• ’This Weaponization Is Meant to Shift Focus Away From Gaza’: - FAIR
    https://fair.org/home/this-weaponization-is-meant-to-shift-focus-away-from-gaza

    S: I mean, I’m Jewish. I’m fairly observant. I was at a Seder last night. When people say the pro-Palestinian movement is antisemitic, they’re lying. I’m just flat-out saying I think a lot of people, on some level, know that this isn’t about Jews. This isn’t about Judaism. It’s about the fact that Israel is committing a #genocide in our people’s name. And if you support it, that is going to lead people to make a bunch of bad inferences about you, because you’re vocally supporting a genocide.

    This weaponization is meant to shift focus away from #Gaza, away from Palestine, the people who are being massacred, the people whose bodies they found in a mass grave at a hospital yesterday. The point is to distract from the fact that there is no moral case to defend what Israel was doing. So the only thing that Zionists have going for them is just smears, attacking the movement, tone-policing, demanding we take stances that they’re never asked to take. No one ever asks pro-Israel protestors, “Do you condemn the Israeli government ,” because Israel is seen as a legitimate entity.

    #ignominies #sionisme #mensonges

  • Au poste-frontière de Menton, carrefour des migrants : « On ne m’a rien expliqué, juste pris mes empreintes »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/25/au-poste-frontiere-de-menton-carrefour-des-migrants-on-ne-m-a-rien-explique-

    Au poste-frontière de Menton, carrefour des migrants : « On ne m’a rien expliqué, juste pris mes empreintes »
    Par Julia Pascual (Menton (Alpes-Maritimes), envoyée spéciale)
    Le point de passage entre l’Italie et la France voit arriver de nombreuses personnes désireuses de s’installer en Europe. Elles sont souvent refoulées vers l’Italie, sans toujours respecter leurs droits, déplorent les associations de défense des migrants.
    La petite route qui serpente à flanc de montagne, en surplomb de la Méditerranée, Marouane Youssfi la remonte à regret, ce matin d’avril. Il vient d’être éloigné de France où il comptait se rendre, en montant dans le train à l’aube à la gare de Vintimille, en Italie. La police a contrôlé le Marocain de 28 ans au premier arrêt après la frontière, en gare de Menton-Garavan (Alpes-Maritimes).
    Avec lui, ils sont une poignée de migrants – du Maroc mais aussi de Tunisie, d’Egypte et du Pakistan – à avoir été interpellés et amenés au poste-frontière de Menton. Certains parmi eux veulent rejoindre l’Espagne ou les Pays-Bas. En quelques heures, les forces de l’ordre ont pris leurs empreintes, une photo et, constatant qu’ils se trouvaient en situation irrégulière, elles les ont conduits à quelques mètres de là, au poste de police italien. Retour à l’envoyeur.
    « On va retenter », promet Marouane Youssfi. Le jeune homme n’a rien à perdre. Il est en Europe depuis 2019, il a échoué à obtenir l’asile en Autriche, puis en Suisse. Il veut désormais tenter sa chance en France. D’ailleurs, il aurait dit aux policiers français vouloir solliciter une protection internationale, sans succès.
    Une décision du Conseil d’Etat du 2 février est pourtant venue rappeler le cadre juridique qui s’applique lors des contrôles aux frontières intérieures à l’espace Schengen, rétablis de façon continue depuis 2015. « Quand la personne n’est ni un mineur isolé, ni un demandeur d’asile, on lui applique une procédure de réadmission en Italie », résume-t-on au ministère de l’intérieur.
    Matloub Hussain et Shazhad Amir discutent avec un interprète le long de la route entre l’Italie et la France, à quelques dizaines de mètres du poste frontière, à Grimaldie, en Italie, le 23 avril 2024.
    Matloub Hussain et Shazhad Amir discutent avec un interprète le long de la route entre l’Italie et la France, à quelques dizaines de mètres du poste frontière, à Grimaldie, en Italie, le 23 avril 2024.
    Les associations de défense des migrants espéraient que la décision serait l’occasion de mettre fin aux pratiques qu’elles jugent illégales et que la Défenseure des droits dénonce dans une décision-cadre rendue publique jeudi 25 avril, telles que les refus d’enregistrer les demandes d’asile ou la privation de liberté arbitraire. Mais près de trois mois ont passé et elles sont dubitatives. (...)
    Sur le terrain, la réalité semble différente. « On m’a rien expliqué, on a juste pris mes empreintes et pris en photo », balaye Issam (les personnes citées par leur prénom ont souhaité conserver leur anonymat), un Marocain de 24 ans tout juste réadmis en Italie. Il a vécu cinq ans en Suède, sans parvenir à être régularisé, et voudrait aujourd’hui obtenir des papiers en France.
    Dans les Hautes-Alpes, où une route migratoire à travers les cols alpins s’est dessinée il y a plusieurs années, le constat est sensiblement différent. « On a l’impression que la plupart des gens contrôlés parviennent désormais à passer en France, souligne Michel Rousseau, de Tous Migrants à Briançon. Et dans le meilleur des cas, la police aux frontières de Montgenèvre leur donne un papier avec les indications pour qu’ils se présentent à une structure de premier accueil des demandeurs d’asile. » « On est dans une période transitoire, suppose Laure Palun, directrice de l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers. Et on se demande comment ça va se passer cet été, si davantage de monde essaye de passer la frontière. »
    Depuis le début de l’année, les flux sont en net recul. A peine 230 personnes sont passées par l’accueil de l’association Caritas de Vintimille, en mars, contre 1 700 en 2023 à la même période. Un phénomène à relier à la baisse de plus de 50 % depuis le début de l’année des arrivées par la mer en Italie, en provenance des côtes libyennes et tunisiennes. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, 16 000 personnes ont été débarquées en Italie au 21 avril, contre plus de 36 000 en 2023 sur la même période. Une partie d’entre elles seulement se dirige vers la frontière française.
    En attendant, ceux qui butent sur les contrôles policiers à Menton se trouvent souvent dans des parcours d’errance depuis plusieurs années. Sunday et Mercy ont été arrêtés avec leurs deux enfants de 6 ans et 3 ans à Menton-Garavan, dans le train en provenance de l’Italie. Les policiers les ont fait descendre avant de se rendre compte qu’ils étaient dotés de titres de séjour italiens et de documents de voyage leur permettant de passer la frontière. Ils les ont laissés libres sur le quai. (...).

    #Covid-19#migrant#migration#migrant#france#alpesmaritimes#menton#routemigratoire#frontiere#italie#oim#sante

  • Le meilleur remède contre l’éco-anxiété

    https://bonpote.com/le-meilleur-remede-contre-leco-anxiete

    #kevin_jean
    https://mesurs.cnam.fr/laboratoire-mesurs/kevin-jean--1398727.kjsp#

    “Ne soyez plus éco-anxieux, soyez éco-furieux”
    C’est donc peut-être en mettant l’accent, dans les titres de presse ou dans les sujets du 20h, plus sur les causes des #dégradations_environnementales que sur leurs impacts présents ou attendus, qu’on peut espérer transformer l’éco-anxiété, forme d’angoisse face à une menace floue et mal cernée, en éco-colère. C’est le fameux “ne soyez plus #éco-anxieux, soyez #éco-furieux” de Frédéric Lordon, qui fait, au-delà de la formule, l’objet de travaux de #recherche récents.

    Car en effet, l’#éco-anxiété ou la colère climatique semble bien être un tremplin à l’engagement pour les causes environnementales. Dans une étude conduite en 2022 par l’université de Yale, les personnes qui exprimaient un sentiment de détresse climatique (près de 10% de l’échantillon d’étude, en gardant en tête que cette proportion est très dépendante de la formulation de la question posée) rapportaient bien plus fréquemment être passées à l’action pour la cause climatique, de la signature de pétition à l’investissement personnel dans des organisations environnementales. 

    Source : https://climatecommunication.yale.edu/publications/distress-about-climate-change-and-climate-action

    L’éco-anxiété peut donc constituer un tremplin à l’action collective, mais, et c’est là une bonne nouvelle qu’il ne faut pas se lasser de partager, l’action collective pourrait bien être le meilleur remède à l’éco-anxiété. En effet, une étude conduite en 2022 auprès de jeunes américains suggérait que l’engagement au sein d’actions collectives pouvait jouer le rôle de tampon face au risque que l’éco-anxiété peut représenter pour la santé mentale.

    Dans l’étude en question, parmi les jeunes déclarant être affectés par l’éco-anxiété, celles et ceux qui par ailleurs étaient engagé(e)s dans des actions collectives en faveur du climat étaient moins affecté(e)s par des troubles dépressifs. Si ces premiers résultats méritent d’être confirmés dans d’autres études, ils corroborent largement les témoignages de nombreux activistes ou scientifiques engagés pour le climat, de Cyril Dion à Jean Jouzel. 
    [...]

    L’éco-anxiété : un tremplin vers l’action ?
    Rappelons-le, l’éco-anxiété constitue une #réaction saine et justifiée face à l’ampleur des #menaces_écologiques. C’est bien plus la réaction inverse, le déni ou le #cynisme, qui se rapproche du #pathologique

    La succession des événements climatiques extrêmes, et sans doute encore plus les renoncements répétés des élites à répondre à l’ampleur des crises écologiques, constituent le moteur de la diffusion de l’éco-anxiété, y compris chez les populations vulnérables ou défavorisées. 

    Il peut être tentant de chercher des manières individuelles de gérer ce trouble, mais il ne faut pas s’y tromper : c’est bien l’action collective, et elle seule, qui est à même de s’attaquer au moteur du mal.

    Le mouvement écologique a tout intérêt à s’efforcer de faire de l’éco-anxiété un tremplin vers l’action, en communiquant sur les causes ou les freins à l’action plutôt que sur les désastres à venir. Il semblerait d’ailleurs au passage que cibler les opposants à l’action climatique – pétroliers, lobbyistes, politiques – dans des messages en faveur du climat soit particulièrement efficace.

    Il est d’autant plus justifié de le faire car l’#action_collective pourrait bien apporter une certaine forme de soulagement à l’éco-anxiété, et ainsi s’avérer être également une forme de remède à l’échelle individuelle.

  • 17.07.2022, Frontière franco-italienne : deux personnes sans-papiers renversées sur l’autoroute près de #Menton

    (pour archivage)

    Deux personnes, vraisemblablement migrantes, ont été renversées au bord de l’autoroute A8, près de Menton, à la frontière franco-italienne, dans la nuit de samedi à dimanche. Un homme a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident et une femme a été évacuée dans un état grave. Pour l’association Tous citoyens, la région est devenue « une zone de non-droit meurtrière ».

    Nouvelle victime à la frontière franco-italienne. Vers 1h du matin dimanche 17 juillet, deux personnes ont été renversées le long de l’autoroute A8 près de #Roquebrune-Cap-Martin, une des premières villes françaises depuis l’Italie voisine. Un homme a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident, tandis que la femme qui l’accompagnait a été transportée à l’hôpital dans un état grave, indique à InfoMigrants la préfecture des Alpes-Maritimes, confirmant une information de Nice matin. Les deux piétons auraient tenté de traverser les voies quand la voiture « circulant en direction de l’Italie » est arrivée dans cette zone peu éclairée.

    Selon le média local, les corps ont été retrouvés sans documents d’identité, laissant penser que ces personnes étaient entrées en France de manière illégale. « Cet accident [est] survenu dans un secteur où les passeurs déposent fréquemment des migrants », signale la préfecture.

    Une enquête a été ouverte pour identifier les deux exilés, qui « semblent assez jeunes », précise encore Nice matin.
    Des drames « évitables »

    David Nakache, président de l’association Tous citoyens, déplorent de son côté des drames qui « pourraient être évités » si « les autorités françaises respectaient la loi et le droit d’asile ».

    Sur le tronçon de 32 km allant du poste-frontière jusqu’à Nice, les migrants sont régulièrement interpellés par les forces de l’ordre et renvoyés manu militari côté italien, sans avoir la possibilité de déposer une demande de protection.

    Pour éviter d’être repérés et refoulés de l’autre côté de la frontière, les exilés se cachent et prennent tous les risques, au péril de leur vie. Ils montent sur le toit des trains, traversent la montagne ou empruntent des routes dangereuses, le plus souvent la nuit, pour échapper aux policiers et gendarmes. Pour David Nackache, cette région est devenue au fil des années « une zone de non-droit meurtrière ». Le militant réclame l’ouverture de voie légale pour les personnes cherchant à trouver refuge en France.

    Le dernier accident remonte à février, quand le corps carbonisé d’un homme avait été retrouvé sur le toit d’un train régional qui reliait la ville italienne de Vintimille à la France. Depuis 2015, au moins 30 personnes ont perdu la vie à la frontière franco-italienne, d’après les associations.

    Mais le chiffre pourrait être plus élevé car le nombre de morts n’est plus systématiquement recensé par les médias et les autorités. Certains décès passent ainsi en dehors des radars. David Nackache dénonce des drames qui se produisent désormais dans « l’indifférence générale » et qui « n’émeuvent plus personne ».

    https://www.infomigrants.net/fr/post/42033/frontiere-francoitalienne--deux-personnes-sanspapiers-renversees-sur-l

    #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mort #décès #Alpes #Italie #France #frontières #Alpes_Maritimes
    #Roquebrune-Cap-Martin

    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

  • Saying What Can’t Be Said: Israel Has Been Defeated – a Total Defeat - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-04-11/ty-article-magazine/.premium/saying-what-cant-be-said-israel-has-been-defeated-a-total-defeat/0000018e-cdab-dba9-a78e-efef6ba10000

    The system is to procrastinate for as long as possible, and in the meantime – lie .

    […]

    Rafah is the newest bluff that the mouthpieces are plying to fool us and make us think that victory is just moments away. By the time they enter Rafah, the actual event will have lost its significance. There may be an incursion, perhaps a tiny one, sometime – say in May. After that, they’ll peddle the next lie , that all we have to do is ______ (fill in the blank), and victory will be on its way. The reality is that the war’s aims will not be achieved. Hamas will not be eradicated. The hostages will not be returned through military pressure. Security will not be reestablished.

    The more the mouthpieces shout that “we’re winning,” the clearer it is that we’re losing. Lying is their craft . We need to get used to that. Life is less secure than before October 7. The beating we took will sting for years to come. The international ostracism won’t go away. And, of course, the dead won’t be coming back. Nor will many of the hostages.

    For some of us, life will get back on track, with the petrifying fear of an imminent repeat. And for some of us, life won’t get back on track. Those people will walk among us like the living dead. That’s what we voted for. That’s how it is. We need to get used to the sad reality in our homeland.

    #sionisme #mensonges

  • Arnaud Bertrand sur X :
    https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1776793084283765050

    Yet another proof, if need be, that Israel lied shamelessly.

    – 3rd January, Israel’s spokesperson: “Israel places ZERO restrictions on water entering Gaza”, calling a NYT report to that effect “so fake I don’t even understand where it’s coming from”

    – Today, Israel after the WCK debacle: “alright, alright, we’ll reopen the water pipeline into Gaza”

    #sionisme #mensonges

  • Concernant la culture généralisée du mensonge au sein de l’armée de l’état sioniste selon le témoignage d’un officier de cette armée

    צה"ל שבוי בתרבות ארגונית של שקרים והולכת שולל
    https://mida.org.il/2022/02/17/%D7%A6%D7%94%D7%9C-%D7%A9%D7%91%D7%95%D7%99-%D7%91%D7%AA%D7%A8%D7%91%D7%95%

    צה"ל שבוי בתרבות ארגונית של שקרים והולכת שולל

    יצחק בריק | 17/02/2022 
    מיוחד ל’מידה’: האלוף (במיל׳) יצחק בריק שימש בין היתר גם בתור נציב קבילות החיילים, חושף עדויות של מפקדים בצה"ל על תרבות והרגלים של שקרים וטיוחים. אם הנושא לא יטופל ומיד – זה עוד יעלה לנו ביוקר.

    מה קורה לצה"ל? הרמטכ"ל אביב כוכבי (צילום: דובר צה"ל)
    לאחרונה העידו בפניי חיילים, מפקדים זוטרים ובכירים רבים מיחידות קרביות, במכתבים ששלחו אלי ופגישות דיסקרטיות שקיימתי עם חלק מהבכירים, רובם ככולם העידו בפניי מדם ליבם על תרבות השקר והולכת שולל בצה״ל ההולכת ומתרחבת לממדים שמעולם לא היו מוכרים בצה״ל, אף כי הדברים ששמעתי לא זרים לי ואף הוצאתי דוחות קשים בנידון בהיותי נציב קבילות החיילים, התרשמתי שהתופעה הנוראה הזו הולכת ומתפשטת בצה״ל כאש בשדה קוצים. כבר בראשית דברי אני רוצה לומר שיש לנו בצה״ל מפקדים קצינים ראויים, אמינים וישרים, אך הם הולכים ומתמעטים בפני הגל העכור השוטף את הצבא, אשר גורם לרבים מאוד מהטובים לעזוב את שרות הקבע, או לא להתגייס כלל לקבע ארוך.

    אצטט בפניכם מספר משפטים שעלו בפניי ע״י מפקדים זוטרים ובכירים, וזה רק קצה הקרחון ממה ששמעתי. ( ברצוני לציין שנפגשתי עם כל קצין בנפרד ואף אחד מהם לא ידע על פגישות שלי עם הקצינים האחרים):

    ״אין לחיילים, לנגדים, לקצינים ולמפקדים גם ברמות הבכירות שום בעיה לשקר לרמה הממונה, והרמה הממונה אוהבת את זה כי זה לא מחייב אותה להתמודד עם בעיות שאינם מוצגות לה והיא יכולה גם להמשיך להציג תמונה טובה כלפי מעלה״.

    מפקד נוסף טען בפניי כי ״תופעה מאוד נפוצה היא שקרים, עיגול פינות, טיוח, תיאום עמדות וזיוף בתחקירים על אירועים חמורים, הדוגמאות הן רבות מאוד שחלקן התפרסם בתקשורת, מות החייל מגדוד הסיור של חטיבת הצנחנים בשיטפון בנחל חילזון בצפון, פציעתו הקשה של החייל עילי חיות ממגלן, טיוח, תיאום עמדות והשקרים של המפקדים לאחר האסון, זיוף גיוס החרדים ע״י קצינים בכירים באכ״א, הצגת מצגות שווא לממשלה, לוועדת חוץ וביטחון ולבג"צ. אלה הם רק קצה הקרחון מהדוגמאות שאני יכול לתת״.

    קצין בכיר מעל דרגת סא״ל, שעסק רבות בתחקור אירועים חמורים בתחום המבצעי, בתחום תאונות דרכים ונושאים נוספים, סיפר לי כי ״הוא נתקל בתופעה חמורה מאוד של ניסיון המעורבים לעגל פינות, לטייח, לתאם עמדות לפני התחקיר ולשקר במצח נחושה בתחקיר עצמו״.

    תרבות השקר מדבקת

    ״בתעסוקות המבצעיות משקרים ללא מצמוץ בעיניים, יש מ״פים ומג״דים המציגים פעילות מזויפת כלפי הממונים עליהם, פעילות שאין להם כלל כוח אדם ואמצעים לבצעה, אבל זה נותן להם קרידיט מהפיקוד שמעליהם שהם לוקחים יוזמה ומבצעים מעבר למוטל עליהם, בכך הם משיגים הערכה גבוהה יותר לפעילות הגדוד בגזרת התעסוקה, יש מצבים שהמ״פ מציג תכנית פעילות של הפלוגה לשבוע הבא, והמג״ד מבקש מהמ״פ שירשום פעילויות נוספות אף כי הוא יודע שאין ביכולתו של המ״פ לבצעם, העיקר שזה יראה למח״ט ולמפקד האוגדה שהגדוד לוקח על עצמו יוזמה ומשימות נוספות״.

    ״חלק מהמ״פים משקרים למפקדיהם במסמכים ובמצגות שלהם על השגי פלוגותיהם, פשוט מזייפים את התוצאות של השגי הפלוגה בתחומים המקצועיים עליהם הם נמדדים באימונים, בהכשרות, בתעסוקות ובמבצעים. חלק ממפקדי הגדודים משתפים פעולה עם השקר, משום שאת הנתונים המזויפים האלה הם מעבירים למעלה למח״ט ומשם זה עובר למפקד האוגדה ולעיתים לאלוף, ועל פי הנתונים המזויפים תמונת מצבו של הגדוד נתפסת כטובה יותר וזה גם מוסיף נקודות להערכתו של המג״ד ע״י מפקדיו. היות והמג״ד יודע היטב שאף אחד לא יבדוק את הנתונים שהוא מעביר, וככל שהנתונים מראים על הצלחה גדולה יותר זה מחזק את כולם כלפי המומנים עליהם, הרי שזה מאוד משתלם לשקר, דובריי האמת יוצאים מופסדים, כי הם פוגעים בתמונת הדימוי הטובה של היחידה והם נתפסים כבכיינים אשר אינם הולכים בתלם. ולכן רבים מאוד שרוצים להמשיך בצבא קבע מצטרפים לתרבות השקר שהיא מאוד משתלמת לכולם, הטובים בורחים החוצה״

    הרמטכ"ל, אביב כוכבי (צילום: דובר צה"ל)
    ״לקראת ביקורים של מפקד בכיר ( מח״ט, מפקד אוגדה, אלוף)בחלק מהגדודים מכינים מצגות שהקשר בינם לבין האמת לא קיים, מכינים את הביקור במסדר נשק ניקיון המגורים והמחנה, כולל מכתיבים לפקודיהם שהם מפקדים זוטרים וחיילים כיצד להשיב במידה והם ישאלו שאלה ע״י הקצין הבכיר שמגיע לביקור ביחידה. גם מכתיבים להם מה להגיד בפגישה עם המפקד הבכיר, הצגה מזוייפת אחת גדולה שמכינים לקראת ביקורים וביקורות של קצינים בכירים ביחידה, או לגורמי חוץ כמו חברי ועדת חוץ ובטחון שמגיעים לביקור ביחידה, כאשר הביקורת מסתיימת חוזרים שוב לבלגן הרגיל״.

    מפקד אחר טוען כי ״לא מתקיימת שיגרה ביחידות, כל מפקד עושה ע״פ הבנתו, אין סטנדרטים, קיימים פערים גדולים מאוד ביכולות המקצועיות של החיילים והמפקדים, בעיות משמעת קשות, פערים קשים ברוח הלחימה והמוטיבציה לבצע משימות, פערים קשים בשגרה המבצעית, עישון סמים, שתיית משקאות חריפים, שימוש בסמארטפונים בזמן אימונים וגם בפעילות מבצעית. מכל אלה המפקדים הבכירים מתעלמים וזה מאוד נוח להם להציג מצג שווא כלפי מעלה שיראה למפקדיהם שהיחידה במצב טוב, כך שתרבות השקר מרקיעה שחקים״.

    מצגי שווא

    רבים מהמג״דים ברוב זמנם אינם נמצאים בגדוד שלהם ובוודאי גם לא באימונים וההכשרות של חייליהם בשטח, אין להם שום השפעה ממשית על מה שקורה בגדוד, הם גם אינם משפעים על מהלך האימונים וההכשרות ולא תורמים מניסיונם דבר, ברוב זמנם הם נמצאים בדיונים אצל מפקדים בכירים מהם, או בימי עיון, כאשר במקום להסתכל למטה כלפי הגדוד הם מסתכלים למעלה, שם נוצרים הקשרים המביאים לקידומם. מה שמאוד חשוב להם לקבל דיווחים חיובים מהמ״פים על הפעילויות שלהם בכל התחומים, על מנת שהגדוד יצטייר כלפי מעלה כגדוד אשר עומד במשימותיו בצורה הטובה ביותר. זה גם מועיל להם בדיוני השיבוצים הקובעים את עתידם״.

    ״מה שקורה למ״פים שרוצים ללכת עם האמת ואינם מוכנים להתחבר לתרבות השקר, רע ומר. כאשר אתה מציג את נתוני האמת של הישגי יחידתך, אתה מוצא את עצמך בתחתית טבלת ההישגים ביחס לפלוגות אחרות שבגדוד שהעבירו נתונים מזויפים, ואתה מקלקל למג״ד את תמונת ההצלחה של הגדוד, המג״ד מזמין אותך אליו לבירור ושואל מדוע הציונים של פלוגתך נמוכים מהשאר, כל טיעוניך שאתה מדווח אמת והשאר מעגלים פינות לא מעניין, ואף חלקם של המג״דים רומזים לך שאת הנתונים הלא טובים מוטב לא להכניס לדיווח, כי זה עלול לפגוע בשם של הגדוד. כל אחד יכול להבין שהמג״ד חושש שזה יפגע בו בהשוואה עם הגדודים האחרים. ולכן אתה נמצא אצלו בתחתית הסולם, על כך שאתה מדווח דיווחי אמת. רוב המפ״ים מבינים שמוטב לשקר, הפיקוד הבכיר לא רוצה לשמוע על בעיות ועל הישגים נמוכים, אמינות הדיווח לא חשובה להם, העיקר שהגדוד יראה במצב טוב מול הגדודים האחרים. מפקד שהולך עם האמת שלו מוצא את עצמו בחוץ כאחד שמפריע למערכת״.

    התהליך הזה קורה גם אצל מח״טים רבים כלפי הממונים עליהם, תרבות השקר והולכת שולל נמצאת גם בחלק מהמצגות שמציגים תא״לים ואלופים בקבינט ובוועדת החוץ והביטחון (ראה את דוגמת שהתפוצצה לאחרונה – זיוף גיוס החרדים, כאשר כיהנתי כנציב קבילות החיילים הייתי עד למקרים רבים בו הציג הצבא לוועדת החוץ והביטחון מצגות על כשרות הצבא בתחומים רבים שהקשר בין מה שהוצג לוועדה לבין המציאות בשטח היה רופף למדי. תופעה נוספת חמורה מאוד היא ההבנה של מפקדים המציגים מצגות מחוץ לצבא (לדרג המדיני) שלא מכבסים את הכביסה המלוכלכת בחוץ, המסר שהם מבינים ממפקדיהם ששמירת דימוי הצבא חשוב לעיתים מאמירת האמת, הדימוי והנראות כלפי חוץ בראש סולם העדיפויות, המטרה מקדשת את כל האמצעים, ובשביל להשיג מטרה זו מותר לשקר ולהוליך שולל את הדרג המדיני ואת הציבור. התנהלות מופקרת זו אוחזת ברבים מהמפקדים בכל הדרגים המבינים שאלו הכללים להצליח ולהתקדם.

    קיבלתי עדויות גם מקציני מטה גדודיים, המעידים כי ״בזמן הקורונה רבות מהישיבות של המח״טים עם המג״דים שלהם נעשו בזום. יש מג״דים אשר בשעת שיחת הזום יוצאים ממשרדיהם ומדברים כאילו הם מדברים מהשטח. תכנית העבודה השבועית של רבים מהמג״דים היא תכנית עבודה פיקטיבית שרובה כלל לא מתממשת, מטרתה העיקרית להרשים את המח״ט בעשייה הרבה של הגדוד".

    ״קצינים בקבע הרוצים להתקדם בהרבה מאוד מקרים לא נשפטים כלל על הצלחתם , היות ולא קיימים סטנדרטים וקריטריונים להצלחה, והמפקדים שעוסקים בקידומם כלל לא מכירים את ביצועיהם ויכולותיהם של פקודיהם, כי הם מנותקים מהשטח, וזה ממש לא אכפת להם. מה שמשפיע על קידומך זו הליכה בתלם, לא לעלות בעיות, להציג מצגות שקריות על הישגים שבונים תמונה יפה שהמפקד יכול להתגאות בה. קשרים טובים ולא קישורים זה מה שחשוב לקצין שרוצה להתקדם היום בצה״ל, התקרנפות .התרפסות , והתבטלות בפני מפקדיהם. זו גם הסיבה שקצינים הטובים לא רוצים לחתום לקבע ובוודאי לא לעשות קריירה צבאית, זו גם הסיבה שבשנים האחרונות היה גל עצום של עזיבה של קצינים טובים ששרתו בקבע ולא רצו להמשיך בצבא כפי שהוא נגלה לעיניהם״.

    ״הצבא היום רק טבלאות אקסל ומצגות, כל היום החפירות האלה זה מה שמעניינים את הפיקוד היום. בשטח אין רכבים לקיום תעסוקה מבצעית, אין אמצעים לשגרת ביטחון שטוף. בסיכום מילואים אני מביע מול סא"ל את דעתי שהיא שלילית לגבי התנהלות האוגדה וחוטף מטר של השמצות. לומר את האמת לקצין זו כנראה לא אופציה. זה פשוט לא מקובל עליו, כי הוא רוצה שאשבח את התנהלותו ויחידתו".

    תרבות ארגונית קלוקלת (צילום: דובר צה"ל)
    דוגמא נוספת של מ"פ מגולני שאמור לחבור לצורך סגירה אגמית, לא מגיע ומתחמק. “כאשר מאמתים אותו על אי הגעתו הלה משקר שהגיע ואף חבר במקרה זה אלי, הוא מסביר איך הגיע, רק שיש מכשול הנדסי בדרך. שקרים ועוד שקרים וטיוחים. מה שמעניין זה המצגות והמשכורת שדופקת כמו שעון. בושה שצה”ל איבד את הצביון. עם אלה צריך לנצח?״

    ״שתדע שלא רק אתה חרד ממצב המערך הלוגיסטי. בתור קצין בכיר באט"ל אני נחרד כל תרגיל מחדש איך עסוקים קצינים בכירים רק בדבר אחד, להראות הצלחה גם שזו לא הושגה. קשה להם להגיד בסיום תרגיל “לא הצלחנו” אפילו על סעיף אחד קטן. ביקרתי בשבועיים האחרונים בשני תרגילים, האחד משלב לוגיסטיקה והשני לוגיסטי טהור, ערך אמירת האמת פשוט לא קיים בכל מה שקשור לדיווחים של קציני הלוגיסטיקה שראיתי מרמת אלוף משנה ועד סגן, לכל היותר חצאי אמיתות״

    ״מחסור כוח אדם בכלל ומקצועי בפרט ביחידות הקרביות והמילואים כתוצאה מקיצוצים לא מושכלים והזויים בכוח אדם קבע וקיצור שירות הבנים, הביא לפערים בלתי ניתנים לגישור בין כוח האדם הנותר לאחר הקיצוצים לבין המשימות, ולכן קצינים ונגדים רבים מדווחים כלפי מעלה למפקדיהם דיווחים לא אמינים על ביצוע משימות שאותן הם כלל לא ביצעו על מנת לקבל חוות דעת טובה שהיא תנאי לקידום, נוצר תהליך חמור של תרבות שקר וקשר של שתיקה״.

    תרבות השקר בתחקירי צה״ל

    בשיחה שהייתה לי עם קצין בכיר מאוד שריכז תחקירים בתחום תאונות המתרחשות בצה״ל בכל התחומים הוא אמר לי ״בתחקירי צה״ל השתרשה תרבות של שקר, טיוח, עיגול פינות, העלמת מידע, ותיאום עדויות של המעורבים לקראת תחקירים וחקירת מצ״ח. במקום לטפל בראש הנחש שהם הקצינים הבכירים שמעלימים עין ואחראים ישירות לתרבות השקר, הרי ברוב המקרים מטפלים בש"ג על מנת לצאת ידי חובה.״

    סיכום

    אנו עדים לצבא שתרבות השקר והולכת שולל הולכת ומתעצמת, הולכות ותופחת, ובשנתיים האחרונות הגיע צה״ל לשיאים שלא הכרנו מעולם, חלק מהמפקדים חושבים על התפקיד הבא וכיצד ליצור תמונה של יחידה ברמה גבוהה גם אם זו לא האמת.

    התוצאה היא מאוד מתסכלת, חמורה ועגומה, הטובים נוטשים את הצבא. חלק מהנשארים בצה״ל הם ההולכים בתלם החוששים להביע את עמדתם ומתקרנפים, לצערי החלק הזה הולך וגדל עם הזמן.

    הגענו למצב בלתי ניתפס שמזכיר לי את התנהלות הערבים במלחמות העבר נגדנו. השקרים של דרגי השטח המדווחים כלפי מעלה לממונים עליהם על הצלחה בשטח בזמן שהם כשלו בקרב נגדנו, עיוותו את התמונה בעיני מפקדיהם, והחלטותיהם התקבלו על סמך מידע לא אמין ומעוות, דבר שעבד מצוין לטובתנו. לא פיללתי ולא האמנתי שהצבא הישראלי יגיע לדרגות שקר כפי שהיו בצבאות הערביים אשר תרמו רבות לתבוסתם נגדנו. האם התהפכו היוצרות?

    אלוף (במיל׳) יצחק בריק שימש בתור נציב קבילות החיילים, מפקד גיס, מפקד המכללות הצבאיות ומפקד אוגדה סדירה 36.

    עקבו אחר ׳מידה׳ גם ברשתות החברתיות:

    #sionisme #mensonges

    • la « commission d’acceptabilité des soldats » semble être une instance de recours hors hiérarchie pour les militaires, cf. sa page sur WP[he] qui n’a aucune page liée dans une autre langue et toutes les recherches de traduction retombent sur cette notion d’acceptation sans proposer d’alternative

      une instance donc qui statuerait sur la recevabilité du recours, mais aussi, semble-t-il sur le recours lui-même

      נציבות קבילות החיילים – ויקיפדיה
      https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%A0%D7%A6%D7%99%D7%91%D7%95%D7%AA_%D7%A7%D7%91%D7%99%D7%9C%D7%95%D7

      נציבות קבילות החיילים (נקח"ל) היא יחידה במשרד הביטחון, שמטרתה לאפשר לחיילי צה"ל ובני משפחותיהם להגיש קבילה על כל מעשה או מחדל שנפגעו ממנו ולתבוע את תיקון הליקויים, וזאת שלא דרך צינורות הפיקוד הרגילים המקובלים בצבא. הנציבות הוקמה ב-1 בנובמבר 1972 בעקבות תיקון בחוק השיפוט הצבאי.

    • Cela expliquerait en partie le très nombre d’actes contre-productifs du type assassinat de membres d’une ONG « amicale »... On en arriverait presque à avoir envie de les vor se mesurer avec des soldats professionnels du type Hezbollah...

  • Peut-on croire les déclarations (dénégations et affirmations) de l’armée de l’état sioniste ?

    Thread by HediViterbo on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1721468176892850589.html

    Can the Israeli military be believed?

    A thread

    #Palestine #Gaza #WestBank #Palestinians

    Let’s start with Israel’s use of white phosphorus, which can cause horrific burns and injuries.

    New videos, verified by @amnesty & @hrw, appear to show Israel using this weapon in civilian areas in #Gaza & #Lebanon:
    amnesty.org/en/latest/news…
    hrw.org/news/2023/10/1…
    Evidence of Israel’s unlawful use of white phosphorus in southern Lebanon as cross-border hostilities escalate

    The Israeli army fired artillery shells containing white phosphorus, an incendiary weapon, in military operations along Lebanon’s southern border between 10 and 16 October 2023.
    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2023/10/lebanon-evidence-of-israels-unlawful-use-of-white-phosphorus-in-southern-le

    Israel: White Phosphorus Used in Gaza, Lebanon
    Israel’s use of white phosphorus in military operations in Gaza and Lebanon puts civilians at risk of serious and long-term injuries, Human Rights Watch said today in releasing a question and answer d…
    https://www.hrw.org/news/2023/10/12/israel-white-phosphorus-used-gaza-lebanon

    The Israeli military denies using white phosphorus, but in the past Israel has lied about its use of this weapon.

    theguardian.com/world/2023/oct…
    Israel denies using white phosphorus munitions in Gaza
    Human Rights Watch says verified videos show ‘multiple airbursts of artillery-fired white phosphorus’ from Israel’s military
    https://www.theguardian.com/world/2023/oct/13/israel-military-white-phosphorus-gaza-lebanon

    In 2009, reports emerged that the Israeli military had used white phosphorus in #Gaza.

    At first, Israel categorically denied these reports. But then @thetimes published the evidence – and Israel was forced to admit: “Yes, phosphorus was used.”
    web.archive.org/web/2021062310…

    https://web.archive.org/web/20210623104248/https://www.thetimes.co.uk/article/israel-admits-using-white-phosphorous-in-attacks-on-gaza-3jngp502vh0

    Now let’s look at Israeli air raids.

    In 2019, Israel’s air force targeted the home of a family in #Gaza, killing eight #Palestinians.

    Initially, Israel claimed that the building was a training facility of Palestinian militants.

    aljazeera.com/news/2019/11/1Gaza: Eight family members killed, 12 critical in Israeli raids
    Three adults and 5 children were killed in attacks while 12 other Palestinian family members in critical condition.
    https://www.aljazeera.com/news/2019/11/14/gaza-eight-family-members-killed-12-critical-in-israeli-raids

    After the truth was revealed by the media, the Israeli military had to confess:

    haaretz.co.il/news/politics/…
    תחקיר צה"ל על הרג המשפח בעזה: אם היה מוגדר נכון, המתחם לא היה מותקף
    https://www.haaretz.co.il/news/politics/2019-12-24/ty-article/.premium/0000017f-da83-d938-a17f-feabc1d30000

    Israel behaves in the same way whenever its soldiers assault, abuse, or kill Palestinians.

    In 2016, an Israeli military medic killed a disarmed and injured Palestinian by shooting him in the head.

    At first, the military decided not to press charges against the soldier.

    Then, Israeli NGO @btselem published a video of the killing, which led to condemnations around the world.

    Only at that point was the soldier taken to court. He was convicted and, after 9 months, was released from prison.
    btselem.org/video/20160324…
    https://www.btselem.org/video/20160324_soldier_executes_palestinian_attacker_in_hebron#full

    Another Israeli soldier shot to death a 17-year-old Palestinian in 2014.

    The soldier was prosecuted – and convicted – only after @CNN published a video of the killing.

    He spent less than a year in prison:
    edition.cnn.com/2018/04/25/mid…
    Israeli police officer jailed for 9 months for killing Palestinian teen | CNN
    https://edition.cnn.com/2018/04/25/middleeast/israeli-police-officer-jailed-intl/index.html
    In that case, both the military and the soldier claimed that he had used only rubber-coated bullets.

    But the autopsy, which found three live bullets, refuted their claims.
    haaretz.com/israel-news/20…

    Border policeman who killed unarmed Palestinian teen released from prison after less than year
    https://www.haaretz.com/israel-news/2019-01-03/ty-article/.premium/border-policeman-who-killed-unarmed-palestinian-teen-released-early-from-prison/0000017f-e3c1-df7c-a5ff-e3fb77470000

    Similarly, in 2018, Palestinians in the West Bank accused the Israeli military of firing tear gas into their school.

    Initially, the military denied these allegations. But it was forced to admit after a video surfaced:
    web.archive.org/web/2022070521…

    https://web.archive.org/web/20220705214724/https://www.haaretz.com/israel-news/2018-12-06/ty-article/.premium/israeli-army-denied-throwing-tear-gas-into-hebron-school-then-a-video-surfaced/0000017f-f94d-ddde-abff-fd6db1780000

    Last year, the Israeli military had to change its story about another incident: the killing of Al Jazeera journalist Shireen Abu Akleh.

    At first, Israel denied responsibility – and blamed Palestinian militants.
    @AJEnglish @ShireenNasri

    But then, the international media, the U.N., and the U.S. investigated the incident, and found that an Israeli soldier had killed Abu Akleh while she was wearing a blue press vest.

    Israel had no choice but to admit. No soldier has been prosecuted:
    edition.cnn.com/2022/09/05/mid…

    Israeli military admits Shireen Abu Akleh likely killed by Israeli fire​​​​, but won’t charge soldiers | CNN
    https://edition.cnn.com/2022/09/05/middleeast/idf-shireen-abu-akleh-investigation-intl/index.html

    Although Israel’s armed forces killed 10,556 Palestinians between October 2001 and September 2023, soldiers who kill Palestinians are rarely prosecuted.

    As we’ve seen, prosecutions usually occur when Israel is unable to deny what the soldiers did.
    statistics.btselem.org/en/all-fatalit…

    https://statistics.btselem.org/en/all-fatalities/by-date-of-incident?section=overall&tab=overview
    More than 99% of complaints regarding harm caused to Palestinians by soldiers end without a trial, according to Israeli NGO @YeshDin.

    And the few soldiers who are prosecuted and convicted - tend to receive extremely lenient sentences:
    15/20 yesh-din.org/en/law-enforce…

    Data sheet: Law enforcement against Israeli soldiers suspected of harming Palestinians and their property - Summary of figures for 2017-2021 - Yesh Din

    Every year, Yesh Din publishes up-to-date figures on military law enforcement against Israeli soldiers suspected of harming Palestinians and their property in the West Bank and the Gaza Strip. The inf…
    https://www.yesh-din.org/en/law-enforcement-against-israeli-soldiers-suspected-of-harming-palestinians

    Again and again, the Israeli military denies allegations, and is forced to confess only when left with no other choice.

    And even when the Israeli military admits to accusations, it makes up excuses: “we acted lawfully,” "these are just a few rotten apples"…

    So, the military tries to deny the facts. When this doesn’t work, it denies the meaning of these facts.

    Following sociologist Stanley Cohen, the former denial tactic of the Israeli military can be called “factual” (or “literal”) denial.

    The latter can be called “interpretive” denial.
    18/20 wiley.com/en-us/States+o…

    States of Denial: Knowing about Atrocities and Suffering
    Blocking out, turning a blind eye, shutting off, not wanting to know, wearing blinkers, seeing what we want to see ... these are all expressions of denial. Alcoholics who refuse to recognize their con…
    https://www.wiley.com/en-us/States+of+Denial%3A+Knowing+about+Atrocities+and+Suffering-p-9780745623924

    Even a retired major general in Israel has warned of the Israeli military’s “culture of lying and deceit.”

    He describes military investigations as filled with “lies, cover-ups, cutting corners, hiding information, and coordinating testimonies”:
    mida.org.il/2022/02/17/%D7…
    צה"ל שבוי בתרבות ארגונית של שקרים והולכת שולל
    מיוחד ל’מידה’: האלוף (במיל׳) יצחק בריק שימש בין היתר גם בתור נציב קבילות החיילים, חושף עדויות של מפקדים בצה"ל על תרבות והרגלים של שקרים וטיוחים. אם הנושא לא יטופל ומיד - זה עוד יעלה לנו ביוקר.
    https://mida.org.il/2022/02/17/%D7%A6%D7%94%D7%9C-%D7%A9%D7%91%D7%95%D7%99-%D7%91%D7%AA%D7%A8%D7%91%D7%95%
    Lastly, Israel hides unflattering documents, including previously public ones.

    The aim (as revealed by @Akevot & @haaretzcom) is to protect Israel’s reputation, discredit critical scholars, and prevent Palestinian unrest:
    web.archive.org/web/2022060220…
    akevot.org.il/wp-content/upl…

    https://web.archive.org/web/20220602201255/https://www.haaretz.com/israel-news/2019-07-05/ty-article-magazine/.premium/how-israel-systematically-hides-evidence-of-1948-expulsion-of-arabs/0000017f-f303-d487-abff-f3ff69de0000
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    #sionisme #mensonges

  • Peut-on faire confiance aux enquêtes de l’armée de l’état sioniste ?

    Thread by HediViterbo on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1775229517054791682.html

    Israel is investigating its killing of 7 aid workers in #Gaza (who were from the UK, Australia, Poland, and Palestine, and included a U.S.-Canadian citizen).

    But what do Israel’s past investigations of similar killings tell us?

    1/11

    Take, for example, James Miller – an award-winning British filmmaker.

    He was killed by Israeli gunfire while filming a documentary in #Gaza.

    Forensic experts from the London police found that the bullets were the same ones used by the Israeli military.

    2/11

    But the Israeli investigation into Miller’s death did not recommend that the suspected soldier be prosecuted.

    Even when the British Attorney General asked Israel to prosecute the soldier, Israel ignored this request.

    3/11

    Another example concerns U.S. activist Rachel Corrie, who was crushed to death by an Israeli armored bulldozer in #Gaza.

    Corrie was protesting Israel’s demolitions of #Palestinian houses.

    Physicians and activists who were there say she was deliberately driven over.

    4/11

    But the Israeli investigation found that Corrie’s death was an accident.

    Unsurprisingly, when her parents filed a civil lawsuit against Israel, the Israeli court rejected their lawsuit.

    The court described Corrie’s death as “an accident she brought upon herself”.

    5/11

    And another example:

    British activist Tom Hurndall was helping Palestinian children in #Gaza cross a street to avoid gunfire. Then, an Israeli sniper shot him in the head.

    Photographic evidence shows that Hurndall was wearing a bright orange vest.

    6/11

    Initially, the Israeli inquiry concluded that Hurndall’s death was an accident.

    But then, the UK demanded a more thorough investigation.

    7/11

    This time, the investigation led to the prosecution and conviction of the soldier.

    Why? One possible reason is that the convicted soldier was Arab, to whom Israel was perhaps less committed than to its Jewish citizens.

    8/11

    Another possible reason is that the soldier said, during his trial, that the Israeli military had a policy of shooting at unarmed Palestinian civilians.

    For Israel, it was easier to convict this soldier than to admit it had been systematically murdering unarmed civilians.

    9/11

    Add to this the fact that the Israeli military has a long record of lying.

    There are various examples in this thread: https://twitter.com/HediViterbo/status/1721468176892850589

    So far, we’ve seen how Israel acts when the fatalities are British and US citizens.

    Soldiers who kill #Palestinians are almost never prosecuted (see info in that same thread).

    11/11

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    #sionisme #mensonges

  • Des #mines pour sauver la planète ?

    Pour réaliser la #transition_énergétique, il faudrait extraire en vingt ans autant de métaux qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité. C’est « l’un des grands #paradoxes de notre temps », constate #Celia_Izoard.

    Journaliste, traductrice et philosophe, Celia Izoard examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques du développement des nouvelles technologies. Ce nouvel ouvrage s’intègre dans cette veine en explorant les effets délétères de la transition énergétique et numérique.

    La #transition verte nécessite d’extraire du #sous-sol des quantités colossales de #métaux. Ils seront ensuite destinés à la production des énergies bas carbone qui sauveront la planète. Cette course aux métaux supposée sauver la planète du dérèglement climatique n’aggrave-t-elle pas le chaos écologique, les dégâts environnementaux et les inégalités sociales ?

    Celia Izoard mène une vaste enquête sur ce phénomène mondial, inédit et invisible. Si d’autres ouvrages ont également mis en avant l’insoutenabilité physique d’une telle transition, la force de ce livre est d’élaborer un panorama de cette question grâce à des enquêtes de terrain et une analyse fournie sur les aspects culturels, politiques, économiques et sociaux des mines et des métaux.

    Le #mythe de la #mine_verte

    Au début du livre, Celia Izoard part à la recherche des mines du XXIe siècle, « responsables », « relocalisées », « 4.0 », ou encore « décarbonées, digitales et automatisées ». Par un argumentaire détaillé et une plongée dans des mines en #Espagne ou au #Maroc, l’autrice démontre que derrière ce discours promu par les institutions internationales, les dirigeants politiques et les milieux d’affaires se cache un autre visage. Celui de la mine prédatrice, énergivore et destructrice. Celui qui dévore l’habitat terrestre et le vivant.

    De façon locale, le processus de « radicalisation » de la mine industrielle est détaillé par le prisme de ses ravages sociaux. La mine est avant tout « une gigantesque machine de #déracinement » (p. 54), qui vide des espaces en expropriant les derniers peuples de la planète. En outre, la mine contemporaine expose les populations à diverses maladies et à l’intoxication. Dans la mine de #Bou-Azzer au Maroc, on extrait du « #cobalt_responsable » pour les #voitures_électriques ; mineurs et riverains souffrent de cancers et de maladies neurologiques et cardiovasculaires.

    L’ampleur globale de la #prédation du #secteur_minier au XXIe siècle est aussi esquissée à travers la production grandissante de #déchets et de #pollutions. Le secteur minier est l’industrie la plus polluante au monde. Par exemple, une mine industrielle de #cuivre produit 99,6% de déchets. Stockés à proximité des #fosses_minières, les stériles, de gigantesques volumes de roches extraits, génèrent des dégagements sulfurés qui drainent les #métaux_lourds contenus dans les roches et les font migrer vers les cours d’#eau. Les tuyaux des usines crachent en permanence les #résidus_toxiques qui peuvent, en fonction du #minerai traité, se composer de #cyanure, #acides, #hydrocarbures, #soude, ou des #poisons connus comme le #plomb, l’#arsenic, le #mercure, etc. Enfin, les #mines_zéro_carbone sont des #chimères car elles sont toutes très énergivores. La quantité nécessaire pour extraire, broyer, traiter et raffiner les métaux représentent environ 8 à 10% de l’#énergie totale consommée dans le monde, faisant de l’#industrie_minière un principal responsable du dérèglement climatique.

    La face sombre de la transition énergétique

    Dans la seconde partie, Celia Izoard montre que les élites sont « en train d’enfouir la crise climatique et énergétique au fond des mines » (p. 62). Cet impératif d’extraire des métaux pour la transition coïncide avec le retour de la question des #matières_premières sur la scène publique, dans un contexte où les puissances occidentales ont perdu leur hégémonie face à la Chine et la Russie.

    Depuis quand la transition implique-t-elle une relance minière et donc le passage des #énergies_fossiles aux métaux ? Cet argument se diffuse clairement à la suite de la publication d’un rapport de la Banque mondiale en 2017. En collaboration avec le plus gros lobby minier du monde (l’ICMM, International Council on Mining and Metals), le rapport stipule que l’industrie minière est appelée à jouer un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique – en fournissant des technologies bas carbones. #Batteries électriques, rotors d’éoliennes, électrolyseurs, cellules photovoltaïques, câbles pour la vague d’électrification mondiale, toutes ces infrastructures et technologies requièrent néanmoins des quantités faramineuses de métaux. La transition énergétique des sociétés nécessiterait d’avoir recours à de nombreux métaux de base (cuivre, #nickel, #chrome ou #zinc) mais aussi de #métaux_rares (#lithium, #cobalt, #lanthanide). L’#électrification du parc automobile français exige toute la production annuelle de cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de lithium.

    Au XXIe siècle, la matière se rappelle donc brusquement aux puissances occidentales alors qu’elles s’en rêvaient affranchies dans les années 1980. Pourtant, les sociétés occidentales n’avaient évidemment jamais cessé de se fournir en matières premières en s’approvisionnant dans les mines et les industries délocalisées des pays du Sud. Ce processus de déplacement avait d’ailleurs contribué à rendre invisible la mine et ses pollutions du paysage et de l’imaginaire collectif.

    Sous l’étendard de la transition qui permet d’anticiper les contestations environnementales et de faire adhérer les populations à cette inédite course mondiale aux métaux se cache le projet d’une poursuite de la croissance et des modes de vie aux besoins énergétiques et métalliques démesurés. Cette nouvelle légende de l’Occident capitaliste justifie une extraction de métaux qui seront également destinés aux entreprises européennes du numérique, de l’automobile, l’aérospatial, l’armement, la chimie, le nucléaire et toutes les technologies de pointe.

    « Déminer le #capitalisme »

    Ce #livre explore ensuite dans une troisième partie l’histoire du capitalisme à travers celle de la mine et des métaux. Elle montre comment s’est fondé un modèle extractiviste reposant sur des idéologies : le Salut, le Progrès, le Développement – et désormais la Transition ? L’extractivisme est permis par l’élaboration et le développement d’un ensemble de croyances et d’imaginaires qui lui donnent une toute puissance. C’est ce que Celia Izoard nomme : la « #cosmologie_extractiviste » (p. 211). Accompagnée par une législation favorable et des politiques coloniales menées par l’État et la bourgeoisie, puis par l’industrialisation au XIXe siècle, cette matrice a favorisé notre dépendance à un régime minier. Aux yeux du peuple amazonien des Yanomamis, les Blancs sont des « mangeurs de terre » (p. 215).

    Comment sortir de cette vision du monde occidental structuré autour de la mine dont l’objectif est l’accumulation de capital et de puissance. La solution minière, comme technologique, à la crise climatique est un piège, affirme Celia Izoard. Le mouvement climat doit passer par la #décroissance_minérale, par un « sevrage métallique autant qu’un sevrage énergétique » (p. 291). La réduction des consommations énergétiques et matérielles est une solution réaliste. Le quotidien des occidentaux est surminéralisé à l’instar de l’objet emblématique de notre surconsommation quotidienne de métaux : le smartphone. Il contient à lui seul, sous la forme d’alliage complexe, plus de 50 métaux. Les métaux ne devraient-ils pas être réservés aux usages déterminés comme essentiels à la vie humaine ?

    Pour sortir du #régime_minier, il est d’abord urgent de rendre visible la surconsommation de métaux dans le débat public. D’une part, cela doit passer par des mesures politiques. Instaurer un bilan métaux au même titre que le bilan carbone car l’idéologie de la transition a créé une séparation illusoire entre les ressources fossiles toxiques (charbon, pétrole et gaz) et l’extraction métallique, considérée comme salutaire et indispensable. Ou encore cibler la surconsommation minérale des plus riches en distinguant émissions de luxe et émissions de subsistance, comme le propose déjà Andreas Malm. D’autre part, pour « déminer le capitalisme » (p. 281), cela devra passer par un processus de réflexions et de débats collectifs et démocratiques, de mouvements sociaux et de prises de consciences individuelles, en particulier dans les pays hyperindustrialisés dont la surconsommation de métaux est aberrante.

    Non content de contourner l’obstacle de la « transition énergétique », l’extractivisme pousse les frontières toujours plus loin, justifiant la conquête de nouveaux eldorados : le Groenland, les fonds océaniques, voire les minerais extraterrestres. Face au processus de contamination et de dégradation de la planète mené par le secteur minier et industriel, les luttes contre les projets s’intensifient. Récemment, ce sont les Collas, peuple indigène du Chili, qui s’opposent aux géants miniers. Ces derniers ont pour projet d’extraire du lithium dans le salar de Maricunga ; cela entraînera le pompage de millions de mètres cubes d’eau dans les profondeurs des déserts de sel, ces emblèmes de la cordillère des Andes. La communauté colla en sera d’autant plus affaiblie d’autant plus qu’elle souffre déjà de l’exode urbain et de l’assèchement de la région. Les éleveurs devront aussi abandonner leurs élevages et s’engager vers les immenses cités minières de la région. En outre, la transhumance, la biodiversité, une quarantaine d’espèces sauvages locales (le flamant rose chilien, les vigognes ou les guanacos, etc.), sont menacées. Appuyés par leur porte-parole Elena Rivera, ils ne comptent pas se laisser faire et ont fait un recours au Tribunal environnemental de Santiago, qui traite des nombreuses controverses écologiques dans le pays. Au XXIe siècle, les débats et luttes organisés autour de l’extraction au Chili, deuxième pays concentrant le plus de lithium sur la planète, prouvent que les pauvres et les derniers peuples de la planète sont en première ligne face aux effets délétères sous-jacents à la « transition verte ».

    https://laviedesidees.fr/Des-mines-pour-sauver-la-planete
    #changement_climatique #climat #extractivisme

  • IDF Drone Bombed World Central Kitchen Aid Convoy Three Times, Targeting Armed Hamas Member Who Wasn’t There - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-04-02/ty-article/.premium/idf-bombed-wck-aid-convoy-3-times-targeting-armed-hamas-member-who-wasnt-there/0000018e-9e75-d764-adff-9eff29360000

    IDF Drone Bombed World Central Kitchen Aid Convoy Three Times, Targeting Armed Hamas Member Who Wasn’t There

    Marc Owen Jones sur X :
    https://twitter.com/marcowenjones/status/1775138349361037426

    This haaretz report, apparently based on a defence source raises more questions than it answers.

    Some points.

    1) Firstly, the source acknowledges that there were 3 missiles fired from a drone. There’s no doubt that the operators knew it was an aid convoy. This isn’t in question.

    2) Upon destroying the first truck the source claims survivors got out and entered another truck.

    3) The second truck was then attacked

    4) The survivors then got out and were attacked a third time

    5) These multiple strikes were done on three different vehicles the IDF knew to belong to aid workers

    6) The defence official initially claimed a single Hamas operative got in the vehicle.

    They then say he stayed at the warehouse. At what point did they know his movements? If they knew his movements why wait till he was among aid workers.

    7) Even if the presence of a Hamas member, on what basis does one Hamas member justify attacking three vehicles and 7 civilians

    8) Furthermore, if the IDF attacked each vehicle in succession, they are implying that the terrorist survived the 1st and 2nd strike. (How did they know he survived?)

    9) Indeed, if the IDF can tell that one Hamas operative survived they could target him alone surely?

    10) Why would they wait till he departed in the vehicle to attack if this put all three vehicles in danger? Indeed, this implies the IDF protocol is to destroy all vehicles in a convoy if they see any survivors?

    11) What this tell us is that the IDF will kill an almost unlimited or undefined number of civilians in order to potentially kill one Hamas member of unspecific rank or commitment

    12) While we know that this is more or less how Israel operates, it also likely that they they are providing a cover story to hide a deliberate targeted attack on @WCKitchen

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-paris-emmanuel-macron-denonce-de

    Le gouvernement reprend les mots d’ordre de la bollorésphère. Les étudiants incriminés contestent fermement tout propos antisémité

    Plusieurs personnalités politiques se sont indignées de l’occupation de l’établissement par des étudiants propalestiniens et des propos tenus à cette occasion. Dans un courriel adressé à la communauté éducative, la direction a estimé que « plusieurs lignes rouges » ont été franchies.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 14h13, modifié à 15h38

    Lors du conseil des ministres réuni mercredi 13 mars, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé les « propos inqualifiables et intolérables » rapportés la veille lors d’une mobilisation propalestinienne dans les locaux de Sciences Po Paris. Selon le chef de l’Etat, « l’autonomie » des universités ne justifie pas le « moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

    Mardi, une centaine d’étudiants ont occupé la principale salle, l’amphithéâtre Boutmy, dans le cadre d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Ce mouvement répondait à l’appel de la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP). Les étudiants appelaient notamment à une protection des étudiants propalestiniens sur le campus.

    Dans un courriel adressé à la communauté éducative de Sciences Po mardi soir, la direction s’est émue de cette occupation non autorisée. Elle explique qu’un cours magistral a dû être annulé et qu’un étudiant a été empêché d’accéder à la salle. L’Union des étudiants juifs de France a affirmé que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, s’était rendue dans les locaux parisiens dans la journée, condamnant cette occupation. « Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté. Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine », avait-elle écrit dans un tweet.

    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a elle aussi condamné ce qu’il s’est passé sur X, écrivant que « la direction de Sciences Po doit réagir fermement face à ces incidents qui se multiplient. La cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France ». Toujours sur X, le député La France insoumise (LFI) Aymeric Caron a de son côté félicité les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza, tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan.

    Une réponse ferme
    La direction de Sciences Po a annoncé saisir la section disciplinaire compétente contre les personnes à l’origine de « ces agissements intolérables ». « Le conflit en cours depuis le 7 octobre [2023] entre Israël et le Hamas nous affecte, poursuit le courriel, il a des répercussions au sein de Sciences Po, parmi les étudiants, les enseignants et les salariés… Sciences Po est un lieu qui doit préserver et soutenir l’ensemble des membres de ses communautés, et continuera de proposer des initiatives qui prennent en compte l’expression de ces souffrances, ainsi que la compréhension de cette crise. »

    Les étudiants mobilisés ont dénoncé dans un communiqué, par le biais du Comité Palestine Sciences Po Paris, « des accusations infondées d’antisémitsme de la part de l’extrême droite » et affirment ne tolérer aucuns propos racistes, islamophobes, antisémites, sexistes dans leur lutte.

    La réaction de l’administration intervient dans un contexte agité alors que président de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a annoncé sa démission mercredi 13 mars au matin, après avoir appris son renvoi et celui de son ex-compagne devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences conjugales. Un administrateur provisoire doit être nommé dans les prochains jours.

    Le communiqué du comité Palestine : https://www.instagram.com/p/C4c0RkioqSS
    #sciencespo #université #Gaza #menaces

    • merci @biggrizzly
      Finalement je ne sais comment j’ai pu avoir accès à l’article de l’Humanité, qui est très intéressant :
      https://www.humanite.fr/societe/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-derriere-la-polemique-a-sciences-po-les-universites-francaise
      Mardi 12 mars, dans le cadre d’une mobilisation européenne pour le boycott académique d’Israël, des dizaines d’initiatives ont eu lieu en France. Les quelques incidents à Sciences Po, montés en épingle au mépris des faits, ne doivent pas masquer l’ampleur et le sens d’un mouvement qui interroge la complicité de l’université israélienne dans la guerre à Gaza et la colonisation en Cisjordanie.

      Hayet Kechit
      Thomas Lemahieu

      Derrière la polémique réactionnaire autour des mobilisations en soutien à Gaza, le monde académique subit de fortes pressions depuis le 7 octobre.

      « Antisémitisme », « wokisme », « islamo-gauchisme »… Sciences Po est depuis vingt-quatre heures sous le feu des anathèmes. En cause : l’occupation dans la matinée du 12 mars d’un amphithéâtre de la prestigieuse école par une centaine d’étudiants manifestant leur soutien à Gaza. L’initiative nommée « quatre heures pour la Palestine » s’inscrit dans le cadre de la journée européenne des universités contre le génocide à Gaza, à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP).

      Comme il est désormais de coutume dans toute initiative publique visant à dénoncer la catastrophe humanitaire à Gaza, une énième polémique, largement attisée par la bollorosphère, a pris le pas sur l’objet même de la mobilisation, contribuant encore une fois à faire taire toute critique à l’encontre d’Israël.

      Elle fait suite aux accusations lancées par des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon lesquels une étudiante aurait été refoulée de l’amphithéâtre « parce qu’elle était juive ». « Faux », répondent les organisateurs, réunis dans « un groupement d’étudiants auto-gérés » comptant une centaine de personnes.

      Un scandale cousu de fil blanc à Sciences Po
      « Tous les étudiants étaient les bienvenus, c’était un moment d’échanges ouvert à tous, y compris à l’UEJF, dont certains des membres étaient présents au sein de l’amphithéâtre, sans que cela ne cause aucun problème », affirme Hicham, un étudiant en Master de Droits de l’homme et projets humanitaires dans l’école des affaires internationales, et membre du groupe à l’origine de cette initiative. Le jeune homme de 22 ans donne ainsi des faits une version radicalement différente.

      L’étudiante exclue de l’amphithéâtre, qui serait membre de l’UEJF, ne l’aurait pas été en raison de sa confession, mais parce qu’elle aurait fait usage de provocations avant la tenue de la rencontre, par des agressions verbales et en prenant en photo sans leur consentement ses organisateurs. Des actes représentant « un risque à la sécurité de certains participants » qui ont poussé les personnes chargées d’éviter les débordements, à lui refuser l’entrée.

      Et le jeune homme de décrire « l’état d’alerte maximal » généré par un climat général de harcèlement à l’encontre de ceux qui, au sein de l’école de la rue Saint-Guillaume, dénoncent la situation à Gaza. Il ciblerait particulièrement des étudiantes identifiées comme musulmanes et se traduirait régulièrement par la prise de photos ou de vidéos à la volée relayées ensuite sur des comptes Twitter dans le but de déclencher des campagnes de cyberharcèlement.

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      « On sait que cette personne nous a pris plusieurs fois en photo et en vidéo », assure Hicham, qui ajoute que des membres de l’administration, présents au moment des faits, se seraient opposés à cette exclusion, mais que les étudiants leur auraient aussitôt fait part des provocations répétées de la jeune femme à leur encontre.

      Des arguments auxquels la direction de Sciences Po, soumise depuis cette polémique à une pression médiatique maximale faisant de l’école un « repaire d’islamo-gauchistes », semble être restée sourde. Dans un communiqué publié le 12 mars, elle condamne « l’action et les pratiques utilisées qui s’inscrivent délibérément hors du cadre fixé en matière d’engagement et de vie associative » et annonce qu’elle saisira « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables ».

      Quand c’est autorisé, ni heurts, ni polémiques
      Même configuration mais autre ambiance à l’université Paris Dauphine-PSL où – élément notable qui fait sans doute toute la différence – le rassemblement, organisé par la Coordination Palestine et les syndicats CGT et Sud-Education, avait été autorisé par l’administration.

      Dans le hall plein comme un œuf, des centaines d’enseignants, chercheurs et étudiants, avec beaucoup de drapeaux palestiniens – du jamais vu dans ce grand établissement spécialisé en gestion ou management, et installé au cœur des beaux quartiers de Paris -, des pancartes appelant au cessez-le-feu ou dénonçant un génocide à l’œuvre dans la bande de Gaza… Et quelques dizaines d’autres portants des portraits des otages du Hamas, ainsi qu’une banderole faite à la main appelant à rendre « hommage à toutes les victimes (Yémen, Israël, Congo…) ».

      Dans une brève intervention avant la minute de silence prévue, une enseignante a pu rappeler, sans protestations ni heurts, le sens de la mobilisation inscrite dans le cadre de la mobilisation européenne dans les universités. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée permanente du blocus de Gaza, la défense du droit des Palestiniens à l’éducation, a-t-elle lu. Pour cela, nous proposons les moyens d’action suivants : pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien, établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens, soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestiniens, défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine ici et hors de France. »

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      Une participante relève : « L’appel n’a pas été hué et la minute de silence, nous l’avons faite pour toutes les victimes. Le rassemblement n’était pas interdit, les enseignants se sont largement mobilisés, je suis convaincue que ça change tout. C’est une bonne manière de neutraliser les velléités polémiques, à coups de messages sur les réseaux sociaux et de polémiques… Et ça permet de parler du fond ! »

      Une mobilisation historique à l’université
      Partout en Europe et dans tout le pays, de Rennes à Aix-en-Provence en passant par Strasbourg et Montpellier, des mobilisations pour un « boycott universitaire » ont eu lieu ce mardi 12 mars. « C’est historique », se félicite une des promotrices de ces initiatives.

      Née, ces dernières semaines, dans la foulée de pétitions, pour la liberté d’expression et les libertés académiques puis pour le cessez-le-feu, ayant rassemblé plusieurs milliers de signataires dans l’enseignement supérieur et la recherche, la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) entend passer un cap, en faisant adopter des motions pour l’arrêt du génocide au sein des établissements de l’enseignement supérieur, mais surtout en organisant le boycott académique d’Israël.

      « C’est tout à fait légal et pacifique, glisse un des initiateurs de la CUCCP. À travers cette action de boycott, nous visons les institutions universitaires, pas les individus. Certaines universités israéliennes ont été bâties illégalement sur des territoires occupés dont les Palestiniens ont été chassés. Les institutions israéliennes collaborent avec le système militaire, et certaines universités françaises peuvent dès lors s’y trouver mêlées dans le cadre de leurs partenariats. »

      Un des chercheurs, présents lors d’une autre rencontre-débat, mardi soir, sur le site Condorcet de l’EHESS à Aubervilliers, ajoute, lui, en aparté. « On nous parle parfois des libertés académiques israéliennes qui seraient menacées par notre boycott, mais pourquoi évoque-t-on si peu celles des Palestiniens ? À Gaza, toutes les universités sont aujourd’hui détruites… Cette situation n’est pas supportable, et c’est tout le monde qui devrait réagir dans la sphère universitaire en France et en Europe. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/sciences-po-s-embrase-apres-une-mobilisation-propalestinienne_6221850_3224.h

      « Il n’y a plus d’universités à Gaza. On devrait s’indigner quand des universités sont détruites, il est aberrant qu’il y ait ce silence à Sciences Po, où pas même une minute de silence n’a été organisée depuis cinq mois », rapporte Souleymane (il n’a pas souhaité donner son vrai prénom), l’un des organisateurs, étudiant en master des droits humains et projets humanitaires à l’Ecole des affaires internationales.

      « J’étais dans l’amphithéâtre et j’ai entendu des intonations de voix qui montaient, relate une participante souhaitant rester anonyme. Quand j’ai vu qui était l’étudiante que certains voulaient empêcher d’entrer, j’ai tout de suite compris car, depuis le mois d’octobre, elle entre quasi systématiquement dans des altercations et a tendance à sortir son téléphone pour filmer les visages. »

      « A l’occasion d’autres réunions, elle avait déjà filmé et pris des photos puis les avait affichées sur les réseaux sociaux, ajoute une autre étudiante qui se trouvait aussi dans l’amphithéâtre. Ensuite, ces images sont utilisées sur CNews pour dire que les étudiants de Sciences Po sont pro-Hamas et antisémites. Cela génère beaucoup de pression et une vague de harcèlement pour les étudiants identifiés. C’est pour cette raison qu’elle a été empêchée d’entrer. »

      « Un environnement délétère »
      Ces trois étudiants affirment ne pas avoir entendu les propos « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». En revanche, précisent deux d’entre eux, une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour « prévenir que l’UEJF était présente et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés ».

      Salomé (qui souhaite conserver l’anonymat), présidente de la section de l’UEJF à Sciences Po, présente une autre version des faits, dans laquelle l’étudiante n’aurait pas été interpellée directement. « Ces propos lui ont été rapportés par une autre étudiante qui les a entendus dans l’amphithéâtre. Elle est finalement entrée et est ressortie car l’ambiance était trop pesante. Il est absolument faux de dire qu’elle a pris des photos et qu’elle les a envoyées aux médias. »

      « C’est tellement compliqué de se sentir ciblé parce que juif, poursuit Salomé. Depuis le 7 octobre, nous vivons dans un environnement délétère à Sciences Po, et hier, ça a été le point culminant de ces mois anxiogènes. On ne se sent plus à notre place dans notre propre école, parfois personne ne veut faire de travaux de groupe avec nous. »

    • Lögnen och sanningen
      https://www.youtube.com/watch?v=KoZLApMb6bs

      Lögnen tar hand om dom sina
      Skänker dom skärm och beskydd
      Håller dom noga om ryggen
      Ger dom en famn som är trygg

      Lögnen förtrollar och tjusar
      Som mannen och kvinnan av värld
      Lögnen förtrollar och krusar
      Lögnen är alltid modern

      Sanningen sticker och sårar
      Sanningen sliter isär
      Sanning är för barn eller dårar
      Som inte har nån karriär

      Sanningen spottar och fräser
      Står mitt i kyrkan och svär
      Sanningen fnyser och snäser
      Sanningen är sällan bekväm

      Lögnen har väldiga vingar
      Svarta som tjära och sot
      Lögnen far fram över världen
      Med stålskodda näbbar och klor

      Lögnen har mäktiga vänner
      Lögnen ger pengar och makt
      Där sanningen visas på dörren
      Har lögnen en hedersplats

      Sanningen saknar resurser
      Sanningen tigger sig fram
      Sanningen snarar och snubblar
      En flykting i främmande land

      Sanningen stampar i kylan
      På ödsliga gator och torg
      Sanningen hulkar och ylar
      Av vrede och smärta och sorg

      Men när dansen på kvällen ska trådas
      När kropp ska tryckas mot kropp
      Är det ingen som dansar med lögnen
      Det är sanningen man bjuder upp

      Och när dommen en dag ska fällas
      Och rättvisa ripas tillslut
      Är det sanningens ord man vill höra
      Och lögnen som kastas ut

      Ja det sägs att det sanna är heligt
      Och att sanningen aldrig kan dö
      Att sanningen är nånting heligt
      Och ren som den renaste snön

      Och dom säger att sanningen segrar
      Och jag hoppas och tror det är sant
      Men då vill det nog till vi blir flera
      Som kan ge den en hjälpande hand

      Och dom säger att sanningen segrar
      Och jag hoppas och tror det är sant
      Men då vill det nog till vi blir flera
      Som kan ge den en hjälpande hand.

      –-

      Menzogna e Verità

      La menzogna ha cura dei suoi,
      Dà loro riparo e protezione
      Se li tiene ammodo sulle spalle,
      Dà loro un abbraccio sicuro

      La menzogna incanta e ammalia
      Come l’uomo la donna di mondo,
      La menzogna ammalia e fa smancerie,
      La menzogna è sempre moderna

      La verità punge e fa male,
      La verità taglia a pezzetti
      La verità è per i bimbi e gli sciocchi
      Che non faranno carriera

      La verità sputa e s’incazza
      Mòccola in mezzo alla chiesa,
      La verità sbuffa e sgrida,
      La verità di rado è comoda

      La menzogna ha ali possenti
      Nere come il catrame e la fuliggine
      La menzogna si spande sul mondo
      Con becchi e artigli d’acciaio

      La menzogna ha amici potenti
      La menzogna dà soldi e potere
      La verità viene sbattuta fuori di casa
      Mentre la menzogna ha un posto d’onore

      La verità manca di risorse
      La verità mendica per strada
      La verità insidia e barcolla
      Come un profugo in terra straniera

      La verità bùbbola dal freddo
      In strade e piazze deserte,
      La verità strepita e ulula
      Di rabbia, di dolore e pena

      Ma quando poi la sera
      Si va a ballar corpo a corpo,
      Nessuno balla con la menzogna
      E tutti invitan la verità.

      E quando un giorno ci sarà il verdetto
      E alla fine giustizia sarà fatta,
      Si vorran sentire le parole della verità
      E la menzogna verrà buttata fuori

      Sì, si dice che il vero sia sacro
      E che la verità sia immortale,
      Che la verità sia una cosa sacra
      E pura come la neve più candida

      Dicon che la verità vince sempre
      E io spero e credo sia vero,
      Ma ci vorrà tempo per esser tanti
      Abbastanza per darle una mano.

      Dicon che la verità vince sempre
      E io spero e credo sia vero,
      Ma ci vorrà tempo per esser tanti
      Abbastanza per darle una mano.

      #Mikael_Wiehe #vérité #mensonge #musique #chanson

  • Gaza medics tell BBC that Israeli troops beat and humiliated them after hospital raid
    https://www.bbc.com/news/world-middle-east-68513408

    Ahmed Abu Sabha, a doctor at Nasser hospital, described being held for a week in detention, where, he said, muzzled dogs were set upon him and his hand was broken by an Israeli soldier.

    His account closely matches those of two other medics who wanted to remain anonymous for fear of reprisals.

    They told the BBC they were humiliated, beaten, doused with cold water, and forced to kneel in uncomfortable positions for hours. They said they were detained for days before being released.

    The BBC supplied details of their allegations to the Israel Defense Forces (IDF). They did not respond directly to questions about these accounts, or deny specific claims of mistreatment. But they denied that medical staff were harmed during their operation.

    They said that “any abuse of detainees is contrary to IDF orders and is therefore strictly prohibited”.

    #sionisme #criminel #mensonger

  • Des juives orthodoxes américaines prônent une grève du sexe pour protester contre un refus de guet Jackie Hajdenberg Time of israel

    Ce mouvement de protestation utilise les rites juifs de pureté conjugale comme un moyen de pression en soutien à Malky Berkowitz à qui le mari refuse le divorce depuis 4 ans

    Les partisanes de Malky Berkowitz disent qu’elles lancent une "grève du mikvé" - une forme de protestation qui s’appuie sur les rituels juifs de pureté sexuelle comme moyen de pression pour que le mari de Malky lui accorde le divorce.

    JTA – Pour aider l’une d’entre des leurs à obtenir un divorce religieux de son mari après quatre ans d’efforts, des militantes orthodoxes juives se sont engagées à ne plus avoir de relations sexuelles avec leurs maris et ont intensifié leur campagne publique.


    Les partisanes de Malky Berkowitz, 29 ans, ont entamé ce qu’elles appellent une « grève du mikvé « , une forme de protestation qui utilise les rituels juifs de pureté conjugale comme moyen de pression. La grève commence vendredi soir et pourrait se prolonger.

    Selon la loi juive traditionnelle, les femmes mariées doivent s’immerger dans un mikvé , ou bain rituel, après leurs menstruations, avant de pouvoir avoir des relations sexuelles avec leur mari – ce que beaucoup font le soir même. Certaines autorités affirment que la loi juive, ou halakha , attache une importance particulière au rapport conjugal qui suit l’immersion.

    Pour Adina Sash, qui défend les intérêts des femmes juives dont les maris séparés refusent de divorcer selon la loi rituelle, cela fait des rapports sexuels après le mikvé un moyen de protestation tout à fait indiqué.

    Depuis sept semaines, Sash – une militante féministe orthodoxe de Brooklyn connue sous le nom de Flatbush Girl sur Instagram – dirige une équipe d’activistes, d’avocats et de leaders communautaires qui travaillent tous pour aider Berkowitz à obtenir un « guet »  , ou acte de divorce juif. Le mari de Berkowitz, Volvy, refuse de lui donner le guet nécessaire pour finaliser leur divorce, ce qui en fait ce que l’on appelle une «  agouna »  , ou « femme enchaînée », et selon la loi juive, une femme qui ne peut pas se remarier.

    Sash estime que les femmes orthodoxes devraient normaliser les dispositions légales juives relatives au divorce avant de se marier, afin d’éviter de se voir un jour refuser le divorce, ce qui est généralement considéré comme une forme de maltraitance.

    « Je vous invite à nous rejoindre dans cette grève du mikvé et à ne pas avoir de relations sexuelles les nuits de mikvé ou de mitzvah , les vendredis soirs, jusqu’à ce que Malky soit libre, afin de témoigner de votre compassion pour Malky », a-t-elle déclaré en s’adressant à ses consœurs orthodoxes (la tradition juive encourage les couples mariés à avoir des relations sexuelles le shabbat, connu pour cette raison sous le nom de « nuit de mitzvah  » dans le monde orthodoxe).

    Elle a expliqué que l’objectif était d’encourager les hommes de la communauté à défendre la cause de Berkowitz.

    « Lorsque votre mari vous demandera ‘Pourquoi ?’, répondez ‘Jusqu’à ce que Malky soit libéré, la prochaine aguna  pourrait être moi’. Appelez votre rabbin et trouvez un moyen de contribuer à la libération de Malky », a-t-elle ajouté.

    Cet événement fait écho à la grève du sexe de « Lysistrata », la comédie grecque d’Aristophane dans laquelle les femmes d’Athènes s’abstiennent de coucher avec leurs maris afin de mettre fin à la guerre du Péloponnèse.

    Dans les communautés contemporaines, les grèves du sexe ont également été utilisées avec succès pour provoquer des changements, comme la fin de la guerre civile au Libéria en 2003 grâce à la participation des femmes du pays. Leymah Gdowbee, organisatrice de la grève du sexe au Liberia, a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts.

    Des femmes orthodoxes auraient organisé des manifestations similaires à petite échelle dans le passé, comme au Canada il y a plusieurs décennies. Mais plus récemment, les protestations au nom des agunot ont pris la forme de manifestations publiques, de pressions sur les rabbins et, de plus en plus, de campagnes sur les réseaux sociaux telles que celles menées par Sash.

    À la question de savoir si Malky Berkowitz avait une opinion sur la grève, Sash a répondu : « Malky n’a rien dit ».

    L’ORA, l’Organisation pour la Résolution des agunot , basée à New York, a été créée en 2002 dans le but précis de faciliter les divorces juifs, et l’organisation propose également des accords prénuptiaux halakhiques qui imposent une pénalité en cas de refus tout en respectant la loi juive. Un représentant de l’ORA n’a pas répondu aux demandes de commentaires de la JTA sur la grève du sexe.

    De nombreux followers de Sash ont exprimé leur approbation de son appel à la grève, qu’elle a officiellement annoncé sur les réseaux sociaux jeudi après-midi.

    « Malky en vaut la peine », a commenté l’une d’entre elles. « Chaque aguna  avant elle en vaut la peine. Chaque femme que nous pouvons aider à éviter de devenir une aguna  en vaut la peine. »

    En réponse à un message contraire, une autre femme a indiqué : « Ce n’est pas une question de punir les femmes ». Et d’ajouter : « Une grève du sexe bien menée ferait réfléchir certains hommes de pouvoir ».

    Mais les détracteurs de la grève – y compris ceux qui conviennent que le problème du refus du guet doit être abordé – disent qu’elle pourrait interférer avec le shalom bayit , ou la paix au foyer, une valeur juive souvent citée, et pourrait perturber des relations par ailleurs saines.

    Le rabbin David Bashevkin, créateur du podcast orthodoxe populaire 18Forty, a déclaré lundi sur X : « On ne guérit pas une relation bancale en créant d’autres relations bancales. L’utilisation de l’intimité comme levier de protestation sociale est peu judicieuse et même carrément dangereuse. Ce qu’il faut, c’est d’avantage de familles saines. D’avantage de relations saines. »

    « Il s’agit d’une question communautaire qui nécessite une coordination et une implication communautaires », a-t-il ajouté.

    Certaines féministes orthodoxes qui ont fait pression au nom des agunot se disent pourtant gênées par l’idée de cette grève. Daphne Lazar Price, directrice exécutive de l’Alliance féministe juive orthodoxe, a déclaré à la JTA qu’elle s’élevait souvent contre la « militarisation de la halakha » et qu’elle considérait la grève du mikvé comme un autre exemple de cette militarisation.

    « Le contrôle coercitif fondé sur la religion est moralement répréhensible et ne devrait jamais être toléré », a-t-elle écrit dans un courriel adressé à la JTA. « Les femmes ne devraient pas avoir besoin de menacer leur mari de ne pas avoir de relations sexuelles pour attirer l’attention des hommes – ni pour convaincre les hommes de se conduire comme des alliés des femmes et du système halakhique qu’ils prétendent tant chérir. L’utilisation du sexe comme forme de coercition est également très problématique ».

    Elle suggère par ailleurs que la grève pourrait créer une opportunité pour les autorités juridiques juives de se souvenir des autres tactiques dont elles disposent pour faire pression sur les hommes qui refusent de divorcer de leur femme – et notamment celle « d’interdire aux maris récalcitrants l’accès à toutes les institutions et entreprises religieuses et communautaires juives, ainsi qu’aux domiciles privés, jusqu’à ce qu’il donne un guet« .

    Sash a attribué les réactions négatives à la grève à un double standard « misogyne » entre le refus d’une demande de divorce et le refus d’une relation sexuelle.

    « S’ils refusent de donner le guet, alors nous refuserons d’avoir des relations sexuelles », a déclaré Sash.

    « Ils nous disent : ‘Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez votre corps en instrument de guerre ! Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez l’intimité en instrument de guerre’. Mais la véritable question est ‘comment pouvez-vous refuser le divorce ?’ Vous transformez la procédure de divorce en instrument de guerre. Vous maintenez une femme dans l’incertitude ».

    Malky et Volvy Berkowitz se sont mariés en 2016. Lors de leur mariage, Malky portait un dek tichel , ou voile de mariée opaque, qu’elle a décrit dans un texte partagé avec la JTA comme un « bandeau ».

    « A part les moments où Volvy m’a donné une bague kdishen [sic] et m’a mise enceinte deux fois, nous n’avons jamais eu aucune connexion », a-t-elle écrit. « Au revoir Volvy, je ne t’ai jamais connu et je ne te connaîtrai jamais. »

    #israel #divorce #femmes #religions #rituels #maltraitance #Lysistrata #mikvé #pureté_sexuelle #menstruations #rapport_conjugal #femmes_enchaînées #eau #contrôle_coercitif

    Source : https://fr.timesofisrael.com/des-orthodoxes-americaines-pronent-une-greve-du-sexe-pour-proteste

  • SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE

    Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).

    https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
    Vidéo :
    https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17

    #scène_de_guerre #vidéo #répression

    #Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
    #off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte

    à partir de 1h 02’26 :

    Hélène Assekour, manifestante :

    « Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».

    • question « un peu de vérité », il y avait aussi des parlementaires en écharpe, sur place, gazé.es et menacé.es par les quads-à-LBD comme le reste du troupeau alors qu’ils protégeaient les blessés étendus au sol ; personne n’a fait de rapport ?

      Il y a eu une commission d’enquête parlementaire aussi, je crois, qui a mollement auditionné Gérald ; pas de rapport ?

  • #mental_health and #psychosocial_support in #Ukraine: insights from an interdisciplinary review
    https://redasadki.me/2024/03/09/mental-health-and-psychosocial-support-in-ukraine-insights-from-an-interdi

    The ongoing #war in Ukraine has taken a severe toll on the population’s mental health and psychosocial wellbeing. A new interdisciplinary review by Frankova and colleagues (2024) provides an in-depth analysis of the mental health impacts, cultural and historical factors shaping #coping and help-seeking, the evolving humanitarian response, and recommendations for strengthening mental health and psychosocial support (MHPSS) in Ukraine. The report is an interdisciplinary literature review supplemented by key informant interviews. It synthesizes academic publications, gray literature, media reports and policy documents in English, Ukrainian and Russian. The review team included Ukrainian practitioners and regional experts to identify additional Ukrainian-language sources. The review found (...)

    #Global_health #armed_conflict #MHPSS

    • Dans cet article, on apprend qu’elle a été mandatée par le Secrétariat d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire pour participer à la dernière journée durant laquelle a eu lieu la cession officielle des archives sur Thiaroye au Sénégal. Elle a donc entendu le président Hollande évoquer au moins soixante-dix morts.

      #historienne_de_prefecture

  • Kauna, modératrice pour Facebook au Kenya : « J’ai vu beaucoup de suicides en vidéo » - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/facebook/kauna-moderatrice-pour-facebook-au-kenya-jai-vu-beaucoup-de-suicides-en-vid


    Attention, elle parle un peu des contenus à modérer et ça craint.

    Facebook prétend que ces contenus sont majoritairement modérés par des IA…

    C’est un #mensonge et c’est triste. Nous faisons le gros de ce travail. Mais, comme c’est caché, dans le back-office de Facebook, il est impossible de s’en rendre compte si on n’y a pas accès. On apprend à l’algorithme à repérer les contenus problématiques, mais nous devons les vérifier avant de les supprimer. C’est sûr qu’on se sent invisibilisé. Ce système devrait être expliqué, montré à tout le monde : ces entreprises technologiques font faire le travail ingrat à des travailleurs payés à peine plus d’un dollar de l’heure en Afrique.

    #IA

  • Un rapporto sulla frontiera tra Lettonia, Russia e Bielorussia

    Il monitoraggio della ONG “I want to help refugees”

    A ottobre 2023 la ONG lettone Gribu palīdzēt bēgļiem (Voglio aiutare i rifugiati) 2, ha pubblicato un report sulla monitoraggio delle frontiere curato da Anna E. Griķe e Ieva Raubiško 3.

    Questa pubblicazione segue il report sulla visita effettuata in Lettonia dal 10 al 20 maggio del 2022 dal Comitato europeo per la prevenzione della tortura e delle pene o trattamenti inumani o degradanti (CPT), un dossier a cui il governo lettone ha replicato in modo ambiguo e fuorviante. L’ONG lettone ha così deciso di redigere un proprio report che contesta le affermazione governative.

    Il Rapporto del Comitato europeo, infatti, forniva 21 raccomandazioni in merito alla situazione di detenzione nei confronti delle persone migranti, mentre la risposta del governo lettone considerava 18 di queste come risolte e/o ingiustificate, per cui non dovrebbero essere prese ulteriori misure, e 3 raccomandazioni presentate insieme a una potenziale azione.

    Tra le raccomandazioni, il CPT ha indicato alle autorità lettoni di garantire che le persone migranti che arrivano nella zona di frontiera o che sono presenti nel Paese non siano rimpatriate con la forza in Bielorussia. E’, invece, doveroso effettuare uno screening individuale al fine di identificare le persone bisognose di protezione, valutare tali necessità e prendere le misure appropriate. Inoltre, è essenziale che i cittadini stranieri abbiano accesso a una procedura di asilo, o altra procedura di soggiorno, che preveda una valutazione del rischio di maltrattamento in caso di espulsione della persona interessata verso il Paese di origine o un Paese terzo, sulla base di un’analisi obiettiva e indipendente della situazione dei diritti umani in quegli Stati.

    Per le autorità lettoni, attualmente, la situazione nei territori amministrativi al confine tra Lettonia e Bielorussia è considerata come un’emergenza e «non consente il flusso incontrollato di persone che attraversano il confine di Stato in luoghi non previsti», e allo stesso tempo non limita il diritto delle persone ad accedere alla procedura di asilo, poiché «il diritto di presentare una domanda al valico di frontiera previsto dalla legge sull’asilo non è limitato».

    Tuttavia, le testimonianze delle persone respinte con la forza dal confine lettone verso la Bielorussia indicano che al confine non viene effettuato un esame adeguato (ad esempio, non vengono verificati i documenti d’identità: nazionalità, età e altri dati identificativi sono sconosciuti), in violazione del divieto di espulsione collettiva dei rifugiati sancito dalla Convenzione di Ginevra, dalla Convenzione europea dei diritti dell’uomo e dalla CEDU (principio di non-refoulement). Ci sono stati casi in cui non solo le famiglie con bambini, ma anche i minori non accompagnati sono stati respinti. Inoltre, perfino il principio dell’unità familiare non sempre è rispettato.

    Altre testimonianze di persone che sono riuscite ad entrare in Lettonia e hanno presentato domanda di asilo per motivi umanitari, mostrano che né le autorità bielorusse né quelle lettoni permettono ai migranti di spostarsi verso i valichi di frontiera ufficiali, respingendo invece in Lettonia o in Bielorussia, nonostante la legislazione vigente preveda che le persone possano presentare domanda di asilo ai valichi di frontiera ufficiali (ce ne sono due a Pāternieki e Silene) e al Centro di detenzione per stranieri di Daugavpils.

    Per dissuadere le persone dall’attraversare la frontiera, le guardie ricorrono all’uso della forza fisica e mezzi speciali, nonché all’uso di cani da guardia. Il 29 agosto 2023, il governo ha ratificato gli emendamenti al “Regolamento sui tipi di mezzi speciali e sulla procedura per il loro utilizzo“, prevedendo oltre ai mezzi speciali già in uso – tra cui manganelli, taser, spray di gas cs, candelotti e granate fumogene, granate a gas, luminose e sonore – anche dispositivi sonori con effetti stordenti.

    L’uso eccessivo della forza da parte delle forze dell’ordine è illegale e per questo il CPT ha raccomandato che le forze dell’ordine vengano informate a riguardo e ricevano una formazione pratica sull’uso proporzionato della forza per l’arresto di cittadini stranieri alla frontiera.

    Le autorità lettoni ribattono di non aver fatto ricorso alla forza fisica e a mezzi speciali contro le persone migranti in quanto non si sono verificati casi in cui queste non hanno obbedito agli ordini considerati legittimi delle guardie di frontiera: le persone, infatti, vengono informate che l’attraversamento del confine di Stato è illegale e che è prevista una responsabilità penale per il suo attraversamento e vengono invitate a non attraversare il confine di Stato o, di conseguenza, a tornare in Bielorussia. Nonostante sia consentito l’uso dei taser ai funzionari, attualmente non sono utilizzati per la sorveglianza delle frontiere a causa della loro carenza numerica, del loro breve periodo di autonomia e della necessità di utilizzarli per le esigenze di altri servizi dell’SBG 4.

    Tuttavia, la risposta del governo è in contraddizione con diverse testimonianze di persone migranti raccolte da “Voglio aiutare i rifugiati” nel 2022-2023, che hanno subito violenze emotive e fisiche, tra cui insulti e minacce, percosse e folgorazioni, sia durante i respingimenti che durante la permanenza nelle tende/basi dell’SBG in territorio lettone.

    Secondo queste testimonianze, gli abusi sono stati commessi il più delle volte da membri di unità speciali non identificate che indossavano maschere. Nel report si legge che «almeno quattro denunce sull’uso eccessivo della violenza sono state presentate all’Ufficio per la sicurezza interna e uno dei denuncianti si è rivolto alla Corte europea dei diritti umani».

    Per quanto riguarda l’accoglienza dei minori non accompagnati, il Comitato vorrebbe fosse adibita una struttura specifica, mentre il governo lettone afferma che sarebbe impossibile in quanto il numero dei minori è esiguo. Per l’associazione questa risposta è fuorviante: nonostante il basso numero solo alcuni minori non accompagnati vengono accolti in modo adeguato. Nel maggio 2023 Anna E. Griķe ha incontrato una ragazza di 13 anni dell’isola di Comore ospitata nel “centro di accoglienza” per richiedenti asilo “Mucenieki“, che offriva le stesse condizioni di alloggio degli adulti e che quindi non può essere considerato un istituto di assistenza all’infanzia. Tra il 4 e il 7 luglio la minore è scomparsa.

    Oltre a strutture specifiche adeguate per l’età dei richiedenti asilo, il CPT vorrebbe assicurare ai richiedenti asilo trattenuti nei centri di Daugavpils e Mucenieki attività come lezioni di lingua, di computer, percorsi formativi ecc. Il massimo sforzo dovrebbe essere dedicato soprattutto per garantire ai bambini in età scolastica attività educative adeguate.

    Il governo lettone ha risposto che all’SBG non compete la pianificazione delle attività del tempo libero, tuttavia collabora con le ONG lettoni, come l’associazione “Voglio aiutare i rifugiati” e la Croce Rossa che, per quanto possibile, assicurano l’organizzazione di varie attività ricreative, di socializzazione e integrazione, misure di sostegno psicologico e di istruzione.

    Nonostante ciò, il report afferma che da quanto osservato nel 2023 l’unica attività garantita dalla CR è stata fornire indumenti scadenti a entrambi i centri di detenzione e che solo nell’estate del 2023 l’associazione ha organizzato attività settimanali in entrambi i centri di detenzione per bambini e famiglie e a volte per adulti: un’iniziativa basata sulla buona volontà, non una soluzione sistemica.

    In ultima istanza, il report si occupa delle problematiche relative alle cure psichiatriche e all’assistenza psicologica nei centri di detenzione. Il CPT insiste che siano presi provvedimenti a riguardo insieme a un necessario servizio di interpretariato professionale. Le autorità lettoni dichiarano che in base alla proposta avanzata dall’Ong “Medici senza frontiere“, nel periodo compreso tra luglio e il 31 dicembre 2022, i loro rappresentanti hanno visitato regolarmente l’IDC (centro di detenzione per immigrati) di Daugavpils e di Mucenieki, fornendo assistenza psicologica agli stranieri detenuti e ai richiedenti asilo ospitati nell’IDC dell’SBG.

    Da quando Medici Senza Frontiere ha cessato la sua attività in Lettonia, nel dicembre 2022 5, non è più disponibile alcun supporto psicologico per le persone detenute. Inoltre nel 2013, l’SBG e la Croce Rossa Lettone hanno firmato un accordo di cooperazione, in base al quale quest’ultima si è impegnata a fornire per le persone accolte misure di sostegno psicologico ed educativo. Secondo “Voglio aiutare i rifugiati” la Croce Rossa non ha offerto assistenza psicologica presso gli IDC anche a causa della difficoltà di organizzare gli interpreti. Sebbene le ONG possano offrire un valido supporto psicologico ai richiedenti asilo e agli stranieri detenuti nei centri di detenzione, i loro servizi non possono essere considerati una sostituzione del supporto psicologico che lo Stato dovrebbe fornire.

    “Voglio aiutare i rifugiati” ha ripreso lo slogan “Nessuno è illegale” (Neviena persona nav nelegāla!) per cercare di sensibilizzare sulla situazione al confine: «Il termine “migrante irregolare” non solo è indesiderabile (ad esempio, si veda il Glossario sulle migrazioni dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni), ma denigra anche i diritti umani di qualsiasi migrante e non è in linea con i principi delle buone pratiche».

    La maggior parte delle persone giunte in Lettonia dalla Bielorussia sono richiedenti asilo: fino a quando non verrà presa una decisione sul loro status, da un punto di vista giuridico dovrebbero essere chiamati richiedenti asilo, nonostante abbiano attraversato il confine “illegalmente“. Da un punto di vista legale ed etico, un processo o un atto può essere etichettato come irregolare, ma non lo può essere una persona.
    Nessuna persona, infatti, è illegale!

    https://www.meltingpot.org/2024/03/un-rapporto-sulla-frontiera-tra-lettonia-russia-e-bielorussia

    #rapport #frontières #migrations #réfugiés #Gribu_palīdzēt_bēgļiem #Gribu_palidzet_begliem #Lettonie #Russie #Biélorussie #accès_aux_droits #droit_d'asile #expulsions_collectives #refoulements #push-backs #violence #violences #dispositifs_sonores #insultes #menaces #violences_psychologiques

    • BORDER MONITORING REPORT, LATVIA

      Background

      On 11 July 2023 both the “Report to the Latvian Government on the periodic visit to Latvia carried out by the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (CPT) from 10 to 20 May 2022” (here and after – Report) and the “Response of the Latvian Government to the report of the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (CPT) on its periodic visit to Latvia from 10 to 20 May 2022” (here and after – Response) were published. The Report provides 21 recommendations in terms of Immigration detention; Response considers 18 recommendations as in progress and/or unjustified where no additional steps should be taken, and 3
      recommendations are presented along with a potential action plan.
      Ieva Raubiško has closely followed the situation of irregular migrants at the Latvian-Belarussian border since August 2021. In October 2022, she joined the NGO “I Want to Help Refugees” as an advocacy officer. In February 2023 Anna E. Griķe began to fulfil her duties as both border monitoring expert and coordinator of
      humanitarian aid for asylum seekers. Based on prior reports, observations, and individual cases, the following border monitoring report aims to highlight misleading information within the Response. It does not cover all recommendations/responses because of the insufficient data available regarding issues such as access to
      legal aid or to health care, but it is more focused on the everyday life in detention, especially, in regard to minors. The reference to both documents includes paragraphs and page numbers.

      Key Findings

      [1] Accommodation of unaccompanied minors

      Report, par. 30, p. 17: “The Committee recommends that the Latvian authorities take the necessary measures to ensure that unaccompanied minors are accommodated in an open (or semi-open) specialised establishment for juveniles (for example, a social welfare/educational institution) where they can be provided with appropriate care and activities suitable for their age; the relevant legal provisions should be amended accordingly.”

      Response, p. 12: “There is no open (or semi-open) specialised establishment in Latvia intended specifically for a minor foreigner to be extradited or unaccompanied asylum seeker and it is not planned to create such an establishment, because the number of unaccompanied minors is small and it would not be feasible to open such an establishment. An unaccompanied minor, who is not detained, is accommodated in a child care institution based on the decision of the Orphan’s and Custody Court.”

      Indeed, the number of asylum seekers – unaccompanied minors is low, and there is no specialised establishment for their accommodation. However, the Response is misleading since only some unaccompanied minors are properly taken care of. In May 2023, Anna E. Griķe came across two of them, a 13-years old girl from Comoros island and a 14-years old boy from DRC. They both were accommodated in the Accommodation centre for asylum seekers “Mucenieki” provided the same accommodation conditions as adults (free of charge accommodation and allowance of 3 euros per day). It could be considered a childcare institution in any way, as it requires individuals to have complete autonomy in taking care of themselves on a daily basis. After the girl’s disappearance of between July 4 and 7 and ‘with serious concerns about the lack of action, relevant institutions as Ombudsman or State Police were informed about the situation.

      [2] Access to education and/or leisure activities for minors in IDCs [immigration detention center]

      Response, p. 12: “Minors accompanied by their parents are accommodated in the IDC, based on the parents’ application for accommodating children together with parents, and after evaluating the best interests of a child. Thus, children are not detained, but accommodated together with their parents, who are detained. In turn, detained unaccompanied minors are accommodated in the premises of the IDC premises, in which there is personnel and equipment to take the needs of their age into account. Minors accommodated in the premises of the IDC are provided with opportunities for acquiring education, engaging in leisure time activities, including games and recreational events corresponding to their age.” Even though there is a theoretical possibility for children from IDC to access education, it does not take place due to multiple factors. For instance, it takes one month to get the response from the Ministry of Education to be assigned to an educational institution, and as the detainees do not know the length of their detention and live in hope that it will not be lasting long, there is low interest to submit an application. Apart from a room with a limited number of toys, there are no specific opportunities considered for children/youth who experience the same limited access of movement within the detention centre as adults. For instance, outdoor space is not openly available. In the premises of the IDC, there is no opportunity for acquiring education; also, online learning is not possible due to the limited access to electronic devices which is restricted to just one hour per day. None of IDC’s personnel has the task to meet the education and or/leisure activity needs.

      [3] About access to purposeful activities for detainees

      Report, par. 35, p. 19: “The CPT recommends that the Latvian authorities take steps to ensure that foreign nationals held at Daugavpils and Mucenieki Immigration Detention Centres are offered a range of purposeful activities (for example, language classes, computer courses, crafts, etc.). The longer the period for which foreign nationals are detained, the more developed should be the activities which are offered to them. Further, every effort should be made to provide children of school age with suitable educational activities.”

      Response, p. 14-15: “The SBG ensures the security guarding of persons accommodated in the IDC, but does not get involved in planning their free time activities. Nevertheless, the SBG actively cooperates with Latvian NGOs, such as the association “I want to help refugees”, which, as far as possible, ensures the organisation of various leisure activities in the IDC of the SBG for both children and adults. […] In 2013, the SBG and the association “Latvian Red Cross” (hereinafter – LRC) signed an agreement on cooperation, based on which the LRC, among other things, undertook to organise, as far as possible, for persons accommodated in the IDC, psychological support and educational measures or other measures that would improve living conditions, as well as to provide the services of social work experts and other measures promoting socialisation and integration, including, if necessary, to organise Latvian language classes. Recommendations regarding the provision of purposeful activities (including the Latvian language classes) for foreigners in accommodation centres for asylum seekers, as well as regarding measures to reduce the language barrier between health care personnel and admitted foreign nationals, by providing translation/interpreting services, are to be supported.”

      In summer 2023, “I Want to Help Refugees” organized weekly activities in both detention centres for children and families, and – when possible, for adults, both men and women. It was based on good will, and in no terms could be perceived as a systemic solution. However, these activities created an opportunity to get a better insight of the everyday life in detention and was an attempt to meet individual or collective needs. These included provision of underwear, socks, basic footwear, additional clothing, spices for food, books, toys, and games.
      Prior to summer 2023 no regular activities were provided by any institution, NGOs or Latvian Red Cross (besides two unsuccessful episodes in December 2022 and April 2023 when a team of LRC did not manage establish contact with detainees to provide leisure time activities). From what has been observed during 2023, the sole outcome of the cooperation agreement with LRC is the provision of donated clothes to both IDCs. These are of very poor quality and do not include such basic items as underwear or socks. No psychological support, educational measures or other initiatives that would improve living conditions are being implemented in any of IDCs. Services of social work experts and other measures promoting socialization and integration, including Latvian language classes, are not provided either.

      [4] About access to outdoor exercise at the IDCs

      Report. par. 36, p. 20: “The CPT recommends that the Latvian authorities take steps to increase significantly the daily outdoor exercise period for foreign nationals held at Daugavpils Immigration Detention Centre. In the Committee’s view, detained foreign nationals should, as a rule, have ready access to an outdoor area throughout the day.

      Response, p. 15: “According to Clause 21 of Cabinet of Ministers Regulation No. 254 of 16 May 2017, the daily schedule of the accommodation premises shall include daily walk time in fresh air (outdoor exercise) – for at least two hours. In turn, Clause 18 of Cabinet of Ministers Regulation No. 254 of 16 May 2017 provides that if a detained person refuses to exercise any rights (for example, outdoor exercise), an official of the accommodation premises may request to confirm it with a written submission. Given the structure of Daugavpils IDC and Mucenieki IDC, it is not possible to ensure free access of the detained persons to the outdoor area throughout the day.” “I Want to Help Refugees” has received complaints from a number detainees at both Daugavpils and Mucenieki Detention Centres about their restricted access to outdoor areas. While no clear-cut reasons for such restriction have been provided, these complaints also indicate a lack of clear procedure as to how the access to open-air areas should be requested by the detainees and why and how the time limit outdoor activities is determined (for example, why only one hour is granted for outdoor activities, not the two-hour minimum as prescribed in the Cabinet of Ministers Regulation No. 254, Internal Rules of Procedure of Accommodation Premises for Detained Foreigners and Asylum Seekers.) As a result, inhabitants of IDCs lose the possibility to be in fresh air for sufficient time each day or, on some days, are not able to spend time outdoors at all.

      [5] About the alleged ill-treatment of detained foreign nationals (irregular migrants) by Latvian special police forces between August 2021 and March 2022 in the border area.

      Report, par. 33, p. 18: “The CPT recommends that all law enforcement agencies concerned are given a clear and firm message on a regular basis that any use of excessive force is illegal and will be punished accordingly. Further, they should be provided with further practical training relating to the proportionate use of force, including control and restraint techniques, in the context of apprehending foreign nationals at the border. As regards more specifically the use of electrical discharge weapons, reference is made to the principles listed in paragraphs 65 to 84 of the 20th General Report on the CPT’s activities.23“

      Response, p. 13: “It has not been necessary to use physical force and special means against persons, because there have been no cases when they did not obey the lawful orders of the border guards. In order to prevent crossing or attempted crossing of the state border outside official border crossing points and procedures established for legal entry, persons are informed that crossing the state border is illegal and there is criminal liability prescribed for crossing it and are invited not to cross the state border or correspondingly invited to return to Belarus. Furthermore, at that moment persons also visually see armed border guards and national guards, and their preparedness for active response in preventing the possibilities of illegal crossing of the state border. Following such actions and the provision of information, persons, as a rule, do not risk approaching Latvia or, if they have already crossed the border, they return to Belarus. The enumeration of special means of the SBG contains electric shock devices, which the officials, based on Cabinet of Ministers Regulation No.55 of 18 January 2011, are entitled to use for fulfilment of the functions assigned to them. There are no electric shock devices of any kind (including TASER) currently used for border surveillance due to the numerical shortage thereof, expiry of their useful life and the necessity to use them for the needs of other SBG services (immigration control, border inspections).”

      The government’s response contradicts several testimonies of irregular border-crossers recorded by “I Want to Help Refugees” in 2022–2023 on having experienced emotional and physical violence, including cursing and threats, beatings, and electrocution both during the pushbacks and while in tents/ SBG bases in the Latvian territory. According to these testimonies, abuse was most often committed by members of unidentified special units wearing masks. At least four complaints on the excessive use of violence have been submitted to the Internal Security Bureau, and one of the complainants has turned to the European Court of Human Rights.

      [6] About the lack of psychological assistance to the detainees at the IDCs.

      Report, par. 44, p. 57: “The CPT recommends that steps be taken at Daugavpils and Mucenieki Immigration Detention Centres to ensure adequate access to psychiatric care and psychological assistance for foreign nationals, combined with the provision of professional interpretation.”

      Response, p. 18-19: “Based on the proposal made by the international non-governmental organisation “Doctors without Borders”, during the period from July to 31 December 2022, the representatives of the international non-governmental organisation “Doctors without Borders” have been regularly visiting Daugavpils IDC and Mucenieki IDC and providing psychological support to the detained foreigners and asylum seekers accommodated in the IDC of the SBG.

      By means of the funds raised via the project from the Asylum, Migration and Integration Fund, in order to reduce the everyday psychological sufferings or struggles of the target group, it is planned to attract psychologists and cover expenses for psychologist services for the foreigners accommodated in the centres.

      Additionally, as already mentioned herein above, in 2013, the SBG and the LRC signed an agreement on cooperation, based on which the LRC, among other things, undertook to organise, as far as possible, for persons accommodated in the IDC of the SBG, psychological support and educational measures or other measures that would improve living conditions of the referred to persons…”

      While NGOs might offer valuable psychological support to asylum seekers and detained foreigners at the IDCs, their services cannot be considered a viable alternative and substitution of state-provided in-house psychological support. Since December 2022 when “Doctors without Borders” ceased its operation in Latvia, no psychological support has been available to the detainees. LRC has not been able to offer any psychological assistance at the IDCs, citing the difficulty of arranging interpreters as one of the main challenges.

      [7] About the forcible return of irregular migrants from Latvia to Belarus

      Report, par. 48, p. 57: “… the CPT recommends that the Latvian authorities take the necessary measures to ensure that irregular migrants arriving at the border or present in the territory of Latvia are not forcibly returned to Belarus prior to an individualised screening with a view to identifying persons in need of protection, assessing those needs and taking appropriate action. Further, it is essential that foreign nationals have effective access to an asylum procedure (or other residence procedure) which involves an individual assessment of the risk of ill-treatment in case of expulsion of the person concerned to the country of origin or a third country, on the basis of an objective and independent analysis of the human rights situation in the countries concerned.38 The CPT considers that the relevant provisions of the Cabinet of Ministers’ Decree No. 518 on the Declaration of a State of Emergency should be revised accordingly.”

      Response, p. 19: “Currently, the emergency situation in the administrative territories at the Latvia- Belarus border does not allow the uncontrolled flow of people across the state border in places not intended for this, and at the same time does not limit the right of persons to access the asylum procedure, because the right to lodge an application at the border crossing point provided for by the Asylum Law is not restricted. The referred to regulation was based on the internationally recognised right of countries to control the border of their country and to prevent the illegal crossing thereof (see the judgment of the ECHR of 13 February 2020 in the case of ND and NT v. Spain and the judgment of the ECHR of 5 April 2022 in the case A.A. and others v. North Macedonia).”

      Testimonies of irregular migrants forcibly returned from Latvia/ Latvian border to the territory of Belarus indicate that no proper screening of persons is performed at the border. There have been cases when not only families with children, but also unaccompanied minors have been pushed back.
      Testimonies of irregular migrants allowed to enter Latvia on humanitarian grounds and submit their claims for asylum, show that neither the Belarussian nor the Latvian authorities allow the migrants to move to the official border crossing points, instead pushing them back to either Belarus or Latvia.

      Recommendations and Action Points

      Clarify the statements in the Response with authorities in question.
      Create an action plan that identifies the gaps in the treatment of detainees in detention centres and explores for possible solutions.
      Establish an obligation and a clear procedure for a prompt investigation of all claims of violence voiced by irregular migrants and detained asylum seekers.
      Ensure presence of a psychologist/psychotherapist at both IDCs to provide psychological help to the detained when necessary (also, ensure that the regular medical staff is present).
      Ensure the possibility for detainees to spend sufficient time outdoors each day.
      Ensure transparent evaluation of migrants’ individual circumstances upon their arrival at the border; share the assessment guidelines with independent monitoring bodies and NGOs.

      https://gribupalidzetbegliem.lv/en/2023/10/01/border-monitoring-report-latvia

  • L’Europe doit mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants

    « Dans toute l’Europe, il est de plus en plus fréquent que des organisations et des individus soient harcelés, intimidés, victimes de violences ou considérés comme des délinquants simplement parce qu’ils contribuent à protéger les droits humains des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Les États européens doivent mettre fin à cette répression », a déclaré aujourd’hui la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, à l’occasion de la publication d’une Recommandation sur la situation des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe.

    Cette Recommandation, intitulée Protéger les défenseurs : mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe, donne un aperçu des défis auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains et présente les mesures que les États membres du Conseil de l’Europe devraient prendre pour les protéger.

    Dans le contexte de politiques d’asile et de migration répressives, sécuritaires et militarisées, les États négligent de plus en plus leur obligation de veiller à ce que les défenseurs des droits humains puissent travailler dans un environnement sûr et favorable. En conséquence, de multiples formes de répression s’exercent sur les défenseurs qui participent à des opérations de sauvetage en mer, fournissent une aide humanitaire ou une assistance juridique, mènent des opérations de surveillance des frontières, assurent une couverture médiatique, mènent des activités de plaidoyer, engagent des procédures contentieuses, ou soutiennent par d’autres moyens encore les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe.

    La Recommandation examine les problèmes auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains, notamment :

    - des propos hostiles et stigmatisants tenus par des représentants gouvernementaux, des parlementaires et certains médias ;
    – des violences et des menaces, et le manque de réaction des autorités pour y répondre ;
    – la criminalisation du travail humanitaire ou de défense des droits humains mené auprès des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants, due à une application trop large des lois sur le trafic illicite de migrants ;
    – le refus d’accès à des lieux où il est essentiel d’assurer un suivi de la situation des droits humains ou de fournir une aide, tels que des centres de détention ou d’accueil ou des zones frontalières.

    « Les gouvernements européens devraient voir les défenseurs des droits humains comme des partenaires qui peuvent contribuer de manière déterminante à rendre les politiques d’asile et de migration plus efficaces et respectueuses des droits humains. Au lieu de cela, ils les traitent avec hostilité. Cette politique délibérée porte atteinte aux droits humains des acteurs de la société civile et des personnes auxquelles ils viennent en aide. Par extension, elle ronge le tissu démocratique des sociétés », a déclaré la Commissaire.

    Afin d’inverser cette tendance répressive, la Commissaire appelle à prendre d’urgence une série de mesures, dont les suivantes :

    - réformer les lois, politiques et pratiques qui entravent indûment les activités des défenseurs des droits humains ;
    – veiller à ce que les lois sur le trafic illicite de migrants ne confèrent le caractère d’infraction pénale à aucune activité de défense des droits humains ou d’aide humanitaire menée auprès des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants ;
    - lever les restrictions d’accès aux lieux et aux informations ;
    - mettre fin au discours stigmatisant et dénigrant ;
    - établir des procédures de sécurité efficaces pour les défenseurs confrontés à des violences ou à des menaces et veiller à ce que ces cas fassent l’objet d’enquêtes effectives.

    https://www.coe.int/en/web/commissioner/view/-/asset_publisher/ugj3i6qSEkhZ/content/id/264775174?_com_liferay_asset_publisher_web_portlet_AssetPublisherPortlet_INSTAN
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