sont plus qu’indispensables à connaître. Beau texte !

  • À se brûler les ailes

    En Écosse, à la rencontre de Gemma, adolescente querelleuse grandissant dans un monde fait de pigeons voyageurs et de violence. De l’adolescence à la maternité, une vie bouleversée lorsque des jeux en apparence innocents se muent en véritables crimes.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/57246_1
    #désindustrialisation #aciérie #Ecosse #Thatcher #Margareth_Thatcher #Motherwell #jeunesse #jeunes #quartiers_populaires #habitat #violence #drogue #alcool #maternité #parentalité
    #film #film_documentaire

  • Une fois bébé arrivé, bon nombre de pères souhaitent plus de jours de congé

    Voilà bientôt deux décennies que la Suisse discute de l’introduction d’un congé paternité. Jusqu’ici, le Parlement s’y est toujours opposé. Mais la tendance est en train de changer, et le peuple pourra prendre une décision clé en septembre.

    À la naissance de son premier enfant, Hauke Krenz a reçu un seul jour de congé de son employeur. C’était il y a cinq ans. Ensuite, il aurait dû laisser sa femme et son nouveau-né seuls, et retourner au #travail. Mais pour lui, il n’en était pas question : « J’aurais eu mauvaise conscience. Je voulais faire partie de cette famille dès le début, endosser des responsabilités et nouer un lien étroit avec mon enfant », explique ce père vivant dans la commune genevoise de Lancy : « Un jour de congé, ce n’est souvent même pas suffisant pour vivre pleinement la naissance. »

    Cet économiste d’entreprise a donc utilisé son congé annuel pour pouvoir être auprès de sa femme et de son enfant pendant les semaines suivant la naissance. En même temps, il s’est « plaint avec véhémence » à son employeur de ne pas avoir la possibilité de prendre un congé paternité plus long. Entre-temps, l’ancien employeur de Hauke Krenz a changé sa #politique_familiale : à la naissance de son deuxième enfant, il y a deux ans, l’économiste a pu prendre dix jours de congé paternité. Un changement culturel est apparemment en marche.

    Les jeunes employés cherchent des modèles de congé attrayants

    De fait, Hauke Krenz n’est pas un cas isolé. En Suisse, de nombreuses jeunes familles sont aujourd’hui d’avis que les pères ont eux aussi un rôle important à jouer après la naissance. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises proposent un congé paternité pour rester attrayantes auprès des jeunes employés. L’entreprise pharmaceutique Novartis, par exemple, est la pionnière suisse en matière de congé paternité : elle octroie 90 jours de congé aux pères qui travaillent chez elle après la naissance d’un enfant. Des entreprises comme Migros, Coop ou Swisscom accordent 15 jours.

    Il faut savoir que le congé paternité en tant que tel n’est pas légalement réglementé en Suisse. Seul le congé maternité de 14 semaines est inscrit dans la loi. Après la naissance de leurs enfants, les pères n’ont toujours droit qu’à un seul jour de congé. Les employeurs sont libres de leur accorder ou non un congé paternité plus long.

    Mais cela pourrait bientôt changer, et tous les pères se verraient attribuer le droit de prendre dix jours de congé – d’un seul tenant ou un à un – au cours des six premiers mois suivant la naissance de leur enfant. C’est du moins ce que prévoit le projet sur lequel les Suisses voteront le 27 septembre 2020.
    Plus de 30 tentatives sans succès

    En Suisse, le congé paternité fait débat depuis des années déjà. À compter de 2003, 30 interventions parlementaires ont été déposées au plan fédéral pour demander un congé paternité ou un congé parental à répartir entre la mère et le père. Mais le Parlement s’y est toujours opposé. L’argument massue a chaque fois été le même : les coûts. D’après les calculs de la Confédération, l’actuel projet de congé paternité coûterait 230 millions de francs par an.

    C’est la première fois que la population suisse peut se prononcer directement sur un congé paternité légal de dix jours, et cela est le fruit d’une initiative populaire déposée en 2017, qui exigeait un congé paternité de quatre semaines. L’association « Le congé paternité maintenant ! » a toutefois retiré son initiative il y a un an en faveur d’un contre-projet du Parlement, qui a proposé un compromis de dix jours de congé. Mais certains jugent que même ce compromis va encore trop loin. Un comité interpartis qui s’oppose « à la hausse constante des ponctions sur les salaires » a rassemblé des signatures pour un référendum, et obtenu ainsi de force la votation qui s’annonce.
    Contre : les pères sont responsables « pendant 18 ans »

    L’image du père est en train de changer en Suisse, les opposants au projet ne remettent pas cela en question. « De nombreuses jeunes femmes possèdent aujourd’hui une excellente formation, et veulent continuer de travailler même après une naissance », déclare la conseillère nationale UDC Diana Gutjahr, elle-même à la tête d’une entreprise et, avec d’autres politiciens de droite, du comité référendaire. D’après elle, le comité ne désapprouve pas le fait que de nombreux pères veuillent aujourd’hui jouer un rôle actif au sein de la famille. Mais : « Un congé paternité de dix jours payé par l’État ne fait pas de l’homme un père prévenant. Les pères doivent être prêts à assumer leurs responsabilités et à être présents pour leurs enfants pendant 18 ans au moins. »

    Deux autres points déplaisent en outre au comité référendaire : le financement des deux semaines de congé, qui relève dans le projet du régime des allocations pour perte de gain à l’instar du congé maternité, et l’ingérence de l’État dans le marché du travail libéral. « Les assurances sociales sont déjà endettées à présent : il ne faut pas les mettre davantage à contribution. Elles sont là pour amortir les difficultés financières, non pour exaucer tous les désirs de luxe », assène Diana Gutjahr. Elle souligne qu’on prive ainsi également les entreprises de la possibilité de réglementer individuellement le congé paternité et de se doter ainsi d’un avantage concurrentiel.
    Pour : il faut dans tous les cas un « père présent »

    Or, ce sont justement les réglementations individuelles qui gênent les partisans du projet : « Pour qu’une vie de famille commence bien, il faut un père présent. Les pères devraient donc tous avoir la possibilité d’y prendre part dès le début, et pas seulement ceux qui peuvent s’offrir un congé non payé ou qui travaillent dans une entreprise proposant déjà un congé de paternité plus long », relève Adrian Wüthrich, homme politique PS et président de Travail Suisse, l’organisation faîtière des travailleurs. « Par ailleurs, la Suisse est le seul pays qui n’a pas de congé paternité ou de congé parental légal en Europe », souligne-t-il, « alors que les pères jouent depuis longtemps un rôle central dans la garde des enfants. »

    Quel que soit le résultat de la votation : Hauke Krenz n’a jamais regretté sa décision de rester plus longtemps à la maison après la naissance de ses enfants. « Je pense que cela permet de créer un lien plus naturel et plus étroit avec l’enfant », déclare-t-il. Et il a même renforcé ce lien, puisqu’il s’occupe actuellement de ses enfants à plein temps et a provisoirement laissé son métier de côté. Explication : « Dans dix ans, je ne veux pas me dire que j’ai manqué cette période. »

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/04/detail/news/detail/News/une-fois-bebe-arrive-bon-nombre-de-peres-souhaitent-plus-de-jours-de-conge
    #parentalité #congé #congés #congé_paternel #congé_paternité #congé_parental #enfants #enfance #Suisse

  • Un livre conseillé par une personne rencontrée lors du voyage dans les Appenins (amie d’ami·es)... et dont j’ai beaucoup aimé la vision sur l’#allaitement

    Il mio bambino non mi mangia - #Carlos_González

    La madre si prepara a dare da mangiare a suo figlio mentre lo distrae con un giocattolo. Lei prende un cucchiaio e lui, subito, predispone il suo piano strategico contro l’eccesso di cibo: la prima linea di difesa consiste nel chiudere la bocca e girare la testa. La madre preoccupata insiste con il cucchiaio. Il bambino si ritira allora nella seconda trincea: apre la bocca e lascia che gli mettano qualsiasi cosa, però non la inghiotte. I liquidi e i passati gocciolano spettacolarmente attraverso la fessura della sua bocca e la carne si trasforma in un’immensa palla.

    Questa situazione, più caratteristica di un campo di battaglia che di un’attività quotidiana, illustra con umorismo la tesi centrale di questo libro: l’inappetenza è un problema di equilibrio tra quello che un bambino mangia e quello che sua madre si aspetta che mangi. Mai obbligarlo. Non promettere regali, non dare stimolanti dell’appetito, né castighi. Il bambino conosce molto bene ciò di cui ha bisogno.

    Il pediatra Carlos González, responsabile della rubrica sull’allattamento materno della rivista Ser Padres, sdrammatizza il problema e, indicando regole chiare di comportamento, tranquillizza quelle madri che vivono il momento dell’allattamento e dello svezzamento come una questione personale, con angustia e sensi di colpa.

    Le mamme impareranno a riconoscere:

    – l’importanza dell’allattamento al seno;

    – quello che non bisogna fare all’ora dei pasti;

    – i luoghi comuni e i falsi miti legati allo svezzamento…

    e soprattutto a rispettare le preferenze e le necessità del loro bambino.

    https://www.bonomieditore.it/home-collana-educazione-pre-e-perinatale-ora-lo-so/il-mio-bambino-non-mi-mangia
    #maternité #livre #parentalité #éducation #alimentation #enfants #enfance #bébés

  • Du coeur au ventre
    #Documentaire d’Alice Gauvin. 38 minutes. Diffusé le 28 octobre 2012 dans 13h15 Le Dimanche sur France 2.

    Il y a 40 ans, une jeune fille de 17 ans, Marie-Claire était jugée au #Tribunal de Bobigny. Jugée pour avoir avorté.
    Nous sommes en 1972 et l’#avortement est interdit en #France.
    Les #femmes avortent quand même, dans la #clandestinité et des conditions dramatiques, parfois au péril de leur vie.
    Des femmes, des médecins vont s’engager pour briser la #loi_du_silence et obtenir une loi qui autorise l’#interruption_volontaire_de_grossesse.
    C’est l’histoire d’un #combat, d’un débat passionné. Sur la #vie, la #mort, et un acte encore #tabou aujourd’hui.
    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement » dira Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale. « Il suffit d’écouter les femmes ».

    https://vimeo.com/77331979


    #IVG #film #film_documentaire #histoire #justice #planning_familial #avortement_clandestin #faiseuses_d'anges #Suisse #décès #343_femmes #résistance #lutte #avortement_libre #343_salopes #Marie-Claire_Chevalier #procès_de_Bobigny #procès_politique #Gisèle_Halimi #injustice #loi #aspiration #méthode_Karman #Grenoble #Villeneuve #Joëlle_Brunerie-Kauffmann #Olivier_Bernard #manifeste_des_médecins #choix #désobéissance_civile #maternité #parentalité #liberté #Simon_Veil #Simon_Iff #clause_de_conscience #commandos #anti-IVG #commandos_anti-IVG #RU_486 #centre_IVG #loi_Bachelot #hôpitaux_publics #tabou

  • Plateforme Enfance & Covid

    Etre 24h sur 24 confinés avec les enfants pendant des jours et des jours (en plus du télétravail etc.) demande beaucoup de ressources. La plateforme Enfance & Covid www.enfance-et-covid.org vous propose des #fiches_pratiques, des #vidéos, des #informations pour vous donner des pistes pour essayer différentes façons de faire avec les #enfants durant cette période inédite. Vous avez des questions, vous avez l’impression de vous retrouver dans une impasse, n’hésitez pas à contacter le #numéro_vert. Parents, futurs parents et professionnels de la petite enfance, 160 professionnels bénévoles sont disponibles pour vous de 10h à 18h du lundi au samedi pour vous accompagner au quotidien dans cette période difficile.

    Les 5 options du numéro Vert 0 805 827 827 :

    Vous êtes parent et vous avez des questions taper 1
    Vous êtes #professionnels_de_l'enfance taper 2
    Votre question concerne la #grossesse ou un #nouveau-né taper 3
    Votre question concerne l’#école_à_la maison taper 4
    Vous avez besoin d’un #soutien_psychologique taper 5

    N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous !

    Pour le comité Enfance & Covid

    Rebecca Shankland

    Psychologue, Maître de Conférence, Département Carrières Sociales

    Responsable de l’Observatoire de la Parentalité et du Soutien à la Parentalité

    Université Grenoble Alpes

    http://www.enfance-et-covid.org

    #enfance #enfants #confinement #conseils #parentalité

  • Être parent : des cadres aux ouvrières, plus de conséquences sur l’emploi des femmes - Insee Première - 1795
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4465360?pk_campaign=avis-parution

    En 2018, en France, les #femmes qui ont des #responsabilités_familiales sont moins souvent en emploi que celles qui n’en ont pas ; l’écart est particulièrement marqué parmi les ouvrières. À l’inverse, le taux d’emploi des hommes ayant des responsabilités familiales est plus élevé.

    Quand elles travaillent, les femmes déclarent deux fois plus souvent que les hommes qu’être parent a des conséquences sur leur situation professionnelle. Ces conséquences concernent principalement le #temps_de_travail ou l’organisation des journées de travail, principaux leviers pour faciliter l’organisation de la vie des #familles. Les femmes cadres réduisent plus souvent que les autres salariées leur temps de travail pour s’occuper de leurs enfants. En revanche, les hommes et les femmes ressentent autant de difficultés de conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Les difficultés sont plus importantes pour les cadres, femmes comme hommes, du fait de leurs longues journées de travail.

    #classes_sociales #parentalité

  • Que la force soit avec vous ! - Bonne année XXL à tou-s-tes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Famille #Parentalité #Scolarité #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/que-la-force-soit-avec-vous

    A tous les enfants, les ados, les spéciaux, les #Dys, les #tda, les hauts potentiels leurs profs, parents, psys orthophonistes orthoptistes, les éducs, les animateurs, les aidants et tous les proches .... Toute la #Famille des C’est Nous ! vous souhaite l’énergie nécessaire, et même plus ! Le plein de tous ces petits instants de bonheur trouvés dans la joie d’une réussite, d’un dépassement... Que tout ceci permette bien plus de 2020 succès dans les parcours scolaires, périscolaires de nos enfants. Le (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

    , Dys (...)

    #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Parentalité #Scolarité #Tdah #adhd #zappeur #hyperactif #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #_Le_zinc

  • Regrettable retirette

    Le « congé paternité maintenant ! » ne sera pas pour tout de suite. En tout cas pas la formule de quatre semaines réclamées par l’initiative populaire dont le comité porte ce nom, lancée en 2016 par Travail.suisse, faîtière des syndicats chrétiens. Le texte avait pourtant recueilli plus de 120 000 signatures en un temps record – six mois d’avance sur le délai – et était promis à une victoire dans les sondages en vue d’une prochaine votation. L’organisation à l’origine de l’initiative et ses alliés ont cependant annoncé mercredi la retirer, se contentant pour l’heure du contre-projet minimaliste adopté le 27 septembre par les Chambres, qui accorde deux semaines seulement aux pères à la naissance d’un enfant. Leur nouvel objectif : le lancement d’un projet plus ambitieux, celui d’un congé parental, déjà dans les tuyaux du Parti socialiste suisse.

    https://lecourrier.ch/2019/10/02/regrettable-retirette
    #congé_paternité #paternité #Suisse #congé_parental #parentalité

  • « J’ai vingt ans et je n’aurai jamais d’enfants ». Elles ont moins de trente ans et choisissent de se faire opérer pour éviter d’enfanter.

    « Je n’ai jamais été intéressée par les enfants, la #parentalité ou le fait de transmettre mes gènes. J’ai une vie bien remplie qui me convient et assez de responsabilités à mon goût. » Charlotte a 25 ans et a choisi la #stérilisation_volontaire il y a moins d’un an. L’opération qu’elle a dû subir, elle l’assimile à un bon souvenir. Elle renchérit : « Il y avait cette idée de le faire une bonne fois pour toutes, de ne pas avoir à penser à ma #contraception, ni prendre des rendez-vous pour la renouveler tous les ans. Le risque de tomber enceinte était un stress continu pour moi. »

    Ce témoignage étonnant n’est pourtant pas isolé. De nombreuses jeunes femmes font aujourd’hui le choix de la stérilisation. Selon une gynécologue des Hôpitaux universitaires de Genève (#HUG), le phénomène risque de prendre de l’ampleur. Cinq Genevoises de 19 à 27 ans ont accepté de témoigner pour la « Tribune de Genève ».

    Un choix drastique

    Margot, Loredana et Laure (identités connues de la rédaction) ont moins de 22 ans et envisagent toutes les trois la stérilisation. Si leurs raisons varient, elles ont un point commun : aucune d’entre elles ne veut d’enfant. Laure ajoute même avec conviction : « Si un jour je veux un enfant, je préfère l’adopter. » Elle évoque également sa vision pessimiste de l’avenir de l’humanité. Un point sur lequel la rejoint Margot : « Je trouve égoïste de mettre au monde quelqu’un dans une situation aussi catastrophique sur le plan climatique et politique. Si je change d’avis, l’adoption existe et je trouve bien plus éthique de donner une chance à un enfant en foyer plutôt que d’en faire un moi même. »

    Le manque de choix dans les techniques de contraception est également un thème récurrent. Margot s’inquiète des conséquences que les #hormones pourraient avoir à long terme sur son #corps. Prendre la #pilule tous les jours ne la met pas en confiance. Laure ne supporte tout simplement pas les effets secondaires de la pilule et le #stérilet en cuivre lui impose des règles douloureuses.

    Si elles sont toutes sûres de leur choix, elles diffèrent sur le moment de l’opération. Laure et Loredana aimeraient la faire dès que possible mais se heurtent aux refus des gynécologues. La première soutient : « Si je pouvais commencer les démarches demain, je le ferais. » Margot est plus modérée et voit cela dans un futur lointain : « J’imagine que je me déciderai à trente ou trente-cinq ans, si je n’ai pas changé d’avis d’ici là. Ce qui voudra dire que je suis certaine de mon choix. »

    Il existe plusieurs techniques de stérilisations qui ont le même but : rendre les trompes de Fallope inutilisables afin d’empêcher les spermatozoïdes de rencontrer l’ovule. Les plus courantes consistent à ligaturer ou sectionner directement les trompes, dans ce cas l’opération est irréversible. Il est également possible de pincer les trompes avec des clips ou anneaux. Ici, l’opération pour revenir en arrière est possible avec de faibles chances de réussite et des risques non négligeables de grossesses extra-utérines. Selon le site médical Sexual health info, peu importe la technique utilisée, il faut considérer la stérilisation comme définitive.

    N’importe quelle personne majeure et capable de discernement peut demander une stérilisation. Les conditions sont les mêmes que pour toute opération : il faut le consentement libre et éclairé de la patiente et quarante-huit heures de réflexion.

    Selon notre interlocutrice des HUG, une gynécologue qui souhaite rester anonyme, la plupart du temps les stérilisations sont discutées durant la grossesse. Il est plus simple de stériliser une femme lors d’une césarienne. Ce sont des patientes qui ont généralement la quarantaine. À ce moment, la fertilité a de toute façon déjà diminué et la stérilisation permet d’en finir.

    Le principal obstacle à la stérilisation est l’opposition du médecin. Mélanie, 27 ans, est stérilisée depuis maintenant un an. Elle a dû consulter plusieurs gynécologues avant d’en trouver un qui accepte de l’opérer. « La première femme que j’ai vue m’a fait un sermon durant toute la séance. Elle me disait que je ne me rendais pas compte de ce que cela représentait, que j’allais changer d’avis ou rencontrer l’homme de ma vie et que c’était de toute façon hors de question de le faire pour elle. »

    La doctoresse des HUG explique : « Tout ce qu’un chirurgien fait, il doit le faire dans l’intérêt de sa patiente, c’est une grosse #responsabilité d’ouvrir le ventre d’une femme pour lui enlever la capacité de faire des enfants. À mon sens, on doit avoir le droit de refuser si on estime que ce qu’on fait n’est pas juste, sauf s’il y a un risque vital. À l’hôpital, la décision de stérilisation est discutée d’abord par le médecin qui rencontre la femme, puis avec le chef de clinique. Si le cas est compliqué, typiquement lorsque la femme est jeune, la discussion est reprise avec l’équipe au complet. »

    Le #refus_médical

    Notre interlocutrice explique ensuite les raisons qui poussent un médecin à refuser cette opération : « La question du #consentement_librement_éclairé ou non se pose. Est-ce qu’à vingt ans on a vraiment assez d’informations sur soi ? »

    Ces refus médicaux répétés ont poussé Charlotte et Mélanie à se rendre en #France pour y être opérées, dans des cliniques connues pour accepter les stérilisations sur des jeunes femmes. Toutes deux disent n’avoir aucune peur de regretter leur choix.

    « Je comprends pleinement les femmes qui se sentent frustrées après un refus, poursuit la médecin, je comprends également le sentiment d’#injustice à ne pas pouvoir disposer de son corps comme on le voudrait. Néanmoins, il y a un nombre non négligeable de femmes qui regrettent ensuite ce choix et qui veulent revenir en arrière. Plus la femme est jeune et plus elle a de chances de changer d’avis. » La spécialiste prévient que les opérations pour enlever les clips fonctionnent mal et que des techniques comme la PMA (Procréation médicalement assistée) sont longues, coûteuses et difficiles psychologiquement.

    « Pour finir, une stérilisation n’est pas une opération anodine, souligne-t-elle. Il s’agit d’une anesthésie générale et d’ouvertures dans le ventre. Si les complications sont rares, elles sont néanmoins réelles. Un bon chirurgien n’est pas uniquement un médecin qui opère bien, mais qui arrive aussi à mesurer toutes les implications de son travail. »

    Le droit à l’erreur

    La bioéthicienne Samia Hurst, professeure à l’Université de Genève, fait le point sur la situation : « La question du corps est importante en médecine et le #consentement du patient demeure fondamental. Dire non à un acte médical est un droit en or massif. Par contre, il y a une différence entre refuser un acte sur son corps et en exiger un. Si je refuse qu’on pratique un geste sur moi, un médecin doit aussi pouvoir refuser de le pratiquer. Demander d’agir n’est pas la même chose que de demander ne pas agir. »

    Elle questionne ensuite les raisons courantes d’un refus : « L’argument qui motive le plus souvent un refus est que les femmes ne devraient pas se faire stériliser car elles risquent de changer d’avis. C’est tout à fait vrai, les choix sont fluctuants. Les circonstances changent et les grandes décisions avec. Le problème avec ce raisonnement est qu’aucune décision de vie n’est totalement réversible. Se marier, avoir un enfant ou ne pas avoir d’enfant sont toutes des décisions qui auront un impact indélébile sur la suite de la vie d’un individu. »

    Samia Hurst remarque pourtant, « qu’on est beaucoup plus inquiets lorsqu’une femme prend la décision de ne pas avoir d’enfants plutôt que lorsqu’elle décide d’en avoir. Il y a une #norme_sociétale importante qui dit que les gens (et plus particulièrement les femmes) doivent avoir des enfants. Il demeure difficile de s’écarter de cette #norme pour les femmes qui veulent se stériliser et pour les médecins pratiquant l’opération. »

    La professeure d’#éthique conclut sur le #droit_à_l’erreur : « Accepter la #liberté de quelqu’un, c’est aussi lui laisser le droit de se tromper. Pour être libre, je dois prendre mes propres décisions, même si elles ne sont pas les bonnes. Un médecin n’a pas besoin d’adhérer à l’idée de sa patiente pour accéder à sa requête. »

    Militantisme ou manque de moyens

    Charlotte explique que, dans son cas, se stériliser est aussi une façon de donner un signal clair : « La société incite les femmes à vouloir des enfants et celles qui n’en veulent pas sont stigmatisées. On entend trop souvent dire que si on ne veut pas d’enfant à vingt ans, on va forcément changer d’avis plus tard. Pour moi, me stériliser était aussi un moyen de prouver à mon entourage ma volonté de ne pas enfanter. J’ai fait en sorte que mon corps ne soit pas capable d’avoir un enfant car je ne veux pas de cette vie. Je suis désormais enfin une femme libre et totalement détachée ! » Laure ne partage pas cette motivation mais la comprend : « Je pense que les femmes savent ce qu’elles veulent et qu’on ne doit pas choisir pour elles. »

    Aujourd’hui, aucun moyen de contraception féminin n’est dépourvu d’effet secondaire. De plus, la charge de devoir penser à la contraception au mieux tous les ans ou au pire tous les jours revient toujours aux femmes. Pour Laure, c’est ce déficit qui pose problème : « Si j’avais accès à une contraception sans hormones qui ne me demande pas de repasser sur la chaise du gynéco pendant trente minutes tous les cinq ans, je ne penserais même pas à la stérilisation. Je trouve qu’actuellement la recherche dans le domaine de la #contraception_féminine n’est pas assez poussée. »

    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/j-vingt-ans-naurai-jamais-denfants/story/16727912

    #stérilisation #femmes #corps #femmes

    • Il y a un vrai problème aussi avec la manière dont le DIU est sous-vendu et les règles douloureuses sous-traitées. Le DIU peut être laissé en place 10 ans sans soucis, mais il semble que la secte des gynécos de France ait obtenu une AMM de 5 ans, juste pour faire tourner leur foutu tiroir-caisse, alors que le risque max de cette contraception, c’est justement d’être mal posée.
      Quant aux règles abondantes et douloureuses, j’en ai chié des années, jusqu’à ce que Winckler explique que, non, les anti-inflammatoires ne sont pas du tout contre-indiqués en cas de règles pourries sous DIU, au contraire, c’est même le truc recommandé pour réduire le flux.

      Une fois cette question réglée, le DIU et la contraception la moins chère, la moins contraignante et la plus efficace pour le moment. En plus, il y a un travail actuellement autour de la création d’un kit d’auto-pose.
      Ensuite, le principe, c’est quand même de ne plus penser à sa contraception pendant 10 ans, garanti sans hormones qui nous pourrissent la vie !

    • Quand j’ai réussie à bénéficier de la contraception définitive, juste après l’intervention la secrétaire médicale qui m’a dit etre militante féministe m’a gratifié de cette remarque :
      « - Vous ca va, vous pouvez être stériliser (j’avais 38 ans), mais les gamines de 20 ans qui ont la flemme de prendre la pilule, il n’en est pas question. »