person:julien guillaume

  • Le Grand Mix a 20 ans et compte 1500 abonnés - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/224682/article/2017-09-28/le-grand-mix-20-ans-et-compte-1500-abonnes

    Boris Colin, le directeur, et Vincent Nocrékul, directeur de la communication, sont au Grand Mix depuis presque dix ans. Ils se sont inscrits dans la continuité de leurs prédécesseurs visant à valoriser la scène internationale indé, pop, folk, etc.
    Par Christian Vincent | Publié le 28/09/2017

    « On récolte aussi ce que d’autres ont semé ! (…) Le but est aussi de faire découvrir les gros artistes de demain », sans fermer la porte au rap, à l’électro, à la chanson et aux musiques du monde. « On est les seuls à avoir programmé Petit Biscuit au départ ». Ils se doivent d’avoir une programmation équilibrée entre découvertes et artistes en phase de confirmation, car il y a aussi un équilibre budgétaire à respecter.

    Un de leurs challenges reste celui de faire venir plus de Tourquennois au Grand Mix car la fréquentation en est encore fortement métropolitaine, ce qui est un avantage pour la réputation de la ville.

    Il est rare que l’on prenne de gros fours

    Le boulot du programmateur est bien de ne jamais être déconnecté. Mais comment rester connecté ? « On a des enfants ado ; ce sont nos radars. Et ça fonctionne bien », s’amusent-ils. « Il est rare que l’on prenne de gros fours (une salle quasi vide). » Julien Guillaume, le programmateur, constate qu’avec la crise de l’industrie du disque, les concerts sont devenus vitaux pour les artistes mais qu’en même temps les niveaux des cachets augmentent. Les grands festivals sont devenus de très gros business et cassent un peu les codes pour les petites structures. En France, impossible de tenir des tarifs bas sans aides publiques ; leur plus élevé a été pour Dominique A avec des places à plus de 26 euros… « Avec 650 places, on est les plus petits des gros et les plus gros des petits… On ne doit pas se permettre de perdre de l’argent. » Il y a aussi beaucoup de fidélité chez les artistes comme les Canadiens de Timber timbre. « On a aussi eu du nez avec Agnès Obel, même si on est parfois passé à côté de certains. » On leur propose régulièrement des groupes, et des gros coups comme Marina and the Diamonds, seule date en France. Julien a commencé comme spectateur du Grand Mix, puis il a « tout appris auprès de Patrice Budzinski », l’ancien programmateur, qui l’a pris en stage.

    Pour Vincent, c’est une alchimie globale. « On peut parler artistique avec les barmen, la comptable, tout le monde connaît le projet. Il y a aussi un réseau de bénévoles, une soixantaine, dont certains sont là depuis le début. On a des ambassadeurs qui parlent du lieu, de leur attachement. » Ils utilisent plus les réseaux sociaux que l’affichage classique « où il faut lutter pour ne pas être décrochés ». Et ils ont développé leur système autonome de billetterie en ligne.

    Aujourd’hui, le Grand Mix, c’est quatorze salariés, plus des intermittents. Une équipe stable, c’est important. Ils comptent 1 500 abonnés contre 450 en 2008, ont fait 80 ouvertures pour 30 000 entrées.

    Des actions significatives, moins visibles que les concerts

    Au Grand Mix, au-dela de la programmation, des projets sont menés par Juliette Callot, à la conquête de nouveaux publics. « On s’est fait piquer nos idées souvent  », s’amuse Boris Colin. « Ce sont les goûters concerts démarrés en 2008, on en retrouve partout en France. On est complet ; ça apporte une vraie plus value. »

    Il y a aussi des projets initiés avec le monde de la santé, comme des concerts en séances de dialyse, des interventions avec des ateliers d’écriture de textes pour des prisonniers, en milieu carcéral. Il y a aussi la chorale des seniors et celle des kids, un gros travail intergénérationnel très efficace. « Leurs membres viennent à de nombreux concerts et sans la chorale, ils n’auraient jamais poussé la porte… »

    Des concerts dans des crèches

    Il y a aussi le SMAC, réseau des scènes de musiques actuelles, avec un travail d’accompagnement d’artistes et de groupes en voie de professionnalisation, des aides au travail de la scène. Ainsi, le choix se porte sur deux groupes en plus d’un compagnonnage. Ceux de cette année sont Human et Uno.

    « On fait des concerts dans des crèches, des appartements, des entreprises. » Depuis plusieurs années, s’y ajoutent des missions contrat de ville avec le collège Mendes-France et sa SEGPA, le collège Lucie-Aubrac, le lycée Colbert. Il y a un projet d’écrire avec des élèves de 1re qui viennent à la salle, réalisent des interviews, des chroniques musicales. On compte encore nombre de visites du lieu pour des scolaires, des stages d’insertion, de la médiation...

    Sans oublier les partenariats, avec le Tourcoing jazz festival, le Festival Sauce Jack, l’Hospice d’Havré, l’Institut du monde arabe, le Théâtre du Nord, etc.❞

  • La rentrée folle de Passe Ta Chronique
    http://www.legrandmix.com/actionculturelle/2016/10/03/une-rentree-au-top

    Alors que les élèves du projet Passe ta chronique d’abord n’en sont qu’à leur deuxième séance, ils ont déjà vécu « des trucs de ouf ».
    Après une première séance pendant laquelle les jeunes ont travaillé l’écriture et la prise de notes, la deuxième séance a eu lieu entièrement au Grand Mix.
    Jeudi 29 septembre, les 30 participants au projet ont visité le Grand Mix, puis ils ont rencontré Julien Guillaume, programmateur, Mathieu Dauchy, responsable des relations publiques et Clément Louvet, responsable de la vie associative pour les interroger sur leurs métiers.
    Ensuite, les jeunes ont rencontré Sylvain Pecker, régisseur général et Aurélien Mennessier, assistant technique, avec qui ils ont pu découvrir le son et la lumière du Grand Mix.
    La journée n’était pas finie quand la cloche a sonné. En effet, 25 des élèves participants au projet sont venus le soir même se déhancher dans la salle au rythme du groupe Samba de la Muerte. Attention, les élèves n’ont pas lâché les carnets de note et feront un compte rendu du concert à la prochaine séance.
    [...]

  • La rentrée folle de Passe Ta Chronique
    http://www.legrandmix.com/actionculturelle/2016/10/03/une-rentree-au-top

    Alors que les élèves du projet Passe ta chronique d’abord n’en sont qu’à leur deuxième séance, ils ont déjà vécu « des trucs de ouf ».
    Après une première séance pendant laquelle les jeunes ont travaillé l’écriture et la prise de notes, la deuxième séance a eu lieu entièrement au Grand Mix.
    Jeudi 29 septembre, les 30 participants au projet ont visité le Grand Mix, puis ils ont rencontré Julien Guillaume, programmateur, Mathieu Dauchy, responsable des relations publiques et Clément Louvet, responsable de la vie associative pour les interroger sur leurs métiers.
    Ensuite, les jeunes ont rencontré Sylvain Pecker, régisseur général et Aurélien Mennessier, assistant technique, avec qui ils ont pu découvrir le son et la lumière du Grand Mix.
    La journée n’était pas finie quand la cloche a sonné. En effet, 25 des élèves participants au projet sont venus le soir même se déhancher dans la salle au rythme du groupe Samba de la Muerte. Attention, les élèves n’ont pas lâché les carnets de note et feront un compte rendu du concert à la prochaine séance.
    A suivre.

  • Tourcoing : ce jeudi, le Grand Mix a rouvert à l’heure de l’apéro parce qu’il faut résister - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-ce-jeudi-le-grand-mix-a-rouvert-a-l-heure-ia26b58810n3171315

    Depuis samedi et les attentats à Paris, le Grand Mix avait fermé ses portes. Il les a rouvertes ce jeudi avec des mesures de protection renforcées et des spectateurs qui ne veulent pas céder au climat de terreur instillé par les terroristes.

    « Il y a quand même une drôle d’ambiance ces temps-ci. » Ce jeudi soir, la spectatrice a tout juste passé la vingtaine et vient d’arriver au Grand Mix pour un afterwork qui prend une autre couleur. Depuis septembre, la salle tourquennoise de concerts organise des concerts à 19 heures, pour capter ceux qui sortent du travail. Hasard du calendrier, c’est avec un afterwork que le Grand Mix reprenait après les attentats. Palpations à l’entrée, contrôle des sacs et interdiction des sacs à dos forment le comité d’accueil. « Mais les gens sont plutôt compréhensifs », témoigne un agent de sécurité.
    Le personnel du Grand Mix a été équipé de talkies-walkies pour se mobiliser en cas de problème. « Nous incitons les gens à moins sortir aussi. Même si c’est compliqué pour les fumeurs, reconnaît Julien Guillaume, programmateur. Mais notre seul espace fumeurs c’est le trottoir devant la salle. »
    Pas de quoi décourager ce jeudi soir, Elsa et Natacha. Elles sont étudiantes au lycée Sévigné et découvraient pour la première fois le Grand Mix et le concert du soir : Pérez. « Nous ne sommes jamais venues. Là on a eu envie de se détendre vu tout ce qui se passe. Nous pensons d’ailleurs qu’il faut continuer à sortir : c’est aussi un pied de nez au terrorisme. »
    « Venir est un acte de résistance »
    Jimmy est, lui, un habitué du Grand Mix, mais c’est la première fois qu’il affronte les embouteillages de 18 heures pour assister au concert de Perez. « J’étais là vendredi au festival des Inrocks lorsque la nouvelle des attentats s’est répandue. Je crois que venir aujourd’hui est un acte de résistance, en toute modestie bien sûr. Je n’ai pas envie que les spectacles s’arrêtent, il faut continuer ! »
    Sur scène, le groupe Perez ne dira pas mieux. « C’est la première fois que l’on remonte sur scène depuis les événements de Paris. C’est un moment particulier que nous partageons avec vous. » Dans la salle, Alix et Inès partagent aussi ce moment. « Je suis tourquennoise, étudiante à Tourcoing et pourtant je n’étais jamais venue au Grand Mix. Je regarde plus facilement les programmations des grandes salles de concert. Mais là c’était bien de venir. » Une satisfaction pour Julien Guillaume, le programmateur pour qui l’Afterwork, est une façon de toucher un nouveau public. « L’idée de ce concert à 18 heures c’est d’être ouvert sur la ville même si aujourd’hui le climat a changé. La vie nocturne à Tourcoing n’est pas folichonne alors nous voulons apporter un peu autre chose. » Et ce jeudi soir, il planait un petit vent de liberté à Tourcoing.
    Samedi, le concert de Odezenne est complet. Les spectateurs seront soumis aux mêmes procédures de sécurité.

  • Les Inrocks au Grand Mix, à Tourcoing : il reste des places pour Palma Violets, jeudi soir - Tourcoing et ses environs - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/les-inrocks-au-grand-mix-a-tourcoing-il-reste-des-ia26b0n2489059

    Depuis l’an dernier, le Grand Mix accueille le festival Les Inrocks au cours de deux soirées. Mauvaise (ou bonne) nouvelle : celle de vendredi affiche complet depuis un moment.

    Le Grand Mix attendait Palma Violets depuis longtemps. Ce jeudi, ce sera chose faite.

    La première (jeudi soir) sera dévolue au rock avec Palma Violets, « énergique, gentiment punk », estime Julien Guillaume, le programmateur de la salle tourquennoise. Ils seront précédés des New-Yorkais de Parquet Courts, deux chanteurs-guitaristes, « c’est généreux, bien foutu, plus pop », décrit Julien Guillaume qui les a découverts à Brighton. Le coup d’envoi est donné par d’autres Américains : The Orwells.

    La soirée de vendredi sera plus paisible, plus pop-folk, et signera le retour du dandy nonchalant Baxter Dury, qui avait déjà fait carton plein au Grand Mix il y a deux ans. En première partie, The Acid. Derrière ce groupe electro (le superbe titre Basic Instinct) se cache le chanteur australien Ry-X, décidément sur tous les fronts (c’est aussi la moitié de Howling).

    Il sera suivi de Nick Mulvey (First Mind est son premier album solo) et de l’Islandais Ásgeir qui, à 22 ans, signe déjà son deuxième album, In The Silence. Son parolier, lui, a 74 ans, et c’est son père. Ásgeir, nouveau phénomène de l’electro-folk islandais, a grandi sur une île de quelques dizaines d’habitants.

    Le festival est un beau mélange entre groupes installés et nouveautés. Si la fréquentation de la première édition l’an dernier avait été en demi-teinte avec 150 personnes le premier soir, mais une salle comble le second, cette année « ce sera carton plein », prédit Julien Guillaume qui se félicite des « retombées au plan national pour le Grand Mix ».

    > Jeudi 13 et vendredi 14 novembre, à 20 h, Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. 20/17 €. Tél. : 03 20 70 10 00.

  • Tourcoing : le groupe Morcheeba, tête d’affiche de La Voix du Rock (VIDÉO) - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-le-groupe-morcheeba-tete-d-affiche-de-la-voix-jna49b0n416864?xt

    Le festival tourquennois programmé le 14 juin prochain accueillera cette année une tête d’affiche prestigieuse : Morcheeba.

    Le groupe anglais, précurseur dans les années 90 de la brit pop et du trip hop sera le quatrième à monter sur la scène installée, comme chaque édition du festival, sur le parvis Saint-Christophe et accessible gratuitement. « On accueille un groupe qui, au début des années 90, a inventé un style », se réjouit Julien Guillaume, programmateur du Grand Mix qui a travaillé sur cette cinquième édition du festival, en partenariat avec le groupe La Voix, la Ville de Tourcoing et le Crédit Mutuel Nord Europe.

    Pour lui, cet « invité surprise » qui donne une autre dimension à l’événement musical tourquennois, est le résultat d’un travail mené durant cinq années : « Depuis le début, on court après des têtes d’affiche européennes. Les membres de Morcheeba nous ont dit, alors que cela faisait plusieurs fois que nous les contactions, qu’ils étaient intéressés. Ils ont vu que les éditions précédentes avaient bien fonctionné. »

    Morcheeba sera précédé sur la scène de La Voix du Rock par des groupes rock et électro. D’abord Bodybeat dès 16 h, groupe funk nordiste, puis Cascadeur, plus pop, puis La Femme. La soirée se terminera, après Morcheeba, avec Breton.