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  • BRUXELLES L’occupation du siège bruxellois de Deliveroo se poursuit, annoncent les syndicats RTBF avec Belga - 25 Janvier 2018
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_l-occupation-du-siege-bruxellois-de-deliveroo-se-poursuit-annoncent-les-

    L’occupation du siège bruxellois de Deliveroo, entamée mercredi après-midi par le collectif des coursiers, se poursuit ce jeudi matin, indiquent les syndicats.

    Le collectif souhaite rencontrer la direction pour discuter d’un statut de salarié pour les travailleurs qui ne veulent pas du statut d’indépendant, et d’une garantie de salaire horaire minimum.

    « La direction n’a envoyé personne pour tenir cette discussion et souhaite lever le siège par voie judiciaire. Elle n’a pour le moment pas obtenu son jugement en référé pour pouvoir le faire », assure la CNE. « L’occupation a donc toujours lieu et de nombreux coursiers viennent se relayer, marquer leur soutien ou chercher des informations sur la situation en cours » , ajoute le syndicat chrétien en rappelant que ce jeudi après-midi, une délégation des coursiers ira demander au ministre de l’Emploi, Kris Peeters, pourquoi l’enquête qu’il a promise n’a toujours pas abouti.

    « Le temps presse ! Nous appelons le ministre Peeters a accélérer son enquête car le 1er février, les coursiers devront devenir des indépendants (ou arrêter leur travail) et donc assumer tous les risques afférents à leur travail, ce qui est inacceptable pour nous » , pointe de son côté l’UBT (FGTB).

    #Bruxelles #deliveroo #Syndicats #Luttes #Salaires #Belgique #ubérisation #livreurs_à_vélo #coursiers #indépendants #economie

  • #loi_travail : en Belgique aussi :

    La Loi Peeters et la marchandisation du temps - Gresea
    http://www.gresea.be/spip.php?article1584

    En avril 2016, le ministre de l’Emploi, Kris Peeters (CD&V), a présenté une note visant à réformer de manière structurelle la législation sur le travail en Belgique. L’élément le plus significatif de la série de mesures proposées est la réforme de la période de référence sur laquelle le temps de travail est calculé. Plus largement, et comme pour les autres « lois travail » en Europe, le projet du gouvernement fédéral est une transformation en profondeur de la réglementation sur le temps de travail en Belgique.

    Cette réforme a déclenché un cycle de contestations sociales en Belgique entre avril et octobre 2016. Si elles ne semblent pas pouvoir empêcher une augmentation du temps de travail pour certaines catégories de travailleurs ainsi qu’une intensification de la flexibilité, les mobilisations syndicales et citoyennes ainsi que la pression politique exercée par la CSC (syndicat chrétien) sur son allié traditionnel, le CD&V, ont quelque peu fait reculer le gouvernement.

    Avant de poser la question des enjeux de fond de cette réforme du travail en Belgique et d’analyser les mobilisations qu’elle a engendrées, il est important de replacer la « réforme Peeters » dans le contexte historique du temps de travail en Belgique [1].

    #régressions_sociales #loi_Peeters #salariat #précariat

  • « Nous refusons d’être la génération burn-out ! » Belgique 20 Mai 2016 Olivier Goessens


    Ce vendredi 20 mai, une vingtaine d’organisations de jeunes de tout le pays se sont rassemblées devant le cabinet du ministre du Travail Kris Peeters pour lancer une « Coalition des jeunes pour le retrait de la loi Peeters », bien décidée à organiser la résistance à sa réforme du travail.

    Les sections des jeunes des syndicats, les syndicats étudiants et les jeunesses politiques de gauche (dont Comac, le mouvement des étudiants du PTB) constituent ensemble la « Coalition des jeunes pour le retrait de la loi Peeters » (https://www.facebook.com/coalitionjeunes/?fref=ts ) et ont lancé un appel à rejeter cette loi. La Coalition a également annoncé vouloir mener des actions en faveur d’une alternative plus vivable. Car, aujourd’hui déjà, de nombreux jeunes souffrent du stress et de l’incertitude du travail flexible et des emplois intérimaires. « Nous n’allons pas devenir la génération du burn-out ! », ont-ils affirmé.


    L’action face au cabinet de Peeters a débuté par la lecture d’un certain nombre de témoignages saisissants de jeunes travailleurs, collectés par les Jeunes Ouvriers chrétiens (KAJ). Els Michiels, présidente des KAJ, explique que son organisation planche depuis très longtemps déjà sur cette problématique : « Il y a cinq ans, nous avons commencé à collecter des témoignages de jeunes dans les agences d’intérim. Nous en avons fait ’’Le livre noir de l’intérim’’ qui répertorie non seulement de multiples abus, mais dénonce également le système même qui place les jeunes dans des situations d’impuissance et d’incertitude. On ne peut pas faire de plans à l’avance, car on ne sait jamais quand on va devoir aller travailler. Le bénévole qui lit aujourd’hui les témoignages a encore reçu un coup de fil ce matin de son agence d’intérim. »

    « Si la loi Peeters passe, les jeunes n’auront tout simplement plus le contrôle sur leur vie », a ajouté Els Michiels en secouant la tête. Jeroen, des KAJ également, appuie sa présidente. « Je travaille à l’aéroport, où beaucoup de jeunes ont des contrats de 20 heures par semaine qui, en été, peuvent être portés à 10 ou 11 heures par jour, six jours sur sept. Et c’est un boulot pénible, vous savez, surtout en plein soleil. On tient ces jeunes au boulot avec la carotte du contrat à durée indéterminée, mais c’est une pure illusion. Ce qui est injuste dans ce système, c’est que les jeunes ne peuvent même pas choisir eux-mêmes quand ils veulent travailler plus ou moins. Le patron seul décide qu’ils doivent travailler plus en été et, en hiver, ils doivent rester chez eux. »


    L’appel de la coalition ne rejette pas seulement la loi Peeters, mais aussi la vision qui la sous-tend : « Des mesures pour créer de l’emploi de qualité existent. Les jeunes sont prêts à apporter des contre-propositions. À ce titre, nous défendons au contraire la réduction collective du temps de travail comme piste à explorer afin de travailler moins, de travailler tou.te.s et de pouvoir vivre mieux. »

    Mais, naturellement, les bons arguments ne suffisent pas pour faire revenir le gouvernement sur ses pas. Comme partout ailleurs en Europe où l’on essaie de libéraliser le marché de l’emploi, les jeunes Belges vont eux aussi devoir descendre dans la rue pour tenter d’y mettre le holà : « Face aux attaques du gouvernement sur l’ensemble des travailleurs et de la jeunesse, nous, élèves, étudiant.e.s, jeunes travailleur.se.s, jeunes chômeur.se.s, appelons tou.te.s les jeunes à se mobiliser pour le retrait du projet de Loi Peeters. »

    Les organisations membres de la coalition :

    ABVV-jongeren
    Jeunes FGTB
    ACV-jongeren
    Jeunes CSC
    FreeZbe – ACLVB jongeren
    FreeZbe – CGSLB jeunes
    FEF
    Unécof
    JOC
    KAJ
    Comac
    Ecolo-J
    Jong Groen
    Conseil de la jeunesse catholique
    Mouvement des jeunes socialistes
    Jongsocialisten
    ProjeuneS
    Les Faucons rouges
    Latitude jeunes

    Source : http://solidaire.org/articles/nous-refusons-d-etre-la-generation-burn-out

    #Belgique #loi_travail #union-eurpéenne

  • « Bloquons les 45 heures » : loi Peeters en Belgique, l’autre loi travail | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/150516/bloquons-les-45-heures-loi-peeters-en-belgique-l-autre-loi-travail

    C’est bien à une offensive similaire à celle que mène le gouvernement Valls-Gattaz que les travailleuses et travailleurs de Belgique ont affaire. Comme le projet de Loi El Khomri, celui de Kris Peeters repose sur le dogme d’une flexibilité débridée comme seule réponse au chômage (en Belgique, le taux de chômage « officiel » est de 8,5%). Comme dans le projet de Loi El Khomri, on y retrouve la même atteinte au contre-pouvoir syndical : inversion de la hiérarchie des normes ici, individualisation des négociations avec l’employeur et contournement du contrôle syndical outre-Quiévrain.

    #codes_du_travail #régression_sociale etc ...