Hou plein de choses à dire, merci @rastapopoulos pour le ping.
Alors dans le domaine #semences + opensource, il y a la OpenSource Seed Initiative (OSSI) : ▻http://osseeds.org
Alors ce n’est pas sur le même plan que ce que tu proposes, c’est de revendiquer la propriété des graines / de la génétique (hérésie) et d’y mettre une licence qui empêche de privatiser les graines, ses descendants ou les descendants issus de croisement avec ces graines.
Je suis pas chaud du tout pour cette appropriation, mais le but étant de faire réfléchir les gens sur la privatisation du vivant. Ça commence à avoir la côté auprès d’améliorateurs de variétés US (Carole Deppe, Franck Morton, Joseph Lofthouse... dont j’ai relayé certains travaux ici).
Hybride F1, ce n’est finalement que de la génétique, les graines ou les plantes issues d’un croisement de deux variétés pures/fixées/homozygotes. Rien n’empêche de trouver deux variétés qui se mélangent bien et de produire ces F1 en autonomie. On peut aussi partager la recette dans l’esprit open source comme tu le préconise. Perso je vois pas de mal à vendre ses F1 et/ou les parents avec bénéfices, cela dit.
Je pense que le problème n’est pas dans les hybrides, mais plutôt dans le système juridique mis en place (catalogue officiel) qui fait que les semenciers n’ont intérêt à payer les frais d’inscription que pour les hybrides (dont ils ont le monopole). Je pense que le système hybrides F1 c’est plus pour se protéger des autres semenciers que des agriculteurs qui feraient leur semence (pas sûr que beaucoup le fasse pour les légumes vu la complexité de la chose). Du coup il reste surtout des hybrides.
Y a quand même des saloperies dans certains hybrides, qui ont une stérilité mâle cytoplasmique, c’est à dire qu’on ne pourra jamais s’en défaire. Si ça tenait qu’a moi on interdirait ce genre de choses.
Bon c’est un peu fouilli