Un gigantesque « continent » de déchets se forme dans le Pacifique Nord - notre-planete.info
►http://www.notre-planete.info/actualites/1471-continent_dechets_pacifique_nord
Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau « continent »[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !
#plastique #environnement #pollution #pacifique #continent_plastique
Tsunami : les Américains se préparent à l’arrivée des débris - France Info
▻http://www.franceinfo.fr/monde/tsunami-les-americains-se-preparent-a-l-arrivee-des-debris-1204681-2013-1
▻http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/07/1204701/images/ressource/oaa.jpg
Une île grande comme la France, composée d’objets de toutes les tailles, flotte au milieu du Pacifique nord. Il s’agit essentiellement des déchets que le tsunami de mars 2011 au Japon a emportés au large. Une île dont la progression est suivie de près par l’agence nationale océanique et atmosphérique américaine.
Depuis trois ans, l’agence nationale océanique et atmosphérique américaine suit la dérive de cette île de déchets dans l’océan.
A LIRE AUSSI >>> Les garde-côtes coulent un « bateau-fantôme » du tsunami
La NOAA a rendu un rapport la semaine dernière et s’inquiète maintenant de l’arrivée massive de ces débris en tout genre sur la côte ouest des Etats-Unis.
Heureusement qu’il n’y a pas de débris de Fukushima dedans !
Et ça va, ce n’est qu’une ile... Ailleurs on a des continents :
▻http://seenthis.net/messages/184619
#pollution
#oceans
#plastique
On ne peut que constater que la france est une poubelle et se rapproche dangereusement des Etats-Unis. ->[]
No ’island’ of tsunami debris floating toward U.S., NOAA says
▻http://www.latimes.com/science/sciencenow/la-sci-sn-tsunami-debris-noaa-20131106,0,3159522.story#axzz2k38gabSW
The National Oceanic and Atmospheric Administration has been doing some serious myth-busting after news reports this week claimed a massive island of debris from the 2011 Japan tsunami was headed for the U.S. West Coast.
One problem: There is no floating mass of debris.
[...] A post on the agency’s marine debris blog laid out the reality:
Here’s the bottom line: There is no solid mass of debris from Japan heading to the United States.
At this point, nearly three years after the earthquake and tsunami struck Japan, whatever debris remains floating is very spread out. It is spread out so much that you could fly a plane over the Pacific Ocean and not see any debris since it is spread over a huge area, and most of the debris is small, hard-to-see objects.
Le triomphe de la technique sans culture et de la rationalité du rendement... Un monde suffocant, clinique, productiviste désincarné, et déshumanisé !
Cela donne une résonance vide et glaciale dans notre rapport à ce que nous produisons.
Le film est suffocant, esthétisant jusqu’à l’excès mais le résultat est fascinant comme pris dans une spirale ou ce que l’on nous donne à voir n’est rien d’autre que le monde tel qui se construit et s’impose à tous ?
Notre pain quotidien(2007) un film documentaire de Nikolaus Geyrhalter
▻http://www.dailymotion.com/video/xfuup9_notre-pain-quotidien-1-5_news?search_algo=2
Une analyse du documentaire par Cédric Mal
▻http://cinemadocumentaire.wordpress.com/2011/02/10/notre-pain-quotidien-nikolaus-geyrhalter
La #production #industrielle, cela va de soi dans nos #sociétés #modernes, connaît ce qu’il se fait de mieux en matière technologique. Question de #rentabilité #économique. Nikolaus Geyrhalter s’équipe aussi de ce qu’il se fait de mieux de matériel numérique Haute Définition pour dépeindre en de puissants tableaux ces lieux étranges, beaux et horribles à la fois, dans lesquels se fabrique chaque jour #notre_pain _quotidien. Des #élevages de poulets aux #abattoirs, des #serres aux #usines de #conditionnement de #fruits, c’est l’intégralité du #processus de #transformation #alimentaire qui défile dans ce #film dénué de commentaires et d’interviews.
A l’extérieur, le grand angle systématique laisse le champ libre à l’horizon pour composer des #plans terriblement ouverts. Le #cinéaste filme des #paysages monumentaux qui s’étendent à perte de vue et de nuit. Les usines, vastes et #futuristes ensembles lumineux, semblent #irréelles. On pénètre souvent dans ces endroits en plongée, et les choses n’en deviennent que plus indiscernables. Les #vaches ne ressemblent à des vaches et les #cochons à des cochons qu’après un temps de minutieuse observation. Un temps où nos yeux se promènent, incertains, à la recherche d’éléments de compréhension et de discernement. La longueur des plans-séquences laisse généralement advenir les frémissements d’un mouvement qui participe à l’éclaircissement de ces énigmes visuelles. Ce suspense figuratif, soutenu par la beauté des lumières et la #picturalité de certaines #images, agit comme un principe #esthétique maintenant l’intérêt tout au long du film.
▻http://www.dailymotion.com/video/xfv0oz_notre-p-in-quotidien-2-5_travel
Formellement, la #composition enferme souvent le spectateur dans une effroyable sensation claustrophobique. Les lieux, couloirs de la mort #animale ou allées d’#arbres fruitiers, sont représentés au travers de #cadres #cloisonnés qui focalisent le regard. Un point de fuite central et une profonde perspective structurent les images bordées de #chair ou de #nature d’où on ne peut s’échapper. Le parti pris formel opère également en plein champ, par exemple dans ce plan directement puisé dans la La Mort aux trousses : un avion entre puis sort du plan avant de venir épandre son liquide face #caméra. Le #spectateur, là encore, est pris au piège de la #représentation, dans une position de victime.
▻http://www.dailymotion.com/video/xfv22v_notre-p-in-quotidien-3-5_travel?search_algo=2
Dans son film, Nikolaus Geyrhalter soulève un rapport déshumanisé à la nature. Il décrit un monde sans paysan, égalisant par de subtiles analogies les hommes, les machines et les produits. Le roulement des œufs sur le tapis est le même que celui des pommes dans leur bassin, le déplacement des porcs vers l’abattoir n’est pas sans évoquer le ballet des hommes dans les couloirs, et la batteuse de la moissonneuse effectue la même course que l’éolienne.
Quand la caméra s’embarque sur les tracteurs, elle s’attarde autant sur l’homme que sur l’engin agissant. A terre, lorsque le cinéaste suit des figures humaines dans leur labeur, ce sont des outils assujettis à l’industrie qu’il filme. Peu de différences entre l’homme qui sélectionne les poulets armé de son bras aspirant et le tracteur qui déploie lui aussi ses bras pour fertiliser le sol. Il n’y a pas de personnages, d’ailleurs, dans ce documentaire : les figures humaines, automatisées et muettes, ne sont pas incarnées. A l’heure de la pause, les employés dégustent leur pain quotidien. Si l’humanité devient alors figurativement centrale, le langage, lui, reste absent.
▻http://www.dailymotion.com/video/xfvicy_notre-p-in-quotidien-4-5_school?search_algo=2
(...)
Description des fermes modernes ou critiques de l’industrie agroalimentaire : le film, universel dans sa forme, est construit de telle manière qu’il laisse chacun faire son choix. Petit à petit, on peut simplement se renseigner sur la cueillette des olives ou sur l’histoire de l’élevage-abattage des porcs. La composition chronologique qui établit des chaînons didactiques entre certains plans va en ce sens. On peut aussi s’insurger devant les souffrances animales. La progression dramatique vers l’horreur (figurative) l’autorise : à mesure que le film avance, le sang se déverse de plus en plus abondamment et le rouge inonde bientôt la représentation des exécutions bovines difficilement soutenables.
▻http://www.dailymotion.com/video/xfvinx_notre-p-in-quotidien-5-5_lifestyle?search_algo=2
#Nikolaus_Geyrhalter #Productivisme #Mondialisation #Capitalisme
#Documentaire #Vidéo
Réminiscence cinématographique éternelle pour Jean Epstein
Le Tempestaire (1947) Trouver le guérisseur de vent pour faire revenir l’être aimé parti en mer.
Partie1
▻http://www.youtube.com/watch?v=49lYid9jXn8
Une analyse du film par #Elodie_Dulac
▻http://www.cadrage.net/films/tempestaire.htm
De prime abord, cette fiction #manifeste un aspect . Afin de rendre l’#authenticité de la région, le #réalisateur prend pour interprètes les seuls habitants du lieu, Belle-île en mer. Familiarisé à leur manière d’être par une longue coopération et une confiance totale, il leur demande de participer à la confection du #court-métrage, en réinterprétant au besoin des aspects révélateurs de leur existence. La préparation à la pêche en est un exemple caractéristique. Dans cette scène, les #non-acteurs ne font que répéter des déplacements machinaux pratiqués régulièrement : ils jettent les rets et les casiers dans les barques. Ce moment quotidien des #marins semble avoir été enregistré comme pris sur le vif et ancre l’histoire dans le #réel. Il en est de même lorsque la grand-mère file le rouet de façon mécanique. Pris dans leur vérité première, ces #hommes et ces #femmes apparaissent comme dépouillés et plus justes que des acteurs professionnels : ils ne jouent pas, ils vivent l’action. Ce choix de prendre les îliens et des décors naturels est expliqué par Epstein :
« Aucun #décor, aucun #costume n’auront l’allure, le pli, de la #vérité. Aucun #faux-professionel n’aura les admirables #gestes #techniques du gabier ou du #pêcheur. Un sourire de bonté, un cri de colère sont aussi difficiles à imiter qu’une aurore au #ciel, que l’#océan démonté » (3)
L’intention du cinéaste est bien de filmer non seulement les occupants, mais aussi l’atmosphère de la Bretagne à l’état brut, sans l’invasion des touristes. À travers sa caméra, il contemple la lande et la brise qui la traverse, la mer calme, l’#écume déposée sur le sable, les falaises et les rochers déchiquetés. Sa motivation est de montrer l’animation de ces paysages : il les personnifie et les rend tumultueux. Il aurait pu simuler un ouragan grâce à des effets spéciaux, tels que l’assombrissement pour marquer un ciel en colère, la présence sonore extrêmement forte du vent et des plans fixes des rouleaux éclatés contre les récifs, par exemple. Mais Epstein profita d’une réelle tempête qui confère à l’œuvre un climat d’authenticité.
« Le vent est tombé, la mer est belle, regarde il n y a pas de quoi avoir peur »
Partie 2
▻http://www.youtube.com/watch?v=6SvqG_bvwkM
Les conditions de #tournage devaient être pénibles. On imagine le réalisateur poser son appareil de et chercher en permanence un lieu différent et toujours plus beau pour saisir la #violence de la perturbation. Malheureusement, il n’a aucun pouvoir sur les éléments ; il doit attendre les moments propices sur le qui-vive, être patient pour bénéficier des éclairages souhaités. Si les circonstances s’y prêtent, alors seulement la maîtrise de la beauté du plan est possible. Le contrôle n’est vraiment total qu’au #montage.
Cette grande difficulté présente un avantage : elle génère un certain « défi » entre la tourmente et le cinéaste qui désire en enregistrer son plus bel aspect. L’enjeu du réalisateur est d’avoir l’emprise sur un
#élément naturel qu’il ne peut pourtant contrôler. Cet antagonisme entre la #nature et la #technique suscite un sentiment de pure #vérité et singularise la #plastique du #film. L’inquiétude de la jeune fille pour son fiancé parti « à la sardine » en est représentatif. De nombreux plans de la mer légèrement agitée sont intercalés parmi ceux du visage de l’héroïne. L’un d’eux est une plongée sur le sable où s’échouent les vagues jusqu’aux deux tiers du cadre. Au milieu du cadre, glisse une écume blanche, très visible. La disposition de la caméra et l’échelle du plan ont été parfaitement maîtrisées mais le passage de la mousse est dû au hasard. Il est très probable qu’Epstein ait gardé ce #plan en raison de l’union d’une #esthétique précise et d’un aléa. En approfondissant l’analyse, l’écume représente la #métaphore visuelle du #bateau du #fiancé #perdu au large et bousculé par des rouleaux gigantesques. Cette rencontre avec le #réel engendre un sentiment de vérité et renforce la narration.
L’inoubliable scène de Coeur Fidéle (1923)
▻http://www.youtube.com/watch?v=9kboFmyQnl4
A Propos de Jean Epstein
▻http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=13898
Plus connu comme #théoricien du cinéma que pour une #oeuvre en partie perdue, #Jean_Epstein est pourtant un des grands noms de l’avant-garde française des #années_20. Son premier film est un documentaire sur #Pasteur (1922), exercice pratique qui lui vaut d’être engagé chez Pathé. Il y réalise L’Auberge rouge (1923), d’après #Balzac, qui se distingue par une grande #originalité de #construction et un sens inédit du #découpage et du #montage. Ses recherches se poursuivent avec #Coeur_fidèle (1923) qui, d’un strict point de vue formel, est considéré comme son premier #chef-d'oeuvre. On loue l’intense #poésie avec laquelle il rend compte de l’atmosphère sordide des #ports et des #bouges, et un #langage cinématographique #novateur qui trouve un point culminant dans une scène de fête foraine. Il poursuit la mise en pratique de ses réflexions avec La Belle Nivernaise (1923), inspiré de Daudet, puis réalise par nécessité des mélodrames où surgissent quelques séquences expérimentales (L’Affiche, 1924, Le Double Amour, (1925), Les Aventures de Robert Macaire, (id.), Mauprat, 1926). La Glace à trois faces (1927) et La_Chute_de_la_maison Usher (1928) marquent chacun à leur manière un retour à l’avant-garde. Le premier est construit sans souci d’ordre chronologique, tandis que le second #modernise l’#expressionnisme_allemand en s’attachant à la poésie des #choses et de l’insolite. L’usage qu’il y fait du ralenti est abondamment commenté. #Finis_terrae (1928), documentaire à peine romancé qui rend compte de la vie des pêcheurs et des paysans de l’île d’Ouessant, est son dernier film muet. Ce très beau poème visuel trouve sa suite dans Mor-Vran (1930) et L’Or des mers (1931), avant que le cinéaste ne réalise plusieurs films commerciaux d’un intérêt mineur. Malgré une fin de vie passée dans l’oubli, Jean Epstein signe un film magistral, #Le_Tempestaire (1947), nouveau regard sur la mer qui semble faire la synthèse de ses recherches audiovisuelles.
#Cinéma #Film #Experimental #Avant-garde #Jean_Epstein #Vidéo
Quand le conducteur n’est pas là, les souris dansent / Articles / Actualités - Le site du magazine 60 millions de Consommateurs
▻http://www.60millions-mag.com/actualites/articles/quand_le_conducteur_n_est_pas_la_les_nbsp_souris_dansent
La thèse contestée de l’#amidon_de_maïs
Mais du côté des réparateurs, les explications sont bien différentes. « Les protections autour du moteur sont faites en substances biodégradables, à base de céréales, affirme-t-on au standard d’un garage. Alors ça attire les petits rongeurs. » Georges Castro confirme : « D’après les rapports d’usine, c’est la composition des pièces qui est en cause. Les #caoutchoucs et les #insonorisants sont fabriqués à partir de #maïs pour correspondre aux nouvelles normes européennes. » Sur Internet, de nombreux témoins disent avoir obtenu la même explication de la part de leur garagiste.
Mais seul Ford admet que, dans ses véhicules, certains tuyaux sont composés pour partie de maïs ou d’amidon. Et reconnaît que cela attire des bestioles qui « n’hésitent pas à s’attaquer à ces éléments mécaniques ». L’entreprise tient à préciser que le consommateur est informé de la présence de ces #plastiques d’origine végétale, et que les animaux rongent indifféremment les pièces voisines.
Les autres constructeurs, eux, ne veulent pas entendre parler de substances « alléchantes » dans la composition de leurs véhicules. Soit ils n’en ont pas connaissance. Soit ils ne parviennent pas à obtenir l’information. Mitsubishi France affirme que sa maison mère, au Japon, ne lui répond pas sur cette question. Toyota suppose qu’il faudrait étudier la composition de chaque élément endommagé, mais qu’il n’en a pas la liste. Quant à Renault et Suzuki, tous deux affirment qu’ils n’utilisent pas de câbles ou gaines d’origine végétale.
L’interdiction des sacs en #plastique se mondialise
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/03/l-interdiction-des-sacs-en-plastique-se-mondialise_1812467_3244.html
Trois décennies auront suffi à faire du sac plastique, merveille technologique capable de supporter une charge deux mille fois supérieure à son poids, le symbole des inconséquences et de l’empreinte écologique de nos modes de consommation. Pour tenter d’enrayer ce fléau qui pollue les paysages et les océans, la Mauritanie et le Mali, après d’autres, ont interdit, le 1er janvier, les sacs en plastique.
demain soir, pour ceux qui ont une télé :
►http://www.arte.tv/fr/le-plastique-menace-sur-les-oceans/7126750.html
et pendant les 7 jours suivants pour ceux qui ne l’ont pas :)
citation du reportage d’arte
une mer est considérée comme propre lorsque l’estomac des oiseaux contient moins de dix morceaux de plastique
Plastic debris reaches Southern Ocean, previously thought to be pristine | Environment | guardian.co.uk
►http://www.guardian.co.uk/environment/2012/sep/27/plastic-debris-southern-ocean-pristine
The first traces of plastic debris have been found in what was thought to be the pristine environment of the Southern Ocean, according to a study released in London by the French scientific research vessel Tara.
The finding comes following a two-and-a-half-year, 70,000-mile voyage by the schooner across the Atlantic, Pacific, Antarctic and Indian Oceans, to investigate marine ecosystems and biodiversity under climate change.
“We had always assumed that this was a pristine environment, very little touched by human beings,” said Chris Bowler, scientific co-ordinator of Tara Oceans. “The fact that we found these plastics is a sign that the reach of human beings is truly planetary in scale.”
La malédiction du #plastique - videos.arte.tv
►http://videos.arte.tv/fr/videos/la_malediction_du_plastique-6846202.html
#documentaire #environnement #recyclage
Intéressant, même si le réalisateur portée par une certaine naïveté d’écologie non politique trouve finalement la solution à notre consommation tout en permettant aux industriels de continuer à faire de l’argent, avec les bio-plastiques, ouf, on est rassuré, ne changeons rien.
(voir -12 mn sur la vidéo)
Le « 7e continent de plastique » : ces tourbillons de déchets dans les océans
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-7e-continent-de-plastique-ces-tourbillons-de-dechets-dans-les-oceans_1696
Cette pollution, invisible depuis l’espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l’Atlantique Nord et Sud et de l’océan Indien. Ces zones sont en effet caractérisées par la rencontre de courants marins qui, influencés par la rotation de la Terre, s’enroulent dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord, et en sens inverse dans l’hémisphère sud, selon le principe de la force de Coriolis, et forment d’immenses vortex appelés gyres océaniques. La force centripète aspire alors lentement, en plusieurs années, tous les détritus qui flottent sur l’eau vers le centre de la spirale, où ils s’amalgament et d’où ils ne sortent jamais.
Le terme force centripète ("qui tend à rapprocher du centre", en latin) désigne une force permettant de maintenir un objet dans une trajectoire circulaire ou, plus généralement, elliptique. En effet, tout objet décrivant une trajectoire elliptique possède en coordonnées cylindriques une accélération radiale non nulle, appelée accélération centripète, qui est dirigée vers le centre de courbure.
fr.wikipedia.org/wiki/Centripète
Mais pourquoi ? « La force centripète », ça n’existe pas, ce n’est pas une force physique en soi : c’est la description d’une nécessité pour qu’un objet tourne par rapport à un centre. Autrement dit, en l’absence d’une force le ramenant vers le centre (centripète), l’objet va filer droit… par exemple c’est la force de la chaîne au cou de la chèvre, qui la maintient à une certaine distance de son piquet. Donc même question : les courants vont où une fois qu’ils atteignent le cœur du vortex ?
Certes, mais là je ne suis pas compétente pour te répondre :) Sur le dessin les courants tournent en rond et l’article dit que ce phénomène est dû à l’influence de la rotation de la terre... ce sont les masses inertes qui sont poussées progressivement au centre du vortex
Il y a une très bonne émission du #dessous_des_cartes sur #ARTE qui explique bien ces gyres océaniques et comment s’y concentrent les déchets. La vidéo (très crado) sur youtube se nomme Le septième continent.
« Le 7ème continent - Le dessous des cartes » (EDIT : nouvelle URL)
▻http://www.youtube.com/watch?v=MQgBB7txzoY
Merci à Jean-Christophe Victor pour ses « dessous des cartes » ! :)
Et à bas flash, une fois de plus ! Quant on voit le site de l’expédition, ça donne un sacré #mal_de_web ►http://www.septiemecontinent.com
New life discovered growing on plastic waste dubbed the ’plastisphere’ – News – ABC Environment (Australian Broadcasting Corporation)
▻http://www.abc.net.au/environment/articles/2013/11/13/3888603.htm
VAST AMOUNTS OF of plastic debris floating in the ocean are supporting new forms of microscopic life and whole new ecosystems. Scientists writing in the journal Environmental Science & Technology are collectively calling this new life the ’plastisphere’.
#vie
Dans ce reportage vidéo, la journaliste préfère l’appeler « soupe de plastique » (à juste titre à mon avis)
▻https://www.lemonde.fr/contaminations/video/2018/09/09/contaminations-nous-avons-navigue-sur-l-immense-soupe-de-plastique-du-pacifi
L’ #Iran menace de bloquer le détroit d’Ormuz et donc 1/3 du trafic de #pétrole (►http://www.opex360.com/2011/12/28/liran-menace-de-bloquer-le-detroit-dormuz-en-cas-de-sanctions-contre-ses-ex ). Outre l’intérêt environnemental, la réduction drastique de l’usage du pétrole est d’une importance stratégique.
Cela doit passer par une profonde réforme de l’ #urbanisme pour réduire l’utilisation des #transports ; un lourd investissement dans des #énergies et technologies alternatives ; une réduction de l’usage du #plastique et autres produits de l’ #industrie #pétro-chimique.
Is Your Fleece Killing the Ocean? | Mother Jones
►http://motherjones.com/tom-philpott/2011/12/your-fleece-killing-ocean
la “fourrure polaire” tue
it looks like people should put away their fleeces and focus on fibers like wool and cotton—organically produced when possible.
#agriculture #textile #plastique #recyclage #environnement #cdp
Barbie, Legos, other toys linked to destruction of Indonesia’s rainforests
►http://news.mongabay.com/2011/0607-greenpeace_vs_barbie.html
Some of the world’s largest and most prominent toy-makers are sourcing their packaging materials from companies linked to large-scale destruction of Indonesia’s rainforests, alleges a new report from Greenpeace.
The report, How APP is Toying with Extinction [PDF], is based on forensic analysis of toy packaging from Mattel, which manufacturers Barbie and Hot Wheels toys; Disney, which makes a variety of toys linked to its movies; Hasbro, which produces GI Joe, Star Wars, and Sesame Street toys and various games like Monopoly and Scrabble; and Lego, which makes the iconic plastic building blocks. The analysis found traces of mixed-tropical hardwood (MTH) and acacia fiber which are principally sourced from Asia Pulp & Paper (APP), an umbrella paper products brand that sources from several companies that have been linked to rainforest destruction in Sumatra
La chirurgie des petites lèvres ou le fantasme de la #vulve idéale
Même si la plupart des femmes n’ont pas l’intention de laisser leur vulve entre les mains d’un chirurgien (avec les risques que cela comporte de cicatrisation, de modification de la sensibilité, de déception (10% dans une étude française)), il est important que les #femmes prennent conscience de la grande variabilité naturelle des vulves et des #clitoris. C’est le premier pas pour se réconcilier avec son aspect intime. Aimer sa vulve est en effet, selon une étude du Pr Debra Herbenick parue il y a deux ans dans l’International Journal of Sexual Health, prédicteur d’une plus grande satisfaction sexuelle. Paradoxalement, les hommes sont souvent plus avisés de la variabilité du visage vulvaire, dès lors qu’ils ont connu plusieurs partenaires. Surtout, le fait que les petites lèvres dépassent des grandes lèvres, qu’elles soient plus foncées et de tailles différentes (asymétriques) n’influe pas sur la satisfaction sexuelle ou l’excitation du partenaire, contrairement à ce que de nombreuses #femmes pensent. On ne peut que se réjouir de voir les militantes d’Osez le #féminisme mettre bientôt (en juin) le feu aux poudres en lançant une campagne sur le clitoris qui, n’en doutons pas, rappellera à tous la nécessité de poursuivre les recherches sur l’#anatomie féminine.
| Magpatients
►http://www.magpatients.org/sexologie-urologie/la-chirurgie-des-petites-lèvres-ou-le-fantasme-de-la-vulve-idéale.html
Forcément, l’uniformisation des monts chauves allait déboucher sur la normalisation des vulves... C’est quand même gravement n’importe quoi !
« Il y a un rejet du sexe féminin qui m’effraie. Entre le diktat de l’épilation intégrale, et maintenant le rabotage des petites lèvres, il y a vraiment un fort désir de ramener le #sexe de la femme à une fente, lisse, comme l’orifice d’une tirelire. Une fente de poupée #plastique, propre, lisse, imberbe ». Voilà une nouvelle étape vers le corps artificiel féminin idéal (pour qui ?) pour les femmes, à qui l’on faisait déjà miroiter des mensurations impossibles à atteindre ! Ainsi la fameuse poupée barbie aurait-elle, si elle prenait vie et taille humaine, des mensurations de 95-56-82. Même monstruosité pour Lara Croft, l’héroïne de jeux vidéos, qui fait un télégénique 90-60-90...des chiffres presque atteints par son incarnation au cinéma, Angelina Jolie, avec 90C-65-90 ! Tout cela serait risible si cela ne générait pas une image du corps perturbée chez certaines femmes qui mesurent leur écart (inévitable) à ce corps idéal, pourtant irréaliste. Or, une image du corps diminuée perturbe également l’estime de Soi (et réciproquement). Sans compter que cela retentit aussi sur la #sexualité !"
Ah mais je me disais bien qu’il nous en manquait encore plein, des mots-clés, sur Seenthis. Merci Agnès.
Sur Twitter, quelqu’un vient de me surnommer #Wulverine : j’aime beaucoup !