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  • Peste porcine en Chine : au fait, de quoi parle-t-on et quels sont les risques ?
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/peste-porcine-en-chine-au-fait-de-quoi-parle-t-on-et-quels-sont-les-risques

    Cette maladie a déjà entraîné la mort de plus d’un million de porcs dans le pays. L’équivalent de la production européenne pourrait disparaître d’ici la fin de l’année, déstabilisant les échanges mondiaux. La France n’est pas touchée mais vit dans la crainte de la contagion.

    C’est une maladie qui fait des ravages en Chine. La peste porcine africaine (PPA) décime depuis l’été 2018 les élevages de porcs dans le pays, premier producteur et consommateur de cette viande au monde. Difficile à contrôler, elle se propage à une vitesse inquiétante et fait craindre le pire en Europe. Explications.

    • Qu’est-ce que la peste porcine africaine ?

    Découverte sur le continent africain, la PPA est une maladie contagieuse qui touche les cochons. Elle n’est pas dangereuse pour l’homme mais est souvent fatale pour les animaux touchés. Elle se manifeste par de la fièvre, de la perte d’appétit ou encore des hémorragies interne. Les porcs sont contaminés lorsqu’ils sont en contact direct avec d’autres animaux malades. Les tiques mais aussi le matériel agricole peuvent véhiculer le virus. Très résistant, ce dernier se propage rapidement. Problème : il n’existe aucun vaccin ni traitement efficace pour le contenir. Le seul moyen de stopper la propagation est d’abattre les bêtes dans les zones infectées et mettre en place des mesures de prévention pour éviter la contamination.

     » LIRE AUSSI - La peste porcine aux portes de la France

    • Dans quelle mesure la Chine est-elle touchée ?

    La PPA est apparue dans le pays en août 2018. Depuis, la maladie ne cesse de se répandre. Selon les derniers chiffres officiels, 136 foyers sont recensés dans 32 provinces. À ce stade, 1,2 million de bêtes sont mortes ou ont été abattues. Le pays, premier producteur et consommateur, est d’autant plus vulnérable qu’il héberge 700 millions de porcs. Les animaux sont pour la plupart élevés dans des fermes familiales où ils sont nourris avec des restes alimentaires, vecteurs importants de maladie. Les mesures de prévention et de contrôle sont aussi coûteuses et compliquées à mettre à place par les petits éleveurs. D’où la propagation rapide. Les experts de Rabobank estiment que d’ici la fin de l’année, la maladie pourrait décimer 150 à 200 millions de porcs, soit l’équivalent de la production annuelle européenne.

    • D’autres pays sont-ils touchés ?

    La PPA a malheureusement déjà dépassé les frontières chinoises. Des foyers ont été détectés au Vietnam, en Corée du Nord, en Mongolie et au Cambodge. « De plus, des aliments contaminés ont été détectés dans plusieurs pays de la zone Asie-Pacifique : Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Taïwan et Japon. Si la PPA se concentre essentiellement en Chine, elle commence donc à dangereusement se propager dans l’espace et sur des distances considérables », souligne dans une note Sébastien Abis, chercheur à l’Iris. L’Europe n’est pas épargnée. « La maladie est endémique dans certaines régions d’Europe de l’Est, telles que les États Baltes et certaines régions de Pologne et de Russie. Des foyers de peste porcine africaine ont été enregistrés dans plusieurs autres pays, notamment la Belgique, en septembre 2018 », précise les analystes de Rabobank. Chez nos voisins belges, 700 sangliers ont été contrôlés positifs à cette maladie. De quoi pousser Matthew Stone, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), à prévenir : « tous les pays doivent renforcer leur sécurité biologique, tous les pays doivent réfléchir sérieusement à leur chaîne d’approvisionnement et à la gestion de la sécurité biologique ».

    • La France est-elle touchée ?

    À ce stade, non, car la France a mis en place des mesures de prévention. Une « ligne Maginot » a été dressée sur plus de 110 kilomètres entre la Belgique et la France. Onze kilomètres sont encore à clôturer à cette frontière franco-belge, entre la Meuse et les Ardennes. Coût de l’opération : 5,3 millions d’euros. Grâce à cette clôture, une zone blanche a été délimitée dans laquelle tous les sangliers sont abattus. « Il ne faut pas baisser la garde, et aujourd’hui on baisse trop la garde. La garde, les Belges la baissent. Les sangliers se rapprochent et on doit remobiliser nos amis chasseurs en Meurthe-et-Moselle », a indiqué le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Prudent, ce dernier estime que « cette guerre n’est pas gagnée » et que les éleveurs français vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. L’apparition d’un seul cas priverait le pays de son « statut indemne », ce qui empêcherait quasi-automatiquement l’exportation de viande de porc. Une catastrophe pour la filière.

    • Quelle conséquence cette crise entraîne-t-elle sur le commerce mondial de porc ?

    L’épidémie a des conséquences très visibles sur les marchés mondiaux. La Chine, qui doit faire face à sa demande intérieure (plus de 30 kilos de porcs consommés par habitant et par an), a relevé ses importations. L’Union européenne en profite : ses exportations vers la Chine ont bondi de 20 à 30%. Canada et Brésil se frottent aussi les mains. Les États-Unis un peu moins : la viande exportée vers Pékin est en effet taxée à hauteur de 62% dans le cadre du conflit commercial qui oppose les deux pays. Cette forte demande chinoise fait en tout cas flamber les prix. En France, le cours du porc a pris 35 centimes en deux mois. « Du jamais vu », selon Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP), qui appelle les éleveurs à se saisir de cette opportunité qui pourrait durer. Il faudra en effet plusieurs années à la Chine pour se relever de cette crise sanitaire. La situation fait en revanche grimacer les fabricants de produits à base de porc, comme les charcutiers, qui font face à une hausse du prix de leur matière première. À terme, les consommateurs pourraient aussi en subir les conséquences dans les rayons.

    • D’autres filières sont-elles impactées ?

    À court et moyen terme, de nombreuses filières risquent d’être déstabilisés par cette crise qui entraînera un report de la consommation chinoise vers d’autres viandes. « Une évolution séculaire vers une consommation de porc chinoise plus faible soutiendra la demande accrue de volaille, de bœuf, de fruits de mer et de protéines alternatives qui façonnera les tendances de la production mondiale », estiment ainsi les experts de la Rabobank. Ces derniers s’attendent entre-temps à « une volatilité des marchés à court terme qui se traduira par une hausse des prix mondiaux des protéines ». Même avis pour Sébastien Abis, selon qui la filière volaille sera particulièrement concernée : « le département américain de l’Agriculture anticipe une hausse des importations chinoises de poulet de 70% en 2019. L’augmentation des prix n’est pas près de s’arrêter : le pic devrait être atteint entre le dernier trimestre 2019 et début 2020, une fois que les réserves de viande seront épuisées ». Autre filière touchée : celle su soja. La Chine est le premier importateur mondial de cette légumineuse (environ 100 millions de tonnes par an, soit 70% des achats de la planète). La moitié est utilisée par les éleveurs de porcs. « Dans une moindre mesure, les marchés du maïs et du lait en poudre seront aussi touchés, ces deux éléments faisant partie du régime alimentaire des porcs », juge le chercheur de l’Iris.

    #nos_ennemis_les_bêtes #peste_porcine #épidémie #élevage #viande #agriculture #chine #hommerie #carnisme

    • Une « ligne Maginot » a été dressée sur plus de 110 kilomètres entre la Belgique et la France. Onze kilomètres sont encore à clôturer à cette frontière franco-belge, entre la Meuse et les Ardennes.

      La comparaison historique est moyennement rassurante…
      • la ligne Maginot n’a pas été construite entre la France et la Belgique et
      • c’est par les Ardennes qu’est passée l’invasion allemande…

    • Bien vu @simplicissimus j’avais pas relevé cette histoire de ligne Maginot, ca ressemble au contournement des frontières française par le nuage de Tchernobyl. Je voie pas comment cette ligne bloquerait les sangliers et il me semble que cette « peste » ne les épargne pas.

  • Rail Baltica, le train qu’il ne faut pas rater - REGARD SUR L’EST

    http://regard-est.com/rail-baltica-le-train-quil-ne-faut-pas-rater

    Rail Baltica, la liaison ferroviaire entre Tallinn et la frontière lituano-polonaise, est sans aucun doute l’un des projets les plus importants de ce début de 21e siècle en matière d’infrastructures de transport dans les États baltes, visant au désenclavement des trois pays et à leur intégration au réseau ouest-européen.

    #transport #train #voies_ferrées #pays_baltes #infrastructures

  • Voyage du Pape François aux pays baltes : Programme du 22 au 25 septembre 2018 - [Lettonie-Francija]

    Voyage du Pape François aux pays baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie

    Le programme de la visite du Pape François dans les pays baltes a été dévoilé ce jeudi 5 juillet. Comme annoncé le 9 mars dernier, le Saint-Père se rendra du 22 au 25 septembre prochain en Lituanie, Lettonie et Estonie. Les trois États baltes fêtent cette année, le centenaire de leurs indépendances à la fin de la première Guerre mondiale. En France la chaîne KTO bouleverse ses programmes pour vous faire vivre en direct cette visite apostolique, et propose également des documentaires et des reportages tout au long de la semaine.

    Principaux moments du voyage du pape François dans les pays Baltes

    Samedi 22 septembre 2018 : Bienvenue en Lituanie.
    Dimanche 23 septembre 2018 : Messe au parc Santakos de Kaunas (Lituanie) suivie de l’Angélus.
    Lundi 24 septembre 2018 : Accueil officiel en Lettonie .
    Mardi 25 septembre 2018 : Accueil officiel depuis l’aéroport international de Tallinn (Estonie) .

    Précisions et détails des retransmissions télévisuelles dans la suite de l’article :
    https://www.lettonie-francija.fr/voyage-pape-francois-pays-baltes-programme-1582?lang=fr

    #Pape_François #Pays_baltes #Lituanie, #Lettonie #Estonie

  • Estonie - Lettonie - Lituanie : 19 mars Colloque organisé au Sénat - [Lettonie-Francija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Estonie-Lettonie-Lituanie-colloque-19-mars-senat-1515?lang=fr

    Estonie - Lettonie - Lituanie : 19 mars Colloque organisé au Sénat
    1918-2018 Centenaire des Républiques Baltes

    Colloque organisé au Sénat sous le haut patronage du Président du Sénat, Gérard LARCHER, par le groupe interparlementaire d’amitié France-Pays baltes, présidé par Olivier HENNO, sénateur du Nord, en lien avec les ambassades d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie. Pour assister au colloque et accéder au Palais du Luxembourg l’inscription, nominative et individuelle est requise, plus de détails ....

    Il y a un siècle, les trois États baltes déclaraient leur indépendance : le 16 février 1918 pour la Lituanie, le 24 février pour l’Estonie et le 18 novembre pour la Lettonie.

    Le chemin à parcourir pour que ces pays se constituent ou reconstituent en États indépendants allait encore être long et difficile mais ces déclarations d’indépendance demeurent le fondement de ces démocraties consolidées.

    Ce colloque a pour objet de revenir sur ce siècle d’histoire mouvementée, aux côtés de hauts représentants, de chercheurs et de politologues de ces trois pays qui nous font l’honneur de leur présence, afin de partager leurs analyses et leurs expériences.

    Deux tables rondes seront proposées, chacune suivie d’une discussion avec la salle. La première session se concentrera sur les aspects historiques de ces parcours, tandis que la seconde ouvrira une réflexion prospective sur la vision européenne de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.

    PROGRAMME PRÉVISIONNEL 19 mars - Paris Sénat

    – 13h45 Accueil des participants

    – 14h30 Ouverture du colloque par Gérard LARCHER , Président du Sénat. Introduction par Olivier HENNO , Sénateur du département du Nord en Hauts de France, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays baltes.

    14h45 Table ronde I : Racines politiques contemporaines

    Modérateur : Yves PLASSERAUD , Président du Groupement pour les Droits des Minorités

    Intervenants :
    Marek TAMM , Professeur d’histoire culturelle à l’Université de Tallinn, « L’Estonie entre les Empires : une perspective historique »
    Kęstutis GIRNIUS , Politologue, journaliste, historien et philosophe lituanien, « La Lituanie : une nation inattendue »
    Juris DREIFELDS , Professeur associé de sciences politiques, « La politique minoritaire de l’État letton 1920 - 2018 »

    – 16h Échanges avec la salle

    16h50 Table ronde II : Quels rôles dans l’Europe à venir ?

    Modératrice : Céline BAYOU, Rédactrice Estonie, Lettonie, Lituanie au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, chercheure associée au CREE (INALCO), co-auteure du livre « Les lettons ».

    Intervenants :
    Ramūnas VILPIŠAUSKAS , Directeur de l’Institut des relations internationales et des sciences politiques de Vilnius, « Souveraineté dans un monde globalisé et économiquement intégré : le cas des États baltes »
    Siim KALLAS , ancien Premier ministre estonien et ancien Vice-président de la Commission européenne, « L’expérience estonienne et les évolutions de l’Europe »
    Vaira VĪĶE-FREIBERGA , ancienne Présidente de la République de Lettonie (1999-2007), Présidente du World Leadership Alliance/ Club de Madrid, « La contribution des États baltes à l’avenir de l’Europe »

    – 18h00 Échanges avec la salle

    – 18h30 Clôture du colloque

    LIEU DU COLLOQUE Palais du Luxembourg
    Entrée : 15 ter rue de Vaugirard, 75006 Paris
    RER Luxembourg – Métro Odéon, Mabillon ou Saint-Sulpice
    Bus : lignes 84, 89, 58 ou 82
    Parcs de stationnement : Saint-Sulpice, Saint-Germain-des-Prés ou Rue Soufflot
    Vélib : Station « Sénat Condé » n°6017

    L’accès au Palais du Luxembourg sera subordonné à :
    l’inscription préalable au colloque, nominative et individuelle
    la présentation à l’entrée d’une pièce d’identité

    http://www.senat.fr/evenement/colloque/col_ga_etats_baltes_2018.html

    #Estonie, #Lettonie, #Lituanie, #Colloque, #Sénat, #Centenaire, #Républiques_Baltes, #Vaira_VĪĶE-FREIBERGA,

  • En 2018 le Pape François prévoit de se rendre en Lettonie et dans les États Baltes pour leur Centenaire

    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Pape-Francois-en-Lettonie-2018-Centenaire-independance-Balte?lang=

    Le Pape François prévoit de se rendre en Lettonie en 2018
    Centenaire de la Lettonie

    Estonie, Lettonie et Lituanie vont probablement accueillir le Pape François en 2018. Une visite dans le cadre du Centenaire des trois États Baltes, selon les informations diffusées par la Chancellerie du Président de la Lettonie. Le Vatican pourrait bientôt annoncer la date et le déroulement de la visite du Pape. Les précisions dans l’article au fur et à mesure ...

    Le pape avait été invité à se rendre en Lettonie par Raimonds Vējonis , Président de la République, et par le Premier ministre Maris Kucinskis , lors d’une audience au Vatican le vendredi 2 juin 2017. Raimonds Vējonis s’est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin , secrétaire d’Etat du Saint-Siège et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États.

    Selon un communiqué publié par le bureau de presse du Saint-Siège, les entretiens ont porté sur les bonnes relations entre la Lettonie et le Saint-Siège, ainsi que sur la contribution positive de l’Église catholique à la société lettone.

    Parmi les autres thèmes évoqués : l’accueil des migrants, les perspectives pour le futur du projet européen, et le contexte régional.

    Selon la tradition, la confirmation officielle de ces visites est donnée après accord des parties.

    "Le Pape a exprimé son intérêt à visiter les États baltes. Nous espérons que le pape se rendra en Lettonie l’année prochaine " , a déclaré le ministère.

    Mercredi, Daiva Ulbinaite , la porte-parole du Parti du Président lituanien, a déclaré que le Pape se rendrait en Lituanie l’année prochaine. "La visite du pape François est prévue pour l’automne prochain" , a-t-elle dit, ajoutant que le Vatican pourrait annoncer le calendrier exact et le statut de la visite dans un proche avenir.

    Le pape devrait se rendre en Estonie l’année prochaine. L’évêque Philippe Zurdana l’a annoncé dimanche après une erreur dans la cathédrale catholique de Tallinn. Selon lui, il peut maintenant être revendiqué à 99%, a écrit « Postimees ».

    #Lettonie, #Lv100, #centenaire, #Pays_baltes, #Estonie, #Lituanie, #Raimonds_Vējonis, #Pape_François,

  • Inefficace, coûteux, mortel, l’emmurement du monde se poursuit - Ritimo

    https://www.ritimo.org/Inefficace-couteux-mortel-l-emmurement-du-monde-se-poursuit

    Par Elisabeth Vallet

    Chaque mois paraît amener son lot de murs frontaliers. En Europe, où les États baltes, craignant un voisin envahissant et l’instabilité qu’il génère, érigent une barrière à leur frontière orientale. En Asie, le président chinois Xi Jinping appelle à la construction d’un mur d’acier autour de la région du Xinjiang.

    En Amérique latine, l’Équateur a, semble-t-il, amorcé la pose de panneaux de ciment à sa frontière avec le Pérou. En Afrique, le mur de barbelés, de pylônes et de ciment entre la Somalie et le Kenya est en voie de parachèvement.

    #murs #frontières

  • ❝3 ambassadeurs des pays Baltes écrivent au journal Le Monde et demandent aux journalistes d’arrêter de les appeler « ex-pays soviétiques »

    Ce jeudi 6 septembre, Alar STREIMANN Ambassadeur d’Estonie, Imants LIEĢIS Ambassadeur de Lettonie et Dalius ČEKUOLIS Ambassadeur de Lituanie ont écrit à Luc BRONNER Directeur des rédactions Le Monde à propos de l’article paru ce 3 septembre dans les pages du journal :

    Ne partageant pas les mêmes notions linguistiques et surtout historiques pour désigner les Pays Baltes, permettez-nous de vous apporter quelques précisions très importantes à notre égard concernant l’histoire de l’Europe et plus précisément des Pays Baltes
    ....

    Nous reproduisons ci-dessous la lettre co-signée par les trois ambassadeurs d’Estonie, Lettonie et Lituanie, que vous pouvez télécharger ici :
    https://www.lettonie-francija.fr/IMG/pdf/lettre_le_monde.pdf

    Paris, le 6 septembre 2017

    Monsieur Luc BRONNER
    Directeur des rédactions Le Monde

    Monsieur le Directeur,

    Suite à l’article publié dans Le Monde du 3 septembre 2017 La Finlande, modèle de lutte contre la guerre hybride à la Russe [1] suivi par la carte La Baltique, théâtre de tension avec la Russie, nous, les Ambassadeurs des Pays Baltes, nous nous adressons à vous en tant que directeur des rédactions d’un influent quotidien internationalement connu pour attirer votre attention à la publication des informations de qualité et justes.

    Les informations décrites par Madame Anne-Françoise HIVERT dans ledit article reflètent très justement la situation actuelle de la guerre hybride que le grand nombre des pays du monde rencontre tous les jours. Pour mieux illustrer la région et le sujet de discussion, une carte explicite l’accompagne classifiant les Pays Baltes comme ex-pays soviétiques.

    Ne partageant pas les mêmes notions linguistiques et surtout historiques pour désigner les Pays Baltes, permettez-nous de vous apporter quelques précisions très importantes à notre égard concernant l’histoire de l’Europe et plus précisément des Pays Baltes :

    Les Pays Baltes n’avaient jamais volontairement intégré l’Union Soviétique, ils étaient illégalement incorporés par l’invasion militaire de 1940 et l’annexion par la suite ;
    D’autant plus cette annexion n’a jamais été reconnue par la plupart des pays du monde entier, y compris la France ;
    –* Après la chute de l’Union Soviétique, l’indépendance des Pays Baltes a été restituée en renouvelant et modernisant les constitutions auparavant adoptées ainsi assurant la continuité des États Baltes.

    Pour conclure, nous vous exprimons notre sincère appréciation de tout article publié par Le Monde sur les Pays Baltes et nous vous remercions pour cet intérêt régulier que vos journalistes dédient à notre région pour le moment peu connue des Français. Nous vous serions très reconnaissants que le terme ex-pays soviétiques ne soit plus utilisé dans vos articles pour que les faits historiques et internationalement reconnus mentionnés ci-dessus soient reflétés correctement.

    Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos salutations les meilleures.

    Alar STREIMANN, Ambassadeur d’Estonie
    Imants LIEĢIS, Ambassadeur de Lettonie
    Dalius ČEKUOLIS, Ambassadeur de Lituanie

    https://www.lettonie-francija.fr/3-ambassadeurs-Baltes-ecrivent-au-Monde-1376
    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]

     ?

    #Alar_STREIMANN, #Estonie,
    #Imants_LIEĢIS, #Lettonie, #Latvija,
    #Dalius ČEKUOLIS, #Lituanie,
    #Luc BRONNER, #Le_Monde, #Pays_Baltes, #balte, #ambassadeur,

    • Attention, le Monde va mettre votre site en rouge sur #décodex !

      Pour information aux habitants des Pays Baltes, les élites françaises sont formées dans ce qui est appelé les « Grandes Ecoles » de la république.
      Leur programme date de 1944, juste avant le départ de Pétain.

      Ils ont dont beaucoup de lacunes en culture générale.

  • Inefficace, coûteux, mortel, l’#emmurement du monde se poursuit

    Chaque mois paraît amener son lot de murs frontaliers. En Europe, où les États baltes, craignant un voisin envahissant et l’instabilité qu’il génère, érigent une barrière à leur frontière orientale. En Asie, le président chinois Xi Jinping appelle à la construction d’un mur d’acier autour de la région du Xinjiang.

    https://theconversation.com/inefficace-couteux-mortel-lemmurement-du-monde-se-poursuit-79476
    #murs #barrières_frontalières #frontières
    de #Elisabeth_Vallet

  • L’orage est imminent, par Victor Davis Hanson - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/l-orage-est-imminent-par-victor-davis-hanson.html

    Cet été, le président Obama jouait souvent au golf. Hillary Clinton et Donald Trump promettaient de laisser aller le monde. L’été semblait s’achever dans la torpeur et le monde paraissait plutôt calme.

    L’été 1914 en Europe paraissait calme, lui aussi. Mais le 28 juillet, l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche fut assassiné à Sarajevo par Gavrilo Princip avec l’aide de ses complices séparatistes serbes. Cet acte isolé a déclenché la Première Guerre mondiale.

    Pendant l’été 1939, la plupart des observateurs pensaient qu’Adolf Hitler en avait enfin fini avec ses intimidations en série. On supposait que les politiques d’apaisement avaient permis de rassasier ses immenses appétits territoriaux. Mais, le 1er septembre, l’Allemagne nazie envahissait soudain la Pologne et déclenchait la Seconde Guerre mondiale, qui allait engloutir quelque 60 millions de vies.

    Les guerres paraissent souvent venir de nulle part, alors que des événements imprévus transforment en embrasements planétaires des tensions qui couvent de longue date.

    Les boutefeux sont souvent des agresseurs plus faibles qui croient naïvement que les nations plus puissantes qu’eux souhaitent la paix à tout prix et qu’elles ne réagiront pas à une agression opportuniste.

    Malheureusement, notre tranquille fin d’été 2016 a dissimulé beaucoup de tensions latentes qui maintenant émergent, en grande partie en raison du désengagement des États-Unis qui seraient, paraît-il, fatigués.

    La guerre, elle, à la différence des États, ne dort pas.

    La Russie a massé des troupes à sa frontière avec l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine semble croire que l’Europe est plongée dans le désarroi et il croit que la principale préoccupation du président Obama est de présenter des excuses aux étrangers pour les fautes passées des États-Unis. Poutine parie qu’au sein des puissances occidentales fatiguées, il ne s’en trouvera aucune pour pouvoir ou vouloir endiguer sa réintégration de l’Ukraine — ou ensuite des États baltes. Quel branché d’Amsterdam se soucie de ce qui pourrait arriver à la lointaine Kiev ?

    L’Iran a échangé des otages américains contre une rançon. Il n’y a pas longtemps, un missile iranien a manqué de peu un porte-avions américain. Des Iraniens ont piraté un bateau américain et ont harcelé nos navires de guerre dans le golfe Persique. Téhéran promet régulièrement de détruire soit Israël, soit les États-Unis, soit les deux. C’est un drôle de dividende de paix de « l’accord avec l’Iran » !

    La Corée du Nord n’est pas simplement délirante. Les récents essais nucléaires et tirs de missiles en direction du Japon donnent l’impression que l’homme fort de Corée du Nord, Kim Jong-Un, croit vraiment qu’il pourrait gagner une guerre − et obtenir ainsi d’encore plus grandes concessions de la part de l’Occident et de la part de ses voisins asiatiques.

    De manière analogue, les islamistes radicaux semblent décidés à mener de nouvelles attaques en postulant que l’Occident ne répondra probablement pas par un déploiement de puissance écrasant. Le week-end dernier nous a confrontés à des explosions de bombes artisanales à Manhattan et dans le New Jersey, ainsi qu’à une attaque à l’arme blanche dans un centre commercial du Minnesota − et à la frustration des Américains.

    L’Europe et les États-Unis ont été déstabilisés par un déferlement de migrants − principalement de jeunes hommes − venus du Moyen-Orient déchiré par la guerre. Le politiquement correct a figé les dirigeants occidentaux, les empêchant de ne serait-ce que formaliser la menace et, bien sûr, d’y répondre.

    Pendant ce temps le gouvernement américain semble plus préoccupé par la fermeture du centre de détention de Guantanamo, par le souci qu’aucun représentant de l’État ne prononce les mots « terreur islamique » et par la diffusion de mises en garde des Américains contre tout excès dû à leurs préjugés supposés innés.

    Les agresseurs sont également encouragés par d’importantes coupes dans le budget de la défense des États-Unis. Le canard boiteux de la présidence Obama, les politiques menées dans l’ombre et la division culturelle et raciale des États-Unis reflètent la lassitude des électeurs vis-à-vis des engagements internationaux.

    Ce serait une erreur de croire que la guerre est impossible parce qu’elle ne bénéficie à personne, ou qu’elle est surannée en notre XXIe siècle si sophistiqué, ou qu’elle serait insensée dans un monde nucléarisé.

    La nature humaine est immuable et reste irrationnelle. Le mal est éternel. Malheureusement, l’apaisement est souvent vu par les malfrats non comme de la magnanimité à charge de revanche mais comme de la timidité à exploiter.

    Quelqu’un devra bientôt dire aux Nord-Coréens qu’un ordre mondial stable ne peut tolérer leurs tirs de missiles et essais nucléaires répétés.

    Quelqu’un pourrait rappeler à Poutine que les anciennes Républiques soviétiques ont droit à l’auto-détermination.

    Quelqu’un pourrait informer les Chinois que personne ne peut installer des îles artificielles et des bases militaires pour contrôler les voies maritimes commerciales.

    Quelqu’un pourrait faire entendre aux terroristes islamistes qu’il y a une limite à la patience occidentale face à leurs bombardements permanents, leurs meurtres et leurs destructions.

    Le problème est qu’il n’y a pas de « quelqu’un » (et sûrement pas les Nations Unies ou l’Union européenne) qui possède l’autorité et la puissance requises, en dehors des États-Unis. Mais pendant longtemps, les États-Unis ont accompli plus que leur part du maintien de l’ordre international, et leur peuple est las des coûteuses chasses aux dragons à l’étranger.

    Le résultat, en cette date tardive, est que la thérapie lourde qui consisterait à restaurer la dissuasion à long terme est presque aussi dangereuse que la maladie du sempiternel apaisement à court terme.

    Obama semble convaincu de pouvoir quitter ses fonctions avec l’aura d’un porteur de paix avant que ses brebis apaisées ne finissent par s’unir dans une réaction violente. Il nous a assuré que le monde n’avait jamais été aussi calme et paisible.

    D’autres ont affirmé la même chose au cours des dernières semaines des paisibles étés 1914 et 1939.

    Les nuages de la guerre s’accumulent. L’orage est imminent.

    Source : Townhall, le 22/09/2016

    Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

  • Et si, demain, la Russie envahissait la Lettonie (ou la 3e Guerre mondiale selon la BBC) - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1836

    Merci Céline, mais franchement, on espère pas.

    La BBC vient de lancer, le 3 février, une nouvelle série, intitulée World War Three : Inside the War Room, dont le scénario part de l’hypothèse d’une invasion de la Lettonie par l’armée russe et d’une guerre nucléaire sur le territoire des États baltes.

    Selon l’intrigue retenue, le Kremlin décide de faire traverser la frontière de la Lettonie à ses troupes afin de soutenir des séparatistes pro-Kremlin qui détiennent pas moins d’une vingtaine de villes en Latgale, cette région orientale de la Lettonie frontalière de la Russie où se concentre une part importante de population russophone. L’Otan tardant à intervenir, ce sont les États-Unis et le Royaume-Uni qui prennent les choses en main et viennent en aide à la Lettonie afin de pousser les forces russes à se retirer. Mal leur en prend, puisque la Russie réplique par une attaque nucléaire, provoquant notamment la mort de 1.200 militaires britanniques. Londres refuse de recourir également aux armes nucléaires, tandis que Washington y est prêt. La Troisième Guerre mondiale vient de commencer.

  • L’arme fatale de Poutine qui met à mal le cloud mondial 
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/l-arme-fatale-de-poutine-qui-met-a-mal-le-cloud-mondial-908805.ht

    Héberger les données personnelles de citoyens russes ailleurs qu’en Russie sera sanctionné par le gouvernement de Poutine dès le 1er septembre. Et la règle s’appliquera à toutes les entreprises, y compris étrangères. Un coup rude pour le cloud mondial qui vante son stockage de données sans limites.

    [...]

    Ce texte législatif se révèle particulièrement exigeant surtout pour les sociétés étrangères. D’une façon globale, le gouvernement russe participe à cette tendance de fond de fragmentation du web qui vise un découpage du réseau sur des bases nationales. Une renationalisation en quelque sorte.

    [...]

    Ebay a déjà transféré ses données de la Suisse vers la Russie

    À priori c’est légitime et très bienvenu, mais dans le cas présent on peut s’interroger sur les motivations réelles des autorités russes : faciliter la surveillance des citoyens, guerre économique, effet d’annonce, « racket »...

    L’article mentionne aussi la tendance à la fragmentation d’Internet en de multiples réseaux. Mais finalement n’est pas la nature même d’inter-net ?

    #Cloud_computing #Données_personnelles #Numérique #Russie #Surveillance_ #Économie_numérique

    • Ni légitime ni bienvenu ! Ce n’est pas parce que nos données sont de plus en plus sous la coupe des marchands qu’il faut y ajouter une couche de contrôle par les États. Aucune chance que cela « rééquilibre » quoi que soit.

    • D’accord, c’est une réponse un peu court-termiste et crédule, je reconnais. Le problème c’est les données personnelles, évidemment.
      Mais il me semble quand même légitime et bienvenue que les données personnelles soient régies par des lois votées par leur propriétaires.

    • Par définition seul un État totalitaire peut vouloir régir des données personnelles. Un État démocratique devrait certes défendre les droits des personnes contre les abus du commerce (le cloud), mais aussi contre ses propres abus. Là on assiste à une alliance (un peu forcée) de deux oppresseurs. Cf. Google et la Chine. Le caractère démocratique ne se limite pas au vote (la règle majoritaire … et on ne parle ni des élections ni des lobbies). Cf Hadopi.

    • La main mise de Poutine sur internet
      Reste à voir quelles conséquences politiques ou macroéconomiques l’application de cette loi peut provoquer. Les révélations de la NSA ont en effet fait réagir de nombreux gouvernements, Russie et Chine en premiers. Soucieux de leur souveraineté numérique, ces Etats espèrent influer la politique des grands acteurs numériques américains sur leurs façons de gérer les données personnelles de leurs clients et adhérents.

      La loi permet sans doute la main mise sur internet mais elle vise très certainement à ne pas faciliter celle des États-Unis puisque ceux-ci s’arrogent une compétence universelle en se prévalant du fait que les données transitent par des serveurs situés sur leur territoire.

      La menace états-unienne permet de faire passer des mesures liberticides. #Air_connu

    • À priori c’est légitime et très bienvenu, mais dans le cas présent on peut s’interroger sur les motivations réelles des autorités russes

      Ça c’est parce qu’on se fait bourrer le cerveau de #propagande anti-russe. Va le contexte ça me parait normal qu’ils essaient de prendre le contrôle d’un domaine où les US ont un quasi monopole

    • @fil @simplicissimus C’est pour ça que je dis qu’il faut pas se méprendre sur les intentions russes dans le cas présent. Ça me parait assez clair en effet. Et on pourrait sans doute faire le même procès d’intention à la majorité des états dits démocratiques.

      @fil Mais en essayant de dépasser le (mauvais) exemple en question, je trouve qu’il est justement de la responsabilité d’un état démocratique de protéger ses citoyens en empêchant que leurs données personnelles soient extradées et exploitées par des états ou des entreprises à tendance totalitaire.
      Puisque l’on aime tant comparer les data au pétrole 2.0, il y a une grande perte de souveraineté (législative donc, mais aussi politique et économique) en laissant n’importe qui forer et extrader le tout via des pipelines-backbone.
      Pour provoquer et filer la métaphore, on pourrait même exiger que les richesses économiques obtenues par l’exploitation de ces données soient réinjecter dans l’économie locale, ou bien fortement taxer en cas d’extradition. Une forme de nationalisation du produit des richesses nationales...

      Mais j’insiste, je me place là dans une perspective politique très (et trop) modeste. L’horizon dont je n’ai pas besoin d’être convaincu étant plutôt de changer le paradigme de l’économie numérique reposant essentiellement sur l’exploitation de données personnelles, de participer à l’émergence de réseaux décentralisés voire distribués, de repenser les modèles démocratiques, de penser ce que doit et peut être une politique et une législation des réseaux numériques (peut-être rien du tout), de contribuer au développement d’économies de pair à pair, etc. Bref de beaucoup de ces choses dont on parle ici !

    • « Ça c’est parce qu’on se fait bourrer le cerveau de #propagande anti-russe. »

      Menfin... Tout l’art de la propagande est de faire passer l’autre camps pour propagandiste. Le gouvernement Russe n’a pas jamais attendu les USA pour ficher ces citoyens. Tout l’art de la propagande actuelle de Poutine est de faire passer cette mise au pas comme légitime (voir pour de la provocation subversive).

      Cette propagande est daté (depuis Lénine) fait de la Russie un Etat « encerclé » par des impérialistes.

    • Cette #propagande est daté (depuis Lénine) fait de la Russie un Etat « encerclé » par des impérialistes.

      Quelle imagination, ce V. I. Oulianov !

      • Tchécoslovaquie : 50 000 hommes (le long du Transsibérien)
      • Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande : 40 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk et de Vladivostok)
      • Japon : 28 000 hommes puis 70 000 (dans la région de Vladivostok)
      • Grèce : 23 351 hommes (en Crimée, à Odessa et Kherson)
      • Pologne : 12 000 hommes (en Sibérie et à Mourmansk)
      • États-Unis : 13 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk et de Vladivostok)
      • France : 12 000 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk, d’Odessa, de Sébastopol et en Sibérie)
      • Estonie : 11 500 hommes (dans le nord de la Russie)
      • Canada : 5 300 hommes (dans les régions d’Arkhangelsk, Mourmansk et Vladivostok)
      • Serbie : 4 000 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)
      • Roumanie : 4 000 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)
      • Italie : 2 500 hommes (dans la région d’Arkhangelsk et en Sibérie)
      • République de Chine : 2 300 hommes (dans la région de Vladivostok)
      • Australie : 150 hommes (dans la région d’Arkhangelsk)

      Ça, c’est en 1919, d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_alliée_pendant_la_guerre_civile_russe

      Bizarrement, il en manque,…
      • Nouvelle-Zélande (avec Canada, Australie et Royaume-Uni) dans le Caucase
      https://en.wikipedia.org/wiki/Dunsterforce

      • Inde (et Royaume-Uni) en Transcaspienne (Turkestan russe)
      https://en.wikipedia.org/wiki/Malleson_mission

      Et ce ne sont que les Alliés… On a aussi
      • les Allemands en Ukraine et dans les États baltes avec les corps-francs
      • les Turcs dans le Caucase

    • Je parle de propagande parce que je pense que plein de monde qui peste que nos données se retrouvent dans des serveurs US et soient pillées par les agences US le plus ouvertement du monde, et échappent à nos lois de protection, vont se dire que le gouvernement russe veut faire ça pour surveiller ses citoyens. Y a pas plus de raison que ce soit différent de la France (surtout depuis les lois de renseignement), mais la propagande ambiante fait que le léger changement d’éclairage change tout le sens du geste.

  • Lituanie : Prête pour une guerre hybride ? - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1580

    Lituanie : Prête pour une guerre hybride ?

    Par Céline BAYOU
    Le 21/02/2015

    Dans les États baltes bruissent les rumeurs d’une possible guerre hybride avec la Russie. Si l’on pense d’emblée au levier des minorités russophones présentes en Estonie et en Lettonie, c’est bien la Lituanie qui semble se préparer le plus activement à la pire éventualité.

    Les provocations répétées de la Russie à l’encontre des pays de la région de la Baltique en général et des États baltes en particulier depuis plus de six mois se sont essentiellement traduites par des tangentes d’avions militaires russes frôlant l’espace aérien qui n’est pas le leur et multipliant les promenades sans plans de vol annoncé et sans transpondeur permettant de communiquer avec eux, mais aussi par une activité marine, voire sous-marine[1] inhabituelle.

    #russie #ukraine #pays_baltes

  • Les États baltes, premières victimes européennes de l’embargo russe - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1709

    Par Céline Bayou (sources : LETA, DELFI, The Baltic Times, BBC Russia)

    L’Estonie, la Lituanie et la Lettonie ne cachent pas leur inquiétude suite à l’embargo décrété par la Russie qui va donc renoncer à toute importation d’un certain nombre de produits alimentaires en provenance notamment des pays de l’Union européenne (UE) pendant un an. Tant à Riga qu’à Vilnius, les déclarations politiques se sont multipliées ces derniers jours. La Premier ministre lettone, Laimdota Straujuma, s’est exprimée à la télévision pour exprimer son regret de voir la Russie choisir la guerre économique plutôt que la désescalade en Ukraine. La Présidente lituanienne, Dalia Grybauskaite, a déclaré quant à elle que « la Russie est devenue un partenaire commercial de moins en moins fiable et de plus en plus imprévisible ». C’est en Estonie que l’on se veut le plus calme, le ministre de l’Agriculture ne cachant pas que la filière lait aura à souffrir mais jugeant l’impact de cet embargo limité.

    #pays_baltes #estionie #lettonie #lituanie #russie #embargo