• Parlez-vous belge ? | Ma tasse de thé
    https://matassedethe.me/2019/03/10/parlez-vous-belge

    Monsieur Bruxelles est exotique. Il me surprend tous les jours en truffant nos conversations d’expressions typiquement belges ou de mots de brusseleir, ce parler bruxellois qui tend à disparaitre mais que l’on peut encore entendre chez les vrais autochtones (mon Bruxelles est de ceux-là).

    Le fait de pratiquer « le brusseleir » ne fait pas de quiconque un plus vrai autochtone que n’importe qui, cela va sans dire. Souvent cependant, c’est la pratique de ce brusseleir ou de certaines de ses expressions qui fait identifier les gens comme des echtes ("des vrais"), probablement en lien avec le côté « historique » de ce patois et la supposition à mon sens en partie erronée qu’il aurait été pratiqué par tou-te-s les brusseleir.e.s par le passé. L’usage en a certes progressivement diminué en même temps qu’augmentait la scolarisation et l’internationalisation dans la Ville, très clairement depuis la 2eme moitié du XXeme siècle.

    Des exemples ? Allez ! Un petit récit prétexte, juste pour vous faire sourire et vous laisser deviner le sens de mots parfois si étrangement comiques ...

    Comique un peu troupier certes, fondé sur quelque chose comme la gêne ressentie suite à des années d’école au cours desquelles nous avons appris à considérer comme « fautes » des expressions qui nous ont fait grandir et permis de communiquer... En tous cas, je partage cette page avec le sourire de celui qui vient de relire des mots parfois plus entendus depuis de nombreuses années ;-)

    Dimanche dernier, nous étions invités à un barbecue avant l’heure – je pourrais même dire très très avant l’heure, car, pour moi, sortir un barbecue par 10°c en plein mois de février, c’est un peu tôt. Mais le Belge est ainsi fait, qu’au premier rayon de soleil, c’est l’été et on l’entend s’exclamer, alors qu’il sirote une bière en terrasse : »Ah, mais qu’est-ce qu’il fait doef ici ! ».

    #surnom #bruxelles #belgique #flamand #bruxellois #pseudo #brusseleir #des_choses_que_je_crois_savoir #culture

    Sous le texte cité ici débute un texte truffé de mots en brusseleir. A lire en gardant si besoin sous les yeux le petit lexique de bas de page... La plupart de ces mots sont de sonorité et d’origine de patois flamand.

    • « A propos des autochtones »... Dans les années 1990, une savoureuse dénomination est apparue pour définir le parler local des jeunes dont les parents étaient d’origine marocaine : le maroxellois. On y retrouve « Maroc » et (bru)xellois mais la contraction évoque aussi, au moins visuellement, un des quartiers centraux de la Ville : les Marolles. Ces anciens jeunes qui ont aujourd’hui entre 40 et 55 ans, sont d’autant plus des vrais brusseleirs, que ce sont d’incroyables zinnekes culturels.

  • Le bruxellois fait encore de son stoef - Le Soir
    https://www.lesoir.be/art/le-bruxellois-fait-encore-de-son-stoef_t-20060104-0044DR.html

    Le superkastar des Belges, Menîr Brel, déjà disait que plus personne n’avait cet accent-là. Suske, Marieke, Flupke, Louitche, Tintin et les autres ont cessé de brusseler dans les strotjes depuis que la capitale a une boentche pour l’Europe.

    #surnom #bruxelles #belgique #flamand #bruxellois #pseudo #brusseleir

  • Une juge néerlandaise autorise l’abattage de 1.800 cerfs Aubry Touriel - Daardaar
    https://daardaar.be/rubriques/societe/une-juge-neerlandaise-autorise-labattage-de-1-800-cerfs

    Dans la province néerlandaise de Flevoland, une juge a donné l’autorisation de tuer 1.800 cerfs. Les autorités provinciales estiment qu’il y a trop de cerfs et qu’il faut garder la population des cervidés sous contrôle. Elles veulent ainsi atteindre le nombre de 490.

    La réserve naturelle d’Oostvaardersplassen est un polder d’une superficie de 60 km2 près de Lelystad, à 50 km d’Amsterdam. Elle n’existe que depuis 1986 lorsque les Pays-Bas ont décidé d’assécher une partie du lac d’Ijssel (Ijsselmeer) pour la reconquête de la terre sur la mer. Notez, en passant, que 17 % de la superficie des Pays-Bas sont des polders.

    Cet espace naturel est un refuge important pour les oiseaux migrateurs. De grands herbivores ont également été implantés dans la zone naturelle pour garder le secteur le plus dégagé possible, ce qui est bénéfique pour l’habitat des oiseaux aquatiques. Les chevreuils, chevaux konik et cerfs y côtoient les animaux à plumes.

    Manque de nourriture
    Seulement, il y a énormément de cerfs dans le polder : 2320 selon un recensement en octobre. Pour la province, en charge de la gestion du territoire, c’est beaucoup trop : elle veut réduire la population à 490 avant l’hiver. Les autorités veulent de la sorte éviter une situation comme celle de l’hiver dernier où près de la moitié des cervidés sont morts en raison d’un manque de nourriture.

    Six organisations de défense de l’environnement sont alors allées devant le juge pour empêcher l’abattage des animaux. Et le verdict de la juge Braeken est tombé lundi : « avec 490 cerfs, on peut encore parler d’une population robuste ». La province a obtenu gain de cause.

    Ce qui ne plait pas à Harm Niesen de la fondation Faunabescherming (protection de la faune). « La province veut atteindre un nombre beaucoup moins élevé de cerfs, mais c’est déjà fait cette année. La moitié des cerfs sont déjà morts l’hiver dernier« , a-t-il déclaré lors d’un reportage de Terzake (VRT). https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/terzake/2018/terzake-d20181119.ch.29a4f5c6-6f87-445c-b63f-d26bed5e4e7e

    Pour lui, cela veut dire qu’il y a plus de nourriture disponible que l’année passée à la même époque. Avant de rajouter : « En d’autres mots, il n’y a aucun risque d’être à nouveau confronté à une vague de morts provoquée par un manque de nourriture. »

    Il reste cependant encore un obstacle avant le début de l’abattage des 1.800 animaux : une procédure en référé spécifiquement de l’octroi de permis de chasse est en cours. Dans une dizaine de jours, le verdict sera connu. D’ici là, les chasseurs devront encore laisser leur fusil au placard.

    La suite de : https://seenthis.net/messages/687100
    Débat aux Pays-Bas : faut-il laisser les animaux d’une réserve naturelle mourir de faim ? RTBF - Belga - 16 Avril 2018


    #Pays-Bas #cervidés #régulation #réserve_naturelle #environnement

    • DaarDaar  : La presse flamande traduite en français. https://daardaar.be
      Ce site (plutôt consensuel) rencontre des difficultés financières. _

      En mai 2015, DaarDaar a lancé un site dont l’objectif est de « jeter des ponts entre les communautés linguistiques de notre pays en publiant (quotidiennement et gratuitement) des traductions françaises d’articles et d’éditoriaux provenant des médias flamands ».

      Comme de nombreux médias, DaarDaar a des difficultés à assurer sa stabilité financière. Même si l’équipe est constituée de 10 citoyens bénévoles, elle fait appel à des traducteurs professionnels qu’elle rémunère, tout en payant des droits d’auteur.

      Au niveau financier, le projet bénéficie de subventions publiques et a aussi récolté des dons. Après avoir investi l’intégralité des dons reçus des lecteurs dans le fonctionnement du site, DaarDaar a épuisé la quasi-totalité des aides et subventions publiques auxquelles l’organisation avait droit. C’est pour cette raison que l’équipe lance un appel à contributions.

      "Cette campagne est aujourd’hui nécessaire car nous n’avons tout simplement plus d’argent, et que le site risque réellement de disparaître du paysage médiatique. Notre objectif est de pouvoir continuer à offrir au public des articles de la presse flamande en français, tout en suivant parallèlement notre formation « Seeds » chez Coopcity, qui doit nous permettre d’élaborer un modèle pérenne", explique Joyce Azar, rédactrice en chef et co-fondatrice du projet. 

      Lettre de soutien
      Alerté par la situation critique de ce média unique en son genre, l’écrivain et humoriste Thomas Gunzig a écrit une lettre de soutien intitulée https://daardaar.be/rubriques/pourquoi-daardaar-ne-peut-pas-disparaitre « Pourquoi DaarDaar ne doit pas disparaître ». Une vingtaine d’autres personnalités belges comme Jaco Van Dormael, Bert Kruismans et David Van Reybrouck ont également signé cet appel. 

      « Nous sommes ravis de constater que le public est derrière nous, et que de nombreuses personnalités nous soutiennent aussi. Outre celles qui ont signé la lettre de Thomas Gunzig, d’autres, comme Alex Vizorek ou Guillermo Guiz, ont relayé l’appel sur les réseaux. Ce soutien est très important, car DaarDaar est aujourd’hui le seul média qui permet aux francophones de savoir ce qui se dit dans les journaux flamands », conclut Joyce Azar. 

      #Flamand #néerlandais #traduction

  • Quand je l’ai vu au cinéma, j’ai adoré, j’ai voulu le revoir sur internet, et j’ai pas trouvé, mais si vous le trouvez, regardez-le, c’est pas mal du tout !
    « #Welkom » de #Pablo_Munoz_Gomez

    Jorge aime son père. Son père aime une poule. Jorge n’aime pas la poule, il veut la mettre dans un poulailler. Avant de construire ce poulailler, Jorge doit se procurer un permis de bâtir. Mais difficile d’obtenir quelque chose quand son jardin est en #Flandre et qu’on ne parle pas le #flamand.

    http://www.arte.tv/fr/welkom-de-pablo-munoz-gomez/7775380,CmC=7774894.html

    #court-métrage #film #langue #intégration

    v. aussi : http://www.dailymotion.com/video/x1bd3t2_le-court-du-jour-welkom-de-pablo-munoz-gomez_shortfilms

  • En #Belgique, l’unité nationale vaut bien un poète !
    http://fr.myeurop.info/2014/01/31/la-belgique-nomme-son-premier-poete-national-13043

    Francesca Spinelli

    La Belgique a depuis cette semaine son premier #poète_national. La mission de #Charles_Ducal ne sera pas anodine, dans un pays linguistiquement divisé. Ou comment faire de cette tradition vieillotte empruntée aux Anglo-saxons une arme de cohésion nationale.

    Poète National, n’est-ce pas un peu pompeux ? ". lire la (...)

    #CULTURES #culture #flamands #linguistique #poésie #poet_laureate #wallons

  • L’#armée belge bientôt flamande ?
    http://fr.myeurop.info/2013/10/18/l-arm-e-belge-bient-t-flamande-12433

    Ludovic Clerima

    Fini le français pour les #soldats belges. 70% des officiers parleraient déjà exclusivement #flamand. De quoi faire remonter au front les #francophones.

    Scandale dans les rangs de l’armée belge ! Des officiers redoutent la « flamandisation » du corps #militaire. lire la (...)

    #REVUE_DU_WEB #Société #Belgique #défense #néerlandophones

  • Ntango ya ba Falama. Ou la génération spontanée des Congolais flamingants.

    http://blog.marcelsel.com/archive/2011/12/27/ntango-ya-ba-falama-ou-la-generation-spontanee-des-congolais.html

    Tout le monde a vu les manifestants pro-Tshisekedi marcher dans Bruxelles (et Anvers) avec des drapeaux indépendantistes flamingants, des portraits de Bart De Wever, le logo de la N-VA et l’une ou l’autre pancarte qui dans un autre pays aurait été qualifiée de raciste. L’une d’entre elles porte l’inscription : « Vive les Flamands. Les Wallons les voleurs ». On se croirait dans un meeting du Vlaams Belang, ou de l’arrière-ban radical de la N-VA.

    Bien des journaux ont commenté cette étrange association. D’autant plus tristement cocasse que la N-VA ne fait pas mystère de sa politique de regroupement familial qui reviendrait, si elle était appliquée, à renvoyer un certain nombre de ces manifestants au Congo, purement et simplement. Le parti de Bart De Wever a en effet proposé d’interdire à toute personne arrivée par regroupement familial d’en faire venir une autre par la même filière. En d’autres termes, un fils de Congolais arrivé après son père pourrait épouser une Congolaise et avoir des enfants, mais ne pourrait plus les faire venir en Belgique. Alors, quand les anti-Kabila ont brandi des drapeaux flamingants, au Nord comme au Sud, on a rapidement conclu à une excentricité plutôt amusante, et l’on s’est contenté d’expliquer que « les » (sic) Congolais pensent que les Francophones soutiennent Kabila et que les Flamands, à l’instar de Karel De Gucht ou de Bart De Wever, sont pro-Tshisekedi par nature.

    #Marcel_Sel, #N-VA, #Kabila, #flamingant, #flamand, #francophone, #Belgique, #Congo

    • Interpellant. Ce serait donc un résultat du populisme activiste (ou de l’activisme populiste ?) de Linda Mbungu.

      Car rien de tout cela n’est arrivé par hasard. La source, c’est Linda Mbungu, une militante de la N-VA qui fut très active au sein des anti-Kabila de la communauté congolaise. Au point qu’on trouve dans des forums lingala comme http://congodiaspora.forumdediscussions.com/t3151-aux-compatroites-congolais-belges des appels à voter N-VA pour « raisons stratégiques » : « Yango wana tosala vote stratégique tovoter NVA, to voter Linda Mbungu n°4 sur la liste 11 de NVA. » Traduction : « c’est pourquoi nous ferons un vote stratégique, nous voterons NVA, nous voterons Linda Mbungu (etc.) » Si vous cherchez à comprendre pourquoi Linda Mbungu a eu 4101 voix de préférence le 13 juin 2010 (ce qui est loin d’être négligeable), il ne faut peut-être pas chercher beaucoup plus loin.

      Reste à voir comment cette approche a priori un peu légère peut percuter quand on recoupe les appuis/soutiens supposés avec les « argumentaires » nationalistes. Et là, ça pique.

      Du reste, le point de vue de Mbungu, un pur produit N-VA, focalisé sur la dualité belge, et pas grand-chose d’autre, apparaît clairement dans cette interview parue sur le site Congoindependant.com d’où proviennent aussi les deux citations précédentes. Linda y raconte qu’elle se considère comme une « congolo-flamande ». Et se lance rapidement dans un prosélytisme de bon aloi aux arguments très Deweveriens toutefois : « Il est notoire que pour l’instant, le Congo est dirigé par des partis francophones belges (sic) ». Ah, ben tiens, v’là aut’ chose ! Elle précise « C’est le cas notamment du parti libéral francophone, le ‘MR’. (sic) » Ben oui. Kabila prend ses ordres chez Louis Michel, c’est bien connu ! Et elle continue : « Je ne crois pas que les relations entre les deux pays seront plus détestables que dans l’état actuel se caractérisant par l’immixtion de certains partis francophones. Il faut dire que les Néerlandophones gèrent leur Région avec rigueur et sens de responsabilité […] Je voudrais que les Congolais s’inspirent de l’expérience flamande. Je constate que les habitants du Nord de la Belgique font preuve de plus de discipline que ceux du Sud. » Bref, du communautarisme N-VA pur jus, pour ne pas dire de la franco- ou wallophobie !

      Pfiou...

      Merci @madame pour l’info et le lien !

    • Je dois dire qu’interloquée, j’ai été discuter avec certains manifestants. La logique de bas étage derrière les drapeaux jaunes au lion noir brandis haut et fort, frôlait le caniveau. Je me vois désolée de dire que la rhétorique politique de mes interlocuteurs était plate, sans argument, une sorte de mouvement de suivi mécanique très décevante. Il leur fut aussi impossible d’expliquer la logique du soutien à la NVA que pourquoi ils soutenaient Tshisekedi. Sic, comme on dit.

      Dans une telle ambiance, proche de la ferveur évangéliste, dans un contexte où le clientélisme communautaire est la règle (du PS au Cdh, et donc du MR à la NVA), on ne peut que souhaiter l’improbable, à savoir qu’au milieu du pillage généralisé des richesses du pays, loin des appartenances régionales caressées par Mobutu et les Kabila, se relève la conscience politique congolaise, et pourquoi pas un nouveau Lumumba.

  • Is er nog toekomst voor Brussel-Vlaams ? | brusselnieuws.be
    http://www.brusselnieuws.be/artikel/er-nog-toekomst-voor-brussel-vlaams

    “Aan een Brusselaar vragen wat hij van de staatshervorming vindt, is als vragen aan de kalkoenen wat ze van Kerstmis denken."

    Y a-t-il un avenir pour Bruxelles-Flamand ?

    « Demander à un bruxellois ce qu’il pense de la réforme de l’Etat, c’est comme demander aux dindes ce qu’elles pensent de Noël »

    L’article qui suit expose le sentiment de bruxellois néerlandophones sur l’évolution de la chose institutionnelle en Belgique et leur vécu personnel de bruxellois flamand.

    Traduction de passages sur simple demande :-) Copiez-les ci-dessous.

    #Bruxelles #Belgique #flamand #réforme_institutionnelle

    • Je suis d’accord avec elle :

      Nina Verhaeghe, journaliste

      « Je ne suis pas tellement préoccupée pour les flamands de Bruxelles, mais pour tous les habitants de Bruxelles. Non pas que je pense que la langue n’est pas importante - j’ai récemment été confrontée à des problèmes linguistiques dans un hôpital de Bruxelles -, mais cette ville a des problèmes beaucoup plus importants que la question linguistique. »