Elle tenait essentiellement un ministère de la parole destiné à signifier l’appartenance à la gauche de ce gouvernement, de relayer sur la durée les « notre ennemi c’est la finance » ou les « priorité à la jeunesse » et autre « le changement c’est maintenant » de la campagne électorale de Hollande.
Elle a eu en charge de défendre « avec lyrisme » le « mariage pour tous », formule où le "pour tous" était chargé de dire une égalité, de donner un brevet d’égalité à un gouvernement qui la refuse par ailleurs de façon résolue et obstinée. Elle ne pouvait pas tenir sur la durée une parole « orwellienne » (cf le tweet ci dessus) où tout repère doit être détruit. Elle pouvait pas présenter le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence.
On sait par ailleurs que toutes les « peines de substitution » à l’incarcération ne font qu’étendre l’archipel du pénal hors les murs. Il en est de même pour la « contrainte pénale » qu’elle a instaurée, celle-ci n’a en rien fait reculer le taux d’incarcération mais elle a permis, comme les TIG avant elle, de faire condamner des justiciables que l’on avait pas les moyens d’enfermer.
Aujourd’hui (Urvoas), comme le rappelle
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nous en sommes au stade rêvé tout haut par l’UMP (Bertrand) depuis un bout de temps : Une fusion, certes informelle, du ministère de l’intérieur et de celui de la justice.
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Le PS a depuis les années 80 pour spécialité de générer des ministres de l’intérieur putatifs, disponibles à occuper toutes sortes de postes, en symbiose avec les chargés de com’ et les sortants d’HEC qui font ce parti.