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des cailloux et une fronde

  • 5 documentaires sur le graffiti et le street art disponibles en ligne BE STREET
    http://www.be-street.com/fr/5-documentaires-sur-le-graffiti-et-le-street-art-disponibles-en-ligne

    Si on m’avait donné un euro à chaque fois que j’entendais la phrase “est-ce que tu aimes Banksy ?” lorsque je disais que j’écrivais sur le street art et le graffiti, j’aurais assez d’argent pour ne plus me donner la peine d’écrire. Mais ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre Banksy. Il n’est seulement pas le seul artiste en place. Cette liste de documentaires met en lumière une multitude d’artistes qui ont crée et/ou ont redéfini la scène graffiti et/ou street art. Si vous souhaitez vous mettre à la page et voulez impressionner votre prochain rendez-vous galant avec votre savoir sur cet art contemporain, cet article est fait pour vous.

    #art_de_rue #street_art #documentaire

  • Cailloux dans l’brouill’art
    http://rodolediazc.blogspot.com

    Le Pôle emploi recrute des subalternes avec le niveau « ingénieur » pour seconder un supérieur féru de statistiques à qui on a donné des ordres.
    Les candidats au poste doivent posséder l’art de l’écriture d’un Flaubert et, au moins, le talent oratoire de Démosthène pour espérer décrocher le job de Chef adjoint et de statisticien. L’affaire est pointue. Ils doivent être pour cela prêt à passer des nuits blanches, en plus des heures de bureau (adieu famille !) à boutiquer le business pour rendre présentables les marlous qui leur offrent à point nommé l’opportunité de quitter les rangs de demandeurs d’emploi pour devenir quelqu’un d’important au rayon des nouveaux esclaves. Lisez l’annonce ici et là. Le même principe de recrutement que pour les représentants des laboratoires pharmaceutiques fourguant des médocs aux toubibs pour les tester sur des patients allant se faire soigner pour une allergie de saison et se retrouvant in fine avec un cancer des testicules ou des ovaires !

  • Les ministres européens de l’agriculture se retrouvent au château de Chambord pour deviser sur l’avenir des gueux
    https://lundi.am/Les-ministres-europeens-de-l-agriculture-se-retrouvent-au-chateau-de-Chambord

    Ce n’est pas la première fois qu’on évoque dans Lundimatin le précieux Paul-Louis Courier [1]. Je dis précieux non pas au sens de ridicule, mais bien aux sens de « rare » et « recherché ». En effet, notre histoire littéraire n’abonde guère en pamphlets, et encore moins en fulminations aussi élégantes que celles de Paul-Louis, vigneron de La Chavonnière, à Véretz, Indre-et-Loire. Il arrive parfois que ces proses incisives, et qui datent de presque deux siècles, s’appliquent, merveille ! à notre actualité contemporaine pourtant si… prosaïque. Ainsi avons-nous appris ces derniers jours que les ministres de l’agriculture de l’Union européenne, penchés sur le triste sort de celles et ceux qu’on n’ose plus appeler paysans tant leur activité tient désormais du travail à la chaîne, avaient décidé de se réunir afin de discuter une énième fois prix, subventions, compensations, quotas – bref de ce qui, à l’évidence, constitue le quotidien des campagnes contemporaines.

    Or donc, voici que cet aréopage n’a rien trouvé de mieux, comme cadre de ses cogitations (on a failli écrire : « agitations », tant ce genre de réunion semble ne servir à rien d’autre qu’à gesticuler – enfin, à faire de la com’, selon le langage en vigueur), que… le château de Chambord ! Si. Vous avez bien lu. « C’est d’une arrogance et d’une stupidité sans nom », a commenté un représentant de la Coordination rurale, en quoi, une fois n’est pas coutume, nous ne lui donnerons pas tort.

  • Cailloux dans l’brouill’art : Le vrai rêve américain
    http://rodolediazc.blogspot.com/2016/09/le-vrai-reve-americain.html

    Minot, j’étais mauvais élève. Toujours au fond de la classe. La bonne planque. Pour ce que la religion avait à me raconter : Jésus, son cloutage à la cloueuse électrique, Judas, Ponce Pilate. Puis, j’ai été « mauvais garçon ». Puis, « mauvais citoyen ». Puis, « mauvais » tout court. N’est-ce pas dans cet ordre que la société identifie et traque les futurs coupables ?... les désigne à la vindicte « populaire » ?... Piège mental d’une logique infernale.
    Quoi que j’entreprenne, peu importe la nature de mes engagements, j’ai toujours pris soin de garder un arpion hors des clous. Je sautillais sur la marge, pendant que les autres filaient en rang d’oignon pour avoir la « moyenne ». Cette foutue moyenne avec laquelle l’école fait de si bons petits soldats.

  • Cailloux dans l’brouill’art : A la niche les chiens !
    http://rodolediazc.blogspot.com/2016/09/a-la-niche-les-chiens.html

    Finies les vacances ! Ma foi, elles n’étaient pas désagréables !…
    Reprise au petit trot. L’heure est venue de tenter de résister aux colonies d’araignées qui occupent les cerveaux.
    Nous voici donc en pleine coulante électoraliste. C’est l’été des alertes orages. Les armes sont bien graissées et si, pour certaines, elles dorment dans les placards, ce n’est que d’un œil ! Sont-elles jamais restées au repos ?...
    Notre très burkinée et estivante Hexagonie a-t-elle jamais ôté le haut sans suggérer la laideur des desseins d’une politique de la manipulation ? Osez le moindre commentaire raisonnable et vous saurez dans quelle essence est fait le bois qui vous frictionne les abattis. La morale, toujours la morale ! Celle du puissant, jamais la vôtre ! C’est la liberté sous bracelet électronique !

    http://rodolediazc.blogspot.fr/2016/09/a-la-niche-les-chiens.html

  • Permaculture, agroécologie, jardins-forêts : des pratiques millénaires, l’exemple des Yanomami (par Thierry Sallantin) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/02/permaculture-quand-loccident-re-decouvre-des-pratiques-millenaires-lexem

    Permaculture, agroécologie, jardins-forêts : des pratiques millénaires, l’exemple des Yanomami (par Thierry Sallantin)
    TOPICS :écologiecivilisationindustrieagriculturesylvilisationhorticulture
    "Des preuves suggèrent que des peuples indigènes de l’Amazonie cultivent depuis des millénaires plusieurs variétés d’arbres et de plantes utiles" (http://www.nature.com/news/amazon-ecology-footprints-in-the-forest-1.13902)"Des preuves suggèrent que des peuples indigènes de l’Amazonie cultivent depuis des millénaires plusieurs variétés d’arbres et de plantes utiles" (http://www.nature.com/news/amazon-ecology-footprints-in-the-forest-1.13902)

    Posted By : LePartage 2 février 2016
    Est-t-il écologique d’artificialiser la nature ?

    Vers une réintroduction des méthodes douces d’artificialisation des forêts en décolonisant notre imaginaire d’occidentaux ne jurant que par l’AGER (guerre à la nature) / Nouvelles interrogations autour des notions de SYLVA, AGER et HORTUS / Exemples des agricultures Wayampi (Guyane française) et Yanomami (Venezuela)

    Il est important de ré-interroger le concept d’agriculture biologique et c’est avec raison que la notion d’agroécologie entend attirer l’attention sur les limites d’une agriculture qui se définirait seulement par le négatif : pas de ceci, pas de cela, essentiellement pas de produits chimiques ni en tant qu’engrais ni pour les traitements. Limites visibles surtout depuis que l’on assiste à la dérive de l’agriculture biologique vers le mimétisme des pratiques industrielles des gros exploitants agricoles. Comme par exemple cet absence d’esprit critique par rapport au machinisme agricole, comme si l’usage des tracteurs de plus en plus puissants et des outils qui vont avec devait rester en dehors des inquiétudes face à la raréfaction du pétrole, ou comme par exemple les acquisitions de vastes domaines pour faire de la « bio » dans les zones d’Europe où la terre apparaît peu chère aux agriculteurs de l’ouest, et ceci au détriment de l’agriculture paysanne traditionnelle locale, et au détriment des habitudes communautaires d’entraide des cultures villageoises longuement constituées en microsociétés, en civilisations paysannes. Qu’un « gros » arrive, accapare tout, et cette forme de conquête en jouant sur le différentiel des monnaies et des niveaux de vie fait voler en éclat une socialité villageoise. On n’est pas loin de l’ethnocide donc du génocide culturel ! Sans parler de cet autre dérive qu’est la seule production destinée aux grosses centrales d’achats, à cette grande distribution qui ajoute à ses produits insipides et crétinisants, voire toxiques, le nouveau créneau porteur que serait la nourriture saine d’une bourgeoisie éduquée éprise de « new-age » et de « bio ».

  • Délire névrotique à la sauce solférinienne.
    Arrestation d’un dangereux terroriste présumé
    http://cafardages2.canalblog.com/archives/2016/02/01/33292408.html

    C’est le jeudi 14 Janvier dernier que la DGSI se met en rapport avec la brigade de gendarmerie de Réquista dans l’Aveyron : un terroriste présumé se préparerait à partir pour la Syrie faire le Djihad.

    Il n’en faut pas plus au brigadier-chef Jean-Loup Sanaïre pour mettre en place un plan épervier sur le Réquistanais. Une opération d’envergure qui a porté ses fruits puisque quelques heures plus tard, sur la D 902 qui relie la commune de Réquista à Cassagnes-Begonhès, le suspect barbu est intercepté au lieu dit « Le moulin de Clary ».

    A bord de son véhicule, une Citroën C15, c’est un vrai arsenal que découvrent les gendarmes : arme blanche de type couteau Laguiole en corne de vache Aubrac véritable, une hachette à manche fibré bi-matière de marque MacTruchon de chez Brico Pipo, un fusil de chasse a priori bien entretenu, une cartouchière richement fournie de plombs Tunet n°6 ainsi qu’un sac complet d’engrais Monsatanas qui entre, notamment, dans la composition de certaines bombes artisanales.

    Le suspect, Raymond Cubombet, un Réquistanais de 57 ans jusqu’alors inconnu des services de la gendarmerie, est immédiatement placé en garde à vue pour y être interrogé. Ce n’est que 7 heures plus tard qu’il en ressortira libre mais choqué par cette expérience. Il témoigne :

    « Bon, c’est vrai que cet été, entre le fauchage, l’agnelage tardif et les moissons, raconte-t-il, j’ai pas trop eu le temps de faire du bois… On s’est vite retrouvé à court à la maison avec les températures de ces jours-ci ! Du coup, j’ai appelé mon épouse sur mon Nokia pour lui dire que je partais pour la scierie. Acheter des chutes de bois quoi… C’est moins cher… Je pensais pas me retrouver au trou ! »

    Une bavure qu’ont bien du mal à dissimuler les gendarmes de la petite bourgade. Le brigadier-chef Sanaïre s’explique :

    « Dès le début de l’interpellation on a eu des doutes. Alors qu’on s’attendait à entendre ‘Allahou Akbar’ comme il est de coutume avec les terroristes, le suspect n’arrêtait pas de répéter ‘Diou me damne ! Diou me damne !’ à tout bout de champ. »

    Il a donc fallu que Raymond Cubombet apporte la preuve de ses bonnes intentions pour finalement être mis hors de cause.

    « Bon, c’est vrai que je porte la barbe, reconnaît-il. Mais ça fait 40 ans que je la cultive ! Vous savez, il fait pas chaud l’hiver ici, et la seule fois où je l’ai rasée, ma femme ne m’a plus parlé jusqu’à ce qu’elle repousse… Après, ils m’ont reproché d’être basané. Moi je veux bien, mais quand on a passé presque 60 ans de sa vie le cul dans un Massey (Note de la rédaction : diminutif pour la marque Massey-Ferguson qui est au tracteur ce que Harley-Dadidson est à la moto) à bronzer derrière un pare-brise, ça tanne la peau vous savez… »

    Et quand on demande à Raymond de s’expliquer sur les armes retrouvées à l’intérieur de son véhicule, il n’est pas avare d’arguments.

    « Ben, la hachette c’était pour faire du petit bois, c’est plus pratique pour allumer le feu. L’engrais, c’est pour les champs. Je venais juste d’aller le chercher à la coop’. Et le fusil c’était pour tuer un ou deux lièvres cet après-midi mais c’est foutu maintenant… Ils m’ont coupé la chique avec leur histoire de terroriste… Quant au couteau, c’est traditionnel. Vous connaissez beaucoup d’Aveyronnais qui porte pas de Laguiole sur lui, vous ? En plus ça permet de me couper un bout de saucisse sèche en cas de fringale. »

    Un bout de saucisse sèche qui a changé le destin de Raymond Cubombet puisque, en menant leurs investigations, les gendarmes ont retrouvé un bout de ladite charcuterie estampillée « Serres d’Alban » dans un coin de la boîte à gant, le mettant définitivement hors de cause.

    La DGSI s’est longuement excusée pour le désagrément occasionné expliquant : « On est un peu tendus en ce moment. »

    Véronica Lash

  • Pétition : Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne : Changer la politique d’acquisition du F.R.A.C. Bretagne
    Pourquoi c’est important
    http://rodolediazc.blogspot.fr/2016/02/petition-jean-yves-le-drian-president.html?showComment=14543117

    La politique d’acquisition du F.R.A.C. (Fonds Régional d’Art Contemporain) de Bretagne doit cesser de soutenir, d’acquérir et de ne collectionner que le style conceptuel, ainsi que les œuvres d’artistes étrangers. Le blocage comme sur un disque rayé de ce seul genre, représente tristement l’histoire pourtant si riche de l’art breton depuis plus de trente ans. Cette institution de service public doit respecter, accepter l’évolution artistique bretonne telle qu’elle existe dans sa pluralité.
    Pour mémoire : la mission de la F.R.A.C est de soutenir et de constituer un patrimoine représentatif de la création évoluant dans son temps.
    Le public s’étonne de ne pas s’y retrouver et se détourne de l’art. Les choix artistiques de l’humain évoluant naturellement avec lui tout au long de son histoire, comme son ombre, images et supports doivent lui permettre de se transcender. Le public cherche et trouve ailleurs, loin de l’institution culturelle ses artistes. Cependant l’imposition « de monstration », élitiste, financière et totalitaire niche dans tous les lieux de notre patrimoine, de la moindre chapelle aux abbayes. De grands centres modernes exposent aussi ces œuvres muettes. Toutes les places convenables pour exposer décemment sont réquisitionnées par l’institution culturelle pour ne montrer que du conceptuel.
    Reste les rues, les plages, les jardins, les champs qui se couvrent d’œuvres picturales diverses et variées d’artistes bretons pétris d’imaginaire, procurant magie, émotions, dans le partage de ce langage universel. Ces oeuvres sont souvent détruites car exposées dans de mauvaises conditions.
    La jeunesse non plus n’est pas dupe quant à l’imposition en Bretagne de ce style conceptuel dans l’enseignement artistique. La technique du dessin, de la peinture, de la sculpture y est proscrite. Ce dictat culturel porte atteinte aux sens de l’être humain.
    Le contribuable, ne peut plus tolérer que soit financée avec l’argent public une institution qui ne respecte ni ses artistes, ni leurs œuvres, ni le public. L’art breton d’aujourd’hui n’est ni représenté, ni conservé.
    Rappelons au F.R.A.C. Bretagne comme à toutes les F.R.A.C. de France leur mission puisque que ce sont les deniers publics qui les financent. La France, jadis pays de « l’exception culturelle », doit revenir sur son piédestal qu’elle a quitté par soumission. Il en va de sa santé mentale, tant on sait que l’art a toujours été indispensable aux équilibres de la pensée dans la société.
    https://secure.avaaz.org/fr/petition/JeanYves_Le_Drian_president_du_conseil_general_de_Bretagne_Changer_la_politique_dacquisition_du_FRAC_Bretagne/?tUsmHeb

  • #Frantz_Fanon et l’islamophobie contemporaine
    http://contre-attaques.org/magazine/article/frantz-fanon

    Si l’œuvre de Frantz Fanon est incontournable pour penser l’islamophobie contemporaine, dans le contexte français en particulier, c’est parce qu’il a mieux que d’autres compris les évolutions historiques de son temps, qui se reflètent aujourd’hui dans le nôtre. S’il n’utilise jamais le terme « islamophobie », réapparu dans l’actualité dans les années 2000 après un siècle d’éclipse, Frantz Fanon – qui fut médecin, psychiatre, essayiste, militant anticolonialiste – en avait parfaitement compris les logiques de (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Racisme, Frantz Fanon

    « http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/lb_terrorisme.pdf »
    « https://theoremes.revues.org/445 »
    « http://www.shariati.com/english/begin/begin5.html »

  • 6 mois de prison pour 3 PV impayés : nouvelle surenchère sécuritaire contre les pauvres dans les transports
    https://iaata.info/6-mois-de-prison-pour-3-PV-impayes-nouvelle-surenchere-securitaire-contre-le

    Texte publié initialement sur Rebellyon Les multinationales des transports en commun (Veolia, la SNCF-Keolys qui gère les TCL à Lyon et la RATP) bataillent ces dernières années pour une « tolérance zéro contre la fraude ». Elles avaient déjà obtenu gain de cause il y a une dizaine d’années. C’est sous (...) — Texte publié initialement sur Rebellyon, 1, 2

  • Nicolas Sarkozy aurait signé un livre, ça alors !
    http://lediazec.blogspot.fr/2016/01/nicolas-sarkozy-aurait-signe-un-livre.html
    Selon la rumeur médiatique du moment, Nicolas Sarkozy aurait signé un livre. « La France pour la vie » , en est le titre. Le sous-titre, écrit à l’encre sympathique, ou jus de citron pour ceux qui connaissent : « Neuilly pour toujours, les riches à jamais » . Evénement microcosmique sur lequel une poignée de nostalgiques se pignole faisant briller les Rolex comme autant de lucioles dans les soirées mondaines, avec le fol espoir du retour revanchard de leur champi(gn)on aux affaires.
    Un livre ! Et puis quoi encore ! Et le nègre dans tout ça ?... Car, ne l’oublions pas, dans chaque publication politicarde gît un nègre. Le seul moment où les nègres sont appréciés, sans forcément être respectés ! Honneur à eux de s’être avilis au point de ne plus être eux-mêmes !

  • El Blanco s’organise pour dézinguer Hollande
    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2016/01/29/el-blanco-s-organise-pour-dezinguer-hollande-92

    Alors que Martine Aubry était première secrétaire du parti, El Blanco défendait toutes les positions de Sarkozy, des 35 heures à la maladie sécuritaire, avec une obstination telle que Martine Aubry lui avait adressé une lettre publique pour lui demander de quitter le parti, ou d’en respecter la ligne. El Blanco était parti faire du boudin, puis on l’avait retrouvé, excité comme une puce, pour faire croire que Ségolène avait gagné le congrès du Mans, et il avait annoncé un recours en justice, ce qui revenait à remettre au juge les fichiers du Parti socialiste et à paralyser la vie du Parti le temps du procès... Ce prétentieux infini s’était ensuite présenté aux primaires, où il avait pris une raclée remarquable, avec 5,63%…

    La plaisanterie El Blanco aurait dû en rester là, mais Hollande, qui n’a ni souffle ni idée, passe son temps dans des combines inter-relationnelles qu’il prétend contrôler, et il a fait d’El Blanco un des rouages de sa campagne présidentielle puis, sans gêne, l’a nommé sinistre de l’Intérieur. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    El Blanco s’est aussitôt allié avec la jeune garde des ambitieux – Montebourpif, Hamon, Peillon – pour saboter le travail de Jean-Marc Ayrault, jusqu’à le discréditer et obtenir son départ. Les trois petits couillons Montebourpif, Hamon, Peillon ont poussé à la nomination d’El Blanco à Matignon « pour mieux le contrôler », ce qu’a approuvé Hollande. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    Depuis, El Blanco a une seule stratégie : rester à Matignon le plus longtemps possible pour se donner un statut, et s’en servir pour dézinguer le Parti socialiste et Hollande. De manière très claire, El Blanco joue la défaite Hollande en 2017, pour être un recours pour 2022 et la suite. A ce tire, il se réjouit des défaites électorales du Parti socialiste, car il lui faut impérativement fragiliser le parti pour le refaire à sa main, et dans l’immédiat, il a besoin d’éliminer tout ce qui représente la Gauche dans le gouvernement. A ce titre, son bilan est remarquable.

    En juin 2012, les petits malins avaient convaincu Hollande de choisir Jean-Marc Ayrault et d’écarter Martine Aubry, qu’ils redoutaient. Dès le lendemain, ils ont entrepris la démolition d’Ayrault. El Blanco a pris ensuite les choses en main, pour éliminer les Verts, puis Montebourpif, Hamon, Peillon et Filipetti. Dernier épisode en faisant dégager Taubira, et nommer à sa place Urvoas, qui est son clone.

    Dans les temps qui viennent, il va rapidement s’occuper de régler le compte de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la Laïcité, manifestement trop à gauche, et trop indépendant.

    Ce sera ensuite le nouveau gouvernement pour gérer le départ de Fafa à la présidence du Conseil constitutionnel. Ici, la seule question à suivre sera le sort réservé à Macron, plus instruit et connaisseur qu’El Blanco, et qui est donc une ombre,... sur la Droite cette fois-ci.

    Hollande est cuit : sur la Gauche, de fortes personnalités qu’il a évincées, et qui ne lui feront aucun cadeau ; sur la Droite, le clan d’El Blanco qui contrôle tout. Toute une classe politique dont l’avenir passe par sa défaite. Cette fois-ci, ça sent vraiment le sapin politique.

    L’ambiance va être âpre. Hollande n’aura aucun résultat crédible sur le chômage, et la gauche du parti va se libérer, car le problème n’est plus Hollande, mais la bataille contre El Blanco et la destruction du PS. Si Hollande se liquéfie totalement, El Blanco se posera en recours, mais l’hypothèse la plus crédible est qu’El Blanco va poursuivre ses provocations tout en obligeant la candidature Hollande, pour le laisser se fracasser sur le premier tour. Il prendra alors sa mine triste le dimanche soir, et le lundi matin il sera tout sourire pour s’organiser un avenir de leader d’une Gauche « sociale-libérale-sécuritaire », avec la perspective de 2022.

  • Taubira et les minables, le grand navet !
    http://rodolediazc.blogspot.fr/2016/01/taubira-et-les-minables-le-grand-navet.html

    Les Copé, Raffarin, Hortefeux, Fillon, Bertrand et autres cannibales du FN, ainsi qu’une partie de son propre gouvernement, voulaient sa peau, ils l’ont eue ! Tous aujourd’hui s’en félicitent. Traîtres et criminels, main dans la main, dansent une ronde sinistre, célébrant la belle victoire ! Rien n’est rationnel dans la Terreur, sinon l’abomination qu’elle inspire. Tout pareil que pour l’esclavage : quelle que soit sa forme et le nom qu’on lui donne, cela reste toujours de l’esclavage !