Moi, président
Jugeant insuffisamment ferme la position de M. Barack Obama à l’égard de M. Vladimir Poutine, l’éditorialiste Thomas Friedman se prend pour le président des #Etats-Unis .
Voilà ce qu’Obama aurait pu dire lorsqu’on l’a interrogé sur Poutine la semaine dernière : « Les créateurs n’ont aucun avenir dans la Russie de Poutine, car ce dernier ne comprend pas le présent. Il n’y a plus de pays “développés” ou “en développement”. Il y a seulement les PHI (pays de haute imagination) et les PBI (pays de basse imagination) ; ceux qui cultivent l’innovation et les innovateurs, et ceux qui s’en dispensent — dans un monde où de plus en plus de gens sont capables de transformer des idées en produits, services, entreprises et emplois plus rapides et moins chers que jamais. Poutine construit une monoculture politique qui fera de la #Russie le dernier des pays de basse imagination. Poutine préfère compter sur les populations les moins instruites, rurales et xénophobes, qui adhèrent à sa rhétorique antiaméricaine, antigay, selon laquelle le monde entier s’emploie à affaiblir la Russie. » Voilà ce que j’aurais dit.
« Obama, Snowden and Putin », New York Times, 13 août.
▻http://www.nytimes.com/2013/08/14/opinion/friedman-obama-snowden-and-putin.html
#Coupures_de_presse (#2013/09)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2013/09/A/49611