person:luc gwiazdzinski

  • #Néo-situationnisme : vers un nouvel « art des territoires » – Carnet des études urbaines

    https://urbs.hypotheses.org/397

    Par Luc Gwiazdzinski, Géographe, Directeur du Master Innovation et Territoire, Université Grenoble Alpes

    « La formule pour changer le monde, nous ne l’avons pas cherchée dans les livres mais en errant ». A plus d’un demi siècle de distance, cette formule de Guy Debord entre en résonnance avec de nouvelles pratiques artistiques et citoyennes dans la ville contemporaine, mais également avec les attentes des politiques, urbanistes et aménageurs, en quête de sens et de sensible, à la recherche d’autres clés de compréhension, d’organisation et de production urbaine.
    Hors les murs

    Hors des institutions, des salles de spectacle ou des musées, une partie de la création artistique contemporaine met en scène le vivant dans l’espace public et dessine de nouveaux rapports à l’art et à l’espace. Des « artivistes » font bouger les lignes et ouvrent les champs des possibles d’une société déboussolée et nostalgique, inquiète pour son avenir et condamnée à hurler dans le présent. Dans ce contexte mouvant, entre « métropoles liquides » (Bauman, 2000) et « art à l’état gazeux » (Michaud, 2004), de nouvelles pratiques hybrides (Gwiazdzinski, 2016) associant art et espace, création artistique et production urbaine émergent et dépassent la seule mise en scène de la « société du spectacle » (Debord, 1967).

    #situationnistes #territoires #lieux #mémoire_des_lieux

    • Il faut le dire ici de manière simple et définitive. #Debord avait tout prévu : la médiatisation systématique des rapports entre les personnes, la domination du secret et le secret de la domination dans les métamorphoses de l’économie marchande, les catastrophes écologiques, la disparition de la figure du monde. Il avait même prévu la récupération/neutralisation dont il serait l’objet à travers une surexposition posthume le réduisant pour les uns à un critique de la télévision et pour les autres à beau moment d’histoire littéraire.

      Debord, il faut le lire, le lire et s’en régaler

  • Biens communs : jouir sans posséder
    https://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/06/21/biens-communs-jouir-sans-posseder_5318960_3232.html

    Débats citoyens

    « Dans les interactions entre habitants “historiques”, paysans, squatteurs, voisins (…) s’est construit un territoire commun, au-delà de la propriété, des habitudes et des appartenances », constate ainsi un collectif d’intellectuels, parmi lesquels la philosophe Isabelle Stengers et l’anthropologue au Collège de France Philippe Descola (Mediapart, 6 avril). Une démarche « collective, construite comme un “commun”, au sein de laquelle les individualités trouvent leur propre énergie », appuient l’ingénieur des Ponts et Chaussées Olivier Frérot et le géographe Luc Gwiazdzinski (Libération, 20 avril).

    « Pourquoi ne pas reconnaître aux ­zadistes un droit à l’expérimentation ? Ils pourraient ainsi promouvoir une autre approche de la propriété qui est celle des “commons”, c’est-à-dire un dispositif fondé sur un collectif identifié et porteur d’un territoire », insiste l’économiste Bernard Paranque (Le Monde, 18 mai).

    Lire aussi : Daniela Festa : « En Italie, un mouvement social a émergé autour des communs urbains »

    La question des communs ne s’invite pas seulement dans le bocage nantais. Une Université du bien commun a été lancée à Paris en octobre 2017, dont le premier cycle de conférences et de débats citoyens a rencontré un franc succès. « Nous pensons que ce succès est lié, non seulement à la qualité des intervenants, mais également au fait que nous essayons d’articuler l’analyse et la recherche avec des pratiques de terrain et des initiatives en cours sur les biens communs (semences, eau, agriculture urbaine, logiciels libres, logement, etc.) », précise Cristina Bertelli, cofondatrice de l’université.

    Pour son film Nul homme n’est une île, sorti en avril, le documentariste Dominique Marchais a parcouru l’Italie, l’Autriche et la Suisse, en quête d’initiatives d’entraide et de sauvegarde des territoires allant à contre-courant des modèles économiques dominants. Et il ne se passe pas un mois sans que sorte un nouvel ouvrage consacré à l’économie ou à la gouvernance des biens communs. Ces derniers font donc un retour en force dans le monde des idées. Mais de quoi parle-t-on précisément ?

    #Communs

  • Luc Gwiazdzinski : « La nuit est un laboratoire pour la fabrique de la ville » – Société de Géographie
    https://socgeo.com/2017/02/26/luc-gwiazdzinski-la-nuit-est-un-laboratoire-pour-la-fabrique-de-la-ville

    uc Gwiazdzinski est géographe, chercheur au laboratoire Pacte (UMR 5194 CNRS), associé à l’EIREST et au MOTU et directeur du master Innovation et territoire (www.masteriter.fr) à l’IGA (Université Grenoble Alpes). Il a dirigé de nombreux colloques, programmes de recherche et publié une douzaine d’ouvrages sur la ville, la nuit et les temporalités dont « L’hybridation des mondes » (2016) et « Chronotopies » (2017) chez Elya Editions. Deux de ses ouvrages sur la ville et le temps ressortent chez Rhuthmos : « La nuit dernière frontière de la ville » et « La ville 24h/24 ». Avec d’autres chercheurs, artistes et professionnels canadiens, allemands, néerlandais, italiens et brésiliens, il a publié un « Manifesto Da Noite » qui plaide pour une autre approche de la nuit.

    #géographie #géographie_de_la_nuit

  • #parution #revue
    Représenter des populations et des territoires en #mouvement

    Luc Gwiazdzinski et Guillaume Drevon
    Des méthodes et des outils au service d’une nouvelle intelligence des #mobilités [Texte intégral]
    Guillaume Drevon, Francis Jambon, Sonia Chardonnel, Sidonie Christophe, Isabelle André-Poyaud, Paule-Annick Davoine et Céline Lutoff
    Évaluation comparée de l’apport de l’assistance #GPS aux enquêtes de mobilité [Texte intégral]
    Sandrine Depeau et Erwan Quesseveur
    A la recherche d’#espaces_invisibles de la mobilité [Texte intégral]
    Usages, apports et limites des techniques GPS dans l’étude des #déplacements_urbains à l’échelle pédestre
    Benoît Feildel
    La mobilité révélée par GPS [Texte intégral]
    #Traces et #récits pour éclairer les sens des mobilités
    Luc Gwiazdzinski et Olivier Klein
    Du suivi GPS des individus à une approche chronotopique [Texte intégral]
    Premiers apports d’expérimentations et de recherches territorialisées
    Béatrice Galinon-Mélénec
    The future of the « #Homme-trace » [Texte intégral]
    A substantial societal challenge

    http://netcom.revues.org/1504

  • Il faut développer la ville malléable - L’Express
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/105593371987

    Le géographe Luc Gwiazdzinski (@gwiazdzinski) pour l’Express revient sur son concept de “ville malléable" : 

    "Il faut arrêter de construire un bâtiment par fonction. L’exemple criant, c’est celui du Parlement européen. Il n’est utilisé que trois jours et demi par mois, on aurait pu faire beaucoup mieux ! Faisons en sorte que les bâtiments existants servent à une chose différente le matin, l’après-midi, le soir et la nuit. Une place de mairie peut, le soir, devenir un terrain de football. Avec un mobilier urbain qui se transforme, elle pourrait même devenir une scène de théâtre. Aujourd’hui, quand on a l’idée d’un théâtre, on fabrique un “objet célibataire”, on le pose en périphérie, on s’y rend un soir et, le reste du temps, il ne fonctionne pas. Il faut réinventer de nouvelles règles pour que les habitants des (...)

    #citelabo #softplace #ville_2.0