La conviction qu’il existe des différences entre hommes et femmes induisant des rôles sociaux de sexe « naturels », et que cette vérité est déniée en raison du « politiquement correct » sévissant en Occident, était un ressort important du passage à l’acte meurtrier du masculiniste Norvégien Anders Breivik, « homme blanc en colère » s’il en est, dont les propos rejoignent remarquablement ceux d’Eia si on laisse de côté les aspects religieux et la morale sexuelle qui leur est associée [46]. Au cœur de ce fond idéologique porté par un Alain Soral ou un Eric Zemmour en France ne se trouvent à mon avis ni l’islamophobie, ni la xénophobie, ni l’homophobie, mais l’attachement viscéral à la « différence des sexes » (et accessoirement des « races ») comme repère(s) et structure(s) fondamentale(s) du monde social, et une peur panique de la « féminisation » (et du métissage) dont les phobies précitées ne sont souvent que des produits dérivés. Cet attachement s’accompagne de croyances profondes dans l’existence de certaines différences naturelles entre (catégories d’)êtres humains, et de la conviction que les institutions et les médias vérolés par le marxisme culturel et le féminisme organisent le maintien du peuple dans l’ignorance de celles-ci.
Précédé d’un démontage détaillé du test et de son traitement statistique. Un véritable catalogue de ce qu’il ne faut pas faire : petit échantillon, sélection à l’intérieur de l’échantillon, nombreux facteurs de confusion, oubli de la variabilité intra-groupe…
Ajoutons à cela, la « disparition » des données brutes et du mémoire initial.
PS : merci @reka, j’avais raté le premier passage.