• Les nouvelles offres télévisuelles - Avenir de la télévision en France

    Le premier enjeu à venir de la #télévision est celui du second écran. Le numérique ce n’est pas que le web. C’est de plus en plus le #mobile, la #tablette et toujours la télévision_connectée. Il faut concevoir l’offre numérique en même temps sur tous ces supports et y retrouver une même ergonomie. La télévision de rattrapage se déroule en grande partie sur des #ordinateurs et à 25% sur des appareils mobiles. Cette #mutation des usages appelle une transformation de l’offre.

    http://www.linformaticien.com/actualites/id/36467/qui-est-delphine-ernotte-cunci-nouvelle-patronne-de-francetv-son-pla

    #France_Télévision #Delphine_Ernotte #Télécoms #4G #Très_Haut_Débit

  • Pédiatres, psys ou enseignants, ils appellent à « éloigner les tablettes des enfants » (Lemonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/les-tablettes-a-eloigner-des-enfants_4756882_1650684.html

    En janvier 2013, l’Académie des sciences, dans son rapport «  L’enfant et les écrans  », exprimait un avis favorable concernant l’utilisation des tablettes par les jeunes enfants. Plus de soixante chercheurs avaient vivement réagi.

    Malgré leurs protestations, force est de constater que cet objet dont les effets mériteraient d’être soigneusement étudiés se retrouve de plus en plus fréquemment dans les mains des bambins, que ce soit dans la sphère privée ou publique (crèche, école maternelle).

    […]

    Aujourd’hui, nous, psychologues, orthophonistes, psychiatres, pédiatres, enseignants, bibliothécaires, infirmières scolaires, chercheurs et parents, faisons le même constat que celui qui a été fait pour la télévision  : la tablette cause de sérieux troubles chez l’enfant lorsqu’elle devient le principal outil de stimulation.

    Nous observons que l’usage intensif de la tablette  :

    1 - augmente les troubles de l’attention  ;
    2 - retarde l’émergence du langage  ;
    3 - entrave la construction du principe de causalité et des premières notions de temps  ;
    4 - altère le développement de la motricité fine et globale  ;
    5 - nuit à une socialisation adaptée.

    #éducation #NTIC #tablettes

    • La suite ici :

      Ce constat, nous l’avons fait en comparant de nombreux enfants avec d’autres moins exposés, ou en étudiant des enfants dont la consommation a été réduite à la suite des limitations que nous prescrivons.

      Des effets sur l’attention La tablette capte fortement l’attention involontaire  : l’image, attrayante visuellement, rapidement changeante et accompagnée de sons, fascine l’enfant. Elle est une source d’excitation. La machine encourage constamment des pseudo-réussites, y compris dans les actions violentes. En captant l’attention de l’enfant, la tablette retarde l’émergence de compétences capitales telles qu’un langage riche, une sociabilité adaptée, une motricité harmonieuse. Elle vole le temps aux activités nécessaires à leur ­développement.

      Des effets sur le langage De plus en plus d’enfants consultent pour des retards de langage. Et parmi eux, beaucoup ont l’écran comme principale source de stimulation. Cela procure une certaine tranquillité aux parents, mais c’est au détriment de l’interaction verbale, cruciale dans cette période de la vie et indispensable à l’acquisition du langage. Les programmes prétendument «  interactifs  » ne permettent pas l’échange propre à la communication humaine. Aucune machine ne permet de contact visuel ou de langage adressé à l’enfant. Or c’est l’attention qui lui est portée qui permettra à l’enfant de découvrir qu’il est quelqu’un. «  J’ai appris à dire “Je” parce que l’on m’a dit “Tu”  ».

      Des effets sur la constitution de la notion de temps et de causalité Par son action répétée sur des objets réels, l’enfant extrait des lois physiques essentielles à l’intégration du concept de causalité. Le ballon roule si je donne un coup de pied dedans. Cette expérimentation est impossible via l’écran et peut même être biaisée  : le carré peut rouler, l’œuf tomber sans se casser… Par l’observation des objets réels, l’enfant découvre la notion de temporalité  : les feuilles des arbres jaunissent en automne, le jouet jeté se casse et ne se répare pas, les hommes meurent. Le virtuel de l’écran entrave cette découverte essentielle. Enfin, la tablette, par l’illusion de satisfaction immédiate qu’elle procure, évince l’expérience psychique cruciale de la contrainte. L’immédiateté de la réponse fournie par la tablette nuit aux apprentissages nécessitant la planification, la stratégie, le détour, c’est-à-dire l’acceptation d’une frustration momentanée, d’un plaisir retardé.

      Des effets sur la motricité fine et globale Face à une tablette en continu, le bébé ne peut développer sa motricité globale. D’une part, il reste assis sans pouvoir explorer son environnement  ; d’autre part, face à toute surface plane, il a l’illusion d’être devant une tablette en tapotant dessus  ! Devant des objets «  réels  », il est souvent désemparé, limité et étonnamment maladroit.

      Enfin, l’école signale de plus en plus de difficultés de graphisme Les cabinets de psychomotricité ne désemplissent pas. Entre feutres et ­tablette, pas d’hésitation  : l’enfant choisit ce qui scintille, brille et bouge  ! Or, les activités graphiques sur tablette ne sont pas substituables à l’entraînement papier-crayon. L’ajustement tonico-postural exigé par le maintien du crayon, le souci de ne pas déborder de la feuille, d’adapter la force du tracé… constituent autant de contraintes structurantes, inexistantes avec la tablette, qui rectifie d’elle-même les erreurs.

      Nous faisons ces constats auprès de nos patients, de nos élèves, de nos propres enfants. Nous tirons ces conclusions de nos observations quotidiennes de terrain.

      L’observation majeure est que la tablette, comme tout écran, crée un phénomène d’emprise de l’enfant par la captation de son attention. Il se trouve alors coupé de ses expériences sensorielles, essentielles pour appréhender le monde qui l’entoure, coupé de la relation langagière, cruciale pour apprendre à parler et à penser par soi-même, amputé de la nécessaire mise à distance entre soi et les objets, utile au développement de l’imaginaire, de la capacité à être seul et de la conscience de soi.

      Des dangers des objets numériques, les créateurs tel Steve Jobs en avaient une très nette conscience. Le patron d’Apple reconnaissait imposer une limitation drastique pour ses propres enfants, et bien d’autres géants du numérique ont fait le choix d’écoles déconnectées pour leur progéniture.

      Combien de temps faudra-t-il attendre pour que nous adoptions les mêmes recommandations de limitation pour tous les enfants  ?

      Sabine Duflo, psychologue en centre médico-psychologique (CMP) pour enfants et adolescents. Jacques Brodeur, enseignant, fondateur d’Edupax. Janine Busson, enseignante, fondatrice d’Enfance-télé : danger ?, initiatrice de la Semaine sans écran en France. Emmanuelle Deschamps, orthophoniste en CMP enfants. Bruno Harlé, pédopsychiatre. Erik Osika, pédiatre, référent de « J’élève mon enfant », de Laurence Pernoud. Anne Pinault, enseignante en RASED.

    • Bah. Est-ce que les enfants concernés auraient eu un meilleur développement sans les tablettes. Pas si sure. Pour stimuler les gamins, faut pouvoir passer du temps avec eux, et c’est pas en subissant les horaires décalés, par exemple, ou les boulots physiques épuisants qu’on peut être disponible et plein d’entrain. #class_war

    • @supergeante cela s’ajoute aux problèmes de temps disponibles pour ses enfants, à mon avis. Ce n’est pas un remplacement. Les problèmes évoqués ici adviennent aussi chez les enfants des classes aisées, financièrement et/ou culturellement. Quoique je supputerais (sans preuve aucune) que pour les classes aisées culturellement ce sont justement celles qui font gaffe à limiter les temps d’écran et à passer du temps avec les gosses (comme d’hab ya des exceptions dans tout mais je suppose une tendance comme ça).

      Quand il y a des gros changements techno, ça s’applique à la société entière, même s’il y a des disparités suivant les classes. Quand bien même tu ferais attention chez toi, les gosses vont par exemple être obligé d’utiliser les tablettes dès la primaire, pour des résultats à venir plus que douteux. C’est comme pour les problèmes de sexisme : ça infuse toute la société, et tu as beau faire de ton mieux dans le foyer, il y a toutes les influences extérieures (amis, familles, écoles, médias, publicités, etc).

      #critique_techno d’ailleurs, au fait.

  • No-TICE pour le collège
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=741

    Des enseignants de collège nous ont adressé ce texte qui circule dans leur établissement, quelque part en France en 2015. Ils critiquent l’école numérique et ses effets sur les élèves, sur le métier d’enseignant, sur l’acquisition des savoirs. Non seulement ce texte est poignant quant à ce qu’il révèle de scrupule et de conscience professionnelle, mais il analyse de façon minutieuse les mutilations induites par l’usage du numérique en général, des tablettes en particulier. Lire aussi : Adresse aux lycéens : « Pourquoi il faut s’opposer à la tyrannie technologique » Serge Tisseron, commis voyageur de l’industrie numérique Wifi dans les bibliothèques : que ne ferait-on pas pour le Progrès ? (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/No-TICE_pour_le_college.pdf

    • « Les tablettes c’est pour consommer Internet, pas pour produire. Or Internet, s’il a un intérêt pour l’humanité, c’est bien l’opportunité inédite dans l’Histoire pour chacun de produire, étudier, écrire, publier, partager, sauver le monde » - oui, oui et oui ! Mes filles ont chacune une chouette machine sur leur bureau et elles savent bien qu’il n’y a aucune chance que leur leur fournisse quoi que ce soit de mobile... L’une d’entre elle a déjà eu une tablette, mais l’attrition plutôt rapide de ce genre de bidule dans les mains d’un jeune joue en faveur de ma position !

  • Des tablettes à l’école ? | Framablog
    http://framablog.org/2015/04/01/des-tablettes-a-lecole

    Les tablettes ont le vent en poupe et il semble assez clair que leur introduction dans les milieux scolaires est en marche. Et cela, dès la maternelle, s’il vous plait… Hé oui, on aurait préféré que ceci fût un poisson d’avril. Vous me connaissez, les tablettes, ça n’a jamais été franchement mon truc. Mais alors qu’on essaie de nous faire avaler qu’il s’agit d’outils indispensables pour les écoliers… Raaaaaah !

    (Notez que les exemples d’activités alternatives que je donne sont issus d’expériences personnelles, mais on aurait bien sûr pu citer d’autres outils comme le Raspberry Pi, Arduino ou encore Thymio.)

    #éducation_nationale ? #tablette #informatique

  • Nokia annonce la tablette tactile N1 Android 5.0 | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/nokia-annonce-la-tablette-n1-android-5-0-en-janvier

    Nokia officialise le lancement de la Nokia N1 en Chine le 7 Janvier

    L’autre jour, nous abordions une rumeur selon laquelle Nokia introduirait une tablette tactile sous Android. Nokia officialise le lancement de la tablette N1,

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Nokia #tablette #tactile #NokiaN1 #Android5.0 #android

  • Sony - tablette tactile Xperia Z4, les premiers détails en fuites | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/sony-xperia-z4-les-premiers-details-en-fuites

    La tablette tactile Xperia Z4 Ultra de Sony aurait un affichage 4K et 6 Go de RAM

    Les informations qui circulent en ce moment prétendent que la prochaine tablette de Sony disposera de quelques caractéristiques très impressionnantes. Notamment un écran ultra HD (technologie d’affichage 4K) et une énorme capacité de RAM embarquée.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Sony #tablette #tactile #4K #Xperia #XperiaZ4 #UltraHD

  • Xiaomi - dévoile la tablette tactile MiPad 2 | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/xiaomi-devoile-la-tablette-tactile-mipad-2

    Xiaomi MiPad 2, SoC Intel et photos révélés

    Xiaomi travaillerait sur un successeur à son MiPad qui a été dévoilé plus tôt cette année. La Xiaomi MiPad reste la meilleure sur le segment des tablettes tactiles 7,9 pouces. La nouvelle tablette qui était prétendument la vedette d’une séance photo rapide quelque part en Chine.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Xiaomi #MiPad #tablette #tactile #MiPad2 #photos #psecifications

  • Ramos i9s Pro, la tablette Dual OS | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/ramos-i9s-pro-une-tablette-dual-os

    Ramos i9s Pro, la tablette qui permet le passage de Windows à Android

    Après les nouvelles divulguées il y a quelques temps, elle arrive enfin sur le marché, la tablette tactile Ramos i9s Pro. L’entreprise chinoise propose une tablette Dual OS avec écran de 8,9 pouces.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Ramos #i9s #Pro #tablette #tactile #android

  • Mon dieu ce type (Eric Sadin) existe encore. Toujours le même style imbitable, la même simili-pensée pédante, la même manière de dire des choses simples (voire médiocres) de la manière la plus embrouillée possible.
    Grosse fatigue.

    #sadin #tablette #ecole

    L’ineptie des tablettes numériques au collège - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/11/16/l-ineptie-des-tablettes-numeriques-au-college_1144224

    François Hollande, lors de son intervention télévisée le 6 novembre, a annoncé la mise à disposition de tablettes numériques à l’attention de chaque collégien dès la classe de cinquième. Décision qui n’aurait fait l’objet d’aucune concertation préalable avec le corps enseignant, ni d’études d’impact menées sur la durée.

    Peut-être estime-t-on au sommet de l’État qu’à la profonde crise que connaît l’école depuis une vingtaine d’années, l’introduction d’une technologie connectée à tous les « savoirs du monde » et capable de stocker quantité de documents, constituerait de facto un soutien de valeur à l’apprentissage des élèves.

    Dans les faits, c’est un nouvel environnement cognitif qu’induirait l’introduction massive de tablettes. Aujourd’hui nous savons que si l’interconnexion autorise l’accès à une infinité de corpus de tous ordres, elle entraîne tout autant une dispersion de l’attention, notamment par la multiplicité de fonctionnalités intégrées à un même terminal (logiciel de traitement de texte, navigateur Internet, messagerie…). On peut supposer que de jeunes adolescents - malgré toutes les précautions de filtrage qui pourraient être prises -, se laisseront griser par la possibilité d’accéder durant les cours à leurs sites favoris.

    D’où viendra l’« origine du savoir », sa primauté symbolique ? De ce qui est formulé par le professeur ou de ce qui apparaîtra sur l’écran ? Il est probable que la dimension éminemment séductrice de la tablette et l’apparence d’objectivité revêtue par l’information en ligne imposeront leur propre régime de vérité, au détriment de la parole de l’enseignant, nécessairement empreinte d’irrégularités, de moments de doutes, de contradictions. Peut-on imaginer un professeur énoncer un fait, et qu’un élève aille aussitôt « vérifier » l’assertion, le reprenant « preuve à l’appui » ? Sa crédibilité et sa figure d’autorité s’en trouveraient aussitôt délégitimées aux yeux de tous.

    Environnement qui répond à la récente idéologie du « participatif », soutenu par des interfaces éducatives dédiées au post de commentaires. L’élève se trouve affecté d’un sentiment de toute-puissance qui l’encourage prioritairement à réagir plutôt qu’à intégrer la pleine portée des propos exposés durant un cours. Ce qui caractérise l’écran tactile, c’est que la perception suscite quasi systématiquement une action immédiate, instaurant une forme discrète et continue d’hyperactivité.

    C’est le dogme de la mise en réseau qui prévaut ici, érigeant le professeur comme une « plateforme » destinée à intervenir a minima, à uniquement gérer la dynamique du groupe et à pointer des liens. C’est encore le temps passé devant les écrans qui devrait s’amplifier, dont l’impact sur la santé est régulièrement confirmé par de nombreuses études qui témoignent d’effets sur l’obésité, de troubles psychiques et d’addiction, d’une réduction de l’espérance de vie.

    Enfin, c’est un nouveau mode de connaissance portant sur les élèves et les professeurs qui va se constituer, fondé sur le traçage des usages, dressant à terme des cartographies comportementales individualisées précises et évolutives.

    L’honneur de l’école consiste à inscrire le champ de son action au sein de son milieu contemporain, tout en maintenant une nécessaire forme d’écart. C’est ce qu’offre notamment le livre imprimé, objet physiquement clos à lui-même mais ouvert à toutes les expériences de la connaissance et de l’imaginaire. Il s’expose au regard dans une altérité située à distance qui appelle la concentration, indispensable à la réflexion et à la maturation du savoir. Ses vertus éprouvées depuis des siècles ne peuvent être méprisées ou balayées d’un coup de main par quelques décisions hâtives. Ce qui choque, ce n’est pas tant l’introduction des tablettes que sa portée massive et exclusive.

    A-t-on pensé au réseau des libraires en France que cette décision va contribuer à davantage fragiliser ? A l’impact écologique sur le long terme dû aux déchets occasionnés ? Le président de la République a également annoncé l’apprentissage du code à l’école. Décision salutaire, susceptible de conduire à une réappropriation des protocoles numériques par les individus. Mais elle se trouve en contradiction avec les applications fermées et propriétaires intégrées aux tablettes, la plupart élaborées par des entreprises, qui vont instituer une forme insensible et insidieuse de privatisation de l’école républicaine.

    On voit à quel point ce projet qui engage un enjeu majeur de société devrait faire l’objet de débats et de controverses publiques. Le pouvoir politique subit une pression croissante exercée par le lobbying numérico-industriel, lui faisant miroiter une fluidification et une optimisation de la vie grâce à ses systèmes de rationalisation computationnelle, déjà à l’œuvre dans les programmes de l’Open data ou des smart cities. Face à la démission du politique, c’est une politisation de ces enjeux par toutes les forces de la société qui s’impose aujourd’hui. Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous accepter que quelques milliers de personnes dans le monde, principalement composées de dirigeants de groupes économiques et d’ingénieurs, infléchissent le cours individuel et collectif de nos existences, sans que des oppositions, des digues juridiques, ou des contre-pouvoirs ne se dressent ? Il s’agit d’un combat politique et citoyen majeur de notre temps.

    Dernier ouvrage paru : « l’Humanité augmentée. L’administration numérique du monde », l’Echappée, 2013, et publiera, prochainement, un nouvel essai « la Vie algorithmique. Critique ».
    Eric SADIN Ecrivain et philosophe

  • La tablette, l’avenir de La Presse ? - Coulisses de Bruxelles
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2014/09/la-tablette-lavenir-de-la-presse.html

    Lundi, les dirigeants de Libération vont présenter leur projet de transformation de Libération afin d’en faire un média du XXIème siècle. Un pari, certes, mais le journal n’a plus le choix : il l’a compris après un premier semestre particulièrement agité et tendu où nous avons frôlé la faillite. Cet été, j’ai profité d’un séjour à Montréal, où je me suis occupé d’une école d’été du CERIUM de l’Université de Montréal, pour aller rencontrer la direction et la rédaction de La Presse, le principal journal québécois, qui a compris il y a quatre ans que sa survie passait par une révolution sans précédent. Et j’adore les révolutions !

    #presse #journaux #Libération #La_presse #tablette

  • Tablettes : Des effets positifs au primaire selon une étude suisse
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/26082014Article635446381339812648.aspx

    L’étude souligne aussi la collaboration accrue entre les élèves et le développement de leurs compétences numériques (au rebours des affirmations de Prensky sur les Digital Natives). Il conclue comme Karsenty et Fievez : « ce ne sont ni les technologies ni les tablettes tactiles qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes, mais bien les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves. »

    • Au fait, pas mal, le verbe concluer dans un texte qui s’inquiète de l’apprentissage à l’école.

      J’avais relevé aussi ... :-) Par contre « qu’on » est bien orthographié mais (si je puis me permettre) il serait plus correct de dire : ça dépend de ce qu’on en fait.
      Et sans arrière pensée, en ce qui concerne l’usage du français, on pourrait conclure en se persuadant que « nobody’s perfect » !

    • J’ai gardé ce texte à titre indicatif.

      Hier, ma fille a ramené des livres que sa maîtresse de CM2 lui avait prêté pour les vacances. Du coup, on a pu voir que la classe est équipé d’un tableau numérique et de tablettes pour les élèves, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Ma fille a reçu un super enseignement en primaire et je me demandais quelle sera la véritable valeur ajoutée éducative des tablettes. Le problème des tablettes, pour moi, c’est qu’elles ne répondent à aucun autre usage que ludique et passif. Pour la communication, les smartphones sont bien plus adaptés et polyvalents. Pour la lecture, les ebooks sont bien meilleurs, parce qu’ils évitent la distraction et la dispersion de l’attention. Pour la production (texte, image, etc.), la tablette est très peu adaptée, à moins de lui ajouter une interface de saisie, ce qui en fait un netbook, mais en moins puissant.

      Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts. Je me demande donc quels seront les apports cognitifs de l’usage généralisé des tablettes... et dehors d’améliorer leur taux d’équipement dans les foyers.

    • Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts.

      Ceci me semble être très familier... Problème commun à beaucoup de parents que nous sommes, souvent impuissants à trouver les bonnes méthodes pour ramener les enfants à « un peu » de concentration et à (re)trouver le goût de l’effort, non pas dans l’idée de souffrir pour progresser, mais dans l’idée qu’après l’effort - par essence toujours difficile - après c’est toujours bien parce qu’on fait les choses « mieux ».

      Chez nous, pour les trois enfants, c’est le problème principal le plus difficile à aborder. Et on n’a pas encore compris si les tablettes et les ordi, dans ce cas, ça aide ou ça aide pas...

    • Le problème de la concentration des enfants est récurrent depuis déjà plusieurs décennies. Dans mes classes, je constatais d’année en année que j’avais de plus en plus de problèmes de « discipline » (comme disent nos managers maison), à savoir éviter les bavardages, ramener le calme après une récréation, demander un effort d’attention un peu soutenu pendant une activité de travail écrit, solliciter l’attention des élèves pendant une activité de découverte. A quoi toute cette volatilité est-elle due, je n’ai pas de réponses toutes faites.
      Je pense que l’institution a voulu pallier à ces problèmes en remplaçant les « vieux » supports d’information (livres entre autre) par le multi-média beaucoup plus « moderne » (comprendre : dans-l’air-du-temps). Le lobbying des grandes firmes américaines a fait le reste. À noter que les cadres de ces mêmes firmes ont choisi de scolariser leurs progénitures dans des écoles « non-connectées ».
      Personnellement, quand j’ai à lire un article sur une page web assez long, je le télécharge sur ma liseuse et la lecture est plus efficace, moins de distraction pa rapport à la page web truffée de boutons et de liens par lesquels on peut zapper l’activité qu’on s’impose. Avec un collègue du réseau d’aide, on avait, il y a une quinzaine d’années, déterminé un profil de « zappeur » pour les élèves présentant un tel comportement volatil.

    • Non, @corinne2, on ne chouine pas contre la technologie, mais contre ses mal-utilisations.
      Comme @sombre, je trouve que les longs articles touffus sont plus faciles à lire sur liseuse que sur tablette ou ordi : à cause de la distraction inhérente au support. Ce qui sauve ma gosse par rapport à beaucoup de ses petits camarades, c’est précisément la quantité folle de bouquins qu’elle ingurgite (même s’il y a de sombres conneries dans le lot). Quand on la prive d’écran, elle se rabat sur les livres (liseuse ou papier), ou sur ses activités manuelles sur rebuts de recyclage. Cela ne vient pas de nous, mais elle cultive une vraie passion pour les créations d’objets zarbis. Je pense que le fait de faire des choses avec ses mains, plutôt que de faire des choses sur un écran câble son esprit autrement.

      Après, elle a un ordi depuis qu’elle a 3 ans (merci Edubuntu), elle créé des mondes dans Minecraft et des niveaux de jeu dans Little big planet, écrit un bouquin depuis plusieurs mois sur Draft et tente de prendre en main le dessin vecto sous Inkscape.
      Ça, c’est une question de culture numérique et quand je vois le contenu des cours de B2I qu’ils ont à l’école, je suis un peu inquiète sur la nature de la culture numérique scolaire.

      Donc, les écrans, ce n’est pas le mal, à condition qu’il y ait tout un environnement autour et d’autres sources de stimulation. Visiter une expo de peinture avec ses pieds, voir une pièce de théâtre, en faire, visiter des trucs, même pas loin de chez soi, bouger, faire des trucs avec d’autres...

    • @reka : nos commentaires se sont croisés.

      L’escalade, ça marche bien : pas de concentration, pas de grimpette efficace. Et en même temps, ça détend.
      Le théâtre, aussi... mais toutes ces activités dépendent du caractère du gosse.
      Lundi, on s’est fait une petite expédition dans les Pyrénées. Pas un truc très ambitieux : juste lui montrer le Pont d’Espagne. Bon, c’est affreux, on dirait un disneyland-parc naturel. Je n’étais pas venue depuis 13 ans. Mais on a quand même fait un truc ensemble, respiré un peu d’air en grimpant au-dessus de la marabunta de bagnoles, discuté, rigolé... et on a même rien fait.

      L’idéal étant quand même de trouver des temps où on s’emmerde un peu. Dans notre société de la distraction, on a oublié les vertus de l’ennui !

    • Ceci dit @corinne2 et @monolecte : OUI, pour tel ou tel point précis : c’était mieux avant. Il n’y a aucun problème à affirmer ça. Encore une énième fois : comme si l’histoire était un truc uniforme et linéaire, et comme si chaque époque était un tout indissociable… Ben non. Il est parfaitement possible (et souhaitable ! et urgent de le faire !) de dire que tel truc était mieux avant tandis que tel autre est mieux maintenant.

    • Ma contribution toute personnelle (et donc parcellaire) à la discussion. Notre fils n’a pas de difficulté à rester longtemps sur une activité contrairement à d’autres enfants de son âge dans notre voisinage. Tout au moins doit on reconnaître que nous n’avons pas à nous plaindre d’une incapacité à se concentrer. J’ai envie de lier cette capacité aux jeux de construction auxquels il a eu accès très tôt. Et son unique usage de la tablette est le téléchargement de plans pour ce jeu de construction, en PDF, pour construire des modèles qu’il n’a pas.

    • j’avais envie de modifier mon « c’était mieux » avant par un #c'était_mieux_avant_mais_maintenant_c'est_pas mal_non_plus :)
      Pour en revenir à la concentration des enfants et leur manque du gout de l’effort, je suis dubitative.
      Quand je vois le temps que passe mon môme (et hop, j’vous raconte ma vie^^) passe à chercher des solutions pour ses jeux vidéos, le nombre de forum qu’il consulte, les recherches sur Google traduct pour s’exprimer dans son anglais vacillant je me dis que la concentration, il l’a, le sens de l’effort aussi... après il ne les met pas (encore ?) forcément là où le collège voudrait qu’ils soient mais c’est un autre débat.
      Et je n’ai pas l’impression qu’il se fasse déstabiliser par les différentes icones qui s’offre à lui quand il lit un truc, ça me semble plus être un problème pour nous « les vieux ».

      quand j’étais à la fac (j’vous raconte ma vie 2ème épisode), j’avais commencé des recherches pour écrire un truc autour de la question de la « sociabilité et les forums/chat de MMORPG chez les ados dit desociabilisés » car j’étais déjà dubitative face au discours ambiant disant que les écrans tuaient la communication et la sociabilité. Hélas, je n’ai pas mené le truc jusqu’au bout (manquerai je de sens de l’effort ?^^)

      De plus, je me dis que dans la société actuelle, pas mal d’adulte que nous sommes avons pas mal de culot de reprocher à nos enfants d’être tout le temps devant des écrans quand on voit le temps que nous y passons nous même.

      Donc je vais conclure comme vous, tout est question d’utilisation :)
      et le « c’était mieux avant » c’était pour rire et non pour critiquer.

      sinon, l’escalade ça developpe la concentration ET le sens de l’effort...
      Il y a le tir à l’arc aussi pour la concentration.

    • Les tablettes ont justement été "créées" pour abolir tout problème d’usage et pour ne proposer qu’une expérience utilisateur qui laisse celui ci bien loin d’un exomil.

      "Quand la question économique prime sur la réponse éducative
      Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu’à défendre l’apprentissage sans école."
      http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique

      Vers une culture numérique lettrée ?
      http://skhole.fr/vers-une-culture-numérique-lettrée

      "La politique d’introduction des « TIC » à l’école conduite jusqu’ici a d’une part consisté en un effort d’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires, certes incontournable en tant que tel, mais qui a pris d’emblée la forme d’un certain assujettissement à l’offre existante des industriels du secteur : ce faisant, l’institution scolaire renonçait déjà en un sens à jouer un rôle actif dans l’informatisation de l’école, et se contentait d’adopter sans se poser de questions les standards de l’informatique grand public ; l’outil lui échappait ainsi, faute d’avoir correctement estimé ni même peut-être envisagé que son choix même pouvait avoir une dimension stratégique. Parallèlement, côté contenu, dans une démarche adossée à la nouvelle politique européenne des « autoroutes » puis de la « société de l’information », il s’est agi avant tout de dresser une liste de « compétences » techniques de base à acquérir – gestion des machines, administration minimale des systèmes, formation aux usages les plus courants : mail, web, traitement de texte, recherche, etc. Cet ensemble de compétences ou d’habiletés était énoncé comme devant désormais faire partie du bagage technico-cognitif minimal attendu d’un homme ou d’une femme de la nouvelle époque en train de se dessiner.

      Cette démarche a minima, sans grande ambition ni apparemment sans grand danger, s’est accompagnée d’un discours, en France, en Europe et dans le Monde, sur la nécessité de favoriser l’ « intégration » des jeunes générations en leur donnant de quoi répondre aux « besoins » de cette nouvelle « société de l’information », autrement dit, mais sans le dire, de leur faire acquérir les habitudes d’usage réclamées par elle ; elle consistait donc en réalité essentiellement en une adaptation à la demande, aux critères et aux produits des industries qui dominent entièrement le secteur, et visait à parachever ainsi l’intégration de cette « société de l’information » elle-même, son informatisation intégrale. Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »"

    • Le fait que des cadres de la Silicon Valley choisissent de scolariser leurs enfants dans des écoles déconnectées où les enseignants sont adeptes de la pédagogie « Waldorf-Steiner » doit nous interpeler :

      Il est à ce titre significatif, au delà de l’anecdote, qu’au moment même où M. Serres célèbre l’émancipation nouvelle de Petite Poucette grâce aux vertus de ses multiples prothèses numériques, les dirigeants des « Big Four » choisissent d’envoyer leurs propres enfants dans des écoles déconnectées…

      Cette éduca­tion « décon­nec­tée », à l’ancienne, n’est pour­tant pas don­née. Il faut en effet comp­ter 17.750 dol­lars (13.200 euros) par an de la mater­nelle au col­lège, et 24.400 dol­lars (18.150 euros) par année de lycée. Thierry Klein, pré­sident de Speechi (société qui déve­loppe des logi­ciels de for­ma­tion en ligne), ana­lyse sur son blog les rai­sons qui poussent ces parents high-tech à dépen­ser une petite for­tune pour pri­ver leurs enfants des gad­gets modernes :

      « Il y a bien sûr la convic­tion, étayée main­te­nant par de nom­breuses études, que la tech­no­lo­gie n’améliore pas, ou pas beau­coup, le niveau des élèves. Mais le fac­teur clé [...] est la convic­tion qu’ont les parents que [la tech­no­lo­gie] diver­tit les élèves, les détourne du savoir. Celui qui va sur Internet [...] a toutes les chances de se retrou­ver à faire autre chose que de la recherche (lire la bourse, les résul­tats spor­tifs, chat­ter sur MSN...). Les concep­teurs des machines que sont Google, l’iPad ou encore eBay sont par­fai­te­ment conscients du phé­no­mène d’addiction qu’ils créent et veulent en pré­ser­ver leurs enfants. C’est d’un cynisme génial. »

      Ces deux extraits se trouvent respectivement sur :
      http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres#_ftnref14
      http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349

      D’autres lectures pour se documenter sur le sujet :

      http://www.icem-freinet.net/~idem68//309_19.pdf
      un interview de Pierre-Gilles De Gennes (prix Nobel de physique) diffusé par « Fenêtre sur cour » périodique syndicale du SNUipp (FSU), juillet-août 1999.

      http://www.cemea.asso.fr/IMG/UEN2003ouverture.pdf
      discours d’ouverture de l’Université d’été de l’Éducation Nouvelle (août 2003) qui reprend quelques citations de l’interview précédente pour illustrer un propos plus politique sur leurs missions. Et quand j’ai relu ce texte de 2003, j’ai trouvé qu’il était terriblement clairvoyant sur ce qu’il risquait d’advenir concernant l’évolution de nos sociétés.

  • Les iPads menacent la santé mentale des enfants
    http://fr.myeurop.info/2014/04/16/les-ipads-menacent-la-sante-mentale-des-enfants-13650

    Ludovic Clerima

    Dès la maternelle les jeunes Anglais, accros aux tablettes et smartphones, sont incapables de se reconnecter au monde réel. Manque d’attention, troubles obsessionnels : les #professeurs au #Royaume-Uni tirent la sonnette d’alarme.

    Outre-Manche, les professeurs sont inquiets. lire la suite

    #REVUE_DU_WEB #Société #école #enfant #enseignants #Ipad #maternelles #numérique #smartphone #tablette

  • Une nouvelle écriture ? | Dans les pas des archéologues
    http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/04/09/une-nouvelle-ecriture

    Malgré tout, des chercheurs continuent d’y croire. Jeune archéologue français actuellement à l’université de Téhéran, François Desset vient de publier les progrès qu’il a accomplis sur ces tablettes datées entre 2500 à 2000 ans av. J.-C. environ. Attention, il est loin d’en proposer le moindre déchiffrement. La faute à un trop petit nombre de tablettes − trois en tout. Impossible de les rattacher à quoi que ce soit.

    Première constatation, cette écriture inconnue semble employer un nombre très restreint de signes : une vingtaine au maximum. Et cinq d’entre eux constituent plus de trois quarts des caractères présents. Une telle parcimonie peut dénoter une écriture notant des sons, ou des syllabes.

    L’archéologue propose également une manière de lire les tablettes. Parfois observée chez les Grecs et les Étrusques par exemple, celle-ci consiste à changer de sens de lecture à chaque ligne : de gauche à droite, puis de droite à gauche, et ainsi de suite. « En effet, avec cette manière de lire, explique François Desset, on s’aperçoit qu’alors, les tablettes présentent des séquences de lettres qui sont répétées. » Mot ? Nom propre ? Difficile de se prononcer plus avant.

    La particularité de ces tablettes est qu’elles comportent une autre écriture. Plus courtes, ces inscriptions se trouvent au dos de deux tablettes, et insérée au bas du texte de la troisième. Contrairement à la première, cette écriture est déjà connue depuis le début du XXe siècle. C’est l’élamite linéaire, une écriture iranienne énigmatique qui n’a jamais été déchiffrée.

    Les archéologues auraient-ils trouvé un genre de pierre de Rosette, qui traduirait une écriture en une autre ? C’est très peu probable. Car les inscriptions en élamite linéaire sont trop brèves pour constituer l’équivalent du texte dans l’autre écriture.

    François Desset penche plutôt pour une sorte de signature. « Le faible nombre de tablettes évoque plutôt les archives d’un particulier. Or en Mésopotamie, les documents que nous trouvons dans ce genre de lieu sont en général des contrats : de mariage, de vente, etc. » Les contractants, les témoins, etc. pourraient ainsi avoir fait inscrire leurs noms au dos ou en bas des contrats, dans leur écriture, l’élamite linéaire.

    #Jiroft #tablettes #écriture

  • « Comment le #numérique invente ses utilisateurs » par Benjamin Thierry
    http://vimeo.com/90478364

    Des premières interfaces apparues durant les années 1960 aux #tablettes actuelles, en passant par les écrans du vénérable Minitel, le numérique n’a cessé de rendre la frontière entre l’utilisateur et la machine plus aisée à traverser. La diva de plusieurs tonnes emprisonnée dans sa salle climatisée s’est peu à peu transformée en outil du quot#idien. Pour réussir ce tour de force, le numérique n’a cessé d’inventer de nouveaux #usages, de susciter des manières de faire inédites pour inventer son #public. Vous pensez utiliser votre machine ? Et si c’était l’inverse ? […]

  • #plickers : des “boîtiers de #vote" en papier pour les élèves. | Site de François Jourde
    http://profjourde.wordpress.com/2014/03/14/plickers-des-boitiers-de-vote-en-papier-pour-les-eleves

    Plickers permet aux élèves d’une #classe de répondre simultanément à une même question (question fermée ou sondage) et de recueillir à la volée leurs réponses sans qu’ils puisent être influencés par les réponses de leurs pairs. Côté enseignant, le système ne requiert qu’un ordiphone ou une #tablette iOs ou Android (équipé d’une caméra et éventuellement d’une connexion internet). Côté élèves, le système ne requiert la manipulation d’aucun dispositif numérique ni électronique : ceux-ci communiquent leurs réponses en présentant à l’enseignant une simple feuille de papier sur laquelle un code est reconnu par l’application mobile installée sur le terminal mobile de l’enseignant. Sur chacune des feuilles individuelles remises aux élèves est imprimé un code graphique individuel, orientable de quatre façons différentes selon la (...)

    #pédagogie #application #interaction #boitier

  • TV/Smartphone : Google lance Chromecast en France - France Info
    http://www.franceinfo.fr/high-tech/nouveau-monde/google-lance-sa-cle-chromecast-pour-le-foyer-numerique-1355555-2014-03-19
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2014/03/18/1355561/images/ressource/chromecast-650x355.jpg

    C’est une petite clé en apparence tout simple. Voici Chromecast, la clé avec laquelle Google compte s’ouvrir la porte de votre foyer numérique.

    De quoi s’agit-il ? Chromecast permet de diffuser sur votre télé des photos, des vidéos et d’autres contenus depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur. On peut déjà faire cela avec le boitier Apple TV mais uniquement depuis un appareil Apple. On peut aussi faire cela avec certains téléviseurs compatibles DLNA ainsi que certaines box opérateurs. Chromecast s’adresse donc aux personnes qui ne bénéficient pas de ces fonctionnalités avec leurs appareils actuels.

    Comment ça marche ? La clé se branche sur un port HDMI. Il reste à télécharger une appli mobile (iOS Android) pour paramétrer la clé. C’est tout.

    Que peut-on faire ?

    – Surfer sur le Web via le navigateur Chrome de Google (depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur)
    – Regarder des vidéos depuis l’appli YouTube
    – Regarder des vidéos depuis certaines applis compatibles (Pluzz, SFR TV, CanalPlay)
    – Regarder des films achetés ou loués sur le Play Store
    – Ecouter de la musique depuis Google musique
    – A noter : le contenu n’est pas envoyé depuis l’appareil mobile mais depuis le nuage (Internet). Le mobile sert de télécommande et demeure disponible pour toute autre utilisation (appel, SMS, etc.)

    Ce que l’on ne peut pas faire

    – Afficher l’intégralité de l’écran du mobile ou de l’ordinateur sur la télé (fonction « mirroring »)
    – Envoyer du contenu stocké dans la mémoire du smartphone (ou de la tablette) avec les logiciels habituels (obligation d’utiliser une application dédiée telle que Avia, Plex, Real Player cloud..)

    Conclusion

    Offrant moins de fonctions que l’Apple TV mais plus ouvert grâce (iOS et Android), le Chromecast devrait s’enrichir d’applications nouvelles. Lancé en juillet 2013 aux Etats-Unis, Chromecast y connaît un énorme succès. Il est disponible à partir d’aujourd’hui dans 11 pays dont la France au prix de 35 Euros.

    #Smartphones
    #Tablettes
    #téléviseurs
    #Google

  • Des tablettes dès la maternelle pour préparer les élèves à l’économie numérique

    http://tours.mediaslibres.org/des-tablettes-des-la-maternelle.html

    Depuis maintenant un an, la mairie de Tours a mis en place des tablettes numériques dans plusieurs écoles au nom de l’expérimentation. (...) Les petits cobayes, âgés de 3 à 6 ans, ont la grande joie de pouvoir être placés devant un écran dès leur plus jeune âge, même à l’école ! (...) En grande section, il s’agit de travailler « sur la compréhension du langage oral, de l’explicite à l’implicite. Les élèves ont découvert sur les tablettes des histoires racontées oralement. » Quelle avancée pédagogique phénoménale ! Le lien social du récit se résume à un lien ... avec une tablette. De plus, vu le « retard » de la France en matière de vente de livres numériques pour les industriels, briser le lien entre le livre et la lecture dès le plus jeune âge semble une bonne stratégie commerciale. (...) De la même manière, alors que les enfants sont amenés à être dépendants des outils informatiques dès le plus jeune âge, les défenseurs de la pédagogie numérique défendent « une grande autonomie par cet outil ». Il est plus facile de mettre une tablette dans les mains d’un enfant, comme on le pose devant la télé à la maison, que de l’amener à travailler sa concentration, son autonomie et le libre choix à travers, par exemple, des outils pédagogiques inspirés des travaux de Maria Montessori ou Célestin Freinet.

    #école #numérique

  • Different ways to trigger #touchcancel in #mobile browsers | Alex Gibson
    http://alxgbsn.co.uk/2011/12/23/different-ways-to-trigger-touchcancel-in-mobile-browsers

    “The touchcancel event is often neglected when building #touch–interfaces using #JavaScript. Historically, browsers vendors have never really published documentation detailing the circumstances as to when this event gets fired, and hence it has always been associated with a level of obscurity by many developers. The aim of this post is to try and shed some light on the matter.” Tags: touchcancel touch JavaScript #événement mobile #tablette

  • A new qualitative #GIS method for investigating neighbourhood characteristics using a #tablet.

    This article presents a methodological and technical reflection about an innovative and interactive qualitative Geographic Information Systems (GIS) tool and method created for gauging neighbourhood images and perceptions from the perspective of residents. Knowledge gained from the critical GIS debates has led to the development of qualitative GIS and Public Participation GIS (PPGIS) methods which aim to counteract the adverse effects of the GIS seen as predominantly top-down. Drawing from critical and qualitative GIS arguments, we attempted to create an accessible, bottom-up, GIS data collection method that consisted of conducting qualitative interviews while presenting digital maps on a tablet. This digital tool provided the ability to change scales by zooming in and out on the map and also offered a selection of base maps which afforded numerous views of the city. This method not only allowed residents to generate GIS data about their neighbourhood, but was also used as a visual support tool that acted as a catalyst for dialog during the interviews. With the aid of examples from a study in Geneva, Switzerland, this paper discusses the relevance, strengths, and limitations of the presented method in the field of neighbourhood research.

    https://www.academia.edu/5783964/A_new_qualitative_GIS_method_for_investigating_neighbourhood_characteristi

    #tablette #cartographie #méthodologie #cartographie_participative #quartier

    je connais l’auteure, si jamais vous voulez tout l’article...

  • #Gartner Says Worldwide Traditional #PC, Tablet, Ultramobile and Mobile Phone Shipments On Pace to Grow 7.6 Percent in 2014
    http://www.gartner.com/newsroom/id/2645115

    “users continue to move away from the traditional PC (notebooks and desk-based) as it becomes more of a shared content creation tool, while the greater flexibility of tablets, hybrids and lighter notebooks address users’ increasingly different demands” Tags: PC #tablette part de marché Gartner #prospection #smartphone #todo:formation

    #part_de_marché