• La sortie de la crise du Covid-19 s’est traduite par une hausse de la pauvreté et des inégalités
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/14/la-sortie-de-la-crise-du-covid-19-s-est-traduite-par-une-hausse-de-la-pauvre

    Les indicateurs de niveaux de vie pour l’année 2021, publiés mardi 14 novembre par l’Insee, montrent que 550 000 personnes ont basculé dans la pauvreté, tandis que les ménages les plus aisés ont vu leur niveau de vie augmenter.
    (...) Cette hausse de la pauvreté s’est accompagnée d’un creusement des inégalités. La moitié de la population la moins aisée a vu reculer son niveau de vie en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation), après une hausse en 2020. Ce recul est plus marqué pour les 20 % les plus pauvres. A l’inverse, la moitié de la population la plus aisée a vu son niveau de vie augmenter, avec une hausse plus forte pour les 20 % les plus riches.

    https://archive.ph/tFriA

    9,1 millions de personnes, 14,5 % de la population sous le seuil de pauvreté en 2021

    En 2021, les inégalités et la pauvreté augmentent
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7710966

    Titre-restaurant : le gouvernement « étudie » une prolongation de leur utilisation pour les courses alimentaires
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/14/titre-restaurant-le-gouvernement-etudie-une-prolongation-de-leur-utilisation

    Depuis août 2022, l’utilisation des titres-restaurant a été étendue à tous les produits alimentaires, même s’ils ne sont pas consommables directement sans cuisson ou préparation (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande…). Mais cette dérogation devait prendre fin le 1er janvier 2024. « Est-ce que c’est simple à faire ? », s’est interrogé le ministre au sujet d’une éventuelle prolongation de la dérogation. « Non, car il faut une disposition législative », a-t-il relevé.

    « Nous sommes en train d’étudier les possibilités législatives qui permettraient d’étendre au-delà du 31 décembre 2023 cette faculté d’utilisation », a-t-il enchaîné. « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension », a insisté le numéro deux du gouvernement.
    Jusqu’à la dérogation, les titres-restaurant servaient à régler uniquement des repas, plats cuisinés, salades préparées, sandwichs (servis sur place ou à emporter) ainsi que les fruits et légumes ou les produits laitiers.

    #pauvreté #inflation #alimentation

    • « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension »,

      C’est dommage qu’il y ai pas de 49.3 pour cette extension à laquelle il est si favorable ! ils ont tous été utilisé par leur Bête Morne pour faire les poches du peuple et envoyer l’assistance publique à équarrissage.


      On dirait le porc napoléon qui envoie Malabar à la « retraite »...

    • merci @mad_meg c’est corrigé et puis cette involontaire tentative de concaténation d’autorité et d’austérité restait bancale
      est-ce nazie que tu voulais écrire ? si tel était le cas, tout ce qui est rigide, rigoureux ou strict n’est pas nazi. ne dépouillons pas les entreprises humaines de leurs spécificités (l’ignominie est elle-aussi multiple), l’histoire de son relief, on y pigerait plus grand chose il me semble.

      sinon, c’est une minable rustine, je soulignais qu’ils l’enlevaient, ils la maintiennent ? tout continue... c’est réservé aux salariés en poste, les indépendants, les retraités, les étudiants, celleux qui chôment peu ou prou, ponctuellement ou davantage auront moins ou rien.
      pendant ce temps - même france cul le disait hier, en termes moins tranchés- on balance des milliards pour l’assistance aux entreprises (CICE, exonérations) mais ni la prime d’activité ni les minima, ni les allocs chômage ou les bourses ou les retraites, ne sont substantiellement augmentées (sabrées ou retardées, ça oui, ça arrive), alors même qu’une autre rustine, les restos du coeur, pleure misère et réduit son périmètre pour limiter la demande en triant plus qu’auparavant ses « bénéficiaires »...

      "ceux qui ne sont rien" c’était pas juste un maladroit signe de mépris mais aussi - en même temps !- un lapsus significatif qui (re)dit "c’est notre) projet !"

      "nous ne sommes rien..." pointait une vieille chanson. une nouvelle prolétarisation nous y ramène. programme politique transpartidaire. et pour « accepter » d’en être de ce rien, quoi de mieux que de savoir qu’il y a des moins que rien (étrangers, ultra précaires, etc), produits comme tels à cette fin.
      à descendre cette pente, on aura non seulement la préférence nationale, la stigmatisation des assistés (incapables de se libérer du besoin par le travail, êtres de pur besoin, animaux eux-aussi) et l’autoritarisme mais aussi -combien arriveront à voter Philippe, Darmanin ou Attal pour le moins pire ? - le RN .

      sauf si, puisque l’achat de plus d’armes que jamais pour le maintien de l’ordre annonce sans doute de nouvelles « réformes », comme lors de la mobilisation contre celle des retraites, le RN est de nouveau contraint de faire tapisserie, et mieux encore, que d’autres valeurs que celles d’une réaction omniprésente viennent occuper l’espace politique, pour ne plus en laisser à la fascisation.

      #économie