Le journal « Le Monde » traverse aujourd’hui la plus grande crise de son histoire
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Comme tous les quotidiens aujourd’hui. Sauf que là on est en... 1983 :) c’est à dire il y a trente ans (et non pas vingt comme je l’avais écrit). Et en 1983, on ne peut pas dire que les lecteurs qui se détournaient du journal, c’était la faute à Internet.
Séquence émotion d’une certaine manière...
Ce petit reportage est merveilleux (enfin pour moi). C’est cinq ans avant mon arrivée dans les locaux de la rue des Italiens. Le Monde diplo était alors au 5e étage (et au 6e pour le secrétariat de rédaction dans un bureau minuscule). Il y avait si peu de place d’ailleurs que je me souviens avoir fini plusieurs fois de colorier les cartes pratiquement couché sur la moquette...
Quel plaisir de voir Jacques Grall (jeune...) avec qui j’ai beaucoup travaillé par la suite au Monde-Editions
Et puis à la fin, cette citation du journaliste télé Serge Misrai, devant l’immeuble légendaire :
" L’homme qui failli être directeur du Monde, Claude julien, disait : ce journal est trop riche ! Sa pagination trop importante, il faut simplifier, c’est comme ça qu’on fera des économies. Aujourd’hui l’actuel directeur, André Laurens, préconise des licenciements"
Citation gentille pour Julien et méchante pour Laurens :)
Cela dit, en fait de simplicité et de richesse, Julien qui ne fût finalement pas directeur du Monde, a, quant à lui, fait le Monde diplomatique, bien connu pour sa simplicité et son indigence...
Le journal « Le Monde » traverse aujourd’hui la plus grande crise de son histoire, accusant notamment une baisse du nombre de lecteurs. Les syndicats ne cautionnent pas le plan d’assainissement qui prévoit 110 suppressions d’emplois ainsi que le départ des employés de plus de 55 ans parmi lesquelles quelques unes des plus grandes signatures de la rédaction. Images de l’Assemblée Générale de la société des rédacteurs et interviews de Jean-Pierre CLAIR, Directeur de la société des rédacteurs explique les raisons de la perte des lecteurs, de Jacques GRALL, Syndicat National des journalistes (S.N.J) : « Nous refusons le plan de licenciements, nous proposons une baisse de la masse salariale... » et de Alain LEBAUBE (CFDT) qui explique que le mot grève a été évoquée pour des raisons tactiques et stratégiques. Images d’archive INA
Institut National de l’Audiovisuel
