À Marseille, une enquête ouverte pour soupçons de corruption au sein de l’Office anti-stupéfiants

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    Une enquête a été ouverte pour des soupçons « notamment de corruption » visant des enquêteurs de l’Office anti-stupéfiants de la police judiciaire à Marseille, où l’IGPN, la police des polices, a mené une perquisition le 4 avril, a-t-on appris de sources policières.

    Interrogée par l’AFP, la communication de la police judiciaire de Marseille s’est bornée à confirmer que l’antenne marseillaise de l’Ofast avait été perquisitionnée début avril par l’Inspection générale de la Police nationale, comme l’a révélé Le Parisien.

    Cette perquisition, qui s’est déroulée alors que la police est ultra-mobilisée par les opérations antidrogue « place nette XXL », a permis de saisir des téléphones et ordinateurs, indique le quotidien.

    Pas de garde à vue
    Selon une autre source policière, qui a requis l’anonymat, l’enquête est partie d’un signalement de la direction de la très respectée police judiciaire marseillaise elle-même : « C’est la hiérarchie qui a remonté des choses qui méritent vérification », « on ne cache rien, c’est plutôt salutaire », a insisté cette source.

    Cette enquête ouverte en janvier, notamment pour corruption, vise un groupe d’enquêteurs « à la suite de choses qui ont paru étranges » au cours d’une enquête, a précisé cette source. « S’il y a eu dérive, il faut voir de quel ordre et ça ne peut être qu’individuel », ajoute-t-elle.

    À ce stade, il n’y a pas eu de garde à vue dans ce dossier. Contacté par l’AFP, le parquet de Marseille n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.

    • version papier un peu différente – et complétée d’un contexte de sensible augmentation du nombre d’enquêtes pour corruption…

      Soupçons de corruption
      au sein de l’Office anti-stupéfiants de Marseille

      Des enquêteurs de l’Office antistupéfiants (Ofast) de la très respectée police judiciaire à Marseille sont dans le viseur de la police des polices pour des soupçons de corruption. Une affaire qui tombe mal en pleine opération « Place nette XXL » contre les trafics de drogue qui gangrènent la ville.

      Pas de garde à vue
      Le parquet de Marseille n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire sensible, sur laquelle il a ouvert une enquête, dès janvier. La communication de la police judiciaire de Marseille s’est bornée, elle, à confirmer que l’antenne marseillaise de l’Ofast avait été perquisitionnée, début avril, par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), comme l’a révélé Le Parisien.
      Une autre source policière, qui a requis l’anonymat, a pour sa part souligné que « c’est la hiérarchie qui a remonté des choses qui méritent vérification », « on ne cache rien, c’est plutôt salutaire ».
      L’enquête, ouverte, notamment, pour soupçons de corruption, vise un groupe d’enquêteurs « à la suite de choses qui ont paru étranges » sur une affaire, a précisé cette source : « S’il y a eu dérive, il faut voir de quel ordre et ça ne peut être qu’individuel ». À ce stade, aucune garde à vue n’a eu lieu dans ce dossier.
      De 2021 à 2022 (derniers chiffres disponibles), le nombre d’enquêtes pour corruption menées par l’IGPN a quasiment doublé, passant de 30 à 56. Cela peut s’expliquer par « une meilleure détection mais aussi, il ne faut pas le nier, une augmentation objective des faits », avait déclaré la cheffe de l’IGPN, Agnès Thibault-Lecuivre, en janvier, dans une interview au Monde.