person:nigel farage

  • Royaume-Uni : victoire par K.-O. pour Farage et son « Brexit » (Le Point)
    https://www.crashdebug.fr/international/16070-royaume-uni-victoire-par-k-o-pour-farage-et-son-brexit-le-point

    Les travaillistes sont à la peine, les conservateurs écrasés... Seuls les pro-UE du Lib-Dem parviennent à résister à la vague « Brexit ».

    Par Marc Roche à Londres

    D’après les résultats quasi définitifs, le nouveau parti radicalement anti-européen Brexit, formé par Nigel Farage et qui milite pour une sortie brutale (no deal) de l’Union européenne, est arrivé en tête du scrutin en recueillant 31,6 % des suffrages. Les Libéraux-Démocrates, une formation pro-européenne, occupent la deuxième position avec 20,3 %, devançant le Labour de Jeremy Corbyn, relégué à la troisième place (14,1 %), et les Verts (12,1 %). En cinquième position, les conservateurs au pouvoir depuis 2010 sont humiliés, avec 9,1 % des suffrages. Le nouveau parti pro-européen Change UK, composé de dissidents travaillistes et (...)

  • Royaume-Uni : Nigel Farage refuse de faire la lumière sur le financement de son Parti du Brexit
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200519/royaume-uni-nigel-farage-refuse-de-faire-la-lumiere-sur-le-financement-de-

    Le Parti du Brexit, emmené par l’eurodéputé d’extrême droite Nigel Farage, semble porté par une solide dynamique à l’approche des européennes, qui se déroulent dès jeudi au Royaume-Uni. Mais la frustration d’une partie de l’électorat britannique face à l’enlisement du Brexit n’est pas la seule raison de cet apparent succès. Depuis 2016, Nigel Farage bénéficie du soutien financier d’un personnage très controversé, Arron Banks.

    #EUROPE #Niigel_Farage,_Royaume-Uni,_élections_européennes,_Brexit

  • Royaume-Uni : selon un sondage publié mercredi le parti de Farage est favori aux européennes (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/international/15929-royaume-uni-selon-un-sondage-publie-mercredi-le-parti-de-farage-est

    Il ne manque pas d’air Nigel Farage quand même, il a disparu pendant tout le process du Brexit et là il ré-apparaît comme par magie (enfin pour moi vu de l’étranger)

    Le Parti du Brexit, mené par l’eurosceptique Nigel Farage, est donné favori au Royaume-Uni pour les élections européennes en principe prévues le 23 mai, selon un sondage publié mercredi.

     » LIRE AUSSI - Royaume-Uni : une grande marche contre la « trahison » du Brexit

    Il arrive en tête avec 27% des intentions de vote, devant les partis travailliste (22%) et conservateur (15%), selon un sondage de l’institut YouGov réalisé les 15 et 16 avril auprès de 1855 Britanniques.

    Il y a une semaine, le parti de Nigel Farage, député européen, se situait pourtant à la troisième place, avec 15%. Mais c’était avant le lancement de la (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

    • Des milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe
      (Nooooon !?)

      Un petit groupe de très riches américains soutient indirectement plusieurs sites de « réinformation » et de campagnes publicitaires en ligne en Europe.

      Il n’y a pas que les Etats qui mènent des opérations de désinformation. Depuis plusieurs années, un petit groupe de milliardaires américains, qui financent dans leur pays l’aile droite du Parti républicain, ont aussi soutenu des campagnes de diffusion de fausses informations dans plusieurs pays de l’Union européenne.

      Contrairement aux agents de l’Internet Research Agency – l’organisation russe de propagande en ligne –, ces hommes d’affaires ne disposent pas d’équipes nombreuses, ni d’armées de faux comptes sur Twitter ou Facebook. Mais leur argent leur permet de financer de petits groupes d’activistes et des entreprises de communication politique spécialisées, dont l’action est ensuite démultipliée en ligne par l’achat de publicités sur les réseaux sociaux pour diffuser leur message.

      Au cœur du dispositif se trouve notamment Robert Mercer, le codirigeant du puissant fonds d’investissement Renaissance Technologies, et sa fille Rebekah, qui ont financé le lancement de Breitbart News, le site conspirationniste fer de lance de l’« alt-right » (« droite alternative », mouvance d’extrême droite) et de la campagne de Donald Trump. Steve Bannon, l’ancien conseiller du président, en était le rédacteur en chef. « Ce sont les Mercer qui ont posé les bases de la révolution Trump, expliquait M. Bannon en 2018 dans un entretien au Washington Post. Si vous regardez qui sont les donateurs politiques de ces quatre dernières années, ce sont eux qui ont eu le plus grand impact. »

      Vidéos des « gilets jaunes »
      Mais la générosité des Mercer ne s’arrête pas aux frontières des Etats-Unis. Ils financent également l’institut Gatestone, un think tank néoconservateur orienté vers l’Europe, qui publie des articles dans de nombreuses langues, dont le français. Mais aussi le média canadien The Rebel, qui s’intéresse beaucoup à l’actualité du Vieux Continent.

      #paywall (frustrant, vu l’intertitre…)

    • Des milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe (in extenso)
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/07/des-milliardaires-americains-financent-discretement-des-campagnes-de-desinfo

      Un petit groupe de très riches américains soutient indirectement plusieurs sites de « réinformation » et de campagnes publicitaires en ligne en Europe.

      Il n’y a pas que les Etats qui mènent des opérations de désinformation. Depuis plusieurs années, un petit groupe de milliardaires américains, qui financent dans leur pays l’aile droite du Parti républicain, ont aussi soutenu des campagnes de diffusion de fausses informations dans plusieurs pays de l’Union européenne.

      Contrairement aux agents de l’Internet Research Agency – l’organisation russe de propagande en ligne –, ces hommes d’affaires ne disposent pas d’équipes nombreuses, ni d’armées de faux comptes sur Twitter ou Facebook. Mais leur argent leur permet de financer de petits groupes d’activistes et des entreprises de communication politique spécialisées, dont l’action est ensuite démultipliée en ligne par l’achat de publicités sur les réseaux sociaux pour diffuser leur message.

      Au cœur du dispositif se trouve notamment Robert Mercer, le codirigeant du puissant fonds d’investissement Renaissance Technologies, et sa fille Rebekah, qui ont financé le lancement de Breitbart News, le site conspirationniste fer de lance de l’« alt-right » (« droite alternative », mouvance d’extrême droite) et de la campagne de Donald Trump. Steve Bannon, l’ancien conseiller du président, en était le rédacteur en chef. « Ce sont les Mercer qui ont posé les bases de la révolution Trump, expliquait M. Bannon en 2018 dans un entretien au Washington Post. Si vous regardez qui sont les donateurs politiques de ces quatre dernières années, ce sont eux qui ont eu le plus grand impact. »

      Vidéos des « gilets jaunes »

      Mais la générosité des Mercer ne s’arrête pas aux frontières des Etats-Unis. Ils financent également l’institut Gatestone, un think tank néoconservateur orienté vers l’Europe, qui publie des articles dans de nombreuses langues, dont le français. Mais aussi le média canadien The Rebel, qui s’intéresse beaucoup à l’actualité du Vieux Continent. En 2017, l’un de ses salariés, Jack Posobiec, avait très largement contribué à la diffusion des « MacronLeaks », ces e-mails volés à plusieurs membres de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron publiés en ligne deux jours avant le deuxième tour de la présidentielle française. M. Posobiec avait été l’un des premiers à évoquer la publication des documents, et permis leur diffusion très rapide dans les sphères de la droite américaine.

      Lire sur le sujet :
      « MacronLeaks », compte offshore : l’ombre des néonazis américains
      La longue traîne des activités de Rebel Media Group, l’éditeur de The Rebel, s’étend sur plusieurs pays. En France, récemment, le site a envoyé son correspondant à Londres, Jack Buckby, et l’une de ses collaboratrices, Martina Markota, pour filmer des vidéos sensationnalistes des manifestations des « gilets jaunes ». Martina Markota, qui est Américano-Croate, mène aussi d’autres projets en Europe pour Rebel Media, comme ces vidéos consacrées à la « résistance culturelle » en Pologne ou sur les « mensonges des médias sur la patriotique Croatie ».

      La ligne du site et de ses différentes filiales est proche de celle de Breitbart News : ses articles dénoncent pêle-mêle l’immigration, l’islamisme, les gauches américaines, canadiennes, européennes… Le site dépeint une Europe au bord de l’effondrement, notamment à cause de l’immigration, et a fait campagne pour le Brexit.

      Sollicité par Le Monde, Ezra Levant, le fondateur de Rebel Media, n’a pas répondu à nos questions. Dans un courriel, il a estimé que « Le Monde qui fait un article sur l’ingérence étrangère, c’est comme si Harvey Weinstein dirigeait une enquête sur le harcèlement sexuel ». Il a par ailleurs demandé s’il devait transmettre ses réponses « à votre agent traitant à l’ambassade de Russie » – référence à une supposée instrumentalisation du Monde par le KGB pendant la guerre froide.

      « Haine et désinformation »

      Rebel Media bénéficie d’un autre soutien financier de poids. Le milliardaire Robert Shillman, qui a fait fortune dans les machines-outils avec sa société Cognex, a contribué à payer les salaires de journalistes du site. M. Shillman finance de très nombreux projets anti-islam, dont le centre Horowitz, décrit par l’organisation de lutte contre la haine SPLA comme la source « d’un réseau de projets donnant aux voix antimusulmanes et aux idéologies les plus radicales une plate-forme pour diffuser la haine et la désinformation ».

      Si l’investissement détaillé de M. Shillman dans Rebel Media n’est pas connu, en revanche, il est public que le milliardaire a financé les salaires de plusieurs « Shillman Fellows », qui travaillent ou ont travaillé pour Rebel Media. Par ses différentes fondations et des attributions de bourses (« fellowships »), M. Shillman a ainsi financé plusieurs groupes et militants d’extrême droite en Europe. Aux Pays-Bas, il est un important soutien du chef de file d’extrême droite Geert Wilders, qui reçoit depuis des années des aides par le biais de la fondation Horowitz. L’extrême droite américaine, qui admire M. Wilders et voit dans les Pays-Bas un terrain de lutte privilégié, y finance divers canaux de propagande politique.

      L’institut Gatestone, par exemple, qui a financé la production de vidéos dans le pays par Rebel Media, et notamment Gangster Islam, un petit film anti-immigration du journaliste Timon Dias, « fellow » rémunéré de l’institut. M. Dias a depuis lancé un projet de site anglophone d’actualité « branchée » et très à droite, The Old Continent, et travaille en parallèle pour Geenstijl (« aucun style », en néerlandais), un blog « politiquement incorrect » régulièrement accusé de sexisme et de racisme.

      Mais le rôle de Rebel Media et de ses généreux donateurs est encore plus surprenant dans les pays anglophones d’Europe. Fin 2018, The Times révélait que quatre militants de l’extrême droite britannique avaient bénéficié d’une bourse financée par Robert Shillman, et avaient été salariés par Rebel Media avec un financement du milliardaire américain. Ce petit groupe était dirigé par Tommy Robinson, fondateur du groupuscule d’extrême droite English Defense League et proche du parti UKIP et de son ex-chef Nigel Farage.

      Publicité anti-IVG

      Le groupe écrivait des articles et des vidéos anti-immigration et pro-Brexit. Le projet a tourné court en mai 2018, quand M. Robinson a été arrêté et condamné à treize mois de prison pour un reportage provocateur et islamophobe.

      Après son arrestation, Tommy Robinson a été l’objet d’articles prenant sa défense dans l’ensemble des médias financés par Robert Shillman ; le think tank Middle East Forum, qui compte parmi ses principaux contributeurs les frères Charles et David Koch, des milliardaires américains ultraconservateurs, a financé ses frais de justice, comme il l’avait fait en 2009 pour ceux de Geert Wilders.

      Le 26 février, Facebook a annoncé avoir supprimé les comptes de M. Robinson sur Facebook et sur Instagram, en raison de « violations répétées de nos règles, de la publication de contenus déshumanisants et d’appels à la violence contre les musulmans ». La mesure est exceptionnelle pour une figure politique connue ; son compte Facebook comptait plus d’un million d’abonnés ; il ne conserve que sa chaîne YouTube.

      Un autre compte Facebook a été brièvement inaccessible ce 26 février, géré par un homme qui apparaissait souvent dans les vidéos de M. Robinson et faisait partie du petit groupe financé par M. Shillman : Caolan Robertson. Cet ancien salarié de #Rebel_Media, qui a depuis claqué la porte avec fracas en accusant son ex-employeur de malversations financières, est un jeune militant de l’« alt-right », coutumier des coups d’éclat en ligne. En avril 2018, alors que l’Irlande s’apprête à voter pour le référendum sur le droit à l’avortement, sa silhouette apparaît subitement dans les fils Facebook de milliers d’internautes. Dans une vidéo publicitaire, on voit le jeune homme interpeller des femmes qui manifestent en faveur du droit à l’IVG ; le montage est conçu pour leur donner l’air ridicule.

      En quelques semaines, la #vidéo a été vue plus d’un million de fois – dans un pays de 4 millions d’habitants. Qui a financé cette publicité ? M. Robertson a affirmé qu’elle avait été payée par « une entreprise américaine ». Quelques semaines avant le vote, face au tollé suscité en Irlande par les nombreuses campagnes financées par des groupes étrangers et notamment américains, Facebook avait annoncé bloquer toutes les « publicités étrangères » et promis de publier les données liées à ces publicités. Près d’un an plus tard, les données sont toujours en cours de compilation, explique Facebook au Monde, mais devraient être mises en ligne « dans les prochaines semaines ». La vidéo où apparaît Caolan Robertston, elle, est toujours en ligne.

      #moneymakestheworldgoround (sometimes) #conspirationnisme

  • ’Hitler just wanted to make Germany great,’ Candace Owens of Trump-aligned TPUSA says in London / Boing Boing
    https://boingboing.net/2019/02/08/candace-owens-hitler-just-w.html

    Well alrighty then.

    Candace Owens of Turning Point USA, speaking in London: "But if Hitler just wanted to make Germany great and have things run well, OK, fine. The problem is that he wanted, he had dreams outside of Germany. He wanted to globalize.”

    Here is video of Candace Owens’ full answer on nationalism and Hitler pic.twitter.com/NfBvoH8vQg

    — John Whitehouse (@existentialfish) February 8, 2019

    Candace Owens is the mouthpiece of Turning Point USA, a political action group closely aligned with Donald Trump and supported by his MAGA fans.

    Days After Its Disastrous British Launch, Turning Point Has Already Lost One Of Its Star Recruits
    https://www.buzzfeed.com/alexspence/pro-trump-turning-point-loses-star-activists

    This week, Turning Point announced the opening of its British offshoot with a flashy digital media campaign fronted by several youthful Westminster figures, including the Guido Fawkes writer Tom Harwood and Darren Grimes, the Brexit campaigner fined £20,000 by the Electoral Commission for breaking spending rules during the EU referendum campaign.

    With a provocative pitch about liberating universities from the left, the launch attracted widespread publicity. Several prominent politicians on the British right endorsed the group, including Nigel Farage, Priti Patel, and Jacob Rees-Mogg. But there was also pushback: Labour MP David Lammy tweeted that Tories who were endorsing Turning Point were openly promoting “hard right, xenophobic bile”. Conservative party headquarters sent an instruction to its members “not to work with them in any capacity”.

    #extrême_droite #Royaume_Uni #USA

  • C’EST CASH ! Brexit : le Royaume-Uni dans l’impasse ? (RT)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15572-c-est-cash-brexit-le-royaume-uni-dans-l-impasse-rt

    Une nouvelle émission co-animé par Olivier Delamarche, qui vous est offert par la châine RT ! merci à eux.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : VOX POP : Brexit (Arte)

    Crashdebug.fr : Brexit : ce qu’il faut retenir de cette matinée historique

    Crashdebug.fr : Nigel Farage : « L’UE s’écroule et se meurt, nous sommes la première brique à tomber »

    Crashdebug.fr : En 2016 la France versera 21 milliards 1/2 à l’UE...

    Crashdebug.fr : Moment détente (?) : BUZZ « Scandale au Parlement européen » (Yves : Gloria.tv)

    Crashdebug.fr : « Les Millions perdus de l’Europe » (docu. Arte, 2010)

    Crashdebug.fr : Qui gouverne RÉELLEMENT la France et l’Europe ?

    Crashdebug.fr : L’Union européenne était une idée AMÉRICAINE...

    Crashdebug.fr : L’Union Européenne, une Dictature (...)

    #En_vedette #Divers

  • Les deux visages de Etienne Chouard, chantre du référendum d’initiative citoyenne, Adrien Sénécat, Les Déconants,de L’imMonde
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/21/les-deux-visages-d-etienne-chouard-chantre-du-referendum-d-initiative-citoye

    Ancienne figure du « non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, cet enseignant est à la fois loué pour son travail sur la démocratie citoyenne et critiqué pour certaines de ses positions.[...]

    Désormais, on trouve des élus pour soutenir sa grande idée, de la gauche radicale à l’extrême droite. Et même le gouvernement lui entrouvre la porte. « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe », acquiesçait ainsi Edouard Philippe dans un entretien aux Echos, lundi 17 décembre. Le lendemain, le député de La France insoumise (LFI) François Ruffin lui a rendu un vibrant hommage à l’Assemblée nationale : « Le référendum d’initiative citoyenne a fleuri. Oh, il n’a pas fleuri par hasard. Il a fleuri parce que des hommes de conviction – nommons-les, Etienne Chouard et ses amis – ont semé, ont arrosé depuis des années. »

    Seulement voilà, le cas #Chouard divise. Vibrant défenseur de la démocratie citoyenne et chantre du « non » au référendum français de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe pour certains, l’auteur du « Blog du plan C » (pour Constitution) est décrié par d’autres, qui dénoncent sa complaisance avec des théoriciens d’#extrême_droite, voire des conspirationnistes. « Je suis évidemment en phase avec la proposition pour le RIC, mais j’avoue [que] je n’aurais pas pris en modèle Etienne Chouard, a écrit sur Twitter la députée Clémentine Autain. Mais sans doute suis-je trop sensible aux dérives rouge-brun… »

    En 2014, il qualifiait Alain Soral de « résistant »
    L’intéressé s’en souviendra peut-être. Comme il se souvient de l’auteur de ces lignes, qui l’avait déjà interrogé en 2014 pour L’Express. « J’ai plein de warnings allumés. Je ne sais pas pourquoi vous faites ça, mais vous n’êtes pas honnête », nous a-t-il lâché d’emblée lorsque nous l’avons appelé, jeudi 20 décembre. Il y a quatre ans, déjà, l’enseignant se débattait face à des accusations de proximité avec l’extrême droite. Notamment parce qu’il avait côtoyé l’idéologue d’extrême droite et judéophobe revendiqué Alain Soral, ainsi que des membres de son association, Egalité et Réconciliation.

    Etienne Chouard nous avait fait cette confidence : « Mon curseur politique est simple, c’est celui de la révolution. Celui qui soutient le peuple qui veut se soulever contre ses maîtres est à gauche. A droite, il y a la défense des privilèges. » Il poursuivait : « Pour moi, Alain Soral est à gauche parce qu’il se bat contre les privilèges. C’est un résistant. » Une déclaration parmi d’autres qui lui a valu de nombreuses critiques, l’amenant à se déjuger en partie dans un article sur son blog par la suite. Ce qu’il n’a jamais digéré depuis.

    « Vous me cognez dessus pour décrédibiliser l’initiative »

    Reconnaissons-le d’emblée : le promoteur du référendum d’initiative citoyenne est probablement sincère lorsqu’il écrit qu’il ne veut pas plus de la « dictature éclairée » prônée par #Alain_Soral que « de n’importe quelle dictature, évidemment ». Il l’est aussi sans doute lorsqu’il revendique une certaine ouverture d’esprit. En revanche, affirmer qu’il ignorait la propension du même Soral à tenir des propos homophobes, antisémites (ce pour quoi il a été condamné à plusieurs reprises) ou tout simplement injurieux peut interpeller : soit Etienne Chouard était mal renseigné, soit il a relégué ces considérations au second plan.

    Malgré des « désaccords », qu’il a détaillés sur son site, en 2013, François Ruffin estime désormais que « Chouard a mis fin à ses étranges liens » avec des personnalités d’extrême droite, écrivant sur Twitter qu’il se refuse à « traiter les hommes en pestiférés ». Etienne Chouard, quant à lui, s’estime victime d’une cabale : « On m’accuse publiquement sans me donner la parole. J’ai prononcé des millions de phrases et vous m’attaquez en boucle sur trois phrases ! » Bref, « c’est cousu de fil blanc. Vous m’associez au référendum d’initiative citoyenne et vous me cognez dessus pour décrédibiliser l’initiative », estime-t-il.

    Références conspirationnistes et théories douteuses

    A écouter l’enseignant et ses soutiens, les critiques à son égard n’émaneraient que de personnes malveillantes se focalisant sur un ou deux détails. Les références douteuses sont pourtant récurrentes sur son site et sa page Facebook.

    Parmi elles, on trouve #Thierry_Meyssan, qui défend des théories conspirationnistes sur le 11-Septembre, refusant d’en attribuer la responsabilité aux terroristes d’Al-Qaida. Etienne Chouard a, à plusieurs reprises, salué « le sérieux de son travail » et « la finesse de ses analyses ». « Je ne comprends pas pourquoi vous m’emmenez sur ce sujet-là, nous rétorque-t-il. Thierry Meyssan, je l’ai rencontré il y a longtemps, il est calme… Qu’est-ce que ça peut faire ? » Qu’il s’agisse d’un homme qui a pu diffuser des théories conspirationnistes sur la base d’éléments erronés n’est, selon lui, pas si grave : « Il se trompe ? Et alors ? C’est criminel ? »

    Dans la même veine, le « Blog du plan C » a diffusé plusieurs analyses signées par Paul Craig Roberts, un Américain qui a notamment accusé le gouvernement américain d’avoir orchestré l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo en 2015.

    Sur le fond, Etienne Chouard a aussi repris à son compte plusieurs théories douteuses. Il a ainsi reproduit un appel du militant écologiste Stéphane Lhomme à résister contre les « mouchards Big Brother » des compteurs électriques Linky – sur la base d’affirmations exagérées, voire farfelues. Autre mythe qu’il a repris à son compte : le fait que la loi « Pompidou-Giscard-Rothschild » de 1973 aurait créé la dette française. L’intéressé reconnaît désormais aujourd’hui que cette présentation des faits était erronée, sans remettre en cause l’interprétation qu’il en tire.

    En cela, l’univers d’Etienne Chouard est comparable à celui de Maxime Nicolle, alias « Fly Rider ». Ce porte-parole des « #gilets_jaunes », prolixe sur Facebook, s’est autant illustré par ses revendications démocratiques, comme le référendum d’initiative citoyenne, que par des affirmations douteuses, comme lorsqu’il a repris des théories d’extrême droite sur le « pacte de Marrakech » de l’Organisation des Nations unies sur les #migrations. Les deux hommes se sont d’ailleurs rencontrés récemment.

    Les journalistes ? Des « traîtres », des « kapos »

    Toutes ces références douteuses et théories sont-elles des errements isolés ? Ou le symptôme d’une pensée qui vire au « rouge-brun », comme l’estime Clémentine Autain ? Une chose est sûre : dans l’esprit d’Etienne Chouard, « nous ne sommes pas en démocratie ». Le suffrage universel est défaillant car il « donne le pouvoir aux meilleurs menteurs, donc on a affaire à des professionnels, les meilleurs, les champions du mensonge », affirmait-il sur Russia Today, le 10 décembre. A l’arrivée, les « 1 % qui se gavent » sortiraient toujours vainqueurs de cette mascarade dont l’issue est prévue d’avance.
    « Les élus détestent ceux qui contestent l’élection. Je me trompe peut-être, mais je conteste la procédure de l’élection, nous explique-t-il. J’estime que les citoyens devraient voter eux-mêmes leurs lois, ce n’est pas fasciste de dire ça. »

    Ce sombre tableau est à l’origine de tous les combats du professeur. Le « non » au traité constitutionnel européen de 2005, le tirage au sort des élus, le référendum d’initiative citoyenne… A ses yeux, le RIC est d’autant plus nécessaire qu’il est la manière la plus sûre de pouvoir renverser la table à la faveur d’un vote sur la sortie de l’Union européenne. Fervent partisan d’un « Frexit », Etienne Chouard a de longue date affiché sa sympathie à l’égard de l’eurosceptique britannique Nigel Farage, qu’il dépeignait dès 2011 en « remarquable résistant à la tyrannie mondialiste ».

    Là encore, notre remarque l’irrite : « Vous allez me traquer jusqu’à ce que je sois mort ? Enfin, c’est fou ça, vraiment… Vous vous rendez compte, c’est incroyable. C’est du #racisme [sic,ndc] . Ça veut dire quoi ? (…). Vous me réduisez à une parole dite un jour. Tous les jours je me bagarre pour émanciper les peuples ! »

    François Asselineau, « le seul vrai résistant »

    Côté français, « j’aime bien Jean-Luc Mélenchon et François Asselineau », assurait-il en mars 2017 dans une vidéo publiée sur YouTube. Et surtout le second, car c’est « le seul qui dise que la priorité absolue c’est de sortir de ce truc-là [l’Union européenne] ». Le champion du « #Frexit » a été boudé par les médias traditionnels, sur ordre du « système », selon lui. Cela légitime, à ses yeux, une dénonciation radicale, voire outrancière, des médias :

    « C’est pas des journalistes, c’est juste des traîtres, comme les kapos au moment de la guerre. Les kapos, c’étaient des juifs qui acceptaient de maltraiter leurs frères juifs pour être moins maltraités. (…) Eh ben les journalistes qui cachent Asselineau, qui le taisent, qui ne lui donnent pas la parole, c’est comme des kapos. [Ce sont] des gens qui font le jeu du système de domination en cachant le seul vrai résistant. »

    Ne verse-t-il pas dans l’outrance quand il se livre à des comparaisons de ce type ? « Pourquoi ?, rétorque-t-il. Oui, c’est sûrement excessif de dire “kapos”, mais en même temps il y a quelque chose de désespérant dans la complicité de beaucoup de journalistes par rapport au système de domination. Excusez la victime, excusez l’opprimé de crier trop fort ou de griffer trop fort pour résister aux gens qui la violent, qui la maltraitent. Vous n’avez pas l’impression de chercher la petite bête ? »

    Tous les journaux traditionnels sont coupables à ses yeux d’appartenir aux « milliardaires ». Alors parmi les rares antennes qu’il juge audibles, on trouve la chaîne financée par le pouvoir russe RT France (ex-Russia Today) – un « service public de résistance ». Cette aversion à l’égard des médias traditionnels peut aussi expliquer la propension du nouveau parrain des « gilets jaunes » à consulter des sources « alternatives », y compris les plus douteuses.

    #conspirationisme #complotisme #confusionisme

    • Au passage, le Monde fait passer le message autour des opposant-e-s à Linky :

      Sur le fond, Etienne Chouard a aussi repris à son compte plusieurs théories douteuses. Il a ainsi reproduit un appel du militant écologiste Stéphane Lhomme à résister contre les « mouchards Big Brother » des compteurs électriques Linky – sur la base d’affirmations exagérées, voire farfelues.

  • Les « gilets jaunes », une spécificité française ?
    15 DÉCEMBRE 2018
    PAR LUDOVIC LAMANT ET AMÉLIE POINSSOT

    Des mouvements protestataires ont éclos en Europe depuis dix ans, en dehors des appareils politiques traditionnels. La révolte des « gilets jaunes » a-t-elle des points communs avec celle des Italiens, des Grecs ou des partisans du Brexit au Royaume-Uni ?

    La colère des « gilets jaunes » a débordé au-delà des frontières françaises. Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu à Bruxelles, accompagnées de blocages de dépôts de carburants, tandis que des indépendantistes catalans issus des Comités de défense de la République (CDR, à gauche), vêtus de jaune, appellent au blocage de leur région le 21 décembre. Des gilets jaunes ont aussi fait leur apparition dans des manifestations en Pologne, en Serbie et au Monténégro. En Allemagne, c’est l’extrême droite qui a appelé à défiler en gilet jaune.

    Ici et là sur le continent, de nombreuses colères ont éclaté ces dernières années. Des Indignés espagnols aux Grecs frappés par l’austérité, des partisans du Brexit en 2016 aux membres du Mouvement Cinq Étoiles (M5S) en Italie, ces colères ont-elles des points communs avec la révolte populaire qui secoue la France depuis novembre ?

    Sans figer la réalité d’un mouvement français aux contours encore en évolution, et donc difficiles à cerner, deux phénomènes semblent jouer à plein : le rejet du monde politique traditionnel et des élites en place et, en même temps, une forte volonté d’être associé aux décisions politiques de son pays. Tentative de comparaison.

    2009, Italie : le M5S, un mouvement emmené par un nouveau leader
    Comme les gilets jaunes, les Cinq Étoiles se forment sur un rejet du système de représentation traditionnel. C’est même un prérequis pour rejoindre le mouvement italien quand il se crée formellement, à partir de 2009 : il faut n’avoir milité dans aucune organisation auparavant. « Les gilets jaunes et les Cinq Étoiles des débuts sont tous les deux contre la médiation politique ordinaire, explique le chercheur en sciences politiques spécialiste de l’Italie Christophe Bouillaud. Ils traduisent la faillite complète de la représentation politique et de la représentation syndicale telles qu’elles existaient. »

    À l’origine du M5S, on trouve également, comme chez les gilets jaunes, des groupes locaux ancrés dans un territoire. En Italie, ces résistances sont d’abord tournées contre des projets imposés par le pouvoir, potentiellement destructeurs pour l’environnement (ligne ferroviaire Lyon-Turin en val de Suse ; terminal gazier dans les Pouilles par exemple) ; elles trouvent leur débouché dans les Cinq Étoiles.

    Autre similitude : « Dans les deux pays, ces mouvements sont la conséquence de 30 ans de politique économique qui ne fonctionne pas, relève Christophe Bouillaud. Les classes moyennes s’en sortent de moins en moins bien. Et cette politique économique a été défendue par les médias dominants. » De fait, des deux côtés, on observe une méfiance vis-à-vis des médias traditionnels.

    « Il y a deux moteurs communs, renchérit Jérémy Dousson, auteur de l’ouvrage Un populisme à l’italienne ? Comprendre le Mouvement 5 Étoiles (éditions Les Petits Matins). L’idée qu’on n’est pas représenté et qu’il faut reprendre la main : les politiques ne font pas ce qu’ils ont promis parce qu’ils sont soit incompétents soit corrompus. Et l’idée que le travail ne paie pas. C’est pourquoi ce ne sont pas, à mon sens, des mouvements apolitiques mais des mouvements hyperpolitiques. » Les deux s’auto-organisent à travers une utilisation importante d’Internet et des réseaux sociaux. Dans le cas des gilets jaunes, cela se fait entre pairs, tandis que chez les Cinq Étoiles, cela se fait suivant la direction donnée par un leadership que tous reconnaissent.

    Les deux mouvements font ainsi apparaître des personnes qui n’ont jamais occupé l’espace public auparavant : des gens qui n’ont pas de vécu militant, mais aussi des femmes, dans une proportion beaucoup plus importante que dans les formes habituelles de protestation. Si le M5S aujourd’hui au pouvoir est un parti dirigé par des hommes, il a fait de cette question de la représentation des femmes un objectif politique et il s’est efforcé de présenter aux élections des listes presque paritaires, dans un pays où l’accès aux fonctions politiques est resté profondément inégalitaire. À la Chambre des députés aujourd’hui, 94 des 220 parlementaires du M5S sont des femmes. C’est le taux de représentation féminine le plus élevé de tous les groupes parlementaires italiens.

    La temporalité introduit toutefois une différence de taille entre le mouvement français et son parallèle transalpin : difficile de mettre sur un même plan d’analyse un mouvement né il y a plus de dix ans, qui s’est structuré depuis en parti politique et codirige aujourd’hui l’exécutif italien, et un mouvement qui n’a pas plus de quatre semaines d’existence. Surtout, le M5S a été, dès le départ, emmené par le comique Beppe Grillo. C’est ce qui lui a permis de se structurer, d’élaborer la transition, de résoudre les conflits. Les gilets jaunes en sont loin. « Pour l’heure, le mouvement français est complètement éclaté entre différents groupes locaux, observe Christophe Bouillaud. Sans leader, il est très peu probable qu’il parvienne à se structurer. »

    Enfin, d’un côté et de l’autre des Alpes, les mots d’ordre ne sont pas les mêmes. Au départ des Cinq Étoiles, les principales revendications portent sur la corruption du personnel politique et la préservation de l’environnement. Ce n’est que dans un deuxième temps, à partir de 2013, que le mouvement s’intéresse au pouvoir d’achat des Italiens – un positionnement qui lui ouvre la voie du succès électoral en Italie du Sud. Parallèlement, il se détourne des questions environnementales et aujourd’hui, à la tête d’un gouvernement de coalition avec l’extrême droite, le M5S a complètement abandonné ce volet.

    2011, Grèce : le mouvement des places, de la mobilisation à la solidarité
    Grèce, printemps 2011. Au pic de la crise, alors qu’un deuxième mémorandum d’austérité se prépare, la place Syntagma (place du Parlement) d’Athènes, ainsi que de nombreuses places dans différents quartiers de la métropole, est occupée. Nuit et jour, pendant plusieurs semaines, la population manifeste et se réunit en assemblées générales, à l’image des Indignés espagnols, sur un mode autogestionnaire et se revendiquant de la démocratie directe.

    Pour le professeur de philosophie politique Stathis Kouvélakis qui, à l’époque, a observé de près la mobilisation en Grèce et a pu suivre les récentes manifestations des gilets jaunes à Paris, il y a des similarités évidentes. Tout d’abord, ce sont deux mouvements sociaux qui éclatent en réaction à des politiques néolibérales destructrices : d’un côté, les mémorandums d’austérité et de l’autre, le « Blitzkrieg des réformes Macron ».

    Ils ont aussi un caractère fortement « national », avec l’omniprésence, dans les deux cas, de drapeaux nationaux. Et de la même manière, ils sont dans le rejet du système politique existant et font apparaître de nouvelles personnes dans l’espace public – des femmes, des non-syndiqués, des gens a priori peu politisés, une population d’origine sociale modeste –, jusqu’alors sous-représentées.

    Ceci dit, sociologiquement, les mouvements restent différents. « La catégorie des précaires diplômés du supérieur n’est pas trop représentée chez les gilets jaunes, relève Stathis Kouvélakis. Or elle était très présente à Syntagma. De manière générale, la participation au mouvement était beaucoup plus massive en Grèce, où la politique économique avait touché tout le monde, alors que la base sociale des gilets jaunes est plus restreinte, plus populaire, même si elle bénéficie d’un large soutien de l’opinion publique. » En Grèce, en 2011, la population faisait bloc contre les mémorandums d’austérité et l’ingérence de la Troïka, mais aussi contre une classe politique corrompue et un système clientéliste à bout de souffle.

    Autre différence : « En Grèce, l’épicentre du mouvement était dans la capitale. Il était inexistant hors des grands centres urbains, alors qu’en France, on a affaire essentiellement à un mouvement de la périphérie, Paris étant “pris” par des manifestants qui viennent d’ailleurs », note Kouvélakis.

    Le mouvement des places a-t-il eu un débouché politique en Grèce ? Sur Syntagma, le mouvement a rapidement reflué. Mais dans les quartiers, ces assemblées populaires se sont transformées en cercles locaux d’entraide, tandis que le désastre économique se poursuivait. Soupes populaires, soutien scolaire, dispensaires de soins gratuits… : de nombreux collectifs se sont montés, dont beaucoup sont toujours en activité aujourd’hui. Alors parti d’opposition de gauche radicale, Syriza a contribué au financement du réseau Solidarité pour tous, qui rassemblait nombre de ces initiatives. Mais ces assemblées de quartier ont fonctionné de manière autonome, a fortiori après l’arrivée au pouvoir de Syriza, en 2015. Cette mobilisation dans les quartiers a par ailleurs insufflé une solidarité non négligeable dans une société longtemps marquée par l’individualisme et le consumérisme.

    « Il est trop tôt pour dire ce que peuvent donner politiquement les gilets jaunes, estime Stathis Kouvélakis. Mais il est certain qu’un mouvement profond comme cela va provoquer des déplacements électoraux. De la même manière que les Grecs mobilisés en 2011, les membres des gilets jaunes se positionnent électoralement sur un axe qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite. À Syntagma, c’était même visible dans l’espace : le haut de la place était occupé par des gens au discours nationaliste, voire d’extrême droite, tandis que le bas de la place était dominé par un discours de gauche. »

    Différentes organisations de la gauche grecque assurent alors une présence discrète, réalisant un important travail de terrain pour empêcher l’infiltration du mouvement par la droite radicale et les néonazis d’Aube dorée. « Mais à l’époque, en Grèce, tout le monde avait conscience du fait qu’un séisme s’était produit dans le système politique bipartisan et que plus rien ne serait pareil. La gauche radicale était confiante, elle sentait déjà que le vent tournait de son côté. Rien de tel ici : le paysage politique est beaucoup plus éclaté et le poids de l’extrême droite en France bien plus important. La situation est encore très fluide. »

    2016, Royaume-Uni : le Brexit révèle la colère des « left behinds »
    À première vue, les situations sont très distinctes : le mouvement des gilets français a surgi du terrain, quand la mobilisation des opposants au Brexit répond d’abord à la stratégie de partis traditionnels. Si les gilets jaunes dévoilent la crise structurelle des partis français, les Brexiters ont d’abord consacré la victoire du UKIP, la formation lancée par Nigel Farage, et des plateformes pour le Leave emmenées par des politiques professionnels.

    « Le Brexit ne s’est pas joué dans la rue, une colère s’est exprimée, qui n’a pas débouché sur un mouvement social », relève Geoffrey Pleyers, sociologue des mouvements sociaux à l’université de Louvain, en Belgique. Mais il relève, des Brexiters et du M5S italien jusqu’aux gilets jaunes, « une même remise en cause de la division droite-gauche, par des acteurs qui décident de former des coalitions stratégiques différentes ». « Ces gens font de la politique ensemble, mais ne parlent pas entre eux de politique traditionnelle, de tel ou tel parti », poursuit-il.

    La structure d’âge est assez comparable : si l’on s’appuie sur les premiers résultats d’une enquête de chercheurs relayée par Le Monde, les gilets jaunes ont en moyenne 45 ans, au-dessus de l’âge moyen de la population française, tandis que les plus jeunes, au Royaume-Uni, avaient voté massivement, à 75 %, pour le maintien dans l’Union europénne. Les gilets jaunes paraissent former un mouvement plutôt mixte, avec des femmes issues de milieux populaires aux avant-postes. En 2016, 53 % des Brexiters de 25 à 49 ans étaient des femmes (la proportion s’inversait pour les plus de 50 ans, avec plus de 60 % d’hommes).

    « Le vote pour le Brexit a été le plus fort dans les anciennes terres industrielles du nord et de l’est de l’Angleterre. De la même façon, le Mouvement Cinq Étoiles en Italie est davantage ancré dans le Sud, qui est plus pauvre. Il y a bien une tendance de fond, liée à la politique économique menée en Europe, à un âge de croissance faible et de poussée des inégalités », avance Chris Bickerton, un politologue de Cambridge, qui fut l’un des porte-voix en 2016 d’un Brexit de gauche (un Lexit, contraction de left et de Brexit).

    Les deux soulèvements semblent dessiner une géographie comparable, avec un fossé net entre des centres-ville aisés et des espaces davantage délaissés (banlieues, périurbains, ruraux). L’Angleterre a voté pour le Leave, à l’exception de Londres ou de grandes villes comme Leeds. Le Pays de Galles s’est aussi prononcé pour le divorce, à rebrousse-poil de sa capitale, Cardiff, favorable au maintien. Quant aux gilets jaunes, c’est une mobilisation des oubliés, loin des centres urbains, avec des pôles multiples sur le territoire français.

    « Ce point commun aurait à voir avec un sentiment de ras-le-bol, de désenchantement, de la part de ceux qu’on a appelés, au Royaume-Uni, des left behinds [« laissés-pour-compte » – ndlr]. Il y a donc clairement une dimension économique partagée », poursuit-il, avant de nuancer : « Mais il me semble que la crise des gilets jaunes nous dit aussi beaucoup sur la présidence Macron et, en ce sens, reste très spécifique à la France. »

    2011, Espagne : la corruption politique, source de l’indignation Le mouvement des Indignés a surgi sur des centaines de places d’Espagne le 15 mai 2011, d’où son nom de code, le « 15-M ». Dans ses rangs, des étudiants du collectif Jeunesse sans avenir côtoyaient des militants du Droit au logement ou des activistes opposés à un équivalent espagnol de la loi Hadopi. Ce mouvement, qui refusait d’être étiqueté de droite ou de gauche, plaidait pour la fin des politiques d’austérité en Espagne, dénonçait la corruption de la vie politique et critiquait le mécanisme de représentation en politique, lui préférant la démocratie directe.

    Le 15-M a connu d’innombrables mues. Après l’occupation des places, jusqu’à septembre 2011, il s’est transformé en une série de mouvements sectoriels contre les coupes budgétaires (santé, éducation, etc.) ou les expulsions immobilières. À partir de 2014, certains ont basculé, optant pour la politique institutionnelle : c’est le lancement de Podemos, mais aussi des confluences citoyennes, qui ont remporté des mairies, dont Barcelone et Madrid. Aujourd’hui, l’esprit du 15-M se retrouve encore dans les mobilisations massives pour les droits des femmes et contre les violences sexistes (le mouvement du « 8-M »).

    L’indignation du 15-M a-t-elle à voir avec la colère des gilets jaunes ? Les deux mouvements s’inscrivent dans une logique d’occupation de l’espace public : la place en Espagne, le rond-point en France. Tous deux ont révélé au grand jour la crise des organisations politiques traditionnelles, des partis aux syndicats, qui se trouvent dépassés. Ils ont pointé du doigt les limites de la démocratie représentative (« Vous ne nous représentez pas », était l’un des slogans du 15-M à l’adresse des députés). Autre point commun : jusqu’à la création de Podemos, en janvier 2014, aucun leader charismatique n’a surgi du mouvement espagnol, qui revendiquait une organisation horizontale et une multitude de porte-parole, quitte à dérouter les médias du pays.

    Le mouvement espagnol s’est également vite trouvé critiqué par des responsables politiques traditionnels, en raison du flou de ses revendications, souvent hétéroclites, d’une place à l’autre du pays. Là encore, c’est un point commun avec les gilets français, dont la nature semble évoluer selon son implantation géographique (avec une présence plus forte, semble-t-il, de militants du Rassemblement national dans le Nord et le Sud-Est, par exemple). Enfin, des deux côtés des Pyrénées, ils ont fait l’objet d’une répression policière musclée.
    La comparaison s’arrête là. Le 15-M s’est construit autour d’un discours très marqué contre la corruption en politique, que l’on ne retrouve pas dans le cas français. Inclusif, il n’a cessé de s’élargir à d’autres pans de la société frappés par la crise, au cours des premières semaines, jusqu’à l’été, quand les gilets jaunes, à ce stade, semblent davantage porter les revendications de milieux populaires malmenés par la politique économique du gouvernement français.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/151218/les-gilets-jaunes-une-specificite-francaise?onglet=full

    #giletsjaunes #gilets_jaunes #places #mouvement_des_places #brexit #italie #espagne
    #m5s#représentation#classes_moyennes#indignés#démocratie_directe#kouvélakis#macron#précaires#ukip#mouvements#giletsjaunes#gilets_jaunes#places#mouvement_des_places#brexit#italie#espagne

  • Bannon déménage en Europe pour mettre en place The Movement, une fondation populiste pour rivaliser avec George Soros et déclencher une révolte de droite à travers le continent.


    https://www.thedailybeast.com/inside-bannons-plan-to-hijack-europe-for-the-far-right
    L’ancien conseiller en chef de la Maison Blanche a déclaré à The Daily Beast qu’il créait en Europe une fondation appelée The Movement, dont il espère qu’elle mènera une révolte populiste de droite à travers le continent à partir des élections du Parlement européen au printemps prochain.

    Au cours de l’année écoulée, Bannon a eu des entretiens avec Nigel Farage et des membres du Front National de Marine Le Pen (récemment rebaptisé Rassemblement National) à l’Ouest, du Hongrois Viktor Orban et des populistes polonais de l’Est.
    Bannon est convaincu que les années à venir marqueront une rupture radicale par rapport aux décennies d’intégration européenne. « Le nationalisme populiste de droite est ce qui arrivera. C’est ce qui gouvernera », a-t-il dit au Daily Beast. « Vous allez avoir des États nations avec leurs propres identités, leurs propres frontières. »
    Les mouvements de base sont déjà en place en attendant que quelqu’un maximise leur potentiel. "Ce sera instantané - dès que nous appuierons sur le bouton, a-t-il dit.

    Faut-il s’en inquiéter ? J’ai bien l’impression. N’oubliez pas que Bannon a été le stratège de Trumps tout au long de la campagne de 2016.

    L’homme n’est PAS stupide, il sait comment jouer le jeu de la politique identitaire.
    #Bannon #Europe

  • Ecuador spent millions on spy operation for Julian Assange

    https://www.theguardian.com/world/2018/may/15/revealed-ecuador-spent-millions-julian-assange-spy-operation-embassy-lo

    Ecuador bankrolled a multimillion-dollar spy operation to protect and support Julian Assange in its central London embassy, employing an international security company and undercover agents to monitor his visitors, embassy staff and even the British police, according to documents seen by the Guardian.

    Over more than five years, Ecuador put at least $5m (£3.7m) into a secret intelligence budget that protected the WikiLeaks founder while he had visits from Nigel Farage, members of European nationalist groups and individuals linked to the Kremlin.

    Other guests included hackers, activists, lawyers and journalists.

  • Dunkerque : Nolan, l’art au détriment de l’histoire - Le Vent Se Lève
    http://lvsl.fr/dunkerque-nolan-grandiose-detriment-de-lhistoire

    A part un personnage de resquilleur qui tente de prendre le large, à l’anglaise, avec un uniforme volé de la British Army, les Frenchies ne sont là qu’au début et à la fin. Une présence en forme d’alibi. « Je suis innocent puisque vous voyez bien qu’on les aperçoit, là, les grenouilles, à 3 minutes 40. » Perverse dédicace, quota indigne. Ultime et honteux retournement, c’est même l’amiral anglais qui décide finalement de rester sur la jetée pour aller récupérer encore d’autres Français. On croit rêver, quand on sait que 16 000 soldats français sont morts pour défendre la ville, que 123 navires français ont été coulés, que Dunkerque a été détruite à 90% !3 Accueillant avec les honneurs les 140 000 soldats français et belges évacués, le peuple anglais avait été en son temps moins ingrat. Un journaliste du Monde a parlé de « cinglante impolitesse » pour qualifier cet oubli.4 Indélicatesse impardonnable, pourrait-on ajouter.

    • Lors d’une interview à la radio le 15/07, la veille de la projection à Dunkerque, Nolan disait (en gros, je n’arrive pas à trouver un podcast, je ne sais même pas sur quelle radio c’était, mais je suis sure de l’avoir entendu) « "Dunkerque", c’est une histoire anglaise, qui se passe en France et qui a nécessité un budget Hollywoodien. » Pas surprenant donc que l’on parle peu des français dans le film.

    • The Dunkirk spirit: how cinema is shaping Britain’s identity in the Brexit era | Film | The Guardian
      https://www.theguardian.com/film/2017/jul/20/dunkirk-spirit-british-film-brexit-national-identity-christopher-nolan

      You can’t blame Christopher Nolan for Brexit. The director was halfway through making Dunkirk, his new war epic, when the EU referendum took place last June. But if the leave campaign had wanted to make a rousing propaganda movie to stir the nation, it couldn’t have picked a better subject matter. Dunkirk has got it all: Britain standing alone against the world, our manufacturing superiority prevailing, the nation coming together – all in a literal effort to get out of Europe. If he had got the film together a little earlier, perhaps Nigel Farage wouldn’t have needed to cite Independence Day in his morning-after victory speech.

      The Dunkirk analogy has already been trotted out by leave campaigners, of course. Last February, for example, three months before she (wrongly) claimed that Britain would be powerless to prevent Turkey joining the EU, Tory minister Penny Mordaunt wrote an opinion piece for the Daily Telegraph titled “The spirit of Dunkirk will see us thrive outside the EU”. “In our long island history, there have been many times when Britain has not been well-served by alignment with Europe,” she wrote. “When Britain stood alone in 1940 after the defeat at Dunkirk, we were cut off and ridiculed. True leadership sometimes does feel isolating. Yet we have never suffered for it. We are resourceful; we are well connected; our brand is strong in the world.

      Never mind that Britain didn’t actually stand alone at that precise point during the war. Or that Winston Churchill favoured “indissoluble” union with an as-yet undefeated France. Or that by standing together with our European neighbours over the past 40 years, we have avoided another Dunkirk. This is the Brexiter version of British identity in a nutshell: proudly isolated, independent, not European, and “strong in the world”. And to be clear, this is primarily English identity we are talking about, given that a majority in Scotland and Northern Ireland voted to remain.

  • #Facebook, le Brexit et les voleurs de #données
    https://framablog.org/2017/05/22/facebook-brexit-voleurs-donnees

    Du grand banditisme à une échelle jamais vue. Le résultat : une élection historique volée. Les suspects sont connus, les cerveaux, les financiers, les hommes de main… Il y a Nigel Farage, agent de change devenu politicien malgré lui, fondateur du … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #G.A.F.A.M. #Libertés_Numériques #big_data #BigBrother #Framasphere #GAFAM #Politique

  • Comment un mystérieux milliardaire et un algorithme auraient aidé à la victoire de Donald Trump et du Brexit

    http://mashable.france24.com/tech-business/20170227-robert-mercer-milliardaire-algorithme-victoire-trump?ref

    Le milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à disposition de la campagne du « non » au référendum sur le Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian.

    L’ombre d’un milliardaire américain a-t-elle plané sur l’issue du vote sur le Brexit ? Le richissime patron du hedge-fund Renaissance Technologies et copropriétaire du site américain d’extrême droite Breitbart, Robert Mercer, aurait donné un sérieux coup de pouce technologique à son ami Nigel Farage, l’ex-patron du parti indépendantiste Ukip, pour faire gagner le camp du « non » en juin 2016, d’après le quotidien britannique The Guardian.

    Il suffit alors de personnaliser au maximum les publicités ou vidéos politiques que l’on fait apparaître dans le fil d’information de la page Facebook d’un électeur pour tenter de l’influencer. Des internautes afro-américains dans certains États américains ont ainsi vu apparaître dans leur fil d’actualité des vidéos où l’adversaire démocrate de Donald Trump, Hillary Clinton, semblait insinuer que tous les Noirs étaient des « prédateurs sexuels », raconte le site Motherboard. « Tous les messages de Donald Trump avaient été conçus grâce à l’analyse de données », a soutenu Alexander Nix.

    Aucune preuve concrète ne confirme que Robert Mercer et ses mordus de big data ont joué un rôle primordial dans les deux élections. Mais l’ex-directeur de communication de Leave-eu, Andy Wigmore, assure au Guardian que « c’est l’intelligence artificielle qui a gagné le référendum ».

  • “Look at this,” he says and shows me how, before the US election, hundreds upon hundreds of websites were set up to blast out just a few links, articles that were all pro-Trump. “This is being done by people who understand information structure, who are bulk buying domain names and then using automation to blast out a certain message. To make Trump look like he’s a consensus.”

    Robert Mercer: the big data billionaire waging war on mainstream media
    With links to Donald Trump, Steve Bannon and Nigel Farage, the rightwing US computer scientist is at the heart of a multimillion-dollar propaganda network.
    Carole Cadwalladr, The Guardian, on Feb. 26, 2017
    https://www.theguardian.com/politics/2017/feb/26/robert-mercer-breitbart-war-on-media-steve-bannon-donald-trump-nigel-fa

  • Trump threatens Europe’s stability, a top leader warns - The Boston Globe
    https://www.bostonglobe.com/news/world/2017/01/31/trump-threatens-europe-stability-top-leader-warns/DMe7CwSVWjedUaFlBQswhJ/story.html

    For the first time in our history, in an increasingly multipolar external world, so many are becoming openly anti-European, or Eurosceptic at best,” Tusk wrote. The letter was released ahead of an EU summit meeting in Malta on Friday; Tusk is responsible for setting the agenda for the meetings.

    Particularly the change in Washington puts the European Union in a difficult situation; with the new administration seeming to put into question the last 70 years of American foreign policy,” he wrote.

    The EU has been struggling to contend with fractious internal forces. Among them: the vote by Britain to leave the bloc, the organization’s failure to establish a unified response to the arrival of hundreds of thousands of asylum seekers, and the debt crisis that has driven many Greeks into poverty. And then there are external pressures like Russia’s annexation of Crimea.

    Before the election and since taking office, Trump has lauded the vote by Britain, known as Brexit, and said the country would thrive outside the EU. He met with Nigel Farage, a populist leader of the Brexit campaign, before seeing Prime Minister Theresa May. And at one point he went so far as to suggest that May appoint Farage as Britain’s ambassador to the United States.

    Trump has also praised President Vladimir Putin of Russia and indicated he would pursue friendlier relations with Moscow, even as Russia encourages chaos on the EU’s eastern border.

    Tusk’s letter does not reflect a new policy for the EU, and member states of the 28-nation bloc are not required to act on Tusk’s advice when they meet on Friday. But many European leaders have made their differences with Trump known.

    After the United States said it was temporarily blocking refugees from entering the country, Chancellor Angela Merkel of Germany felt compelled to point out to Trump the obligations of nations under the Geneva Conventions to protect refugees of war on humanitarian grounds. And President François Hollande of France said he had reminded Trump that “the ongoing fight to defend our democracy will be effective only if we sign up to respect to the founding principles and, in particular, the welcoming of refugees.

    May, of Britain, sought in a meeting with Trump last week to confirm his commitment to NATO; he was dismissive of the alliance, the bedrock of European security, during his campaign.

    Now, the sentiments expressed in Tusk’s letter are pushing European leaders’ exasperation with the US president further into the public view.

    Tusk has sounded the alarm about the existential crises facing the bloc before, but never with the urgency he displayed in the letter. And he has never before included a longstanding ally like the United States in the list of challenges.

    An increasingly, let us call it, assertive China, especially on the seas,” he wrote, “Russia’s aggressive policy toward Ukraine and its neighbors, wars, terror, and anarchy in the Middle East and in Africa, with radical Islam playing a major role, as well as worrying declarations by the new American administration all make our future highly unpredictable.

    Much of the frustration Tusk displayed in his letter stemmed from what Guntram B. Wolff, director of Bruegel, a research organization in Brussels, said was Trump’s “de facto supporting” of populist forces that could further upend the European order.

    Far-right populist challengers in France, Germany, and the Netherlands have adopted some of his antiestablishment rhetoric in their own campaigns.

    Still, Wolff said it was unwise to enter into a war of words with the Trump administration.

    We need to uphold our values here, but does it mean that we need now a declaration where we put the United States on the same level as ISIS?” he said, using an alternative name for the Islamic State group. “No, I don’t think so. I don’t think it that would be helpful in any way.

    The trans-Atlantic volley of opprobrium Friday included an accusation by Peter Navarro, the director of Trump’s new National Trade Council, that Germany was manipulating its currency to gain a trade advantage. Navarro told The Financial Times that Germany was using a “grossly undervalued” euro to “exploit” the United States and its partners in Europe.

    That did not sit well with Merkel, who defended the European Central Bank’s independent role at a news conference on Friday: “Because of that we will not influence the behavior of the ECB. And as a result, I cannot and do not want to change the situation as it is.

    The value of the euro is near a 13-year low compared with the dollar, allowing German carmakers and other manufacturers to sell their goods more cheaply in the United States. But German firms also employ around 670,000 people in the United States, including many in a BMW factory in Spartanburg, S.C., the carmaker’s largest in the world, and a Mercedes factory in Tuscaloosa, Ala. These are the sort of manufacturing jobs that Trump says he wants to keep in the United States.

    Jan Techau, director of the Richard C. Holbrooke Forum in Berlin, a research center dedicated to diplomacy, said Tusk’s letter was less a warning to the US president than it was a message to Europeans not to be lured away from union, or to be tempted away from the bloc by favorable bilateral ties offered by the Trump administration.

    He is encouraging everyone to fall into that trap,” Techau said of the US president.

    Tusk, by contrast, is making the case for Europeans to stick together for their own survival.

    “_He wants to remind them that there is something bigger at stake than just what they are going to be talking about in Malta,” Techau said.

    • On appréciera particulièrement la remontrance du président français qui s’y connait quant au traitement des réfugiés …

      And President François Hollande of France said he had reminded Trump that “the ongoing fight to defend our democracy will be effective only if we sign up to respect to the founding principles and, in particular, the welcoming of refugees.

  • Bousculé par le Brexit, le budget de l’Union européenne au défi de trouver de nouvelles ressources
    https://www.crashdebug.fr/international/13062-bouscule-par-le-brexit-le-budget-de-l-union-europeenne-au-defi-de-t

    La sortie du Royaume-Uni de l’Union entraînera un trou d’environ 10 milliards d’euros dans le budget européen. Or, il apparaît exclu d’augmenter les contributions de chaque Etat membre, et donc des citoyens.

    Nigel Farage

    Même à Bruxelles, rares sont les experts capables de maîtriser tous les arcanes du budget de l’Union européenne (UE). Et pour cause : conçu sur une base pluriannuelle mais renégocié à la marge tous les ans, il est quasi illisible. Il va pourtant très vite se retrouver au cœur des discussions entre Européens et Britanniques lors du Brexit, quand Londres aura déclenché le fameux article 50, la procédure de divorce prévue par les traités.

    La sortie du Royaume-Uni de l’Union sera « un choc » pour le budget européen. Elle entraînera un déficit d’environ 10 milliards d’euros par an et présage un « (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Nigel Farage : Une révolution démocratique a démarré...
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12917-nigel-farage-une-revolution-democratique-a-demarre

    Nigel Farage, leader de l’UKIP, dénonce les agissements de l’Union Européenne. Selon Farage, les 28 continuent de faire comme si le Brexit, l’élection de Trump ou le vote en Italie ne comptaient pas. Selon lui, 2017 sera une "heureuse année pour les partisans des états nations d’Europe" car il faut s’attendre à plusieurs autres chocs..

    Source : Agoravox.tv

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : France : Si les Français devaient revoter pour l’adhésion à la Constitution européenne, 62% y seraient aujourd’hui opposés

    Crashdebug.fr : Un sondage de Sputnik.Opinions révèle le grand nombre d’eurosceptiques en UE

    Crashdebug.fr : L’Union Européenne, une Dictature démasquée...

    Crashdebug.fr : Des fonctionnaires du gouvernement admettent opérer des attaques ÉCONOMIQUES (...)

    #En_vedette #Divers

  • La « #post-vérité », nouvelle grille de lecture du politique - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2016/11/18/postverite-nouvelle-grille-lecture-politique

    La « post-vérité », nouvelle grille de lecture du politique

    C’est le mot de l’année selon le dictionnaire britannique d’Oxford. Il décrit un discours politique qui se passe de toute référence à des faits réels. Le Brexit et le trumpisme en sont le résultat

    • Le terme n’est pas encore entré dans le lexique courant de la langue française, mais pour la vénérable institution du dictionnaire d’Oxford c’est le mot de l’année : post-vérité, « post-truth » en anglais. Inventé par l’auteur américain Ralph Keyes en 2004 (« The post-truth era »), il a lentement fait son chemin dans les médias anglo-saxons avant de s’imposer comme une grille de lecture des bouleversements politiques en cours.

      Les victoires surprises du Brexit au Royaume-Uni, puis de Donald Trump aux Etats-Unis expliquent son succès. L’usage de « post-vérité » a augmenté de 2000% entre 2015 et 2016, note l’Oxford Dictionnary qui ajoute qu’il est devenu un « pilier du commentaire politique » désormais largement compris.

      Exemple du Brexit
      De quoi parle-t-on ? Il s’agit, selon l’Oxford Dictionnary, d’un adjectif désignant « les circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour former l’opinion publique que l’appel à l’émotion et aux croyances personnelles ». Quelle différence avec le mensonge, aussi vieux que la politique ? Le menteur n’a plus honte, même s’il est démenti par les faits, car il n’accorde plus d’importance à la vérité factuellement vérifiée.

      Des exemples ? La campagne des « Brexiters » promettait que le Royaume-Uni récupérerait 350 millions de livres sterling versées chaque semaine à l’Union européenne ce qui permettrait de financer les services de santé du pays. Au lendemain de leur victoire, ils ont aussitôt reconnu que c’était faux. De même le leader pro-Brexit, Nigel Farage, se défaussa tout aussi vite de ses responsabilités en tant que principale voix du non. Le mensonge, même avoué, est sans conséquence.

      Les mensonges de Trump
      Il en va de même avec Donald Trump qui a multiplié les contre-vérités, affirmant par exemple qu’il n’avait pas soutenu la guerre en Irak en 2003 ou que Barack Obama n’était pas un Américain. Il ne s’agit pas de fausses promesses ou d’interprétations discutables des faits, courantes dans le débat politique. Le milliardaire est en totale rupture avec la tradition politique américaine dans laquelle le parjure, ou le mensonge, est parfois plus sévèrement puni que les méfaits eux-mêmes.

      « C’est le mensonge plus que le cambriolage du Watergate qui a valu la procédure d’impeachment à Richard Nixon, rappelait récemment Pierre Haski, journaliste à l’hebdomadaire L’Obs. Et pourtant tous les organismes de fact checking (vérifications des faits) qui ont fleuri ces dernières années ne cessent de prouver que plus des deux tiers des affirmations de Trump depuis un an sont fausses, sans que sa crédibilité en soit affectée auprès de ses électeurs. » Ces derniers ne voient pas le problème.

      C’est Katharine Viner, rédactrice en chef du quotidien britannique The Guardian qui a la première mis en perspective ce basculement à la suite de la débâcle de la classe politique britannique lors du Brexit en évoquant « le premier vote majeur dans l’ère de la politique post-vérité ». A propos de la campagne des anti-européens, elle écrivait : « Il s’agissait d’avoir une approche médiatique sur le mode américain. Très tôt, ils ont dit : « Les faits, ça ne fonctionne pas. » Le camp du « Remain » ne pensait qu’aux faits, aux faits, aux faits, aux faits. Ça ne fonctionne tout simplement pas. Vous devez vous connecter émotionnellement avec les électeurs. C’est le succès de Trump. »

      « Les médias sapent les raisons mêmes de leur existence »
      Le discrédit des partis politiques et des médias traditionnels participe de cette logique. Ils ne sont plus jugés pertinents pour décider de l’exactitude des faits. L’avènement de la « post-vérité » en politique accompagne celui des réseaux sociaux comme première source d’information pour des couches de plus en plus importantes de la population. « En chassant le clic facile au détriment de l’exactitude et la véracité, les médias sapent les raisons mêmes de leur existence », écrivait encore Katharine Viner.

      Comment résister ? En mettant à jour les mensonges, les théories du complot, en rétablissant les faits et la vérité, notait récemment The Economist, hebdomadaire britannique des milieux d’affaires. « L’humilité et la reconnaissance d’un certain hubris passé pourraient aussi aider », ajoutait-il.

    • @marielle je ne vois pas comment tu as fait pour avoir cer article payant, mais sinon je trouve ta réflexion inapproriée. Je te vois signaler des articles payant du diplo :)

      Seenthis est un outil de veille qui sert aussi à archiver et retrouver ce qui méritent de l’être, et par ailleurs le temps, même payant comme médiapart ou les jours mérite largement un abonnement et d’être lu et mentionné, certainement plus qu’un diplo à la dérive.

    • Et bien j’ai tout simplement cliqué sur le lien et j’ai eu droit uniquement à 5% de l’article qui me semblait intéressant soit :

      Le terme n’est pas encore entré dans le lexique courant de la langue française, mais pour la vénérable institution du dictionnaire d’Oxford c’est le mot de l’année : post-vérité, « post-truth » en anglais. Inventé par l’auteur américain Ralph Keyes en 2…

      Autant pour moi, je suis sur Ubuntu et il fallait que je désactive Adblock pour lire la suite de l’article ou payer 0.75 euros en 2 clics (super comme procédé) et je remercie Kassem pour en avoir cité une partie.

      L’aperçu des articles du Diplo est un peu plus conséquent et souvent les articles de plus de 6 mois sont disponibles en totalité gratuitement. Personnellement j’aime beaucoup le Diplo, je l’achète régulièrement tous les mois et je trouve les articles de qualité.

      Seenthis est un outil de veille qui sert aussi à archiver et retrouver ce qui méritent de l’être, et par ailleurs le temps, même payant comme médiapart ou les jours mérite largement un abonnement et d’être lu et mentionné, certainement plus qu’un diplo à la dérive.

      Ok pour Seenthis, comme outil de veille et d’archivage. Vous êtes tout à fait libre et en droit de penser que le Diplo est à la dérive. Ce n’est pas mon point de vue et je trouve votre réponse un peu sévère.

      Sinon, lundimatin a également mentionné ce terme :

      – La politique est essentiellement l’art de la manipulation des apparences, du faux-semblant, du stratagème, des jeux à trois bandes, du coup d’État permanent, de la mauvaise foi et de la domination, bref : du mensonge efficace. Quoi de plus logique que d’élire comme président un menteur patenté ? Ceux qui voient dans cette élection le triomphe d’une politique de la « post-vérité » parce que le vainqueur du jour ne s’est jamais soucié de « respecter les faits » tentent lamentablement d’occulter l’évidence que s’il a été élu, c’est précisément parce qu’il incarnait la vérité de la politique, la vérité de son mensonge. Ce qui rend la gauche partout haïssable, c’est de mentir sur le mensonge en faisant de la politique avec des bons sentiments. Chaque fois que la gauche s’en est pris à l’obscénité de Trump, elle n’a donné à entendre que le caractère faux-cul de son propre moralisme. La retenue dont la gauche se prévaut est aussi bien retenue de la vérité, qui éternise le règne du mensonge. C’est ainsi que Trump est devenu, pour certains, le nom de la fin du mensonge. Il leur manque seulement d’avoir lu Gracian, qui disait de l’homme de cour : « Quand son artifice est connu, il raffine sa dissimulation, en se servant de la vérité même pour tromper. Il change de jeu et de batterie pour changer de ruse. Son artifice est de n’en avoir plus. »

      https://lundi.am/LETTRE-A-NOS-COUSINS-D-AMERIQUE

    • America Called #Bullshit on the Cult of Clinton
      https://reason.com/archives/2016/11/20/america-called-bullshit-on-saint-hillary

      The one good thing about Trump’s win? It shows a willingness among Americans to blaspheme against saints and reject the religion of hollow progressiveness.

      If you want to see politics based on emotionalism over reason and a borderline-religious devotion to an iconic figure, forget the Trump Army; look instead to the Cult of #Clinton.

      [...]

      It’s all incredibly revealing. What it points to is a mainstream, Democratic left that is so bereft of ideas and so disconnected from everyday people that it ends up pursuing an utterly substance-free politics of emotion and feeling and doesn’t even realize it’s doing it. They are good, everyone else is bad; they are light itself, everyone else is darkness; and so no self-awareness can exist and no self-criticism can be entertained. Not for even one second, in Heffernan’s words. The Cult of Hillary Clinton is the clearest manifestation yet of the 21st-century problem of life in the political echo chamber.

  • Le Brexit bis Le Devoir - 11 novembre 2016 - Christian Rioux
    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/484500/le-brexit-bis

    C’est Marx qui disait que, lorsque l’Histoire bégaie, elle produit d’abord une « tragédie » et ensuite une « farce » . Est-ce parce que j’avais vécu de près le Brexit que je n’ai pas été surpris outre mesure par l’élection de Donald Trump ? À moins de six mois d’intervalle, l’élection américaine nous aura donné l’impression étrange de revivre la même séquence historique. Dans la nuit du 23 juin et celle du 8 novembre, on retrouve en effet les mêmes ingrédients de base.
     
    Cinq mois plus tard, des quais de la Tamise aux rives de l’Hudson, ce sont la même colère et la même révolte populaires qui se sont exprimées dans les urnes. Ce sont pratiquement les mêmes couches paupérisées et déclassées qui ont fait irruption avec presque les mêmes mots, les mêmes débordements et les mêmes exubérances. Mais, le plus sidérant, c’est surtout de retrouver, à gauche et dans les médias, exactement le même aveuglement et la même cécité face à ce lent déplacement de plaques tectoniques, qui vient pourtant de provoquer une seconde éruption volcanique en moins de six mois.
     
    Quarante-huit heures avant le vote, il régnait à Washington la même assurance tranquille qu’à Londres en juin dernier. Bien sûr, on avait eu quelques sueurs froides durant cette campagne. Mais tout allait finalement rentrer dans l’ordre. Le peuple allait revenir à la raison, rentrer au bercail. Une fois les poursuites du FBI mises de côté, presque tous les sondages prévoyaient l’élection d’Hillary Clinton. Exactement comme ceux de Londres prévoyaient la reconduction du statu quo européen. À Wall Street, on sentait la même assurance béate que dans la City. Le chantage au cataclysme économique avait porté ses fruits. Trump et le Brexit n’étaient plus que de mauvais souvenirs. Le long fleuve tranquille reprendrait enfin son cours.
     
    Ceux qui tentent de faire de l’élection de mardi dernier une simple affaire de racisme et de misogynie se trompent royalement. Donald Trump a tout de même été élu avec le vote de 40 % des femmes et de plus du tiers des Latinos. S’il fallait en croire certains de nos analystes les moins subtils, l’Amérique serait même aujourd’hui dirigée par un « fasciste ». De grâce, revenons sur terre.
     
    Bien sûr qu’il y a eu des déclarations misogynes et xénophobes. Bien sûr que les outrances de Donald Trump dépassent celles de Nigel Farage. Mais, au-delà d’une véritable révolte contre la rectitude politique (qui accable les États-Unis plus que n’importe quel autre pays), ces excès n’expriment que la surface des choses et non pas le fond. Quel est-il, ce fond ? C’est la vérité toute simple que, après des années de mondialisation prétendument heureuse, nous découvrons soudainement que celle-ci fut beaucoup plus sauvage qu’on ne le croyait et qu’elle a fait des perdants. Et pas qu’un peu. Des perdants que personne ne voulait voir, tant nous obnubilaient le miracle technologique, les « bienfaits de l’immigration » , la société du spectacle et autres ubérisations du monde.

    Aujourd’hui, le réel reprend ses droits. Or quel est-il, ce réel ? Pendant que les bourgeois bohèmes des grandes villes, avec leurs écoles privées ou internationales, leurs nounous africaines et leurs gardiens d’immeuble marocains, se félicitaient de la « diversité » du monde, des restaurants ethniques, de leur dernier voyage à Marrakech et de leur nouveau gadget électronique fabriqué à Taïwan, la vieille classe moyenne, celle des anciens quartiers industriels dévastés et des banlieues décrépites où les écoles sont peuplées à 70 % d’immigrants, a crié son ras-le-bol. Ces « ploucs » ont décidé de mettre le poing sur la table, fatigués qu’ils étaient de se faire faire la morale par une gauche hors sol qui « considère le droit à des toilettes transgenres comme la grande cause morale de notre époque » , disait, en mai dernier, le politologue américain Walter Russel Mead. C’est le « consensus boomer » des 30 dernières années qui est remis en cause, écrit-il. Et, comme chaque fois que l’Histoire fait irruption sans prévenir, ce n’est pas beau, propre et poli. C’est même affreux, sale et méchant.
     
    L’échec d’Hillary Clinton n’est pas celui d’une femme, mais d’une gauche qui a troqué le peuple contre le clientélisme multiculturel. Un peuple qu’elle regarde de haut et qu’elle range dans « le panier des pitoyables » , pour reprendre les mots exacts de la candidate. Or on ne troque pas l’AFL-CIO contre les LGBT sans conséquences. L’addition des immigrants, des homosexuels, des musulmans, des noirs, des femmes et des queers ne fait pas un peuple. Cela fabrique plutôt des ghettos !
     
    Cette élection nous aura permis de découvrir une Amérique plus que jamais communautarisée et fractionnée en blocs ethniques, une Amérique cadenassée par la rectitude politique et aujourd’hui gouvernée par un démagogue. Et dire que c’est ce pays que l’on impose comme idéal au monde entier !
     
    En France, aujourd’hui, tous les regards se tournent évidemment vers la présidente du Front national, Marine Le Pen. Et cela, même si elle demeure un modèle d’élégance à côté de son vis-à-vis américain. Et chacun de se demander ce qu’il peut bien y avoir après le « drame » et la « farce ». Cela, Marx ne pouvait même pas l’imaginer…

    #Analyse #Brexit #Trump #Clinton #France #politique #Histoire

  • #BREXIT:Farage : si le vote sur le Brexit avait lieu aujourd’hui, sa victoire serait encore plus large
    http://vilistia.org/archives/11478

    16 août 2016 © Neil HallSource : Reuters Nigel Farage Il affirme avoir « détruit pratiquement tout seul l’extrême droite britannique » et « avoir toujours dit la vérité » aux électeurs : Nigel Farage, l’ancien chef du parti pour l’indépendance du Royaume-Uni parle du … Lire la suite →

  • La presse antiSystème et dedefensa.org
    http://www.dedefensa.org/article/la-presse-antisysteme-et-dedefensaorg

    La presse antiSystème et dedefensa.org

    Nigel Farage a dit, ou plutôt redit l’évidence : « Brexit would not have happened without the Internet and the Internet is here to stay. » On sait maintenant par toutes les façons possibles d’observe l’événement que cette force (les réseaux, l’internet, l’antiSystème) a joué un rôle fondamental dans le putsch avorté de Turquie. On sait encore et toujours que le tremblement de terre politique que constitue Trump n’avait aucune chance d’apparaître en tant que tel sans le même phénomène de l’antiSystème dans la communication.

    Nous sommes parfois stupéfaits de lire tel ou tel message disant en substance “A quoi bon ? Le Système est trop fort...” Tout cela après les quelques années de bouleversement que nous venons de vivre, et ces bouleversements ne pouvant se faire qu’aux (...)

  • #iStreetwatch : Mapping and resisting street harassment

    I watched Nigel Farage’s victory speech in the early hours of June 24th. When he claimed the result of the EU referendum as a victory for ‘real people’, it felt like my heart dropped into my stomach. ‘Am I not a real person?’ I thought. Who were these ‘real people’? Because of the racist and viciously anti-immigrant tone of the Leave campaign, I couldn’t help but think that by ‘real people’ he meant white, non-immigrant people.


    https://mappingimmigrationcontroversy.com/2016/07/13/istreetwatch-mapping-and-resisting-street-harassment
    #harcèlement_de_rue #harcèlement_sexuel #cartographie #visualisation

  • La « Nuit debout » lituanienne
    http://www.rfi.fr/emission/20160705-lituanie-loi-travail-nuit-debout-mouvement-parlement-contrats

    lundi 4 juillet 2016<p>L’Europe va mal. C’est un fait. C’est aussi un slogan pour des campagnes populistes bien orchestrées. Nigel Farage, leader du parti pro Brexit, …<p>vendredi 1 juillet 2016<p>Les milliers de migrants de Calais s’interrogent sur l’impact du Brexit. Depuis 2003 et les accords du Touquet, …

  • #Brexit : Grande victoire pour Boris et le UKIP, mais à quel prix ?
    http://www.taurillon.org/brexit-grande-victoire-pour-boris-et-le-ukip-mais-a-quel-prix

    Après des années de plaintes, suivies par de nombreux mois de campagne, ont abouti à un référendum jeudi dernier et à la victoire du « Leave » à 52% contre 48% pour le vote « Remain » [1]. Du UKIP jusqu’à Boris Johnson, le camp pro-Brexit célèbre depuis jeudi soir la césure complète entre le #Royaume-Uni et l’Union européenne, ou son « indépendance », selon Nigel Farage, le leader du UKIP. Mais les discours paraissent un peu faciles face aux nombreuses conséquences.

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    / Royaume-Uni, Brexit, #Economie, #Écosse