• À propos de la fermeture de #Framasphère
    https://diasp.eu/p/12578483

    À propos de la fermeture de #Framasphère

    Bon je vois que ça panique un peu depuis le post et le mail de Framasoft informant de la fermeture de Framasphère. Une petite mise au point s’impose.

    Le pod Framasphère ne ferme que le 7 octobre 2021, il y a largement le temps de s’organiser et de voir venir ! Inutile de paniquer, inutile de s’exciter et de migrer dans la précipitation  !

    Ce n’est pas parce que le pod/serveur/instance Framasphère ferme que le réseau Diaspora* s’arrête. C’est tout l’avantage d’un réseau fédéré, le réseau ne repose pas sur un seul serveur. Plein de pods Diaspora* sont disponible.

    La fonctionnalité de migration des données est toujours en développement actif, le mieux est donc d’attente qu’elle soit fonctionnelle pour ne pas risquer de perdre des contacts ou des posts. Mais on peut (...)

  • Pour lutter contre les GAFA, Framasoft veut aller plus loin dans la décentralisation du Web
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/12/27/chez-framasoft-des-chatons-pour-sortir-des-gafa_6024230_4408996.html

    Après avoir promu de nombreux outils pour « sortir de Google », l’association française de défense du logiciel libre se concentre maintenant sur des plates-formes décentralisées. D’un côté du ring, une association qui compte trente-cinq membres et neuf salariés, éparpillés un peu partout en France. De l’autre, les mastodontes du Web mondial : Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft… les fameux GAFA. Affirmer que cette opposition est déséquilibrée serait un léger euphémisme. Pourtant, Framasoft tient (...)

    #Apple #Framasoft #Google #Microsoft #Amazon #Facebook #Framadate #Peertube #YouTube #Framasphère #domination #GAFAM #Framapad #lutte (...)

    ##FreeSoftware

  • SNCF : Facebook restreint les comptes des syndicats SUD Rail et CGT cheminots - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/sncf-facebook-restreint-les-comptes-des-syndicats-sud-rail-et-cgt-chemino

    Par Vincent Vérier
    Le 22 octobre 2019 à 21h23, modifié le 22 octobre 2019 à 21h56

    Censure ou simple application de la politique de Facebook ? Depuis le 18 octobre, début des arrêts de travail inopinés à la SNCF, trois comptes ouverts depuis plusieurs années sur le réseau social américain par SUD Rail ont vu leur accès restreint voire bloqué pour l’un d’entre eux. Selon le troisième syndicat de la SNCF, il s’agit des comptes SUD Rail Fédération, Sud Rail centraux et SUD Rail Paris Nord qui rassemblent, cumulés, plusieurs milliers d’abonnés.

    « Tout a commencé vendredi matin, quand nous avons relayé l’appel à déposer un droit de retrait après l’accident dans les Ardennes, raconte Fabien Villedieu, délégué SUD Rail. Quand on a voulu publier des communiqués ou des articles de presse sur cet événement, un message apparaissait pour nous informer que ces trois comptes étaient limités. »

    Des restrictions qui sont allées crescendo. « Le samedi, le compte SUD Rail Paris Nord a même été complètement bloqué jusqu’à lundi matin, affirme Karim, un des administrateurs des comptes Facebook de SUD Rail. Les autres pages ont vu les restrictions se prolonger. Au départ, c’était jusqu’au 26 octobre maintenant c’est jusqu’au 28 octobre. »

    « Facebook ne nous répond pas »

    Même constat du côté de la CGT cheminots. La première organisation syndicale de la SNCF a vu sa page Facebook « CGT produit train ET PSE » qui relate de l’actualité du syndicat sur la zone de la gare de Lyon, soumise à des restrictions. « C’est incompréhensible, s’étonne Pascal Philippe, administrateur du compte. Cela fait sept ans que cette page existe. Il y a environ 11 000 abonnés. Nous faisons très attention à ce qui est publié. Pas de propos injurieux, racistes, antisémites, homophobe ou autre. Nous avons écrit plusieurs mails à Facebook pour avoir des explications. Mais rien. Facebook ne nous répond pas ».

    Contacté sur les raisons de ces restrictions, le réseau social n’a pas souhaité répondre spécifiquement aux problèmes rencontrés par SUD Rail et la CGT cheminots. « Ce sont des comptes privés, c’est confidentiel », justifie Facebook. Dans un communiqué l’entreprise assure simplement de manière générale que « ces pages sont traitées comme n’importe quelle autre page, dans le cadre de nos Standards de la Communauté sans considération de leur orientation politique ou des idées qu’elles véhiculent ».
    « Est-ce que c’est de la censure ? Je ne sais pas »

    Le réseau social indique en outre que « toute action prise à l’encontre d’une page ou d’un contenu est liée à la publication de contenus qui contreviennent à nos Standards de la Communauté ». Quels sont ces standards que n’auraient pas respectés les deux syndicats ? Facebook ne répond pas.

    Il rappelle simplement que : « Les sanctions varient en fonction de la gravité de la violation et de l’historique de l’utilisateur ou de la page concernée, et vont du retrait d’un contenu à la suspension temporaire de certaines fonctionnalités (par exemple, la possibilité de publier ou de partager sur notre plateforme pendant 30 jours), jusqu’au bannissement de la plateforme ».

    Quant à savoir si ces restrictions ont pu, le cas échéant, être demandées par un tiers, le communiqué envoyé par Facebook ne le précise pas. « Est-ce que c’est de la censure ? Je ne sais pas, analyse Béranger Cernon, de la CGT. Je constate simplement que ça intervient à un moment où c’est particulièrement tendu entre les cheminots d’un côté et le gouvernement et la direction de la SNCF de l’autre ». « C’est choquant, conclut Fabien Villedieu. D’autant que nous n’avons rien à nous reprocher et que nous avons reçu aucune explication de Facebook. »

    #Facebook #Censure #Syndicats #Politique

  • Lettre ouverte à Yann LeCun, ancien Professeur au Collège de France, responsable de la recherche en Intelligence Artificielle de Facebook.

    De la part de Olivier Auber, chercheur, Université Libre de Bruxelles (VUB)

    Objet : Quitter Facebook

    en tant que chercheur comme vous l’êtes aussi, mais dans un autre domaine, celui de l’Intelligence Naturelle (IN), je me permets de m’adresser à vous publiquement pour vous signaler que je quitte Facebook, sans doute définitivement.

    La raison est simple. Facebook est évidemment un outil puissant de mise en relation. Je constate que beaucoup de chercheurs avec lesquels je travaille ont pris l’habitude de l’utiliser pour leurs échanges informels. Les conversations qui y sont menées sont parfois futiles, mais souvent aussi du plus grand intérêt.

    Or nous nous rendons compte que ces conversations, en quelque sorte, ne nous appartiennent plus dès lors qu’elles sont menées sur Facebook !

    La preuve en est que lorsque l’on veut quitter Facebook, la plate forme vous propose d’emporter avec nous une archive des plus sommaire. Elle ne comprend pas :

    – les liens des publications personnelles (rien que ça !)
    – les discussions suivant les publications personnelles.
    – les commentaires laissés sur d’autres publications
    – les liens des publications que vous republiez.
    – votre carnet d’adresse (on obtient que les noms, pas les mails ou autres coordonnées théoriquement partagées avec vous)

    Facebook retient environ 90% des données qui nous intéressent ! De plus, lorsque l’on quitte Facebook, au delà d’un certain nombre, la messagerie interdit d’envoyer un mot à chacun des contacts afin de les informer et de recueillir leurs coordonnées !

    En d’autres termes, Facebook ressemble à une sorte de saloon du Far-West dans lequel l’alcool serait gratuit. Si vous y entrez, non pour boire, mais pour discuter simplement avec vos amis, vous vous apercevez au moment de sortir que vos conversations et votre carnet d’adresse ne vous appartiennent plus. Ils appartiennent au patron du saloon ! Pour couronner le tout, le patron vous interdit de dire au revoir à vos amis avant de partir !

    Par cette lettre ouverte, je souhaite alerter mes collègues et plus généralement tous les travailleurs intellectuels professionnels ou indépendants (potentiellement tout le monde) :

    Ne publiez pas vos idées sur Facebook ! Ne menez aucune conversation digne d’intérêt sur Facebook ! Choisissez plutôt de discuter sur des réseaux sociaux libres et distribués tels Diaspora ou bien Mastodon. Choisissez des plateformes de veille partagée tel Seenthis ou des outils de rédaction collective tel Cryptpad qui, contrairement à Facebook ne donne aucun droit ni aucune visibilité à son fournisseur sur ce que vous écrivez.

    En particulier, amis chercheurs et artistes indépendants, n’attendez pas que Mark Zuckerberg, enrichi à l’extrême par votre travail gratuit, veuille bien vous verser un revenu de base. Il n’a aucune légitimité pour cela ! Expérimentez plutôt des réseaux distribués de création monétaire libre tels Duniter.

    Cher Yann, pour conclure, je ne doute pas que grâce à votre talent et à celui des chercheurs que vous avez rassemblés, Facebook dispose un jour de la plus puissante Intelligence Artificielle qui soit. Ce jour-là cependant, cette IA risque de régner sur un désert, car en se comportant ainsi Facebook pourrait se vider de ses utilisateurs. Gone !

    Bien à vous

    Olivier Auber
    http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=YannLeCun
    #Duniter #Diaspora #Framasphere #Seenthis #Mastodon #Cryptpad INSIDE

    • En fait j’évalue à 90% les données textuelles qui sont retenues par FB, donc les utilisateurs n’ont droit qu’à 10% de leurs données personnelles. Cela n’a évidemment qu’un sens limité car les data ne se comptent pas en kilos... Une meilleure analogie serait le corps humain. FB garde tout sauf, disons les genoux, ou les avant bras avec lesquels vous pouvez repartir... ce qui ne fait pas un corps valide... Ce qui est grave, c’est que dans ses ToS, FB prétend que les utilisateurs peuvent repartir avec leurs data. C’est totalement faux. C’est une tromperie ! (UNFAIR). Je crois que devant un tribunal impartial et qui n’a pas froid aux yeux, c’est plaidable...

    • Pour aller dans votre sens, j’ai découvert, après le décès d’une amie et la transformation de sa page en page « souvenir » ou « hommage » je ne sais plus le terme, que la correspondance privée que j’avais eu avec elle via Fb Messenger avait été tronquée de ses écrits. Il n’y avait plus que mes propres interventions et des blancs à la place de ses contributions...J’ai également fermé mon compte qui avait été ouvert il y a 10 ans.

    • Il serait intéressant en effet de détailler un peu ce chiffre de 90%. Il est parlant, on aime les chiffres ronds et gros (comme nos patriarches), mais souvent ils manquent de précision.

      Une discussion récente m’a interloquer à ce sujet. On parle identité et anonymat à toutes les sauces, mais, ces 90% d’information, ces j’aime/j’aime pas, ces déplacements relevés par le localisateur, ces mots envoyés à la ronde.. sans compter les inscriptions -comme tu le mentionnes- à divers services (cafés, parking lots, et autre cyber communautés) qui demandent ton « compte Facebook ». Ça fait beaucoup de mon identité mise en morceau. Seul un inconscient volontaire qualifiera cette amoncellement de détails à mon sujet comme « anonymes ». Et pourtant.

    • @najort Ce chiffre de 90% n’est là que pour donner une idée du racket et accrocher l’attention (sorry, on fait son temps) mais au fond on ne peut bien entendu pas mesurer « l’information » de cette manière. Est-elle seulement mesurable ? C’est une grande question ! Une chose est claire, les mots au kilomètre livrés par Facebook n’ont pratiquement aucune valeur sans les liens qui les relient entre eux et avec leur environnement.
      Voici par exemple la sauvegarde de ma timeline :
      http://perspective-numerique.net/Facebook2011-2018/html/timeline.htm

    • Je m’interroge sur l’archivage de ses données personnelles sur les réseaux sociaux. Ce n’est jamais le pourquoi de ce genre de service. Ces services web seraient même plutôt basés sur l’idée de faire monter les gens dans le train pour qu’ils l’alimentent de leur énergie vitale mais jamais pensés pour qu’ils puissent en descendre. Je ne parle même pas des spécificités de FB, vols d’images, des droits, des visites, des mots, de la pensée spécifique, de l’annihilation sociale. Non, par exemple sur seenthis, on en discute parfois, lorsqu’une personne veut partir, je ne crois pas qu’elle ait cette possibilité d’archiver ses activités, toutes ses données sont supprimées et ses posts disparaissent. Du coup il faut deviner que @aude_v au milieu d’une discussion avait posté un truc important, et pas seulement important pour elle. Ça, ça fait chier quand même, non seulement la personne se casse mais en plus on perd des interventions souvent pertinentes.
      Voila, je note comme ça, pour aussi souligner les aspects de pourquoi c’est différent/ou pas et ce qui est questionné quand on parle d’archiver (ses) ces données.

    • Avant de quitter Facebook, voici la facture.
      USD 350.000.000.000.000
      Trois Cent Cinquante Mille Milliards de Dollar

      Lettre ouverte à Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook.

      Objet : Quitter Facebook

      Salut Mark !

      meilleurs voeux et toutes mes félicitations pour tes bonnes résolutions 2018 !

      1) tu nous dis que tu as pris conscience « qu’avec l’émergence d’un petit nombre de grandes entreprises technologiques - et les gouvernements utilisant la technologie pour surveiller leurs citoyens - beaucoup de gens croient maintenant que la technologie centralise le pouvoir plutôt qu’elle ne le décentralise. »

      Ce n’est pas qu’une croyance, c’est un peu vrai non ? Et tu y es un peu pour quelque chose n’est-ce pas ?

      Là dessus, tu nous dis être « intéressé à approfondir et étudier les aspects positifs et négatifs des technologies de décentralisation. »

      C’est cool ! Tu dois savoir que d’autres travaillent depuis longtemps ces questions - déjà bien avant la création de Facebook - en vue de créer les conditions d’une société plus équitable. Si ta prise de conscience est réelle, tu pourras sans doute nous aider. On manque de développeurs !

      2) tu sembles aussi avoir compris que tes algorithmes rendaient les gens fous en les inondant de posts sponsorisés et de fake news. Tu dis : « le renforcement de nos relations améliore notre bien-être et notre bonheur ». Tu vas donc modifier quelques lignes de code pour renforcer ce que tu appelles nos « liens forts » (strong ties) qui selon toi ont beaucoup de « valeur » (high value). Au final tu veux que le temps que les gens « dépensent » sur Facebook soit « plus précieux ».

      C’est cool ! Cependant, mon cher Mark, il faut que tu comprennes que ce temps est bien plus précieux encore que ce que tu imagines.

      Pour ma part, disons que je passe(ais) environ une heure par jour sur Facebook à développer ces liens et ma propre documentation professionnelle. En dehors de cela, j’y passe(ais) aussi du temps à titre « récréatif ». Ce point est évoqué plus bas*.

      Or comme mes liens et ma documentation sont irrécupérables par le système backup de Facebook comme je l’ai expliqué à ton collège Yann LeCun ? , je suis obligé de constater que Facebook me les a volés.

      Voyons combien cela coûte...

      365 heures par an. Arrondissons à 50 jours par an. Si je compte mon prix de journée à USD 1.000 /jour (c’est très raisonnable, les avocats de FB sont payés USD 1.000 de l’heure), ça fait USD 50.000 par an. Comme je suis sur Facebook depuis 7 ans, je t’adresserai une facture de USD 350.000.

      Les statistiques montrent que je suis dans la moyenne des utilisateurs de Facebook en terme de durée d’utilisation et d’ancienneté. On peut donc multiplier ce coût par le nombre d’utilisateurs (non pas les 2 milliards actuels mais disons 1 milliard pour faire bonne mesure sur les 7 dernières années). On obtient donc une facture globale de :

      USD 350.000.000.000.000
      (Trois Cent Cinquante Mille Milliards de Dollar).

      En conclusion, mon cher Mark, tu fournis une véritable interopérabilité des données personnelles qui permettrait aux gens de ne pas être otages de Facebook et de sa centrallisation, ou bien tu rembourses !

      Bien à toi

      Olivier Auber

      () Le temps récréatif n’est pas décompté. En effet, le divertissement fourni par Facebook est financé par la publicité. C’est-à-dire que chacun paie pour ce divertissement à travers sa consommation quotidienne de produits surfacturés à cause des budgets publicitaires des marques captés pour une bonne part par Facebook..

      ( *) Lettre ouverte à YannLeCun, ancien Professeur au Collège de France, responsable de la recherche en Intelligence Artificielle de Facebook.
      http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=YannLeCun

      1) Résolution 1 : https://www.facebook.com/zuck/posts/10104380170714571
      2) Résolution 2 : https://www.facebook.com/zuck/posts/10104413015393571

  • Framasphère a 3 ans !
    https://framablog.org/2017/10/30/framasphere-a-3-ans

    Rappelez-vous, il y a trois ans, nous lancions notre campagne #Dégooglisons_Internet. Le même jour, le premier service de cette campagne est annoncé : Framasphère, notre pod #Diaspora*, ouvrait ses portes. L’objectif ? Offrir à qui le souhaite une plateforme ouverte pour … Lire la suite­­

    #Contributopia #Libertés_Numériques #Libres_Logiciels #Libres_Services #Anniversaire #Facebook #Framasphere #logiciel_libre #migration

  • #Facebook, le Brexit et les voleurs de #données
    https://framablog.org/2017/05/22/facebook-brexit-voleurs-donnees

    Du grand banditisme à une échelle jamais vue. Le résultat : une élection historique volée. Les suspects sont connus, les cerveaux, les financiers, les hommes de main… Il y a Nigel Farage, agent de change devenu politicien malgré lui, fondateur du … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #G.A.F.A.M. #Libertés_Numériques #big_data #BigBrother #Framasphere #GAFAM #Politique

  • Mastodon is a free, open-source social network.
    A decentralized alternative to commercial platforms, it avoids the risks of a single company monopolizing your communication.

    Pick a server that you trust — whichever you choose, you can interact with everyone else.

    Anyone can run their own Mastodon instance and participate in the social network seamlessly.

    What sets Mastodon apart

    Timelines are chronological
    Public timelines
    500 characters per post
    GIFV sets and short videos

    Granular, per-post privacy settings
    Rich block and muting tools
    Ethical design: no ads, no tracking
    Open API for apps and services

    https://mastodon.social/about

    Une énième tentative (après identi.ca, diaspora et autres) de micro-blogging open-source et décentralisé.
    Semble avoir une certaine traction dans mes contacts twitter.

    J’y ai le même pseudo qu’ici ;)

    • 90% des utilisateurs ont créé un compte sur l’instance principale mastodon.social. Autant dire que côté décentralisation… Le pire c’est que leur identifiant est lié à la plateforme donc ils devront abandonner tous leurs contacts et leur historique si d’aventure ils devaient changer d’instance.

      Vous pouvez aller voir ailleurs, mais déjà que le réseau est petit, il est bien difficile de se dire qu’une petite instance sera là dans la durée. Si pour migrer je dois tout perdre, même moi je risque d’aller sur l’instance principale et jeter l’idée de décentralisation.

      Comme #diaspora, je suis sur #framasphere mais je peux pas interagir avec des gens sur d’autres instances...

    • salut, oui encore une, mais au moins ils utilisent un protocole existant (ostatus/Gnu Social), si j’ai bien suivi.
      J’ai testé je ne suis pas fan du tout (trop compliqué alors que faible en fonctionnalités).

      Mais c’est toujours bien de voir un peu d’attention sur un projet libre. Je vais lire le billet cité par @fil ça a l’air intéressant à lire l’extrait.

    • bon en fait l’article survol.fr n’est pas si intéressant, j’espérais qu’il parlât des enjeux vraiment intéressants (les enjeux politiques), et ça reste dans le technique malgré tout.

    • J’ai testé rapidement, je suis assez d’accord avec @goffi ça manque de fonctionnalité.
      Ça ressemble fonctionnellement à Twitter depuis Tweetdeck, en moins bien.
      Mais la synchro entre instances semble bien gérée, contrairement à Diaspora : on peut interagir avec quelqu’un (coucou @b_b) qui est sur une autre instance.

    • Ben en fait les enjeux politiques de passer sur une architecture décentralisées me semblaient assez connus (dans mes lecteurs). Je prêche plutôt des convaincus sur cette question.

      Le décentralisé c’est bien. La fédération est une bonne archi pour ce type de service. Il y a déjà eu d’autres initiatives qui fonctionne, et il y a déjà un protocole avec tout ce qu’il faut. C’est d’ailleurs ce qu’utilise Mastodon.

      La question pour moi c’était « vu que c’est un réseau social je vais là où sont les copains, est-ce que je crois que les copains vont migrer (durablement) et si non pourquoi ? ».

    • Ah je ne savais pas que l’auteur du billet était là, cool on va pouvoir discuter :)

      Salut @edas ! Les enjeux politiques vont bien au delà de l’argumentaire technique centralisé/décentralisé ou du nombre de participants, et il ne suffit pas qu’un projet soit libre pour qu’il soit automatiquement bien.

      Mastodon (du moins son instance principale) n’a pas l’air parti pour faire de publicité ou monter un modèle économique basé sur les données utilisateurs, 2 bons points, et il ré-utilise un protocole existant.

      Maintenant il faut se poser la question de la gouvernance du projet (qui prend les décisions, comment ça va évoluer, dans quelles directions). C’est visiblement tenu par une seule personne pour le moment, il faut voir comme cela va s’organiser par la suite si ça a du succès. Il y a quelques remarques intéressantes à trouver là : https://medium.com/@Gargron/learning-from-twitters-mistakes-c272d67bba76 . À comparer par exemple à Diaspora qui a une prise de décision commune via Loomio, à XMPP où il y a un conseil élu tous les ans, ou à Matrix qui est pour le moment tenu par des employés d’une même boîte même s’ils ont annoncé vouloir monter une structure pour gérer ça.

      Le développeur commence à gagner de l’argent avec, via Patreon, est-ce que ça va influencer le développement ?

      Ensuite les fonctionnalités, là on est dans le copié/collé du truc à l’oiseau, du coup quelle va être la place des « likes », est-ce que ça va influencer la visibilité des billets ? Est-ce qu’il y a des fonctionnalités de tendances du moment ? Si oui comment cela va être présenté ?

      Je pensais voir ce genre de questions abordées dans le billet en voyant « arrêter de croire que tous les problèmes sont techniques et peuvent se résoudre avec des lignes de code » dans l’extrait de l’article, d’où ma déception.

      Et je trouve vraiment dommage que le seul (ou du moins le principal) critère de jugement de la plupart des gens qui suivent ce genre de projets est l’interface. Les choix et réflexions faites autour d’un projet et l’orientation prises par les premiers utilisateurs est pourtant primordiale dans son avenir, Seenthis en est d’ailleurs un bon exemple (message avec peu de mise en forme, commentaires sous chaque message, contenu très politique).

      Pour le moment, j’ai plus l’impression que la raison du succès (probablement temporaire) de ce projet est son interface qui ressemble à ce que des gens connaissent (et vraiment trop compliquée pour des gens qui ne sont pas dedans), et son apparition sur 2/3 médias stratégiques (hackernews et github notamment), et je trouve ça super léger.

    • Et niveau popularité on parle de quelques dizaines de milliers de personnes, en s’appuyant sur un réseau existant, quand on voit déjà des articles qui parlent de faire trembler le machin au zozio, on a surtout l’impression de voir des titres chocs pour attirer le badaud.

    • Je t’avoue que j’ai publié une humeur, basée sur un axe de réflexion qui est pour moi « j’aimerai bien sortir du système centralisé de twitter ». Ça a été repris comme une analyse critique en règle, ce que ce n’était pas du tout.

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      Cela dit je ne suis pas tellement inquiété par le contrôle d’un seul développeur. Le protocole serveur est ouvert, utilisé par d’autres logiciels que Mastodon, et le code source est libre.

      Bref, rien n’empêche de partir sur une autre branche. Si le réseau prend de l’ampleur, ce ne sera pas le plus gros problème à mon avis.

    • Je t’avoue que j’ai publié une humeur, basée sur un axe de réflexion qui est pour moi « j’aimerai bien sortir du système centralisé de twitter ». Ça a été repris comme une analyse critique en règle, ce que ce n’était pas du tout.

      J’en ai parlé sur ton billet parce que c’est ce que je pensais initialement y trouver, mais c’est une remarque générale : ces questions ne sont jamais posées.

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      L’exemple est d’autant mieux choisi que c’est le même protocole qu’Identi.ca

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      Le contrôle sur le code a beaucoup plus d’influence qu’on peut l’imaginer. Aujourd’hui c’est facile de changer parce que c’est une (probablement, je n’ai pas vérifié) petite base de code, qu’il y a relativement peu d’utilisateur etc. Mais si demain il y a une instance majeure avec disons 50% de la population du réseau (un Gmail en gros) et qu’elle fait des choix techniques, le reste du réseau sera obligé de suivre s’il ne veut pas perdre ses contacts. Sans même parler d’instance, si Mastodon a des logiciels compatibles (ce qui est déjà le cas avec GNU Social), mais que 90% du monde utilise Mastodon, c’est lui qui va diriger les choix techniques et le reste sera obligé de suivre (ce qu’il se passe actuellement avec Chrome pour les navigateurs). Du coup c’est une question essentielle.

    • Je suis peut-être naif mais je me dis que justement, parce que c’est décentralisé, si les choix pris ne vont pas aux utilisateurs, ces derniers pourront faire diverger leurs instances, ou ne pas mettre à jour le logiciel avec la version de l’auteur initial. C’est justement ce qu’on n’est pas capable de faire avec Twitter.

      Bon, pour ça il faut qu’on ait une portabilité des identifiants :-) ça parait technique mais c’est bien en enjeu de contrôle des utilisateurs, pas juste de code.

    • Je suis peut-être naif mais je me dis que justement, parce que c’est décentralisé, si les choix pris ne vont pas aux utilisateurs, ces derniers pourront faire diverger leurs instances, ou ne pas mettre à jour le logiciel avec la version de l’auteur initial. C’est justement ce qu’on n’est pas capable de faire avec Twitter.

      Oui c’est possible, tant qu’il n’y a pas de déséquilibre dans le réseau avec une très grosse instance.

      Bon, pour ça il faut qu’on ait une portabilité des identifiants :-) ça parait technique mais c’est bien en enjeu de contrôle des utilisateurs, pas juste de code.

      Oui je suis tout à fait d’accord que ça n’est pas qu’un enjeu de code. Ceci dit, le code a une forte influence sur l’utilisation et la direction que peu prendre un outil.

    • Ce qui est intéressant, c’est l’enthousiasme et les idées que ça génère : les gens ont entre les mains un prototype de rézosocio décentralisé plutôt accessible, qui marche pas trop mal

      Les développeurs ont un support de discussion et ont un terrain de jeu grandeur nature
      Ça vulgarise également le concept (instances) auprès d’un public un peu plus large.
      Enfin, ça remet un coup de projecteur sur les protocoles utilisés.

      Lire :
      https://hackernoon.com/mastodon-is-dead-in-the-water-888c10e8abb1
      https://mastodon.social/@clochix
      https://mastodon.social/@dav

    • Comment ils font pour avoir 50000 adhérents en 6 mois ? Ils connaissent le dalai-lama ou ils sont dans la silicon valley ?
      Un article dans le Figaro… moi, ça active mes alertes.
      http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/04/05/32001-20170405ARTFIG00238-decu-par-twitter-et-facebook-mastodon-vous-tend-l
      https://twitter.com/mpmassiani/status/849649927282208768

      Je suis peut être juste mauvaise langue.
      Mais une fois j’avais lu un article (du point ou d’un truc identique) où la journaliste s’émerveillait d’avoir dénombré tant de réseaux sociaux français alternatifs. Mais avait oublié Seenthis.net … sur cette erreur, j’ai immédiatement pensé à la notoriété inexistante de Seenthis, et au travail bâclé de cette professionnelle de l’information qui n’était pas sans me rappeler les approximations d’une majorité de ses collègues à longueur de temps.
      Notre prochain atelier, à Lille sera sur le thème des réseaux sociaux
      https://atelili.tuxfamily.org/wiki/atelier:18

      Redit de ma grogne ici : https://seenthis.net/messages/586161#message586923

  • La vidéo de la table ronde sur les nouveaux médias aux RMLL de Beauvais est en ligne. C’était un débat non technique, mais plutôt sociétal/politique (à rapprocher de la conversation qu’on avait eu ici : http://seenthis.net/messages/365819) avec :

    – Edhelas de Movim
    @arno qu’il est inutile de présenter ici
    – Luc Fievet de l’April/Symbiose
    – Pouhiou de Framasoft
    – moi même pour Salut à Toi/Libervia

    le tout animé par @olicat de Libr@toi

    http://video.rmll.info/videos/table-ronde-sur-les-nouveaux-medias

    #RMLL #société #politique #table_ronde #débat #movim #seenthis @seenthis #spip #april #symbiose #framasoft #framasphère #diaspora #salutàtoi #sàt #libervia #xmpp #libr@toi #libreàtoi #libre #logiciel_libre #réseaux_sociaux