C’est l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville. Situé en plein centre, il est désormais visité par une minorité de Stéphanois : les militants des syndicats présents dans ce lieu. Pourtant, la création d’une Bourse du travail à Saint-Étienne a été l’objet d’intenses mobilisations, et ce « palais du peuple » a connu des heures fastes, certaines historiques.
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Si le mouvement de construction de Bourses du travail dans les villes industrielles françaises s’inscrit dans le contexte national de la reconnaissance officielle du mouvement syndical des années 1880-1900, il n’en reste pas moins que les paramètres locaux ont pesé pour donner à chaque cas des aspects particuliers. Ainsi la Bourse de Saint-Étienne occupe-t-elle un bâtiment qui ressemble plus à un musée ou à un théâtre sur le fronton duquel on n’a pas jugé utile de graver les mots « Bourse du travail ». Ces caractéristiques singulières, parmi d’autres, résultent d’une histoire complexe, pleine de rebondissements, révélatrice des enjeux politiques et idéologiques qui ont agité les « élites » municipales préoccupées des demandes croissantes d’une population ouvrière parfois remuante.
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Auguste Jean Eugène Berthon (1858-1922), Avenir, décor de fond de scène pour la Bourse du Travail de Saint-Étienne marouflé sur toile, 11 x 5,5 mètres, 1907, photographie de Florian Kleinefenn, © Musée de la mine – Ville de Saint-Étienne
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