• En ce lundi, l’#armée_israélienne affirme avoir frappé, via les airs et au sol, plus de 600 cibles dans #Gaza ces vingt-quatre dernières heures. Dans le détail : « des dépôts d’armes, positions de lancement de missiles antichar, caches du #Hamas » et « des dizaines » de chefs du mouvement islamiste tués. Des chars israéliens sont postés à la lisière de #Gaza_City et le principal axe routier nord-sud est coupé. C’est vendredi en fin de journée que l’État hébreu a lancé son opération d’envergure, annoncée depuis près de deux semaines déjà. Mêlant #incursions_terrestres localisées – surtout dans le nord de l’enclave palestinienne – et #bombardements intensifiés. Samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a prévenu : la #guerre sera « longue et difficile ».

      Vendredi, 17 h 30. La #bande_de_Gaza plonge dans le noir. Plus d’électricité, plus de réseau téléphonique, ni de connexion internet. Le #black-out total. Trente-six heures de cauchemar absolu débutent pour les Gazaouis. Coupés du monde, soumis au feu. L’armée israélienne pilonne le territoire : plus de 450 bombardements frappent, aveugles. La population meurt à huis clos, impuissante. Après avoir quitté Gaza City au début de la riposte israélienne (lire l’épisode 1, « D’Israël à Gaza, la mort aux trousses »), Abou Mounir vit désormais dans le centre de la bande de Gaza, avec ses six enfants. Ce vendredi, il est resté cloîtré chez lui. Lorsqu’il retrouve du réseau, le lendemain matin, il est horrifié par ce qu’il découvre. « Mon quartier a été visé par des tirs d’artillerie. L’école à côté de chez moi, où sont réfugiées des familles, a été touchée. Devant ma porte, j’ai vu tous ces blessés agonisants, sans que personne ne puisse les aider. C’est de la pure #folie. Ils nous assiègent et nous massacrent. Cette façon de faire la guerre… On se croirait au Moyen-Âge », souffle le père de famille, qui dénonce « une campagne de #vengeance_aveugle ». L’homme de 49 ans implore Israël et la communauté internationale d’agir urgemment. « La seule et unique solution possible pour nous tous, c’est la #solution_politique. On l’a répété un million de fois : seule une solution politique juste nous apportera la paix. »

      Toujours à Gaza City avec sa famille, la professeure de français Assya décrit ce jour et demi d’#angoisse : « On se répétait : “Mais que se passe-t-il, que va-t-il nous arriver ?” On entendait les bombardements, boum, boum, boum… Ça n’arrêtait pas ! Ma petite-fille de 1 an, la fille de mon fils, quand il y avait de grosses explosions, elle pleurait. Alors nous, on faisait les clowns pour lui faire croire que c’était pour rire. Et elle se calmait… Chaque matin, c’est un miracle qu’on soit encore là… » Chaque jour aussi, Assya demande si nous, journalistes, en savons plus sur un cessez-le-feu.

      Plus de 8 000 Gazaouis ont péri, mais leurs suppliques résonnent dans le vide jusqu’à présent. Elles sont pourtant de plus en plus pressantes, face à la #situation_humanitaire qui se dégrade dramatiquement. Ce samedi, des entrepôts des Nations unies ont été pillés. « C’est le signe inquiétant que l’ordre civil est en train de s’effondrer après trois semaines de guerre et de #siège de Gaza. Les gens sont effrayés, frustrés et désespérés », a averti Thomas White, directeur des opérations de l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens. Assya confirme : l’un de ses cousins est revenu avec des sacs de sucre, de farine, des pois chiches et de l’huile. Quand elle lui a demandé d’où ça venait, il lui a raconté, le chaos à Deir Al-Balah, dans le sud de l’enclave. « Les gens ont cassé les portes des réserves de l’UNRWA, ils sont entrés et ont pris la farine pour se faire du pain eux-mêmes, car ils n’ont plus rien. La population est tellement en #colère qu’ils ont tout pris. » Depuis le 21 octobre, seuls 117 camions d’#aide_humanitaire (lire l’épisode 2, « “C’est pas la faim qui nous tuera mais un bombardement” ») ont pu entrer dans la bande de Gaza dont 33 ce dimanche), via le point de passage de Rafah au sud, à la frontière égyptienne. L’ONU en réclame 100 par jour, pour couvrir les besoins essentiels des Gazaouis. Le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a averti : « Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un #crime. […] Israël doit s’assurer sans délai que les #civils reçoivent de la #nourriture, des #médicaments. »

      Les corps des 1 400 victimes des attaques du 7 octobre sont dans une #morgue de fortune. Beaucoup ont subi des sévices, ont été brûlés. L’#horreur à l’état pur

      En écho à cette situation de plus en plus dramatique, Israël a intensifié sa guerre de la #communication. Pas question pour l’État hébreu de laisser le Hamas ni les Palestiniens gagner la bataille de l’émotion au sein des opinions. Depuis une dizaine de jours, les autorités israéliennes estiment que les médias internationaux ont le regard trop tourné vers les Gazaouis, et plus assez sur le drame du 7 octobre. Alors Israël fait ce qu’il maîtrise parfaitement : il remet en marche sa machine de la « #hasbara ». Littéralement en hébreu, « l’explication », euphémisme pour qualifier ce qui relève d’une véritable politique de #propagande. Mais cela n’a rien d’un gros mot pour les Israéliens, bien au contraire. Entre 1974 et 1975, il y a même eu un éphémère ministère de la Hasbara. Avant cela, et depuis, cette tâche de communication et de promotion autour des actions de l’État hébreu, est déléguée au ministère des Affaires étrangères et à l’armée.

      Un enjeu d’autant plus important face à cette guerre d’une ampleur inédite. C’est pourquoi, chaque jour de cette troisième semaine du conflit, l’armée israélienne a organisé des événements à destination de la #presse étrangère. Visites organisées des kibboutzim où les #massacres de civils ont été perpétrés : dimanche dans celui de Beeri, mercredi et vendredi à Kfar Aza, jeudi dans celui de Holit. Autre lieu ouvert pour les journalistes internationaux : la base de Shura, à Ramla, dans la banlieue de Tel Aviv. Elle a été transformée en morgue de fortune et accueille les 1 400 victimes des attaques du 7 octobre, afin de procéder aux identifications. Dans des tentes blanches, des dizaines de conteneurs. À l’intérieur, les corps. Beaucoup ont subi des sévices, ont été brûlés. L’horreur à l’état pur.

      Mais l’apogée de cette semaine de communication israélienne, c’est la convocation générale de la presse étrangère, lundi dernier, afin de visionner les images brutes des massacres. Quarante-trois minutes et quarante-quatre secondes d’une compilation d’images des GoPro embarquées des combattants du Hamas, des caméras de vidéosurveillance des kibboutzim, mais aussi des photos prises par les victimes avec leurs téléphones, ou par les secouristes. Le tout mis bout à bout, sans montage. Des images d’une violence inouïe. Une projection vidéo suivie d’une conférence de presse tenue par le porte-parole de l’armée israélienne, le général Daniel Hagari. Il le dit sans détour : l’objectif est de remettre en tête l’ignominie de ce qui s’est passé le 7 octobre dernier. Mais également de dire aux journalistes de mieux faire leur travail.

      Il les tance, vertement : « Vous ! Parfois, je prends trente minutes pour regarder les infos. Et j’ai été choqué de voir que certains médias essayent de COMPARER ce qu’Israël fait et ce que ces vils terroristes ont fait. Je ne peux pas comprendre qu’on essaye même de faire cette #comparaison, entre ce que nous venons de vous montrer et ce que l’armée fait. Et je veux dire à certains #médias qu’ils sont irresponsables ! C’est pour ça qu’on vous montre ces vidéos, pour qu’aucun d’entre vous ne puisse se dire que ce qu’ils font et ce que nous faisons est comparable. Vous voyez comment ils se sont comportés ! » Puis il enfonce le clou : « Nous, on combat surtout à Gaza, on bombarde, on demande aux civils d’évacuer… On ne cherche pas des enfants pour les tuer, ni des personnes âgées, des survivants de l’holocauste, pour les kidnapper, on ne cherche pas des familles pour demander à un enfant de toquer chez ses voisins pour les faire sortir et ensuite tuer sa famille et ses voisins devant lui. Ce n’est pas la même guerre, nous n’avons pas les mêmes objectifs. »

      Ce vendredi, pour finir de prouver le cynisme du Hamas, l’armée israélienne présente des « révélations » : le mouvement islamiste abriterait, selon elle, son QG sous l’hôpital Al-Shifa de Gaza City. À l’appui, une série de tweets montrant une vidéo de reconstitution en 3D des dédales et bureaux qui seraient sous l’établissement. Absolument faux, a immédiatement rétorqué le Hamas, qui accuse Israël de diffuser « ces mensonges » comme « prélude à la perpétration d’un nouveau massacre contre le peuple [palestinien] ».

      Au milieu de ce conflit armé et médiatique, le Président français a fait mardi dernier une visite en Israël et dans les territoires palestiniens. Commençant par un passage à Jérusalem, #Emmanuel_Macron a réaffirmé « le droit d’Israël à se défendre », appelant à une coalition pour lutter contre le Hamas dans « la même logique » que celle choisie pour lutter contre le groupe État islamique. Il s’est ensuite rendu à Ramallah, en Cisjordanie occupée, au siège de l’Autorité palestinienne. « Rien ne saurait justifier les souffrances » des civils de Gaza, a déclaré Emmanuel #Macron. Qui a lancé un appel « à la reprise d’un processus politique » pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. Tenant un discours d’équilibriste, rappelant que paix et sécurité vont de pair, le Président a exigé la mise en œuvre de la solution à deux États, comme seul moyen de parvenir à une paix durable. Une visite largement commentée en France, mais qui a bien peu intéressé les Palestiniens.

      Car si les projecteurs sont braqués sur Israël et Gaza depuis le début de la guerre, les Palestiniens de #Cisjordanie occupée vivent également un drame. En à peine trois semaines, plus de 120 d’entre eux ont été tués, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Soit par des colons juifs, soit lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes. Bien sûr, la montée de la #violence dans ce territoire avait commencé bien avant la guerre. Mais les arrestations contre les membres du Hamas, les raids réguliers menés par l’armée et les attaques de colons prennent désormais une autre ampleur. Ce lundi matin encore, l’armée israélienne a mené un raid sur le camp de Jénine, au nord de la Cisjordanie, faisant quatre morts. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, plus de 100 véhicules militaires et deux bulldozers sont entrés dans le camp. Déjà, mercredi dernier, deux missiles tirés depuis les airs en direction d’un groupe de personnes avait fait trois morts à #Jénine.

      À chaque mort de plus, la colère monte derrière les murs qui encerclent les Territoires. À Gaza, mais aussi en Cisjordanie

      À chaque mort de plus, la colère monte derrière le mur qui encercle les territoires palestiniens. Du sud, à Hébron, au nord, à Naplouse, en passant par Jénine et Ramallah, les #manifestations ont émaillé ces trois dernières semaines, s’intensifiant au fil du temps. À chaque fois, les Palestiniens y réclament la fin de l’#occupation, la mise en œuvre d’une solution politique pour un #accord_de_paix et surtout l’arrêt immédiat des bombardements à Gaza. Ce vendredi, quelques milliers de personnes s’étaient rassemblés à Ramallah. Drapeaux palestiniens à la main, « Que Dieu protège Gaza » pour slogan, et la rage au ventre. Yara était l’une d’entre eux. « Depuis le début de la guerre, le #traitement_médiatique en Europe et aux États-Unis est révoltant ! L’indignation sélective et le deux poids deux mesures sont inacceptables », s’énerve la femme de 38 ans. Son message est sans ambiguïté : « Il faut mettre un terme à cette agression israélienne soutenue par l’Occident. » Un sentiment d’injustice largement partagé par la population palestinienne, et qui nourrit sa colère.

      Manal Shqair est une ancienne militante de l’organisation palestinienne Stop The Wall. Ce qui se passe n’a rien de surprenant pour elle. La jeune femme, qui vit à Ramallah, analyse la situation. Pour elle, le soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie n’est pas près de s’arrêter. « Aujourd’hui, la majorité des Palestiniens soutient le Hamas. Les opérations militaires du 7 octobre ont eu lieu dans une période très difficile traversée par les Palestiniens, particulièrement depuis un an et demi. La colonisation rampante, la violence des colons, les tentatives de prendre le contrôle de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem et enfin le siège continu de la bande de Gaza par Israël ont plongé les Palestiniens dans le #désespoir, douchant toute perspective d’un avenir meilleur. » La militante ajoute : « Et ce sentiment s’est renforcé avec les #accords_de_normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes [les #accords_d’Abraham avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan, ndlr]. Et aussi le sentiment que l’#Autorité_palestinienne fait partie de tout le système de #colonialisme et d’occupation qui nous asservit. Alors cette opération militaire [du 7 octobre] a redonné espoir aux Palestiniens. Désormais, ils considèrent le Hamas comme un mouvement anticolonial, qui leur a prouvé que l’image d’un Israël invincible est une illusion. Ce changement aura un impact à long terme et constitue un mouvement de fond pour mobiliser davantage de Palestiniens à rejoindre la #lutte_anticoloniale. »

      #7_octobre_2023 #à_lire

    • Ma petite-fille de 1 an, la fille de mon fils, quand il y avait de grosses explosions, elle pleurait. Alors nous, on faisait les clowns pour lui faire croire que c’était pour rire.

      C’est exactement ce qu’on faisait ma femme et moi à notre fils de 4 ans en 2006 au Liban.

  • Darfour : après la paix, la justice transitionnelle ?
    https://www.justiceinfo.net/fr/divers/45554-darfour-apres-la-paix-la-justice-transitionnelle.html

    Prévue ce samedi 3 octobre à Juba, la capitale du Soudan du Sud, une cérémonie de signatures est censée mettre officiellement fin à près de deux décennies de conflit. Au cœur du dispositif, l’accord de paix sur le Darfour – document « historique » pour le Soudan d’après la révolution – ne comporte pas moins de sept pages dédiées à la justice transitionnelle, dont Justice Info a obtenu une copie (lire encadré). Les habitants du Darfour et les observateurs restent sceptiques.

    Il ne s’est rien passé le 31 août dans le camp d’al-Salam au Darfour. Pas de cris de joie, pas de pleurs de soulagement, pas de liesse, pas même de poings serrés. Ce jour-là, pourtant, ont été paraphés plusieurs accords de paix. L’un concernant le Darfour, l’autre le Sud Kordofan et Nil Bleu. Le premier concerne les déplacés d’al Salam au (...)

    #Divers

  • South Sudan displacement crisis still desperate, one year after peace deal

    One year on from the signing of the peace agreement, millions of South Sudanese remain displaced as the country continues to face a humanitarian crisis and people fear that peace may not last, according to a new report published today.

    Women, who lead the vast majority of displaced households, may be especially vulnerable, including facing the threat of sexual violence. While some women have begun returning to South Sudan, many are not going back to their homes but seeking a safer and better place to live.

    The report, No Simple Solutions: Women, Displacement and Durable Solutions in South Sudan, is by Oxfam, Norwegian Refugee Council (NRC), Care Foundation, Danish Refugee Council, and South Sudanese organizations, Nile Hope and Titi Foundation. It highlights the experiences of women in transit and the conditions they need in order to return home.

    After five years of brutal conflict, more than seven million South Sudanese – over half the country’s population - are in need of humanitarian assistance. Homes, schools and hospitals have been destroyed and it will take years for essential infrastructure and services to recover.

    The conflict created the largest displacement crisis in Africa with over 4.3 million people forced to flee their homes; 1.8 million people are internally displaced and there are 2.3 million refugees in the region.

    Elysia Buchanan, South Sudan policy lead, Oxfam said: “Since the signing of the revitalized peace deal, armed clashes between parties have reduced, bringing tentative hope to many. But because of the slow implementation of the deal, many women told us they are still not sure if lasting peace is at hand.”

    The civil war also fueled the rise of sexual violence, including rape as a weapon of war, and the abduction of women and girls who were forced into sexual slavery.

    With the sheer scale of the crisis, and endemic levels of sexual and gender-based violence, a South Sudanese woman activist quoted in the report warned humanitarian agencies against rushing to support people to return home. “This would be like throwing people from one frying pan to another. Humanitarian actors should take things slow, until refugees and internally displaced people can move themselves.”

    Due to the ongoing humanitarian crisis, people returning from neighboring countries often find themselves in more difficult conditions than when they were displaced, including struggling to find somewhere to live.

    Connolly Butterfield, Protection and Gender Specialist of NRC, said: “Time and again, women spoke to us of the challenges they face in returning to their homes. They make the journey back, only to find that their houses and properties were completely destroyed, or had already been occupied by strangers, sometimes soldiers. Some of the women said that if they try to reclaim their properties, they have no means of support. They are more likely to be threatened or exposed to physical or sexual assault,” said

    Because the context still poses risks, all actors should take a long-term, community-driven vision around supporting the conditions required to deliver a lasting end to the displacement crisis, to mitigate the risk of people falling into an endless cycle of movement. It is estimated some 60 percent of displaced South Sudanese have been displaced more than once, and one in 10 have been displaced more than five times.

    Buchanan said: “Helping people return to their homes and rebuild their lives is our goal. But by ignoring or downplaying the issues that make returning dangerous, or not ensuring people have adequate information on what they are coming home to, humanitarian agencies could inadvertently endanger people or make their lives worse.

    The international community must only support the return of internally displaced people if conditions are safe and dignified, and the decision to return is informed and voluntary. The humanitarian response must be sensitive to the needs of women and girls, taking into consideration the country’s harmful gender norms.

    Martha Nyakueka, Gender and Protection Coordinatior of the national NGO Nile Hope, said: “After years of conflict, it will take time for the country to recover. . The warring parties who signed the peace deal must ensure that the agreement leads to lasting changes on the ground, not just in terms of security, but also in terms of improving the lives of the South Sudanese people.”


    https://www.nrc.no/news/2019/september/south-sudan-displacement-crisis-still-desperate-one-year-after-peace-deal
    #Soudan_du_sud #asile #migrations #IDPs #déplacés_internes #réfugiés #paix #accord_de_paix

  • #Colombie: l’ex-guérilla des #FARC intègre avec difficulté le jeu électoral
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100318/colombie-l-ex-guerilla-des-farc-integre-avec-difficulte-le-jeu-electoral

    Pablo Catatumbo, membre du parti de la Farc, pendant une conférence de presse, vendredi 9 février à Bogotá. © Reuters Sept mois après avoir déposé les armes, l’ex-guérilla colombienne présente pour la première fois des candidats aux élections législatives, qui ont lieu ce dimanche. La participation des ex-rebelles des Farc est prévue par l’accord de paix signé à La Havane en 2016.

    #International #accord_de_paix #élections_2018 #Uribe

  • #Colombie : les #FARC rendent solennellement les armes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010717/colombie-les-farc-rendent-solennellement-les-armes

    Une page historique se tourne en Colombie. Cinq ans après avoir entamé un dialogue avec le gouvernement de Juan Manuel Santos à La Havane, la guérilla des Farc a déposé cette semaine la totalité de son armement. C’est la fin officielle du conflit entamé en 1964 par la plus vieille guérilla du continent.

    #International #accord_de_paix_Colombie-Farc

  • #Cuba a joué un rôle décisif dans l’accord de paix signé en #Colombie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/291116/cuba-joue-un-role-decisif-dans-l-accord-de-paix-signe-en-colombie

    Fidel #Castro en 2012. © Reuters Durant plusieurs années, Cuba a organisé et piloté cette négociation entre le pouvoir colombien et la guérilla des #FARC. #Fidel_Castro voulait mettre fin à la plus vieille guérilla marxiste en #Amérique_latine.

    #International #accord_de_paix_Colombie-Farc

  • #Cuba et Fidel #Castro ont joué un rôle décisif dans l’accord de paix signé en #Colombie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/291116/cuba-et-fidel-castro-ont-joue-un-role-decisif-dans-l-accord-de-paix-signe-

    Fidel Castro en 2012. © Reuters Fidel Castro est mort au lendemain de la signature d’un accord de paix historique entre le pouvoir colombien et la guérilla des #FARC. Durant plusieurs années, Cuba a organisé et piloté cette négociation voulue par le dirigeant cubain et qui a mis fin à la plus vieille guérilla marxiste en #Amérique_latine.

    #International #accord_de_paix_Colombie-Farc

  • #Colombie : le rejet de l’accord avec les #FARC plonge le pays dans une crise inédite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041016/colombie-le-rejet-de-laccord-avec-les-farc-plonge-le-pays-dans-une-crise-i

    L’ancien président Alvaro #Uribe. © Reuters Contre toute attente, les Colombiens ont rejeté dimanche, par une très courte majorité, l’accord de paix entre la guérilla des Farc et le gouvernement mettant fin à un demi-siècle de guerre civile. Farouche opposant à cet accord, l’ancien président Uribe est parvenu à bloquer le processus et semble le premier surpris de cette victoire. Les Farc annoncent vouloir poursuivre l’effort de paix.

    #International #accord_de_paix_Colombie-Farc #Amérique_latine #Dos_Santos

  • #Nathalie_Mistral: mes quinze ans de combats chez les guérilleros des #FARC
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260916/nathalie-mistral-mes-quinze-ans-de-combats-chez-les-guerilleros-des-farc

    Audrey, dite Nathalie Mistral, a participé aux négociations de paix à La Havane. © Federico Rios La guérilla colombienne et le gouvernement ont officiellement signé l’accord de paix ce 26 septembre, mettant fin à plus d’un demi-siècle de guerre. Depuis quinze ans, Audrey, une Française originaire de Montpellier, combat dans les rangs des Forces armées révolutionnaires de #Colombie. La guérilla a révélé récemment son existence. Nous l’avons rencontrée dans les forêts du Nord-Ouest colombien et elle détaille les raisons de cet engagement.

    #International #accord_de_paix_Colombie-Farc #Amérique_latine