• Nouvelle habitude
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/01/20/Nouvelle-habitude

    Il faut vingt jours au moins, dit-on, pour former une nouvelle habitude.Cela fait donc vingt jours que j’ai repris le chemin du billet quotidien, est-ce pour autant devenu une habitude ? En fait, non, pas du tout. Il y a toujours autant l’effort, de trouver le moment propice pour rédiger, trouver une illustration, repenser le sujet, penser surtout aux lecteurs, repartir voir si ailleurs il n’y aurait pas une idée qui jaillisse de ce qui se passe dans le monde.Quand j’ai commencé un journal, j’étais adolescente. C’était une idée qui m’était venue de mon professeur de piano, Madame Soudères, qui m’avait montré le sien, et j’avais été littéralement fascinée. A douze ans, j’ai commencé à noter dans des carnets tout ce qui s’était passé dans la journée. J’ai arrêté lorsque j’ai été enceinte de mon (...)

    #Lucarnes #bloguer #comportement #ecriture #motivation #petits_bonheurs

  • Le livret citoyen, un dispositif de contrôle.

    Le travail et l’emploi sont des moyens de contrôle partiels et insuffisants. Comme l’a montré la création des « fichiers base élèves », il faut trouver d’autres prises sur l’expérience vécue, tout au long de la vie .

    Dans un modèle préexistant à la récente annonce de Hollande, le livret du #citoyen, il s’agit d’inculquer au #jeune de 18 ans des devoirs présentés comme conditionnant le droit aux droits (nulle mention parmi les divers textes constitutionnels cités du "droit à des moyens convenables d’existence ", par exemple.)
    http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/UserFiles/Files/Livret_du_citoyen-2-2.pdf

    Un autre s’adresse à l’#étranger, candidat à la naturalisation
    http://www.immigration.interieur.gouv.fr/Accueil-et-accompagnement/Le-livret-du-citoyen

    Livret citoyen et service civique : De la mobilisation de l’Ecole à celle des jeunes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/01/12012016Article635881777208869019.aspx

    Le président de la République a demandé l’extension de la Journée de la défense à une semaine entière. Il a annoncé la création d’un livret citoyen. Il a aussi promis de généraliser le #service_civique en commençant déjà par le tripler d’ici 2018. Pour les jeunes français [...] voici venu le moment de la mobilisation, des #devoirs et non plus des droits. Quatre ans après 2013, une nouvelle façon de dire que la #jeunesse est une priorité..

    Sur l’instauration d’un #livret_citoyen pour les 16/25 ans (soit précisément ces précaires interdits d’accès au RSA), Vincent Ollivier, avocat
    https://blogs.mediapart.fr/vincent-ollivier/blog/120116/sur-l-instauration-d-un-livret-citoyen-pour-le-jeune

    Ce faisant, il traduit d’ailleurs le souci qu’il a d’inscrire la France dans son histoire et de remettre au goût du jour une tradition injustement tombée dans l’oubli : celle du #livret_ouvrier. Apparu pour la première fois le 17 août 1781, sous la juste pression des ancêtres du MEDEF et d’ALLIANCE, il prenait la forme d’un petit cahier identifiant l’ouvrier, enregistrant ses sorties et ses entrées chez ses maîtres successifs lors de son tour de France.
    L’ouvrier était tenu de faire viser son dernier congé par le maire ou son adjoint, et de faire indiquer le lieu où il proposait de se rendre. Tout ouvrier voyageant sans être muni de ce viatique régulièrement tenu était réputé #vagabond, et pouvait être arrêté et puni comme tel.
    Ce petit opuscule a permis, n’en doutons pas, de mater, en ces temps troublés où les prolétaires s’imaginaient des droits, la revendication ouvrière et d’inculquer aux sans-dents le nécessaire respect dû au capital et à ceux qui le protègent.

    On ne peut donc que se féliciter de voir une si bonne idée remise au goût du jour.
    Certes, ce n’est pour l’heure que sous une forme édulcorée, puisqu’il faut malgré tout compter avec la résistance stérile de ceux qui ne manqueront pas de crier au scandale et de soutenir que les enfants n’ont pas être scrutés comme du bétail par l’Etat. Cependant, nul doute que le bon sens triomphera et que cette timide avancée vers un contrôle plus efficace de la graine de djihadiste qui encombre nos écoles prendra prochainement une ampleur de bon aloi.
    Dans cette perspective, je me permets de suggérer quelques améliorations au dispositif. Tout d’abord, il paraît insuffisant de n’inscrire sur ce carnet d’engagement que les actions positives accomplies par le jeune. Il faudra également y porter l’absence d’actions, laquelle témoigne à l’évidence d’une personnalité asociale, rétive au vivre ensemble, donc dangereuse par nature.

    Dans le même ordre d’idées, il serait stupide ne pas mentionner sur ce petit livret les mauvaises actions, les mauvaises paroles, voire les mauvaises pensées, dont le jeune se serait rendu coupable. Cela constituerait un outil si pratique de recensement des mauvais #citoyens que cela serait dommage de s’en priver.

    Dans le remarquable Le marxisme oublié de Foucault , Stéphane Legrand s’appuie sur La société punitive pour critiquer Surveiller et punir et diverses lectures patronales et/ou dépolitisantes de Foucault ; un extrait sur le contrôle souple permis par le livret ouvrier
    http://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2004-2-page-27.htm

    La « société punitive », #coercitive et #disciplinaire, est celle qui cherche à atteindre la conduite et le corps en tant que supports de la #force_de_travail, sous prétexte de les viser comme source première des #illégalités punissables par la loi. Les mêmes tendances doivent être inhibées, qui conduisent à l’échafaud en passant par la #paresse ou l’errance°.

    Les principales procédures disciplinaires, à l’échelle sociale ou institutionnelle, s’ordonnent en effet à cet objectif. Qu’il s’agisse des livrets ouvriers°°, qui permettent à la fois d’inhiber la mobilité des travailleurs dépendants, d’en effectuer une surveillance constante et d’en opérer un « fichage » par le jeu des appréciations positives ou négatives ; des mesures contre l’ivresse ; du contrôle des finances ouvrières par l’#épargne ; des #visites_domiciliaires effectuées à la demande des conseils de Prud’hommes – tout un système se met en place qui cherche à organiser la surveillance la plus complète possible, une notation permanente et cumulative des irrégularités de conduite, un #contrôle souple°°°, un jeu de sanctions et de récompenses, une pression permanente faite de promesses et de menaces, c’est-à-dire un éventail large de protocoles disciplinaires ordonnés de manière prévalente au maintien et à la constitution des #rapports_de_production_capitalistes.

    ° On observe là la constitution d’un continuum moral entre les irrégularités de #comportements non punissables mais nuisibles et la criminalité punie par la loi, continuum que, tout au long du XIXe siècle, les discours psychiatrique et criminologique contribueront à renforcer. On en trouve encore la trace, à la fin du XIXe, dans cette formule idéaltypique du psychiatre Charles Féré : « L’oisiveté n’est pas plus légitime que l’incendie ; ne rien faire ou brûler ou consommer en superfluité amène nécessairement un retard dans l’accumulation des choses utiles, et par suite dans l’adaptation évolutive » (Charles Féré, Dégénérescence et criminalité, Félix Alcan, Paris, 1888, p. 102).

    °° Les livrets furent rétablis par la loi du 12 avril 1803 : l’ouvrier était tenu de le remettre à son employeur lors de l’embauche, et ce dernier y stipulait les dates d’embauche et de départ, l’emploi occupé, les avances faites sur salaires, etc. Regnault de Saint-Jean d’Angely, rapporteur de cette loi, y voyait un moyen de « garantir les ateliers de la désertion et les contrats de la violation » (cité par Yann Moulier-Boutang, in De l’esclavage au salariat. Economie historique du salariat bridé, PUF, coll. « Actuel Marx Confrontation », Paris, 1998, p. 344, note 30). Jusqu’en 1832, la circulation de l’ouvrier sans son livret de travail est assimilée au vagabondage et punie comme telle, même si, par un accord de fait avec la police de la capitale, les ouvriers trouvés dans la rue sans livret de travail échapperont à l’arrestation s’ils peuvent exciper d’un livret d’épargne.

    °°°Un employeur pourra éviter le départ de ses ouvriers dans une période de pression à la hausse sur les salaires par le jeu des appréciations sur les livrets, aussi bien qu’en cas d’excès de main-d’œuvre en licencier pour ivrognerie ou vagabondage sans livret.

    #société_punitive #précaires #trajectoires_de_vie #population #biographie

  • Regarder le même film des dizaines de fois fait plaisir à notre cerveau - Slate.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/137004226920

    Pourquoi aime-t-on revoir un film, réécouter un disque… ? Parce que c’est dans la répétition que nous trouvons le plus de plaisir, explique Slate. “Les gens préfèrent les choses auxquelles ils ont déjà été exposés. Ce qui pourrait s’expliquer du point de vue de l’évolution : si j’ouvre une porte 100 fois, je sais ce qu’il y a derrière. Je n’ai plus à m’inquiétier d’un éventuel prédateur qui m’attendrait derrière. Elizabeth Hellmuth Margulis est une universitaire spécialiste de la #cognition musicale. Elle explique le mécanisme qui se joue dans notre cerveau : « Quand on écoute une chanson plusieurs fois, on finit par l’entendre en avance, en imaginant ce qui va arriver avant même que cela se produise. On a l’impression que l’on est à l’origine du son grâce à notre imagination. »Seule la répétition (...)

    #habitus #comportement #biais

  • La SNCF teste des #logiciels pour détecter les #comportements suspects - Ration
    http://www.liberation.fr/societe/2015/12/16/attentats-la-sncf-teste-des-logiciels-pour-detecter-les-comportements-sus

    La SNCF expérimente des nouvelles technologies pour détecter les comportements ou les bagages suspects, a t-elle expliqué mercredi à l’AFP, tout en appelant à confier de nouvelles prérogatives à ses agents de sécurité, comme le prévoit une proposition de loi en débat à l’Assemblée.

    Face au « caractère exceptionnel » de la menace terroriste après les attentats de Paris, la SNCF teste par exemple un #logiciel_d’analyse_comportementale qui pourrait être intégré à ses 40.000 caméras de surveillance,(...) fondé « sur le changement de température corporelle, le haussement de la voix ou le caractère saccadé de gestes qui peuvent montrer une certaine anxiété »(...). ... l’expérimentation en cours dans plusieurs gares est réalisée « en conformité avec la loi et sous le contrôle de la Commission nationale de l’information et des libertés (CNIL) ».

    « On teste pour savoir si ça n’identifie que les gens qui ont une intention négative, un agresseur, ou un +tripoteur+, mais aussi l’#acceptabilité_sociale », pour voir si les voyageurs sont prêts à accepter de telles technologies, une fois l’état d’urgence levé.

    Des caméras qui détectent des colis suspects car restés trop longtemps au sol sont aussi en cours d’expérimentation.

    #transports #contrôle_social

  • Google veut “réguler” la liberté d’expression - Quartz
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/134849081693

    Contrairement à ce dont il nous avait habitué jusqu’à présent (Google étant jusqu’à présent plutôt sur une ligne de défense de la liberté d’expression dans le respect du premier amendement de la Constitution américaine), Eric Schmidt, son président, dans une tribune pour le New York Times, vient de se prononcer en faveur d’une meilleure régulation des propos sur les réseaux sociaux. “Il est de notre responsabilité de démontrer que la stabilité et la liberté d’expression vont main dans la main”, écrit-il. “Nous devons construire des outils pour aider à désamorcer les tensions sur les médias sociaux, des formes de correcteurs orthographiques pour la haine et le harcèlement”. Cette réponse à l’appel d’Hillary Clinton, candidate à l’investiture démocrate pour la Maison Blanche (et ouvertement soutenue par (...)

    #censure #algorithmes #comportements

  • GamR : est-ce que la manière dont vous jouez révèle votre personnalité ? - Medium
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/134048463817

    Le projet GamR, lancé par le Media Lab du MIT et le Groupe de travail sur les jeux de l’université de Tilburg, et piloté par les chercheurs Kevin Slavin et Shoshannah Tekofsky, cherche à comprendre les relations entre votre personnalité et la façon dont vous jouez. Pour cela, il invite les joueurs de League of Legends, Battlefield et World of Wacraft à participer à une enquête exploratoire pour comprendre si leur façon de jouer correspond à leur personnalité. Est-ce que les choix tactiques, esthétiques et sociaux que font les joueurs reflètent leurs traits cognitifs et psychologiques ? Assurément, l’enquête servira à établir des profils types des joueurs (utilisant les fameux tests de personnalité #Big_Five, dont nous avons souvent parlé), des modèles qui seront utilisés demain… pour mieux servir aux (...)

    #jeu #physique_sociale #comportements

  • Voter l’état d’urgence, c’est légaliser l’arbitraire
    http://www.vacarme.org/article2823.html

    Le Parlement français a approuvé la prolongation pour trois mois de l’état d’urgence à la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. D’où procède cet état d’urgence ? D’une loi votée le 3 avril 1955, préparée sous le gouvernement de Pierre Mendès France, mais votée sous le suivant, dirigé par Edgar Faure. Cet état a été en vigueur trois fois durant la guerre d’Algérie : 1955, 1958 au moment de la crise de la IVe République et en 1961 durant le putsch des généraux. Dès le départ, il y a une ambiguïté dans les termes de cette loi : l’état d’urgence est choisi plutôt que l’état de siège, afin de taire l’existence de la guerre d’Algérie mais aussi de nier le statut de combattants aux nationalistes algériens. Cette ambiguïté demeure aujourd’hui. Source : (...)

  • Dans la Manche. Fini l’accueil spontané à la Caf
    http://www.ouest-france.fr/dans-la-manche-fini-laccueil-spontane-la-caf-3818528

    À partir du lundi 9 novembre, il faudra téléphoner pour parler avec la #Caf de la Manche. L’usager, sans réponse, pourra avoir un rendez-vous dans l’agence la plus proche.

    Toutes les Caf (Caisse d’allocations familiales) de France changent, les unes après les autres, leur offre d’#accueil pour un traitement plus rapide des dossiers. Les 78 000 allocataires de la Manche sont concernés.

    Un numéro de téléphone ou le site internet

    Pour avoir une réponse à sa question, il faudra téléphoner au 0 810 25 50 10, un numéro à 6 centimes d’euros la minute, plus le prix de l’appel. Au bout du fil, un technicien-conseil de la Caf. Si l’#allocataire a sa réponse, c’est bon. Sinon, un #rendez-vous est proposé « dans un délai maximum de sept jours pour les usagers ayant des démarches complexes à réaliser ou des situations de fragilité », explique la Caf.

    Les antennes de Cherbourg, Saint-Lô et Avranches mettent à disposition des ordinateurs en libre-service pour faire ses démarches, avec la possibilité d’être accompagné par un agent.

    En test depuis janvier à Cherbourg

    Les sites du Nord-Cotentin n’ont plus d’accueil spontané depuis janvier, un test avant le déploiement départemental. Selon Violaine Lebunetel, déléguée syndicale CGT de la Caf, « le public accueilli sur les espaces numériques veut une réponse sur son dossier, pas un renvoi sur la caf.fr ».

    Les agents aussi expriment « un mécontentement », affirme Violaine Lebunetel. Quant à la prise de rendez-vous, c’est une utopie pour elle. « Les rendez-vous ne seront autorisés que pour certains motifs. L’objectif est « d’autonomiser » l’allocataire pour qu’il fasse ses démarches lui-même sur internet. »

    Un vigile recruté après des "incivilités"

    Isabelle Brien, déléguée syndicale CFDT, voit aussi là une dégradation du service. Elle s’alarme pour les agents et des « incivilités de la part d’allocataires qui ne comprennent pas le nouvel accueil ». Un vigile a même été recruté à Cherbourg.

    La Caf a, elle, mené une enquête de satisfaction auprès des usagers. Il en ressort que deux tiers des allocataires interrogés préfèrent le nouveau système à l’ancien. Changement prévu lundi prochain.

    Bon, le modèle, bancaire de coproduction de la relation de services par l’usager ou le client avance...

    La société générale va fermer environ 400 de ses 2 221 agences d’ici à 2020, près de 20%.
    Le groupe justifie ce projet par l’évolution du #comportement de ses clients, du fait de l’irruption du #numérique dans leur rapport avec leur banque. La Société générale indique ainsi dans un communiqué que la part de ses clients qui se rendent au moins une fois par mois dans une agence est passée de 57 % en 2007 à 42 % en 2012 et que ceux-ci contactent de plus en plus leur conseiller par courrier électronique.
    Ce plan, qui doit lui permettre de faire passer le nombre de clients de sa banque en ligne Boursorama de 700 000 actuellement à deux millions d’ici à 2020, passera aussi par de nouveaux formats d’agences et des investissements à hauteur de 1,5 milliard d’euros au même horizon pour la numérisation des processus notamment, dans ses réseaux hors Boursorama.

    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/11/05/la-societe-generale-va-reduire-le-nombre-de-ses-agences_4803356_1656994.html

    #mise_à_distance #fermeture_des_CAF

  • Du nouveau du coté de la « biologisation du sociale ». Une étude (très à la mode) relayée dans Nature qui étudie les déterminismes du comportement sexuel à travers le prisme de la biologie...
    http://www.nature.com/news/epigenetic-tags-linked-to-homosexuality-in-men-1.18530?WT.mc_id=FBK_NatureNe


    °°Epigenetic ’tags’ linked to homosexuality in men. Twin study reveals five DNA markers that are associated with sexual orientation.°°

    “The biology of sexual orientation has been one of the most vexing — and politically charged — questions in human genetics. For the first time, researchers have found associations between homosexuality and markers attached to DNA that can be influenced by environmental factors.”

    #Biologisation_du_social #Déterminisme_biologique #comportements_sexuels

    • Et comme c’était prévisible, ça a donné ça le lendemain :

      C’est assez nul de la part de Nature news, qui ne se base que sur un abstract de conférence, c’est-à-dire sur des résultats préliminaires non publiés, qui en plus a de graves limites, comme le note ce très bon article de The atlantic :

      No, Scientists Have Not Found the ‘Gay Gene’
      http://www.theatlantic.com/science/archive/2015/10/no-scientists-have-not-found-the-gay-gene/410059

      So, ultimately, what we have is an underpowered fishing expedition that used inappropriate statistics and that snagged results which may be false positives. Epigenetics marks may well be involved in sexual orientation. But this study, despite its claims, does not prove that and, as designed, could not have.

    • Demain dans la presse : « Donald Trump propose le dépistage obligatoire du gène de l’homosexualité : "Il est de notre devoir d’aller au-devant des jeunes exposés à ce risque génétique afin de les conseiller et les accompagner". Donald Trump a refusé de commenter concernant l’accès à ces données par l’éducation nationale. »

  • [Video] Les déconvertis de la psychanalyse.
    D’anciens adeptes de la psychanalyses, qui l’on vécu, enseigné et pratiqué, explique comment ils ont fini par abandonner voire critiquer, ce qui est qualifiable de pseudo-science ou encore d’escroquerie.

    https://www.dailymotion.com/video/x37mnmz_les-deconvertis-de-la-psychanalyse_school

    Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.

    Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » . Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.

    Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

    INVITÉS

    Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseigné à l’université.

    Jean-Pierre Ledru est aujourd’hui psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années.

    Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.

    Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies.

    • #psychanalyse #critique #Lacan #Freud

      Fort lien avec https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_de_la_psychanalyse
      puisque parmi les invités, 2 des auteurs principaux.

      Mais tous sont liés aux thérapies cognitivo-comportementales, PNL, #comportementalisme (même un qui est #coach maintenant).

      Je me demande si on peut critique la psychanalyse sans être dans le comportementalisme anglo-saxon non plus. Mais à vrai dit je prononce des mots sans comprendre grand chose, vu que je n’y connais rien. :D

    • On est loin de l’idée a présent d’un comportementalisme du type que l’on peu comparer avec dresser un animal.
      Ce qui distingue surtout la psychanalyse c’est son absence de scientificité (refus du débat, de prouver que cela fonctionne etc.).
      Une des personnes présente dans ce débat, a écrit « la nouvelle gestion de soi » qui propose d’essayer de s’aider soi-même par ex. en élaborant ses outils. Ce n’est plus donc forcément un tiers qui grosso-modo te dirai comment bien te comporter (ce qui sous entendrai un probable enjeu de domination), mais bien toi qui tente de changer avec l’aide de connaissance acquise sur le sujet que l’auteur transmet.

    • Oui oui, c’est pour ça que je disais que je n’y connais rien. :)

      Cela dit « des connaissances acquises transmises par un auteur », ça fait potentiellement de la domination aussi si c’est juste un seul auteur et qu’on ne croise pas les infos (enfin pas obligé ça peut être un⋅e auteur⋅e très bien avec un livre « scientifique » parfait, mais je dis « potentiellement »). Vu que ça peut très bien être un livre qui dit « c’est comme ça que les choses fonctionnent, c’est comme ça qu’il faut faire pour s’en sortir », etc.

      C’est du développement personnel en fait… :D
      (d’ailleurs un des intervenants est « coach » au US maintenant, huhu)

    • non non, c’est basé sur les études scientifiques. C’est à dire que d’autres scientifiques derrières on validé les informations (après les avoir testé). Ce que fait cet auteur en particulier, c’est qu’il les rassemble et donne son avis de praticien.

    • C’est pas le tout de parler d’études scientifiques il faut pouvoir aussi les exposer.
      Je marque seulement le post pour revenir ensuite.

      "Les institutions de la santé ne veulent plus faire référence à la psychanalyse parce l’énorme marché financier misé sur l’autisme avec des prises en charge dans le privé réouvre la brèche d’un retour au traitement chimique des "fous". L’avancée des neurosciences qui apporte tout un champ génial de compréhension a été mis en opposition à la psychanalyse alors qu’elles pouvaient être complémentaires, revivifiant la psychanalyse qui en grandement besoin.

      Derrière cette attaque, il y a des buts cachés : les labos pharmaceutiques qui préfèrent qu’on utilise leurs drogues plutôt que des entretiens avec des psys, les gouvernements qui veulent diminuer les dépenses publiques en termes de personnels médicaux et pas celles qui favorisent les trusts de la santé, les classes dirigeantes qui en ont assez d’une conception qui se moque ouvertement de l’idéologie dominante, de son idéologie, de ses religions.

      Il y a une offensive d’ensemble qui est liée par tous les bouts à la crise de la société capitaliste.

      Il s’agit de s’attaquer à un philosophe hostile à la société bourgeoise, à ses valeurs, à son Etat, à son idéologie, à ses religions, à son hypocrisie.

      Il s’agit de s’attaquer à un domaine de la santé, pour réduire les dépenses de celle-ci dans le domaine de l’hôpital public, des dépenses des caisses sociales.

      Dans l’hôpital public, la psychanalyse est de plus en plus réduite à la portion congrue. La philosophie des investissements est : le plus d’argent possible pour le matériel et le moins pour les personnels… L’hôpital-entreprise doit trouver sa rentabilité, sa gestion, ses économies, son efficacité rapide, ses réformes, ses moyens techniques et financiers… La psychanalyse ne trouve pas sa place là-dedans…

      Il s’agit de défendre les religions et leur rôle dans l’ordre moral, pour étayer l’édifice branlant de l’ordre capitaliste, contre l’athéisme de Freud.

      Il s’agit de défendre l’individualisme forcené contre la conception sociale de Freud. Même si Freud n’est nullement socialiste, ce n’est pas un hasard si le premier pays qui ait reconnu ses leçons soit la Russie de Lénine et de Trotsky.

      Au travers de la crise économique mondiale, il s’agit de supprimer toute une partie des équipes médicales auprès du malade pour diminuer les dépenses publiques tout en préservant et en favorisant l’industrie du médicament, celle des trusts pharmaceutiques même s’il vaut mieux faire une analyse que se bourrer de médicaments !

      Pour juger de la validité de la psychanalyse, discutons aussi science puisqu’ils prétendent le faire !

      Freud cherchait une base matérialiste aux névroses et au fonctionnement des rêves, des inhibitions, de l’ensemble du psychisme humain. A l’inverse, Jung va redonner un caractère mystique à tous ces phénomènes ce qui le réconcilie avec toutes les autorités sociales et permet de développer une psychanalyse réactionnaire alors que celle de Freud se heurtait à toutes les institutions idéologique de la société. ......

      Il est intéressant alors de remarquer que si l’on condamne à l’heure actuelle la psychanalyse de Freud, il se développe toutes sortes de thérapies courtes qui puisent leurs références dans la pensée Jungienne.

      Avec l’introduction également d’interventions en coaching d’entreprise, coach qui utilisent un verbiage psychanalytique, pansements aux souffrances au travail.

      En psychiatrie, on assiste à une nouvelle hiérarchisation des pathologies psychiques les unes soutenues par des lobbies de grosses d’associations privées.

      Et pharmaceutiques quand tous les moyens humains sont réduits pour d’autres pathologies.

      La notion de la « peur du fou » est de nouveau porteuse dans la presse.

      Cette nouvelle chasse aux sorcières va même jusqu’à la demande de suppression de termes psychanalytiques dans certaines publications ou films pour qu’ils puissent être distribué dans les réseaux grand public.

      La psychanalyse travaille avec son patient à un travail sur lui même, à mettre en pratique le questionnement sans réponse binaire, loin du vrai ou faux, bien ou du mal.

      Le doute, l’association d’idées, la recherche d’un processus de changement qui n’appartient qu’à celui qui pose un acte de questionnement est mis au premier plan.

      L’attaque contre la psychanalyse vise plus loin… On ne veut plus d’un dynamisme de la pensée. S’attaquer à la psychanalyse est le même mouvement que réduire la place de la philosophie dans la société. Il est bien significatif que le gouvernement japonais ait décidé de supprimer à l’université toutes les études philosophiques et sociales"

    • Il s’agit de s’attaquer à un philosophe hostile à la société bourgeoise, à ses valeurs, à son Etat, à son idéologie, à ses religions, à son hypocrisie.

      Euh par contre lolilol quoi… Vu que quand on étudie les faits historiques réels, les lettres à ses amis, etc, justement Freud était un mec obsédé par le fric, hypocrite et cynique.

    • Qui cherche à détruire la psychanalyse de Freud et pourquoi ?
      http://www.matierevolution.org/spip.php?article4877
      est le texte cité ci dessus par @unagi, tout à fait discutable (intérêt majeur, il rassemble de très nombreuses références en ligne utiles quant à ce débat), mais moins débilitant que le scientisme (dont Freud qui failli être neurologue fut lui même loin d’être exempt, à son époque ) opposé à la psychanalyse par les évaluateurs technocratiques et leurs divers suiveurs. À faire mine de vouloir supprimer toute souffrance, nous pourrions même être soulagées de la difficulté du fait même de penser. Le bonheur dividuel, dernière promesse de ce monde.

      "Le vieux docteur mourut. Sassal dut passer beaucoup plus de temps dans son cabinet à écouter. (...) Puis, toujours débordé, mais ayant plus de temps à consacrer aux malades ordinaires, il se mit à s’observer et à observer les autres.
      Il entreprit de lire - Freud en particulier. Pour autant qu’on pût le faire seul, il analysa nombre de ses traits de caractère et leurs racines dans le passé. Ce fut une opération douloureuse - comme le disait Freud lui-même en parlant de son auto-analyse. Pendant environ six mois, conséquence de la résurrection de ses souvenirs, Sassal devint sexuellement impuissant. Il est impossible de dire aujourd’hui si cette période critique résultait de son choix d’examiner en son for intérieur les bases de ce qu’il avait projeté jusqu’alors sur l’extérieur comme ’l"inimaginable", ou bien si entrant dans une période critique, il avait décidé de s’observer avec davantage d’attention. Que ce soit l’un pou l’autre, ce n’était pas sans ressembler à la période d’isolement et de crise qui, dans la médecine sibérienne et africaine, précède l’émergence professionnelle du chaman ou de l’ inyanga . Les Zoulous ont un nom pour ce processus. L’ inyanga, disent-ils, souffrent parce que les esprits ne le laisse pas en paix et il devient « une maison des rêves ».
      Lorsqu’il refit surface, Sassal était toujours aussi extrémiste. Il avait troqué une forme simple et juvénile d’extrémisme contre une forme plus complexe et plus mature : les interventions d’urgence contre le pressentiment que le malade devait être traité comme une personnalité entière et que la maladie était souvent une forme d’expression plutôt qu’une capitulation devant les périls naturels."
      Un métier idéal, histoire d’un médecin de campagne, John Berger, 1967. Avec des photos de Jean Mohr.

      Un singulier réducteur de tête :

    • La défense de la psychanalyse par des arguments de gauche du genre anticapitalisme ne me parle pas, pour les raisons indiqué plus haut par rastapopoulos, leur recherche de l’argent est clairement visible de manière historique et encore aujourd’hui avec les poursuivants qui choisissait des clients prestigieux, faisait des séances a durée variable (mais plutôt courte pour obtenir plus de rendez-vous) mais toujours sur un temps long et indéfini.
      Pour ce qui est de l’autisme, la psychanalyse passe toujours par une culpabilisation de la mère, quand a l’enfant, il voudrait procédé avec lui a la libre association... alors qu’il a besoin de structuration.
      Réduire toute l’opposition a la psychanalyse par l’angle de l’industrie pharmaceutique, est une erreur aussi, puisque toutes les alternatives a la psychanalyse ne sont pas médicamenteuse loin de la.

    • Pour reprendre @colporteur tout est discutable mais pourfendre tout un pan de la psychanalyse par l’obsession de l’argent de Freud, lolilol. C’est quoi un fait historique réel et s’il est irréel ca devient quoi ? Merci pour les argumentations. Pour ce qui est de l’autisme la psychanalyse française constitue une bizarrerie que l’on ne trouve pas dans les autres pays, merci de ne pas faire du sous onfrey Tout comme rien ne réduit toute l’opposition a la psychanalyse par l’angle de l’industrie pharmaceutique. Mais pour ca il faut vouloir lire.

    • Ce que je veux dire par « fait historique » (le « réel » étant superfétatoire), c’est que Freud, le premier a choisi sa clientèle parmi les plus riches, et que les suivants, on fait de même en variant les techniques.
      La psychanalyse hors de la France et de l’Argentine ? Comme ou ?

    • C’est RastaPopoulos les faits historiques, rendons à César ce qui est à César. Freud était un bon bourgeois, il ne s’est jamais passé pour révolutionnaire. Il y a énormément de pages critiques et sur la psychiatrie et sur Freud et critiques qui sortent allègrement d’un discours dominant et réactionnaire. Suffit de bosser un peu. En dehors de la France et de l’Argentine ? De l’URSS bien sur.
      Essaie l’association psychiatrie et neurosciences par exemple
      et voit comment les deux disciplines ont été séparées en France et peut être en Argentine.
      Pour vous en dehors du cliché divan rien n’existe, il me semble connaitre une association de psychiatres qui prend en charge les séquelles post torture des demandeurs d’asile qui arrivent en Europe. La psychiatrie prend en charge aussi par exemple les états de stress post traumatiques, guerres, viols, etc, etc..
      Enlarge your champ.

  • La mauvaise culture économique des Français participe à leur #vulnérabilité financière
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/06/03/la-mauvaise-culture-economique-des-francais-participe-a-leur-vulnerabilite-f

    Entre le #chômage, la #précarité croissante, et le poids des #dépenses_contraintes dans le budget des ménages, les raisons expliquant les difficultés financières des Français sont légion. Mais cette situation ne se limite pas aux seuls aléas conjoncturels, pointe une étude* publiée le 2 juin par la chaire Banques populaires vulnérabilité financière et microfinance de l’école Audencia Nantes.

    « Cette vulnérabilité financière s’explique aussi par une culture économique déficiente et par des #comportements – sous-épargne, suremprunt, mauvaise planification – qui peuvent conduire à des situations compliquées, ou à les aggraver », explique Nils Poussielgues, chargé d’études à la chaire.(...)
    « Surestimer ses compétences, ne pas bien comprendre les conséquences de ses actes, notamment en matière de #crédits, sont autant d’écueils surtout lorsque les foyers ont des contraintes financières fortes », note Nils Poussielgues. Or ce sondage montre justement la grande difficulté qu’ont les Français à #épargner (seulement 40 % des sondés ont pu économiser au cours de l’année écoulée) et le faible niveau de leur réserve en cas de coup dur. Ainsi, 53 % expliquent qu’ils ne pourront maintenir leur niveau de dépenses plus de six mois s’ils perdent leur #emploi et 18 % fixent cette échéance à un mois. Pas étonnant alors que 58 % des personnes interrogées disent qu’il leur arrive d’être inquiets lorsqu’elles pensent à leur situation financière.

    #dette #droits_sociaux #trouille

  • Fraude aux allocs : le « datamining », arme de détection massive
    http://www.liberation.fr/societe/2015/06/01/fraude-aux-allocs-le-datamining-arme-de-detection-massive_1320806

    Depuis la généralisation de ce système fin 2011, le taux de #détection des #fraudes par la Caisse nationale des allocations familiales ne cesse d’augmenter.

    Mais que se passe-t-il depuis quatre ans ? A chaque publication des résultats de lutte contre la fraude sociale par la Caisse nationale des allocations familiales (#Cnaf), c’est le même constat : les chiffres ne cessent d’augmenter. En 2011 : 11 700 fraudes repérées par les contrôleurs de la Cnaf. En 2013, leur nombre avait presque doublé (20 937). L’an dernier, les chiffres publiés ce lundi font état de 32 000 fraudes. « Une hausse de 56% par rapport à 2013 », précise la branche famille de la Sécu.

    Mais, dans son communiqué, l’organisme assure qu’« entre 2013 et 2014, la fraude n’a pas augmenté, c’est l’amélioration continue de la détection qui explique la hausse du nombre qualifié de fraudes ». Parmi ces nouveaux moyens, le datamining fait figure d’arme redoutable. Derrière cet anglicisme se cache un système de recoupage et de mutualisation de #données de milliers d’#allocataires. Cette technique vise à cibler des dossiers à contrôler en cherchant des corrélations avec des #comportements « à risques ». 

    LE TENTATION « IDÉOLOGIQUE »
    Daniel Lenoir, directeur de la Cnaf, insiste : « Nous ne dressons pas le profil type du fraudeur. Avec le #datamining, nous ne tirons pas de conclusions, ce serait tuer l’outil ! Nous cherchons simplement à prévoir. » Côté technique, Bernard Tapie, directeur des statistiques de l’organisme (homonyme malheureux de "Nanard" ndlr), explique : « On récupère une centaine de variables - le niveau de revenu, la composition familiale, le comportement de l’allocataire à l’encontre de la Cnaf - puis on réalise une modélisation pour effectuer des #contrôles_ciblés. » L’objectif : éviter à tout prix les idées reçues en se concentrant sur l’approche scientifique. 

    Autre écueil à éviter : l’obsolescence du modèle. « Il faut faire évoluer le modèle, désormais une #enquête est réalisée chaque année auprès d’un échantillon de 7 000 allocataires, sélectionnés de façon aléatoire », ajoute Daniel Lenoir. Et les résultats semblent probants - en 2012, 110 millions d’euros de régularisations financières ont été effectuées, contre 41 millions d’euros l’année précédant la mise en œuvre du datamining, précise le bilan des fraudes 2013. Le coût de cette technique reste par ailleurs relatif. Les salariés chargés du contrôle des allocataires représentent moins de 2% des employés de la Cnaf, et « les coûts informatiques restent faibles », assure le directeur de l’organisme. 

    Pour établir cette modélisation et cibler davantage les dossiers à contrôler, la Cnaf travaille en collaboration avec divers organismes : les données de #Pôle Emploi, du Répertoire national commun de la protection sociale ou du service des #impôts sont mises à disposition de la Caisse nationale des allocations familiales pour alimenter la base des statisticiens. Si la question de l’utilisation de données privées par un organisme public a été posée avant sa mise en place, la Cnil a autorisé dès 2010 ce traitement en assurant l’anonymisation de la base informatique et la sécurisation de son accès. (...)

    Allocations familiales : les fraudes détectées ont bondi de 50 % en 2014
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021103367995-allocations-familiales-la-detection-des-fraudes-avance-a-grand

    Les montants détectés par les caisses d’allocations familiales ont crû à 210 millions d’euros en 2014 grâce à de meilleurs contrôles sur le #RSA et les #APL. La fraude totale estimée est restée stable, à 1 milliard.

    Après les Urssaf et l’assurance-maladie, c’est au tour des caisses d’allocations familiales (CAF) de mettre en avant des résultats record dans la lutte antifraude. En 2014, elles ont détecté 32.800 cas de fraude aux prestations famille ou logement, soit 209,6 millions d’euros. C’est 48 % de plus qu’en 2013. En trois ans, le montant a doublé ; en dix ans il a été multiplié par vingt.

    La sagacité des 647 #contrôleurs des caisses d’allocations familiales est plus affûtée année après année. Il faut dire qu’ils ont de plus en plus d’outils à leur disposition pour traquer les tricheurs. Ils peuvent interroger le fisc, les Urssaf, les caisses de retraite, Pôle emploi, demander des relevés bancaires pour vérifier le niveau des revenus, ou bien aller chercher les factures d’électricité ou de téléphone directement chez le fournisseur. Et les contrôleurs se parlent de plus en plus. Au sein des comités opérationnels départementaux antifraude (#Codaf), gendarmes, policiers, représentants du fisc ou de l’autorité judiciaire sont déliés de leur obligation de #secret_professionnel depuis 2011 pour lutter contre la fraude sociale.

    Des ciblages plus précis

    Les limiers de la CAF ont aussi accès à des bases de données de plus en plus riches : le répertoire national commun de la protection sociale indique les droits à prestations de chacun, ainsi que les situations particulières (invalidité, chômage…). Comme ce répertoire ne comporte pas les montants, les agents de la CAF peuvent compléter avec les relevés de carrière de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse, les déclarations préalables à l’embauche, le fichier national des comptes bancaires… Autant de sources qui permettent, à l’aide d’un traitement informatique, de mieux cibler les visites à domicile. D’ailleurs, six ­contrôles sur dix (64 %) touchent en plein dans le mille et se soldent par une régularisation financière.

    Le montant global des fraudes n’a en revanche pas augmenté, selon la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), qui l’estime à environ 1 milliard d’euros. Le volume total des indus et des rappels, qui comprend les 209 millions d’euros de fraudes détectées, s’est quant à lui élevé à 1,11 milliard d’euros en 2014. Il arrive souvent que les caisses versent trop ou pas assez d’argent aux allocataires, parce que leur situation ou la loi change. Il peut aussi s’agir d’erreurs.

    Dans 90 % des cas une #fraude_de_« survie »

    Sept fois sur dix (68,55 %), les escroqueries portent sur les minima sociaux, le revenu de solidarité active ou l’allocation adulte handicapé. Les aides au logement constituent l’autre grand volet de la fraude (23,17 %). Le montant moyen de la fraude s’élève à 6.386 euros. Quant à la pénalité financière que peut prononcer la caisse d’allocations familiales, en plus du remboursement des sommes indues, elle peut aller jusqu’à 12.680 euros. En cas de récidive, elle double. Les sommes ainsi récupérées en pénalités se sont élevées à 8,5 millions d’euros l’an dernier. A partir de 25.360 euros de préjudice, la CAF est tenue de porter plainte au pénal : il y a eu 4.104 assignations l’an dernier. La CNAF souligne cependant que 90 % des cas peuvent être assimilés à de la « survie » : les fraudeurs ont tellement peu de moyens qu’il serait vain de leur imposer des pénalités financières.

    Charles Prats, magistrat spécialiste de la fraude aux finances publiques, a commenté ce lundi sur RMC l’explosion de la fraude aux prestations sociales en 2014 : + 56% par rapport à 2013.
    http://rmc.bfmtv.com/emission/le-dealer-qui-touche-le-rsa-et-roule-en-grosse-voiture-ca-detruit-le-lien

    Charles Prats a pointé du doigt une fraude « très destructrice du lien social et du pacte républicain » : les fraudes au RSA commises par les trafiquants de drogue. « Dans les cités, tout le monde voit le trafiquant de drogue qui roule dans une grosse voiture alors que tout le monde sait qu’il touche le RSA. Ça, c’est très destructeur du lien social. L’an dernier, avec l’aide de la police il y a environ 3.000 cas comme cela qui ont été signalés » et punis.

    Comment mieux lutter encore contre la fraude ? « Aujourd’hui Il y a 650 contrôleurs. Ça demande du monde, plus de croisement de fichiers, explique le magistrat. Il faut surtout plus sécuriser l’attribution des numéros de sécurité sociale, puisqu’en France on a un peu moins de 2 millions de numéros qui ont été attribués sur la base de documents frauduleux. Cela représente 12 milliards d’euros sur les dépenses sociales ». Pour Charles Prats, « c’est là le vrai gisement de lutte contre la fraude ».

    #précarité #police_des_pauvres

  • Vol AF 447 Rio-Paris : reconstitution des minutes qui ont précédé le #crash (et considérations sur l’automatisation)
    http://www.vanityfair.fr/actualites/international/articles/vol-af-447-rio-paris-reconstitution-des-minutes-qui-ont-precede-le-crash/23618

    Les appareils de quatrième génération, qui peuvent être pilotés par à peu près n’importe qui, sont parfois dirigés par du personnel peu qualifié. Le profil psychologique des pilotes de ligne a changé et tout le monde s’accorde là-dessus, Airbus, Boeing, les enquêteurs accident, les régulateurs, les directeurs de vol, les instructeurs et les enseignants. Même s’il reste d’excellents pilotes, le socle commun de connaissance a diminué.

    Peut-être nous trouvons-nous dans une spirale où la médiocrité engendre l’#automatisation, qui altère encore les performances de l’homme et implique encore davantage d’automatisation. Schéma classique de notre époque, plus périlleux sans doute dans l’#aviation. Après l’accident du vol AF 447, les sondes Pitot ont été changées sur plusieurs Airbus. Air France a formé une commission d’enquête sur la sécurité qui a souligné l’arrogance des pilotes – et suggéré des réformes. Certains experts ont demandé des indicateurs d’angle d’attaque. D’autres ont milité pour des séances d’entraînements autour du décrochage en haute altitude et du vol en alternate law. Fort bien mais cela ne fera aucune différence. À une époque où il y a extrêmement peu d’accidents, chaque crash est un événement singulier qui ne se reproduira sans doute jamais de la même manière. La prochaine fois, ce sera une compagnie différente, une culture différente, un problème différent. Mais tout sera encore lié à l’automatisation et cela nous rendra à nouveau perplexes. 

    Avec le temps, les ­incidents de vol se ­régleront sans doute sans interventions ­humaines, et les pilotes seront encore davantage poussés en ­dehors des cockpits. C’est une dynamique irréversible. Il y aura toujours des accidents mais plus personne à blâmer. Sauf la #machine.

    Je découvre au passage un autre Wiener, Earl, « an aviation human factors guru » qui a pondu quelques lois au sujet des risques de l’automatisation (dont certaines relèvent davantage de la blague) :

    WIENER’S LAWS

    (Note: Nos. 1-16 intentionally left blank)

    17. Every device creates its own opportunity for human error.

    18. Exotic devices create exotic problems.

    19. Digital devices tune out small errors while creating opportunities for large errors.

    20. Complacency? Don’t worry about it.

    21. In aviation, there is no problem so great or so complex that it cannot be blamed on the pilot.

    22. There is no simple solution out there waiting to be discovered, so don’t waste your time searching for it.

    23. Invention is the mother of necessity.

    24. If at first you don’t succeed… try a new system or a different approach.

    25. Some problems have no solution. If you encounter one of these, you can always convene a committee to revise some checklist.

    26. In God we trust. Everything else must be brought into your scan.

    27. It takes an airplane to bring out the worst in a pilot.

    28. Any pilot who can be replaced by a computer should be.

    29. Whenever you solve a problem you usually create one. You can only hope that the one you created is less critical than the one you eliminated.

    30. You can never be too rich or too thin (Duchess of Windsor) or too careful what you put into a digital flight guidance system (Wiener).

    31. Today’s nifty, voluntary system is tomorrow’s F.A.R.
    http://aviationweek.com/blog/wiener-s-laws

    (mais je ne vois pas à quoi fait référence ce « F.A.R »).

  • Les entreprises ont-elles besoin d’un directeur du #comportement ? - Science of Us
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/110058084345

    Après s’être dotées de directeur général du bonheur, les entreprises auront-elles besoin d’un directeur du comportement ? C’est la question que pose la tribune de John Balz (@nudgeblog), directeur du comportement d’Opower, cette compagnie d’électricité de Virginie qui envoie des factures d’électricité détaillées pour inciter les consommateurs à faire attention à leur consommation qui a permis de réduire la consommation d’énergie de 1,8% simplement en améliorant la conception de ses factures. Balz commence son article en rappelant combien l’attente est frustrante pour l’usager. Voilà plusieurs dizaines d’années que de nombreuses entreprises travaillent à ce problème. Des fils d’attentes des parcs d’attraction aux informations de suivi de colis, les améliorations ont été nombreuses. Aujourd’hui, dans nombre de (...)

    #digiwork #travail #management #économie_comportementale #anthropologie

  • Trensistor • Journées de l’économie 2014 – Marie-Claire Villeval
    http://www.trensistor.fr/2015/01/journees-de-leconomie-2014-marie-claire-villeval

    Alors que dans tous les pays de l’OCDE, les filles réussissent mieux à l’école et sont plus diplômées, elles demeurent sous-représentées dans les fonctions de direction et dans les postes à hautes responsabilités dans le secteur privé mais aussi dans le secteur public et dans la recherche. Cela représente un manque à gagner considérable pour l’économie dans son ensemble, puisqu’une grande partie du capital humain employé et développé dans les études n’est pas rentabilisé par la suite.

    Comment-expliquer un tel paradoxe ? La où la macro-économie semble impuissante expliquer ce phénomène, l’économie comportementale pourrait bien apporter des pistes de réponses…

    Dans le cadre des Journées de l’Économie, et de la conférence sur les inégalités salariales du vendredi 14 novembre, Marie-Claire Villeval, directrice de recherche au CNRS, directrice du GATE (Groupe d’Analyse et de Théorie Economique) à Lyon et spécialiste d’économie comportementale nous a aidé à comprendre la position des femmes sur le marché du travail au prisme de cette discipline.

    #macroéonomie #économie #comportement #inégalités_salariales #CNRS #Femmes #marché_du_travail

  • La #classe_sociale a-t-elle un impact sur l’éthique ? - Insead Knowledge
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/108153979964

    Davis Dubois (@d1dubois), professeur de Marketing à l’Insead, revient sur un article de recherche publié avec Derek Rucker de la Northwestern university et Adam Galinsky de l’université de Columbia s’intéressant au rôle de la classe sociale sur les comportements. Leurs recherches montrent que les classes sociales élevées ont plus tendance à tricher quand leurs mauvais comportements leurs bénéficient, alors que les classes sociales les plus démunies ont tendance à tricher quand leur mauvais #comportement bénéfice à d’autres. “Nous soutenons que ces tendances découlent de motivations distinctes : les gens de classe supérieure, parce qu’ils se sentent souvent puissants, cherchent des moyens d’en bénéficier, alors que les gens de la classe inférieure, parce qu’ils se sentent souvent impuissants, chercher des (...)

    #économie_comportementale

    • Autant mettre la citation entière :

      Nous soutenons que ces tendances découlent de motivations distinctes : les gens de classe supérieure, parce qu’ils se sentent souvent puissants, cherchent des moyens d’en bénéficier, alors que les gens de la classe inférieure, parce qu’ils se sentent souvent impuissants, chercher des moyens d’aider les autres.

      et le #LOL :

      Pour le professeur, ce constat doit permettre d’adapter les messages de prévention en signalant aux classes supérieures les méfaits de tels comportements peuvent avoir pour soi, et aux classes inférieures les méfaits pour les autres…

  • ThinkUp Helps the Social Network User See the Online Self - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2015/01/01/technology/personaltech/thinkup-helps-the-social-network-user-see-the-online-self.html?emc=edit_th_

    But even though “never tweet” became a popular, ironic thing to tweet this year, actually never tweeting, and never being on Facebook, is becoming nearly impossible for many people.

    For starters, your online profile plays an important role in how you’re perceived by potential employers. In a recent survey commissioned by the job-hunting site CareerBuilder, almost half of companies said they perused job-seekers’ social networking profiles to look for red flags and to see what sort of image prospective employees portrayed online.

    #medias_sociaux #comportement

  • Quand les biais se retournent contre nous - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/105590715866

    Adam Grant (@adammgrant), professeur à la Wharton School de l’université de Pennsylvanie et auteur de Give & Take, et Sheryl Sandberg (@sherylsandberg), directrice des opérations de Facebook et fondatrice de LeanIn, un réseau pour promouvoir la réussite des femmes, viennent d’entamer une passionnante série sur la discrimination à l’encontre des femmes au travail pour le New York Times. Le premier volet de leur enquête revient sur les biais de #genre et commence par évoquer une petite histoire assez connue. 

    "Un père et son fils ont un accident de voiture. Le père est tué et le fils gravement blessé. Le fils est transporté à l’hôpital où le chirurgien déclare : « je ne peux pas opérer, parce que ce garçon est mon fils ». 

    40 à 75% des gens ont du mal à comprendre cette histoire. Et ceux qui la résolvent ont (...)

    #cognition #psychologie #économie_comportementale

    • Joli plaidoyer pour la communication lucide et explicite, avec cette séquence à 3 temps dont on devrait tous s’inspirer quand on milite pour peser sur les comportements

      1 -

      Pour résoudre ce problème, l’enjeu est de sensibiliser les gens à leur partialité. L’hypothèse étant que lorsque les gens se rendent compte de leurs préjugés, ils sont plus susceptibles de les surmonter

      2 -

      “Nous avons la même réaction quand nous comprenons l’omniprésence des stéréotypes. Si tout le monde a un biais, alors nous n’avons plus besoin de nous en inquiéter et de nous censurer !”

      Si la sensibilisation ne fait qu’empirer les choses, comment faire mieux ? La solution est de ne pas s’arrêter à pointer l’existence de stéréotypes, mais de pointer qu’ils sont indésirables et inacceptables !

      (..)

      3-

      Dire que tous nos comportements ont des biais ne doit pas les légitimer. La plupart des gens ne souhaitent pas la discrimination et vous ne devriez pas l’accepter non plus.

  • Load story : la #logistique piétonne à Toulouse | Mondes Sociaux
    http://sms.hypotheses.org/3100

    La plupart d’entre nous considèrent que se déplacer les mains libres est un #comportement universel, qui nous permet de s’adonner instantanément à l’activité marchande. Or la #marche est loin d’être naturelle, puisque la façon de marcher évolue avec le temps. Sur la partie gauche de la figure 2, nous voyons clairement que trois hommes sur quatre se promènent les mains dans le dos. Loin d’être anecdotique, ce comportement peut être mesuré et daté : marcher avec une ou deux mains dans le dos était très courant au début du vingtième siècle, où 9 % des hommes se comportaient ainsi. Mais cette pratique a progressivement disparu dans les décennies suivantes. Cela dit et malgré les apparences, les mains ne sont pas pour autant entièrement disponibles pour d’autres usages comme la logistique de #consommation : au début du siècle, lorsqu’elles n’étaient pas placées dans le dos, les mains libres étaient souvent accaparées par la préhension d’accessoires (cf. la partie droite de la figure 2 où, sur six adultes, deux femmes et un homme portent des ombrelles, tandis qu’un autre homme marche avec une canne). En fait, 17 % des piétons portaient ce type d’accessoires avant la Première guerre mondiale mais ces habitudes ont disparu dans les décennies qui ont suivi. Pourquoi ?

    #déplacement #éthologie #sociologie #mobilités #ville #urbain

  • Les clés de la #déconnexion - L’image sociale
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/103795331234

    Sur son blog, André Gunthert nous explique d’où vient la tendance déconnexionniste et sa tendance psychopathologique. Il l’a fait remonter à la psychiatrisation de la lecture des faits sociaux, notamment via l’essai de Christopher Lasch, La Culture du narcissisme (1979), “qui lance cette approche, appuyée sur une vision psychanalytique des troubles engendrés par la culture de masse”. Elle est poursuivie par les bestsellers de la psychologue Jean M. Twenge, l’auteur de Generation Me (2006) et de The Narcissism Epidemic (2010). Les travaux de Twenge connaissent un fort écho médiatique, même si elle est très critiquée. Pour André Gunthert, le succès de l’explication narcissique s’explique aussi par l’explication simpliste et compréhensible qu’elle propose, combinant “phénomène de société, autorité (...)

    #image #psychologie #comportement

  • Belgique : Fraude sociale : le gouvernement va contrôler l’eau et le gaz des #chômeurs - sudinfo.be
    http://www.sudinfo.be/1143030/article/2014-11-08/fraude-sociale-le-gouvernement-va-controler-l-eau-et-le-gaz-des-chomeurs

    Les personnes qui déclarent frauduleusement vivre seule pour toucher davantage d’#allocations de chômage seront davantage contrôlées. À cette fin, le gouvernement va instaurer un système de transmission des #données de consommation de #gaz, #eau et #électricité.

    Si ces consommations sont anormalement élevées pour une personne, cela signifiera qu’il y a des soupçons qu’elle ne vit pas seule. Si les personnes ne consomment rien, ce sera le signe qu’elles ont une domiciliation fictive et qu’elles n’habitent donc pas où elles le prétendent.

    #contrôle

    • Ridicule : il y a des gens frileux, d’autres qui crèvent de froid parce qu’ils ne peuvent pas payer de grosses factures.
      Aujourd’hui, les chômeurs ne sont plus considérés comme des citoyens à part entière, bien qu’ils ont tous déjà contribué à cette société. Ça devrait faire réfléchir les insiders qui peuvent donc être déchus de leurs droits par la simple volonté de leur patron !

    • Les résidents français aura bientôt aussi le #compteur #mouchard dans toutes les habitations, soit l’infâme #linky traduction à 2 balles : « le ligoteur », ça promet.
      http://seenthis.net/sites/281950

      Ce qui est bizarre c’est qu’il y a encore (en tout cas en france mais je suppose l’équivalent en belgique) quelques barrières à franchir avant l’instauration de cette ineptie monstrueuse, je pense entre autres
      – au droit : celui des chômeurs à accueillir du monde chez eux, à ne pas se chauffer, ou à trop se chauffer, comme à partir 5mois et 29 jours dans le pays qu’ils veulent.
      – à la logique humaine : plus on est nombreux moins il y a besoin de chauffer, en même temps, c’est comique, les nantis ne connaissent pas cette logique, si ils sont 4 dans un logement, ils doivent chauffer 300 m2 !
      – à la logique technique : mettre tout le monde sous surveillance, et pourquoi pas avec un écran/caméra dans le salon, ce qui est à moitié fait avec la TV numérique.
      – pour un but économique improbable : combien vont-ils réellement récupérer d’argent, les fraudes au chômage sont bien moindre que celles des charges salariales

      Par contre, le but politique probable dans un raccourci temporel serait de mettre leur incurie sur la faute des pauvres, (migrants, étrangers, femmes, jeunes, écologistes, artisans et petits de toutes sortes) de les accabler au point de justifier d’organiser la répression dès maintenant, pour protéger des acquis indus par un pouvoir totalitaire.

    • Faute de gouvernement, la Belgique a vu le programme commun européen repoussé de quelques années. Et là, maintenant, ça fait un petit peu cheveu dans la soupe, ou retard d’un train... par rapport aux amateurs de la gauche allemande et anglaise, pour ne citer que les plus célèbres et performants (dans la destruction de l’Etat et de ses mécanismes de mutualisation). Quoi que Hollande soit digne lui aussi du panthéon des traîtres à l’intérêt général, aux côtés de Blair ou Schroder, dans sa façon de systématiquement répondre positivement à ce qui représente l’intérêt unique de la classe... possédante ? Je n’ai pas d’autre mot dans l’immédiat. Mais peut-être un jour parviendrons-nous à inventer un autre vocabulaire... ou à décider que ce vocabulaire n’est ni daté, ni incorrect.

    • @Nicolas, le plus souvent (ici en tout cas) la présomption de « fraude » entraine des coupures de revenu, puis, si l’allocataire fait recours, agit, il obtient, éventuellement, un rétablissement dans ses droits. On joue en fait sur la propension au « #non-recours » au droit - qui ne concerne pas loin s’en faut, que les ouvertures de droits mais aussi leur calcul (par exemple cumul salaires/alloc) ou leurs suppression - pour réaliser des économies (matérielles : les tunes non versées) et symboliques (le nombre d’allocataires, ou d’inscrits au chômage est le signe d’une faillite du contrat social, et de l’intérêt général, c’est à dire bourgeois supposé le légitimer).

      Dans le cas de la Belgique (comme en Allemagne), une bonne part des allocs chômage dépendent de la composition du « ménage » (c’est le cas ici, pour le RSA et l’ASS, selon des modalités différentes). Comme il est préférable de se déclarer « isolé », ici on a des contrôles qui tapent sur la « présomption de vie maritale » (concubinage compris, mais sans doute cette disposition qui se révèle favorable aux couples de même sexe, bcp moins suspectés sera-t-elle revue un jour...) difficile à établir en droit ; en Belgique, c’est pire, puisque même l’existence de « cohabitants » fait varier le revenu, si ils sont déclarés.

      @BigGrizzly « destruction de l’état », comme tu y vas ! Il me semble qu’il s’agit plutôt d’un renforcement de l’état, dont les organes ne cessent de proliférer, jusqu’aux data centers des fournisseurs d’énergie, parmi diverses institutions, nationales, « locales » (mairies, conseils généraux, régions) et par le truchement y compris d’entreprises « privées » (banques, employeurs, bailleurs). On assiste à une socialisation du contrôle social qui s’appuie effectivement sur des techniques récentes.

      Et c’est d’une lutte politique qu’il s’agit. Pour le dire vite à cette formule de mouvement de chômeurs passés qui résumait un refus de la société de travail (le travail comme forme de contrôle) et de sa vache sacrée l’emploi, « un revenu c’est un dû », la réponse partout donné c’est un revenu c’est indû.

      @monolecte, c’est plutôt (?) ou aussi l’inverse qui continue : ne pas avoir un patron (dans l’emploi) ou s’auto-exploiter d’une manière admise, c’est prendre le risque de voir toute sa vie envahie par le contrôle, celui du grand patron, l’état, ce représentant de l’intérêt général qui ne peut distraire la richesse « commune » au profit de parasites roublards sans trahir ses mandants. Ce que dit ce genre de propagande (on sait pas ce qui va être fait réellement, le gvt Belge est déjà en train de faire passer un énième plan de « réforme » contre les chômeurs, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7300).

      Bref, aussi pourri soit il, « l’emploi protège, prenez ce qui vient, faites pas la fine bouche, ou bien vous prendrez des coups dans la tronche ».

      L’"état social" n’est qu’un #butin - disputé - de la guerre civile. En décider c’est décider des marges de liberté, voire du #comportement de l’adversaire. Ce dont ne se privent pas les possédants, ici (dans le capitalisme « mûr », « développé »), actuellement.

    • En #Belgique, comme il est interdit de couper l’eau, les sociétés qui fournissent l’eau posent des pastilles pour réduire le débit …

      http://pagedesuie.wordpress.com/2014/07/02/reducteur-de-debit-sur-votre-compteur-deau-racket

      Il est des besoins essentiels dans la vie, l’air et l’eau en font partie. Et ces besoins vitaux, il ne viendrait à personne l’idée de les restreindre… à personne, vraiment ?

      Alors c’est que vous ne connaissez pas la Belgique ! Car chez nous, si la loi ne permet de couper l’eau à une famille que sur décision du juge de paix – et ces juges sont rarement favorables à cette dernière extrémité, même lorsqu’il y a de sérieux arriérés de retard envers les sociétés distributrices – , nos chères SWDE, CILE, AIEC, Vivaqua et autres rapaces de la vie, ont trouvés une façon odieuse de contourner la loi au détriment des plus fragiles, des plus pauvres d’entre nous.

      Le réducteur de débit est la dernière innovation de nos distributeurs d’eau. En effet, la loi considère que l’eau est un besoin vital, il est donc très difficile et couteux pour ces rapaces de faire couper l’eau et de récupérer les impayés… Or des impayés, il y en a de plus en plus, il y aurait 750.000 ménages belges qui n’arrivent plus à payer leurs factures d’eau et d’électricité..! La SWDE estime que plus de deux familles sur trois ne payent plus leurs factures d’eau. Il faut rappeler aussi que l’eau – la vie – a augmenté de 70% en 7 ans en Wallonie, soit 10% par an, et qu’elle vient encore d’augmenter ces jours-ci !

    • Ce type d’annonce (telles les déclarations de Rebsamen sur le contrôle des chômeurs) vise aussi un effet « psychologique » : il s’agit de convaincre les pauvres de leur indignité, de les stigmatiser, et de présenter le contrôle des « dominés » comme potentiellement omnipotent :

      De plus, selon Philippe Masart, le porte-parole de Sibelga, le distributeur de gaz et d’électricité en région bruxelloise, fournir ce type de données aux autorités n’est pas légal. « Les données de consommation sont des données privées ».

      http://www.levif.be/actualite/belgique/controle-de-l-eau-et-du-gaz-des-chomeurs-ca-devient-de-l-inquisition/article-normal-350371.html

    • Les données énergétiques des chômeurs seront analysées
      http://www.lesoir.be/842291/article/actualite/belgique/politique/2015-04-03/donnees-energetiques-des-chomeurs-seront-analysees

      Il était annoncé, il a été approuvé ce vendredi matin. Le plan de lutte contre la #fraude_sociale, présenté par le secrétaire d’Etat Bart Tommelein (Open VLD) a désormais passé le cap du conseil des ministres. Le texte comprend 85 points et non des moindres. (...)

      Bart Tommelein espère ainsi doubler les rentrées générées par la lutte contre la fraude sociale, en les faisant passer de 50 à 110 millions.

      Mais une mesure retient particulièrement l’attention, même si elle avait déjà été évoquée lors de la présentation de l’accord de gouvernement : les données énergétiques (consommation de gaz, d’eau et d’électricité) seront désormais transmises de manière « systématique et anonymisée » par les entreprises d’utilité publique à la Banque Carrefour de la Sécurité sociale. L’objectif est de détecter la fraude au domicile . Il s’agit ainsi d’établir si la situation familiale d’un demandeur d’emploi correspond bien à ce qu’il a déclaré à l’Onem : un isolé vit-il réellement seul ? Une personne séjourne-t-elle réellement à l’adresse mentionnée ou s’agit-il de percevoir une allocation d’isolé plutôt que de cohabitant ?

      « Une consommation singulièrement haute ou basse pourra faire office de « feu clignotant » en vue d’une enquête ultérieure », signale-t-on au cabinet du secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude sociale. On peut toutefois s’interroger sur la solidité de l’anonymat évoqué dans la note gouvernementale et sur les garanties qui seront éventuellement apportées à la commission de protection de la vie privée.

      « Le gouvernement s’acharne sur les plus faibles »

      La mesure a déjà fait réagir la FGTB. Marc Goblet, son secrétaire général, dénonce « une logique d’inquisition », qui « ne repose pas sur des arguments objectifs ». « Il y a des gens dans ce gouvernement qui ne mesurent pas l’état de pauvreté des allocataires sociaux. Beaucoup doivent faire le choix entre se soigner, se nourrir et se chauffer. Même si la consommation est faible, cela ne veut pas dire que la personne n’habite pas au domicile qu’elle a renseigné ; ou qu’elle a fait une fausse déclaration de composition de ménage. Elles économisent l’eau, le gaz et l’électricité parce qu’elles ne peuvent pas faire autrement. Il suffit de voir le nombre, élevé et en croissance, de compteurs à budget. »

      Autrement dit : les données de consommation d’eau, de gaz et d’électricité « ne constituent pas des critères objectifs pour pouvoir dire s’il y a fraude ou non », poursuit le secrétaire général de la FGTB.

    • C’est aussi habituer l’ensemble de la société à renoncer au caractère inviolable du domicile privé.
      Comme d’habitude, on supprime un droit fondamental à une minorité opprimée, sous prétexte de lutter contre la fraude, pour la sécurité, etc. et on finit pat étendre la mesure à tout le monde.
      Tous les reculs de liberté doivent se faire par étapes et toujours en commençant par taper sur les plus fragiles.

      Ainsi, on divise les citoyens pour mieux les contrôler et les asservir ensuite.

  • #Obésité : la #mafia de nos papilles 09.10.2014
    Véronique Zbinden
    http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Sante-2014/p-29281-Obesite-la-mafia-de-nos-papilles.htm

    Minneapolis, avril 1999. Au 31e étage d’une tour de verre et d’acier du sud de la ville se tient une réunion singulière. Descendus de leurs limousines avec chauffeurs, une dizaine d’hommes se retrouvent dans le plus grand secret. Ils ont tout du clan mafieux, l’élégance et les dents longues, l’absence de scrupules et le propos sans détours.

    Le récit de Michael Moss* débute à la manière d’un polar. Le livre que signe le journaliste du New York Times , lauréat du prestigieux Prix Pulitzer en 2010, n’a pourtant rien d’une fiction. Il n’y est pas question de #crime_organisé, quoique…

    Les protagonistes de cette réunion ultra-secrète, patrons des géants de l’#industrie_alimentaire, ont été conviés par l’un d’entre eux à prendre acte de l’#épidémie d’obésité dévastatrice et à s’interroger sur leur responsabilité en vue de définir une éventuelle stratégie commune. Rien ou presque ne filtrera de leurs discussions ; surtout, aucune velléité de changement de cap ne sera esquissée. Après avoir mené une enquête de plusieurs mois dans les méandres et les laboratoires secrets de ces #multinationales, le #journaliste s’attaque en revanche à décortiquer, pièce à pièce, les pratiques écœurantes de leurs dirigeants.

    Plus de la moitié des adultes américains sont alors en surpoids et près d’un quart (40 millions de personnes) cliniquement obèses. Un taux qui a doublé depuis 1980 parmi les enfants, dont plus de 12 millions sont alors obèses. Pour corollaire, l’augmentation des #maladies cardio-vasculaires, #diabète, #hypertension, #arthrite et autres #cancers du sein, du côlon, de l’utérus. Et des coûts publics massifs.

    Les ingrédients qui ont mené à ce scandale pourraient se résumer à trois mots : appât du gain. Voire à trois additifs qui rendent accros, les trois piliers de la #nourriture industrielle à l’origine de l’épidémie d’obésité. Les #matières_grasses, qui apportent la plus grosse part des calories et poussent subrepticement à la suralimentation ; le #sel, transformé de multiples manières pour maximiser le choc des papilles dès la première bouchée ; enfin, le plus puissant des trois, le #sucre, de par sa capacité à exciter le cerveau.

    Ces composants ne sont qu’une facette du plan de l’industrie pour modifier les habitudes de #consommation. Le #marketing en est une autre, qui recourt à de fines études psychologiques, jouant volontiers sur la culpabilité des mères actives et le désir d’autonomie des enfants.

    Mais en réalité, l’histoire remonte bien plus loin et l’auteur nous entraîne à la fin des années 1940, date de la création du premier pudding instantané, pour relater ce tournant. Nous sommes à l’aube de la révolution des modes de production, qui voit l’#industrie recourir à de nombreux #additifs et #produits_de_synthèse jusque-là bannis.

    Au prétexte louable de « simplifier la vie du consommateur moderne », General Foods propose, entre autres, des produits « simples à acheter, stocker, ouvrir, préparer et manger ». Les nouveautés se succèdent à une cadence endiablée. Les céréales, censément plus saines que le traditionnel breakfast eggs and bacon des Etats-Uniens, se métamorphosent pour en arriver à contenir progressivement plus de sucre que de céréales. L’argument de la pub de cette époque ? « Offrir une vie plus riche, car nous avons mieux à faire que mélanger, oser, couper, mesurer, cuisiner, servir. » Une nouvelle manière d’envisager la nourriture est née.

    Une armada de chercheurs en #neurosciences et en #psychologie est mise à contribution. Elle travaille spécifiquement sur les #enfants et leur attirance pour le sucré – déterminant ce qu’il est convenu d’appeler « le point de félicité ». Un orgasme des papilles qui se mesure et se calcule aussi précisément que les propriétés physiques, chimiques et nutritives d’un aliment.

    Burger à l’ammoniac

    Plus généralement, l’industrie travaille sur les pouvoirs sensoriels cachés et l’attrait du gras, du sucré et du salé, connus pour produire d’importantes réactions de récompense dans le cerveau. Comment des processus très enfouis commandent des #comportements fondamentaux, ou comment rendre la nourriture industrielle encore plus attrayante…

    Dans les années 1970, une vague de #caries dentaires sans précédent amène les dentistes à tirer la sonnette d’alarme. Les premiers rapports sur les liens entre sucre et diabète paraissent à la même époque.

    Le sucre se voit diabolisé ? Qu’à cela ne tienne, on le remplace par pire. Le #sirop_glucose-fructose (#SGHTF) issu du maïs, au plus fort pouvoir sucrant. Particulièrement peu coûteux, il a pour autre avantage sa consistance liquide, qui permet une intégration instantanée dans la nourriture et les boissons.

    Les fabricants dépensent désormais davantage pour la #publicité que pour les ingrédients… Près de 15 000 produits apparaissent chaque année, dont les deux tiers sont abandonnés au bout de quelques mois. Leur inventivité fait notamment merveille avec des petits bijoux tels le Cheez Whiz de Kraft, le fromage aux 27 ingrédients parmi lesquels le fromage a disparu. Ou le fameux burger à l’ammoniac…

    Pour tenter de répondre à la surconsommation morbide de viande et de fromage – tout en ménageant les intérêts des filières de producteurs –, l’administration s’engage à promouvoir la consommation de « viande maigre ». Problème. Ces pièces sont plus difficiles à mâcher. Solution : prélever les parties les plus grasses, réservées jusque-là au suif et à la nourriture pour chien, et les passer en centrifugeuse afin de disperser la graisse. 10% de la masse subsistent, qui sont assemblés en bloc de 13 kilos, congelés et expédiés dans des usines où on les mélange à d’autres morceaux pour en faire des steaks hachés. En cours de production, la viande est traitée au gaz ammoniac pour tuer les éventuels agents pathogènes. De quoi produire la viande hachée la moins grasse, la moins chère et la plus consommée que l’Amérique ait connu, jusqu’à ce que les secrets de préparation de cette « glu rose » soient découverts…

    Quinze ans après la réunion évoquée au début du livre, la situation dépasse les prévisions les plus sombres. Un Américain sur trois – et un enfant sur cinq – est obèse. 24 millions d’Américains sont concernés par le diabète de type 2. Et 79 millions considérés comme prédiabétiques. En Chine, pour la première fois, le nombre de personnes en surpoids dépasse celui des personnes sous-alimentées. En France, l’obésité est passée de 8,5% à 14,5% depuis 1997. Au Mexique, le taux d’obésité a triplé au cours des trente dernières années et le pays a désormais les enfants les plus gros du monde.

    L’inspiration des industriels de l’alimentaire est à chercher du côté des grands cigarettiers, notamment si l’on considère le rachat de #Kraft et #General_Foods par #Philip_Morris, désormais la plus grande entreprise #agroalimentaire.

    Aux dires des protagonistes, le #tabac apparaît toutefois comme un univers nettement plus soft que l’alimentation. Témoins la #passivité des #administrations_publiques, noyautées par le puissant #lobby industriel, mais aussi l’#infiltration des associations de consommateurs et d’enseignants d’économie ménagère, selon des procédés dignes du FBI. Un vrai polar, on vous disait…

    * Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accros , Michael Moss, Calmann-Lévy.

    Article paru sur le site du journal "Le Temps"

    #criminels #agrobusiness #complicité #santé

  • Mère indigne - Jour 26 - #BlogElul - Espérer
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/09/21/Esperer

    J’ai fait miroiter la perpective de cette promenade dans la charrette à foin, réclamée par M. Ziti, pour en obtenir des jours et des jours de tranquillité - relative - et de bonne conduite. L’espoir d’obtenir une récompense, même à long terme, est suffisamment puissant pour l’aider à contrôler des comportements étranges et dérangeants, et je n’hésite pas à abuser de la chose.

    J’espère toujours plus que je n’obtiens, en vérité. Mais n’est-ce pas le propre d’espérer ? Et sans cela, sans ces espérances, je crains bien que l’on sombrerait plutôt rapidement dans le marasme total.

    Pour l’année qui vient, j’espère beaucoup de résolutions et de progrès. Maintenant, je n’ai pas toujours de récompense en vue à disposition, et il va me falloir user de beaucoup d’imagination pour découvrir la prochaine carotte qui va (...)

    #Tronches_de_vie #autisme #autiste #comportement #motivation