Effectivement, de mon point de vue du moins, la notion d’amalgame est, à mon humble avis, la formidable antithèse universelle à la volonté d’unification des pauvres contre leurs exploiteurs, j’en conviens. Elle rejoint les rangs du réalisme, de l’évidence (assénée plutôt que ressentie) et de l’argument d’autorité (universitaire, donc bourgeoise).
De la même manière que la science et la culture sont l’art de compliquer inutilement les choses simples, de diviser les exploités, de renforcer les exploiteurs fédérés par la logique de classe.
Rassurez-vous : le corollaire de cette thèse est que tout communautarisme se traite par l’indifférence, la dérision et l’ostracisme. Il serait d’ailleurs bien vain de chercher à s’opposer au travail institutionnel d’animation culturelle ou sociale, puisqu’il semble d’expérience condamné à la stérilité.
Enfin, une remarque : puisque la langue et l’éducation sont les marqueurs sociaux de la bourgeoisie, c’est à l’hostilité que reçoit un discours que s’évalue en tout premier lieu sa cohérence avec l’ambition de progrès social. Then, they fight you, then, you win.