rupture par le détour national (mais quelle #oligarchie oserait ?) ou international - le test chinois :
L’Europe ne fait pas front commun face à la #Chine
Coupée en deux. Dix-huit pays européens, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, refusent d’imposer une taxe antidumping aux importations chinoises de panneaux solaires, soupçonnés d’être exportés à perte par les fabricants chinois vers l’Europe. Une sanction que la France et la Commission européenne approuvent, désireuses de protéger l’industrie solaire du vieux continent. Aux yeux du FT, cette « affaire » représente un test pour l’Union européenne : est-elle capable d’adopter une position commune, ou les gouvernements vont-ils se désolidariser petit à petit, sous la pression de Pékin ? C’est la seconde option qui semble pour l’instant valable (NY Times ▻http://www.nytimes.com/2013/05/29/business/global/china-divides-eu-in-fight-against-tariffs.html?pagewanted=all ). Selon The Diplomat, il s’agit là d’une illustration de plus des contradictions fondamentales qui existent en Europe entre les intérêts nationaux des pays membres. L’Allemagne, par exemple, dont les exportations vers la Chine sont les plus importantes d’Europe, s’oppose à taxer la Chine, de peur que les exportations allemandes à destination de Pékin soient imposées en retour. Dans un article d’opinion, le DW prévient : Berlin ne doit pas devenir l’instrument de Pékin à Bruxelles. Si précieuse la relation commerciale entre Pékin et Berlin soit-elle, celle-ci ne doit pas prendre le dessus sur la politique européenne commune. Selon le CS Monitor et Reuters, l’option protectionniste semble la bonne, bien que le WSJ relève que la riposte chinoise est déjà en marche : une taxe sur les exportations de vin européen (qui viserait la France) serait envisagée. Bruxelles doit prendre une décision définitive d’ici à la fin de l’année.
Checklist du 29 mai