Israël a arrêté l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, peu de réactions politiques, une faible couv médiatique.
▻https://www.google.com/search?hl=fr&gl=fr&tbm=nws&authuser=0&q=marzouki&oq=marzouki&gs_l=news-cc.3.
Israël a arrêté l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, peu de réactions politiques, une faible couv médiatique.
▻https://www.google.com/search?hl=fr&gl=fr&tbm=nws&authuser=0&q=marzouki&oq=marzouki&gs_l=news-cc.3.
Israël intercepte une flotille à destination de Gaza - Moyen-Orient - RFI
►http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150629-israel-flotille-gaza-netanayhu-marzouki-tunisie-
Les forces israéliennes ont intercepté tôt ce lundi 29 juin un navire de la flottille de Gaza, destinée à briser le blocus du territoire palestinien. Une vingtaine de personnes se trouvaient à bord, des personnalités comme le député arabe israélien Bassel Ghattas et l’ancien président tunisien Moncef Marzouki.❞
Tout de même étonnant que les médias aient si peu relayé l’info, bien spectaculaire (au sens Debord du terme) de l’emprisonnement d’un récent président tunisien en Israël.
Tout de même étonnant que les médias aient si peu relayé l’info, bien spectaculaire (au sens Debord du terme) de l’emprisonnement d’un récent président tunisien en Israël.
Effectivement
Celui qui en tire des conclusions sera cloué au pilori ... ;-)
Tout de même étonnant que les médias aient si peu relayé l’info, bien spectaculaire (au sens Debord du terme) de l’emprisonnement d’un récent président tunisien en Israël.
Ce qui m’étonne, ce que tu sois étonné, que nous soyons étonné du naufrage d’une presse qui ne sert plus vraiment - depuis longtemps - l’information, l’actualité. Ça me désespère, mais la critique des médias, enfin une certaine critique des médias, les méthodes utilisées pour dénoncer les manquements et les allégeances des journalistes en vue, me désespère encore plus.
Une seule solution : s’unir pour pallier ces lacunes :)
Tunisie : Quels sont les candidats qu’Ennahdha pourrait soutenir à l’élection présidentielle ?
▻http://www.huffpostmaghreb.com/2014/10/31/ennahdha-election-presidentielle-tunisie_n_6082424.html
Abdelhamid Jelassi cite ainsi cinq candidats à la présidentielle qui pourraient obtenir le soutien d’Ennahdha :
Moncef Marzouki, candidat à sa succession
Mustapha Ben Jaâfer, président de l’Assemblée constituante et leader d’Ettakatol
Ahmed Néjib Chebbi, candidat d’Al Joumhouri
Hammouda Ben Slama, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous l’ancien régime de Ben Ali, membre fondateur du MDS (Mouvement des Démocrates Socialistes) et de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH)
Abderrazek Kilani, ex-ministre ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec l’Assemblée Nationale Constituante et ancien bâtonnier de l’ordre national des avocats en Tunisie.
Moncef Marzouki rencontre à Koweit le président de la holding Al-Khourafi | Directinfo
▻http://directinfo.webmanagercenter.com/2014/03/24/moncef-marzouki-rencontre-a-koweit-le-president-de-la-h
Le président de la République Moncef Marzouki, à Koweït pour le Sommet arabe, a eu lundi un entretien en sa résidence dans la capitale koweïtienne, avec l’homme d’affaires Jassem Mohamed Al-Khourafi, président de la holding Al-Khourafi, un des plus grands groupes financiers du Koweït et du Golfe arabe.
Tunisian pardoned over Mohammed caricatures
▻http://english.al-akhbar.com/node/18703
A Tunisian jailed since 2012 for posting caricatures of the Prophet Mohammed online has received a presidential pardon, an official said Wednesday, but it is unclear whether he will be released. President Moncef Marzouki signed the pardon for Jabeur Mejri concerning the “main case,” the president’s spokesman Adnene Manser told Shems FM radio, but he added: “We were surprised by the existence of another (criminal) case,” without elaborating. Mejri, who comes from Mahdia, south of Tunis, is serving a seven-and-a-half year sentence for posting cartoons of the prophet on his Facebook page. read more
#Tunisia's new #constitution a “victory over dictatorship”
▻http://english.al-akhbar.com/content/tunisias-new-constitution-victory-over-dictatorship
Tunisia’s leaders on Monday signed the new constitution adopted by lawmakers during the night, a key goal of the revolution three years ago that touched off the 2011 Arab uprisings. The historic document, seen as one of the most modern in the Arab world, was signed by outgoing Islamist premier Ali Larayedh, Speaker Mustapha Ben Jaafar, and President Moncef Marzouki during a ceremony at the National Constituent Assembly. read more
#Tunisia PM resigns to make way for caretaker government
▻http://english.al-akhbar.com/content/tunisia-pm-resigns-make-way-caretaker-government
Tunisia’s Islamist premier Ali Larayedh, left, submits his resignation to Tunisian President Moncef Marzouki on January 9, 2014 at Carthage palace in Tunis.(Photo: AFP - Fethi Belaid)
Tunisia’s Prime Minister Ali Larayedh resigned on Thursday to make way for a non-partisan caretaker government as part of a deal with his opponents to complete a transition to democracy. Three years after an uprising against autocrat Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisia is in the final stages of establishing a fully functioning democracy before elections. Illustrating the country’s continued fragility, troops in the city of Tatouine fired into the air and police used tear gas earlier on Thursday against protesters demonstrating over economic conditions, the state news agency said. (...)
Les conséquences politiques du Livre noir de Marzouki
▻http://www.france24.com/fr/20131212-consequences-politiques-livre-noir-marzouki-ben-ali-tunisie
Depuis la publication par le président tunisien d’un livre sur le système de propagande du régime de Ben Ali, la polémique enfle. Les critiques sur la méthode se doublent d’une dénonciation de la lenteur de la transition démocratique.
« Je n’ouvrirai jamais les archives sans une loi », avait déclaré le président tunisien Moncef Marzouki en juillet 2013 lors d’une interview télévisée. La publication du Livre noir, Système de propagande sous Ben Ali, mardi 3 décembre en Tunisie, en a donc surpris plus d’un. Certes la menace de publier une « liste noire des journalistes » ayant collaboré avec le régime de Ben Ali avait souvent été brandie depuis la révolution, notamment par Lotfi Zitoun, ancien chargé de la communication du Premier ministre et membre d’Ennahdha. Mais en passant à l’acte, la présidence a fait cavalier seul, hors de tout cadre juridique.
À peine sorti, le livre est déjà très critiqué pour sa crédibilité et le peu de transparence sur les conditions de son élaboration. Un journaliste, Samy Ghorbal, a ouvertement dénoncé les erreurs le concernant. Le chercheur français Vincent Geisser, ami de Moncef Marzouki avec qui il a co-écrit « Dictatures en sursis » a ouvertement pris ses distances, dénonçant sur Facebook « les dangers de l’amalgame et la culture de l’anathème » de l’ouvrage.
Le Livre noir des « journalistes amis » en Tunisie sous Ben Ali
▻http://www.lemonde.fr/international/article/2013/12/05/le-livre-noir-des-journalistes-amis-sous-ben-ali_3525709_3210.html
Un gros livre de 354 pages, rédigé en arabe et publié par la présidence tunisienne, est venu raviver les plaies du passé récent dans un pays en pleine transition chaotique. D’abord par bribes, puis dans sa totalité depuis mardi 3 décembre, le Livre noir « Le Système de propagande sous Ben Ali » s’est diffusé comme une traînée de poudre en Tunisie. Ce volumineux document décrit avec force détails et listes nominatives la corruption qui régnait dans les médias pendant le règne de Zine El-Abidine Ben Ali renversé en janvier 2011. L’auteur n’est autre que la présidence tunisienne, incarnée depuis la chute de l’ancien régime par Moncef Marzouki, que ses proches disent agacé par les lenteurs de la justice transitionnelle.
Puisant dans les archives du palais de Carthage, ses services ont mis à nu le verrouillage de l’information d’un passé récent, rouvrant des plaies mal cicatrisées au moment où les passions restent vives dans un pays confronté à une grave crise politique. Depuis, la polémique ne cesse de s’amplifier sur ce travail mené hors de toute expertise ou regard indépendants.
Arguant de l’hésitation manifestée, jusqu’ici, par l’exécutif à s’attaquer aux mécanismes de l’ancien système, ce qui « a permis à des figures et à des plumes qui ont pendant longtemps encensé de revenir sur le devant de la scène et à d’autres de se jeter dans les bras du nouveau pouvoir », tous disent craindre « que ce livre ne soit, en définitive, qu’une nouvelle manoeuvre destinée à blanchir l’image de quelques-uns qui ont choisi de changer d’allégeance ». En clair, le collectif accuse le chef de l’Etat et son entourage de se livrer à des « révélations » à la carte.
Via @MagazineCPQ
Je porterai plainte contre le président Marzouki !
▻http://www.kapitalis.com/politique/19474-je-porterai-plainte-contre-le-president-marzouki.html
Je viens d’apprendre en lisant le ’’Livre noir’’ diffusé par Moncef Marzouki que j’aurais fait partie du « système de propagande de Ben Ali ». C’est archi-faux et de la pure manipulation qui ne tiendrait pas devant un juge indépendant et intègre.
Par Ridha Kéfi*
#Tunisia president says will free man jailed for posting Mohammed caricatures
▻http://english.al-akhbar.com/content/tunisia-president-says-will-free-man-sentenced-posting-mohammed-c
Tunisia’s President Moncef Marzouki said Wednesday he would free a Tunisian man jailed last year for posting cartoons of the Prophet Mohammed online once tensions in the country had eased. Jabbeur Mejri was sentenced at a closed hearing in March 2012 to seven and half years in jail for posting caricatures of the prophet on his Facebook page. He petitioned the president for a pardon earlier this year, saying he regretted his actions. read (...)
Moncef Marzouki, le président tunisien, invité de France Info (replay)
▻http://www.franceinfo.fr/monde/exclusif-moncef-marzouki-le-president-tunisien-invite-de-france-info-a-8h
Egypt recalls Tunisian envoy after Marzouki’s remarks on Mursi - Alarabiya.net
▻http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2013/09/28/Egypt-recalls-Tunisian-envoy-after-Marzouki-s-remarks-on-Mursi.ht
Egypt recalled its ambassador from Tunisia on Saturday after the Tunisian president demanded the release of deposed leader Mohammed Mursi, state television reported.
(...)
Tunisian President Moncef Marzouki had called on Egypt’s new rulers to release the Islamist Mursi, who has been detained in a secret location since the military overthrew him on July 3.
Après l’assassinat de Mohamed Brahmi, la Tunisie face au spectre égyptien - TUNISIE - FRANCE 24
▻http://www.france24.com/fr/20130726-manifestations-revolution-assassinat-mohamed-brahmi-tunisie-face-
Par Mehdi Chebil (texte)
Branle-bas de combat au sein de la coalition dominée par les islamistes d’Ennahda qui gouverne la Tunisie. En déclarant un jour de deuil national, vendredi 27 juillet, à l’occasion de l’enterrement de l’opposant assassiné Mohamed Brahmi, les autorités tunisiennes ont montré qu’elles avaient pris la mesure des menaces qui pèsent sur la transition démocratique en cours.
« Les responsables de ce drame veulent montrer que la Tunisie n’est pas une terre de paix, qu’elle peut basculer elle aussi, ils veulent démontrer que le printemps arabe a échoué partout », a ainsi déclaré le président tunisien, Moncef Marzouki, quelques heures après l’assassinat par balles du député de gauche.
Les dirigeants tunisiens craignent effectivement que la colère populaire ne plonge le pays dans une dérive à l’égyptienne, où le processus démocratique est en lambeaux depuis le renversement, le 3 juillet, du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée.
« LA MOBILISATION N’EST PAS VÉRITABLEMENT MASSIVE »
Par David THOMSON, correspondant de France 24 à Tunis
Révolutions sœurs
Ce vendredi, les deux pays phares du printemps arabes sont secoués par des mouvements de colère contre des pouvoirs accusés d’illégitimité. L’Égypte vit ainsi une journée à haut risque après l’appel du chef de l’armée à manifester en réponse à la mobilisation des Frères musulmans et des partisans de la légitimité électorale contre le coup d’État militaire.
La Tunisie est quant à elle paralysée par une grève générale alors que les manifestations se multiplient contre le parti islamiste au pouvoir Ennahda, accusé par l’opposition d’être responsable de la dégradation sécuritaire qui a mené au meurtre de Mohamed Brahmi.
Ce second assassinat politique en moins de six mois pourrait gonfler les voiles du mouvement Tamarod ("rébellion" en arabe), qui, à l’instar de son modèle égyptien, appelle au renversement du « régime » et à la dissolution de l’Assemblée nationale constituante élue en octobre 2011.
« Pseudo légitimité électorale »
Une rengaine reprise sur l’antenne de FRANCE 24 par le chef du parti d’opposition Al Jomhouri, qui considère que la mort de Mohamed Brahmi a porté le coup de grâce à la légitimité des autorités tunisiennes actuelles.
« C’est cet attachement à une pseudo légitimité électorale qui a dépassé sa validité qui a exposé l’Égypte à ce qu’elle vit (…) La Tunisie a besoin d’un gouvernement qui ait la confiance des Tunisiens aujourd’hui et non pas d’il y a deux ans » a ainsi déclaré Ahmed Nejib Chebbi, jeudi, dans le cadre du Débat de FRANCE 24.
Si l’Égypte inspire les partisans du Tamarod tunisien, les déboires de la transition post-Morsi et le rôle politique de plus en plus manifeste de l’armée égyptienne font aussi office de repoussoir pour de nombreux démocrates tunisiens.
Pas d’appel à l’armée
Le secrétaire général du principal parti d’opposition Nida Tounes, Taïeb Baccouche, a ainsi appelé à la formation d’un gouvernement de salut national tout en rejetant explicitement un coup de force militaire. Interrogé sur les ondes de RMC vendredi matin sur la possibilité d’une « situation égyptienne » en Tunisie, il répond : « Tout est possible. Comme en Égypte, non, parce qu’il n’y a pas la même armée, qui a été au pouvoir depuis 1952. Mais une réaction populaire, c’est très probable ».
Outre l’absence d’appels à une intervention de l’armée, la situation tunisienne apparaît différente de celle de l’Égypte sur les plans sécuritaire et politique. Malgré la grève générale, la police tunisienne n’a pas déserté les rues comme l’avait fait son homologue égyptienne dans les jours précédent le coup d’État du 3 juillet.
Quant aux islamistes d’Ennahda, ils sont alliés à deux partis laïques au sein de l’Assemblée constituante et ne sont pas aussi isolés que les Frères musulmans l’étaient à la tête de l’État égyptien. Reste à voir combien de temps cette coalition résistera aux vagues de contestation qui s’apprêtent à déferler sur les dirigeants tunisiens.
Tunisia faces unrest ahead of leftist politician’s funeral
▻http://english.al-akhbar.com/content/tunisia-faces-unrest-ahead-leftist-politicians-funeral
A man was killed in violent overnight protests and a car bomb exploded in the Tunisian capital on Saturday, shortly before the funeral of an assassinated leftist politician.
The death of secular opposition figure Mohammed Brahmi, gunned down outside his Tunis home on Thursday, has heightened tensions in the North African country and turned up the pressure on its Islamist rulers.
Tunisie
Aziz Krichen - le choix de la coopération avec les islamistes
▻http://lapagea4.blogspot.fr/2013/05/aziz-krichen-le-choix-de-la-cooperation.html
Aziz Krichen, figure historique du mouvement d’opposition Perspectives, est conseiller politique auprès de Moncef Marzouki, président de la République tunisien. A l’occasion d’une conférence animée par François Burgat, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du monde arabe (lire : Islam et démocratie - la déconstruction d’un discours par François Burgat). Aziz Krichen a expliqué les raisons qui l’ont convaincu d’adopter une attitude de coopération avec les islamistes depuis une vingtaine d’année.
Fourest, procureure insignifiante
►http://www.politis.fr/Fourest-procureure-insignifiante,16764.html
Alors que la matinale de France Inter s’est installée à Tunis, ce 13 janvier, et que Patrick Cohen reçoit au micro Moncef Marzouki, le président de la République tunisienne, Caroline Fourest, restée à l’abri dans les studios parisiens, transforme sa chronique en réquisitoire contre celui-ci.
►http://www.franceinter.fr/emission-l-edito-hebdo-de-caroline-fourest-a-quoi-joue-moncef-marzouki
On remarquera sur le blog de Caroline Fourest, qu’elle ne met pas le lien vers la réponse à ses propos de Moncef Marzouki dans la même émission.
►http://carolinefourest.wordpress.com/2012/01/13/a-quoi-joue-moncef-marzouki
Si on peut cliquer sur « j’aime », vous pouvez chercher le bouton « j’aime pas », il n’existe pas.
Caroline Fourest est la chef de file de l’islamophobie en France.
►http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=260827
Écouter à partir 77:25
Pour la réponse à Caroline Fourest à partir de 99:30
Lorsque l’on croit que l’idéal de la Tunisie est de ressembler à la France. Mais à quoi ressemble la France ?
►http://seenthis.net/messages/48774
#Caroline_fourest, #Tunisie, #islamophobie, #Moncef_Marzouki
Rami Khoury : Praise Tunisia, not the Iraqi nightmare
►http://www.dailystar.com.lb/Opinion/Columnist/2011/Dec-14/156809-praise-tunisia-not-the-iraqi-nightmare.ashx#axzz1gQ9V4KVF
The idea that Anglo-American-ravaged Iraq is a model for Arab democratization is both a cruel lie and a deep insult, made more profound because of the alternatives that Arabs initiated on their own in Tunisia, Egypt, Libya, Syria, Bahrain and Yemen, with others to follow soon. This week, we are best advised to ignore Obama’s illusions and insults, and instead note the continuing transition from Mohammad Bouazizi to President Moncef Marzouki in Tunisia.
Egypte, Libye, Syrie : une vision qui risque malheureusement de pécher par optimisme.
Ne pas chercher à conquérir le pouvoir mais à le détruire.
►http://www.politiques-tunisie-mraski.com/casser-la-revolution
[...]
Eh oui ! Rassurez-vous bande de parvenus de tout temps. La révolution a été trahie.
Et c’est le plus dur à accepter pour nous comme toute trahison. En effet ce qui définit la trahison et sa terrible douleur en même temps, c’est que nécessairement, elle ne peut qu’être la basse œuvre de celui à qui on a donné sa confiance. Il se comporte en ennemi, non pas de face mais dans le dos car le traître est toujours un lâche.
Il n’y a pas d’équivalent dans le comportement humain qui soit aussi terrible voire terrifiant.
Qui a trahi la révolution ? Certainement pas ses ennemis. Ce sont tous ceux qui sont allés jusqu’à défier le régime ancien même au prix du sang, du corps blessé et violé et du traitement inhumain et dégradant de tout genre.
Ce sont ceux qui pendant des années ont subi l’injustice l’enfermement et l’exil…et ceci pour les meilleurs d’entre eux.
C’est que l’homme politique qui lutte chez nous part avec l’idée de tout changer juste pour que tout devienne à sa mesure. C’est une lutte qui a pour unique but « ôte-toi de là que je m’y mette ».
Quand le pouvoir a basculé et alors que la révolution n’avait jamais eu autant besoin d’hommes et de femmes pour l’amener sur le trône, ces hommes et ces femmes se sont éclipsés, aidés en cela par la majorité silencieuse qui réclamait le retour d’un premier ministre incapable et à des sit-in à la Kobba d’El Menzah pour casser le sit-in de la casbah…le sit-in des sans culottes.
Et pourquoi donc ces hommes politiques de l’extrême gauche à l’extrême droite se sont retrouvés dans une telle communion ? Parce que ces hommes et ces femmes sont tous issus de partis politiques et que les chefs de ces partis ne rêvent que de la place de Ben Ali. Ils veulent tous devenir président. Le plus pressé fut Moncef Marzouki qui nous a annoncé depuis Paris alors que l’issue de la révolution était encore incertaine qu’il briguait un mandat présidentiel…