Les câbles sous-marins, clé de voûte de la cybersurveillance
L’info commence à percer dans la presse…
Pour mémoire, l’un des points d’entrée ici ▻http://seenthis.net/messages/164094 sans compter @Reflets depuis, ouh la la …
►http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/08/23/les-cables-sous-marins-cle-de-voute-de-la-cybersurveillance_3465101_651865.h
Ce type de matériel serait installé dans les grands nœuds du réseau Internet, comme la station d’atterrissage de Bude, sur la côte occidentale du Royaume-Uni, utilisée selon Edward Snowden comme « laboratoire » du GCHQ pendant trois ans. Accueillant pas moins de 6 câbles, Bude disposerait, selon les estimations de Teleography, d’une bande passante supérieure à 7 téraoctets par seconde, soit un peu moins de 10 % du trafic international.
Pour ne rien gâcher, elle est située à quelques jets de pierre d’une station d’interception du GHCQ. Autrefois spécialisée dans la surveillance des signaux satellite, elle a pu être remise au goût du jour à l’aide de la « subvention » de 15,5 millions de livres (17,8 millions d’euros) que lui a accordée la NSA pour son « réaménagement », selon un autre document révélé par Edward Snowden.
Impossible de le vérifier, puisque l’accès au complexe où atterrissent les câbles est interdit, comme l’a constaté Andrew Blum, auteur de Tubes. A Journey to the Center of The Internet : « En deux ans d’enquête, c’est l’un des rares lieux du réseau auquel je n’ai pas eu l’autorisation d’accéder. » Même Orange (ex-France Télécom), co-propriétaire d’un des câbles passant par Bude, explique qu’"aucun opérateur ne peut savoir ce qui se passe dans ces stations".