• Nos chefs sont nuls - Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/78752/chefs-nuls

    En France, comme dans les autres pays méditerranéens, la majorité des managers envisagent la direction de manière coercitive, c’est-à-dire dans le but d’obtenir un acquiescement immédiat des salariés. Alors que dans les pays d’Europe du Nord, le chef est là pour faire émerger la décision collectivement.

    Pourquoi en sommes-nous là ? Les écoles de #management ne forment pas à l’humain, mais aussi parce que les managers ne sont pas choisis pour leurs qualités humaines mais pour leurs compétences métiers. (...)

    #digiwork #travail

  • « Tout le monde n’a pas le droit d’être victime... »
    http://www.article11.info/?Tout-le-monde-n-a-pas-le-droit-d

    En 2002, Paolo Persichetti était extradé en Italie par l’État français qui reniait ainsi la parole donnée aux anciens de la lutte armée italienne. Une expérience qu’il analysait dans Exil et châtiment, publié en 2005. Aujourd’hui cantonné à un régime de semi-liberté, il continue à tirer à boulets rouges sur les arcanes de la « justice » occidentale, et notamment sur la notion de « victime méritante ». (...) Source : (...)

    • A lire absolument..

      Loin d’avoir renforcé la reconnaissance de la dignité humaine, la compétition victimaire s’est prêtée à une facile instrumentalisation qui a servi à renforcer le pouvoir des Léviathan. Sur le plan international, grâce au prétexte de l’ingérence humanitaire, le paradigme victimaire a favorisé le passage de l’éthique guerrière aux guerres éthiques, alimentant la grande hypocrisie de la justice pénale internationale, qui a permis aux vainqueurs de faire le procès des vaincus. Comme disait Pascal, « Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste », abolissant toute capacité de discernement entre d’une part les crimes de lèse-humanité universellement reconnus (la torture, l’esclavage, le génocide, les méfaits coloniaux...) et d’autre part les infractions commises par ceux qui ont exercé leur droit à la résistance.
      Sur le plan intérieur, l’idéologie victimaire a accompagné la dérive justicialiste et la contre-réforme du procès pénal. Celui-ci, après avoir été le lieu de vérification des preuves, est devenu le théâtre d’une cérémonie cathartique qui, pour offrir une réparation symbolique à la victime, anticipe un jugement sans issue pour le coupable.
      Enfin, sur le plan social, il rend passif les sujets victimisés, les amputant de leur intérêt humain et de leur complexité politique et civile, réduite ainsi à l’aspect monodimensionnel de ceux qui n’expriment que douleur et souffrance et demandent réparation. Cette requête ne trouvant pas la satisfaction promise par le procès pénal, elle précipite souvent ceux qui la formulent dans la spirale du ressentiment sans fin.

      #victimisation #justice #paternalisme

  • pour l’anecdote,
    je rebondis sur mes propos
    http://seenthis.net/messages/132772#message132814

    L’opinion est moutonnière, une bonne partie n’a pas plus de conviction que le jury du concours de beauté qui va élire celle dont il pense que les autres vont trouver la plus belle. Quand elle va voir que Hollande a réussi à faire passer - et le mariage homo - , - et la réforme du code du travail - « l’opinion » va le réhabiliter.
    Dès demain on va voir sortir des sondages indiquant une inversion de la courbe de popularité..

    http://fr.news.yahoo.com/l%C3%A9g%C3%A8re-embellie-cote-popularit%C3%A9-fran%C3%A7ois-hollande

    La belle illustration de notre démocratie représentative paternaliste et infantilisante...
    Orwell nous dirait que dans un monde volontairement terrifiant, où on entretient les phobies, l’opinion ne « pense » pas, elle a juste peur. L’opinion attend de son dirigeant qu’il la rassure sans cesse. D’où cette obsession médiatique de la côte de popularité, ou « côte de confiance », qui ne traduit pas une adhésion politique (car il faudrait pour cela une conscience politique), mais qui quantifie la capacité du dirigeant à rassurer la population.
    L’enjeu politique, ce n’est pas (plus) le problème. L’important c’est les histoires de casting. D’où les sondages débiles montrant que Sarko prendrait sa revanche sur Hollande si on refaisait l’élection aujourd’hui, qui ne nous apprennent rien d’intéressant, si ce n’est ce qu’on sait déjà : Sarko est infiniment plus rassurant que Hollande.
    #paternalisme #infantilisme #opinion #monarchie_presidentielle

  • “De beaux rêves pour de paisibles dormeurs” : rétablir la quiétude postcoloniale
    http://www.etatdexception.net/?p=4621

    "La direction d’une officine « antiraciste » vient de sortir sa plume pour pourfendre la « gangrène de la #Racialisation du discours ». Parue dans L’Humanité, cette tribune au titre alarmiste (« L’inquiétante résurgence des théories de la #Race ») est signée par Bernadette Hétier et Pierre Mairat, coprésidents du #Mrap. Et c’est parce qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une vaste lutte idéologique visant à combattre toute expression politique indépendante des post-colonisés, que nous avons choisi d’y (...)

    #A_La_Une #Intégration_/_Antiracisme #Race_/_Racialisation #Antiracisme #Paternalisme #Postcolonialisme

  • L’étatisme, maladie infantile de l’#Antiracisme
    http://www.etatdexception.net/?p=4408

    "Le décalage existant entre l’étatisme et le réformisme de la pétition « Non à l’#Islamophobie / Pour une commission sur l’islamophobie » et les idées défendues par ailleurs par certain-e-s de ses signataires est flagrant. Celui entre le conformisme de la pétition et les attaques continues contre les musulman-e-s l’est encore plus. C’est de ce double décalage qu’il sera question dans ce (...)

    #A_La_Une #Intégration_/_Antiracisme #Intégration #Jihad #Musulmans #Paternalisme

  • Les employés les plus nuls sont les plus heureux | C’est plutôt que les cadres sont des débiles !
    http://www.slate.fr/lien/69999/employes-performance-au-travail?goback=.gde_2079034_member_227422824

    Le plus amusant est que ces mauvais élèves ne savent pas qu’ils le sont. Au contraire, les résultats de l’étude semblent montrer qu’ils se sentent à l’aise et performants. Pourquoi ?

    Parce que les managers les félicitent pour leur travail, alors qu’ils ne donnent pas beaucoup de retours positifs aux salariés performants, dévoués et consciencieux... Et ces derniers « se sentent stressés et sous-évalués », explique Mark Murphy.

    • C’est pas faux.

      Dans le monde du travail, il semble que seule l’insatisfaction contraint les managers à se préoccuper des personnes... On a l’impression que la satisfaction est assez taboue, en tous cas elle rend peu expressif.

      Je me risque à quelques hypothèses pour creuser ce qui est résumé dans l’idée que « les cadres sont des débiles ».

      Le manager n’a pas intérêt à trop montrer à quelqu’un qu’il est satisfait de lui, ni de le faire savoir aux autres.
      D’une part parce qu’en général on est dans un monde si concurrentiel, si hanté par la prédation et la loi de la jungle, que le manager peut se sentir menacé par ses subalternes performants.
      Et par ailleurs parce que la gratification du subalterne lui donnera à ce dernier la légitimité de devenir gourmand et revendicatif.

      De plus, l’énergie du management est plus souvent orientée vers la neutralisation des moins performants, pour contenir leur pouvoir de nuisance involontaire.
      Et c’est une activité qui ne déplait pas au manager, car celui ci peut maintenir son rang, se sentir considéré, compétent, en traitant avec un subordonné moins autonome, voire dépendant. Une sorte de satisfaction paternaliste en quelque sorte..

      #management #paternalisme

    • Puisque même la majorité des lecteurs de seenthis semble encore vouloir fonder la société sur l’emploi, que faire d’autre des improductifs que de les employer ?

      @petit_ecran_de_fumee a raison de remarquer que la présence d’improductifs dans une équipe génère des tensions, provoque des catastrophes et nuit au travail des autres. Nous avons tous connus de ces personnes qu’on préfèrerait voir payées à rester chez elles. Certaines ont même obtenu d’enviables pré-retraites. On s’est même habitués, bon an, mal an, à avoir des bataillons de comptables, juristes et qualiticiens payés à entraver l’action des productifs.

      L’idéologie de l’emploi contraint l’appareil productif à accepter en son sein un quota d’autant plus élevé d’improductifs que les exigences de production de la survie économique augmentent (élevant encore la barre de la viabilité économique), augmentant encore la pression sur les productifs.

      Les managers intermédiaires, qui d’ailleurs sont eux mêmes peu productifs directement, font ce qui leur semble utile au maintien de ce état de fait en appliquant les prescriptions de l’idéologie de l’emploi : employer tout le monde est une question d’organisation, par exemple en faisant faire à chacun ce qu’il peut faire plutôt qu’en appliquant une certaine équité.

      Gageons que tout ceci ne fonctionnera pas éternellement.

    • @bp314 : je dois encore réfléchir à ce que tu dis mais sinon je voulais nuancer mon propos. Le maternage des moins performants n’est quand même pas une norme en entreprises.
      Le harcèlement existe pour les faire partir. Et les grosses boites ont trouvé la solution pour contourner le CDI et leur dilemmes de management : le recours aux prestataires, flexibles, dociles car précaires et interchangeables si non performants.

    • @petit_ecran_de_fumee Je me permets donc de vous contredire : ceux qu’on materne en entreprise ne sont pas nécessairement ou particulièrement improductifs. Ce qui les caractérise est d’être maternés, et on constate avec un certain amusement que la plupart d’entre eux sont improductifs.

      Comme se fait-ce ?

      Vous souvenez-vous de Raymond Barre ? L’homme qui, il y a trente-quarante ans, estimait que tant qu’à payer les chômeurs, il fallait les employer. Il mit sa conviction à l’épreuve des moeurs de l’époque en recrutant massivement dans la fonction publique.

      Etait-il fou ? Aucunement.

      L’erreur à ne pas commettre est de croire que la profitabilité des entreprises françaises dépend de leur productivité. C’est parfaitement inexact dans une économie réglementée comme la France.

      La profitabilité d’une entreprise en France dépend de ce que les économistes nomment « pouvoir de marché » c’est à dire sa capacité à fixer les prix de ce qu’elle vend, produits ou services.

      Le meilleur moyen d’obtenir du pouvoir de marché dans une économie règlementée est de servir les puissants dans l’espoir de renvois d’ascenseurs : législatifs (entretien des ascenseurs, normes bâtiments en évolution permanente), règlementaires (éthylotests), sous forme de commandes publiques (Rafales). Pour ce faire, le plus simple est d’employer les enfants de la riche bourgeoisie, celle qui peut vous renvoyer l’ascenseur. Puisque les études supérieures sont socialement discriminantes, il suffit d’embaucher des Bac+5 de spécialités universitaires inutiles et innovantes, telles la médiation culturelle, les TIC, ou tout autre fadaise 2.0 pour être certain de taper dans les bonnes CSP. Et qu’importe que ceux-là soient improductifs pourvu qu’ils soient heureux, et le fassent bien savoir à l’élite consanguine, pour qu’elle augmente le pouvoir de marché de leurs employeurs.

      La presse fonctionne ainsi depuis la libération, ça n’a jamais ému personne. Ce fonctionnement s’est juste généralisé.

      poke @monolecte : Ce n’est donc pas, comme l’aurait facilement affirmé Ayn Rand parce qu’ils sont inutiles qu’ils sont heureux. C’est parce qu’ils sont riches qu’ils sont improductifs, employés quand même, et donc heureux.

    • @bp314 :

      la majorité des lecteurs de seenthis semble encore vouloir fonder la société sur l’emploi, que faire d’autre des improductifs que de les employer ?

      c’est vrai qu’en ce qui me concerne, je crois que l’emploi est la base du ciment social. Je ne vois pas autre chose. Mais je veux bien qu’on me donne d’autres pistes.

      Je ne vois pas d’autre lien possible avec la collectivité que cette réciprocité par l’échange de travail. Il y a bien sûr les rentes, certaines justifiées (retraites, invalidité, maladie) et d’autres pas du tout, à combattre (le parasitage capitaliste).
      Les rentes injustifiées sont une horreur sociale, y compris les indemnisations qui nous font tolérer le chômage structurel. Une société vivable ne peut pas considérer qu’une partie de la population est superflue ou doit être confinée dans la passivité. L’humanité doit s’assumer si elle veut mériter le respect, si elle ne sait pas fonctionner sans exclure, ça reste une société barbare dans lequel le mot performance n’a pas lieu d’être..

  • Le Monde.fr - Actualité à la Une
    http://www.lemonde.fr
    Christine Lagarde et Marine Le pen, femmes politiques préférées des Français.
    Une magouilleuse et une faf.
    Si c’est vrai, on se dit quand même qu’il y a un gros problème.
    Si maintenant on y ajoute l’autre vendue : l’ex d’Areva, plus l’autre encore, celle qui tire sur le cochon déjà mort et encore l’épouse de celui-ci, puis... bref si la femme est l’avenir de l’homme, celles-là c’est quoi ? et nous là-dedans où on va ?
    Il y a de quoi flipper lorsqu’on aime les femmes. Personnellement je me sens mal.

  • Du racisme bonasse

    « La racialisation très forte dont les Noirs ont été victimes ne se corrèle pas mécaniquement avec les traitements racistes dont ils sont l’objet en France. Les comportements racistes peuvent en particulier s’exprimer sous la forme d’un #paternalisme bon enfant, assez condescendant, qui considère les Noirs comme des grands enfants immatures plutôt que des personnes dangereuses, par contraste avec le #racisme antiarabe qui est généralement plus agressif.

    La question doit être historicisée. On dit fréquemment, et à juste titre, que c’est à partir de la Première Guerre mondiale, dans le contexte de la mobilisation des troupes coloniales, que l’image des Noirs évolua, des "sauvages" cannibales des descriptions de voyageurs ou des romans de Pierre Loti aux tirailleurs "y a bon Banania", frustes mais braves et utiles pour peu qu’ils fussent bien encadrés. Cela est vrai, mais il convient de considérer que la représentation précédente ne disparut pas : elle subsista comme "mythe secondaire", comme un réservoir référentiel mobilisable le cas échéant et susceptible de se substituer au "y a bon Banania". Le racisme antinoir puise donc dans deux répertoires racistes : celui du brave tirailleur (enfantin) et celui du sauvage (dangereux), dans des combinaisons qui varient selon les circonstances.

    Le "répertoire du tirailleur", à forte tonalité paternaliste, est le plus usité, et il arrive de l’entendre régulièrement dans la bouche d’un commentateur de matchs de football, par exemple, ou même dans celle d’un président de la République qui s’extasiait, au retour d’un voyage en Afrique, sur le caractère "joyeux" de l’Africain. À partir de la Grande Guerre, les stéréotypes racistes français faisaient des Noirs des personnes à l’intellect inférieur, comparables à des grands enfants. Un auteur colonialiste de l’entre-deux-guerres, Jean Charbonneau, écrivait ainsi : "Il est cependant un point commun à tous les Noirs : c’est leur mentalité de grands enfants. De l’enfant, ils ont tous les défauts : la crédulité, l’orgueil, la vantardise, l’esprit de moquerie, l’amour du jeu, le bavardage, l’entêtement, la gourmandise, l’inconstance, l’imprévoyance. Ils en ont aussi toutes les qualités habituelles : la gaieté, l’entrain, l’ardeur aux exercices du corps, le sentiment très net de l’équité, l’attachement naïf et confiant à celui qui s’occupe de lui, et le traite à la fois avec bonté et sans faiblesse. Cet amour de la vie entretient dans l’âme africaine un merveilleux jaillissement d’affectivité. Les sentiments du Noir ne sont peut-être pas très profonds, ni très durables, mais ils sont généralement vifs, bondissants, tumultueux : ils décèlent un cœur frémissant, avide de se donner, capable de délicatesses inattendues, et d’une jeunesse impérissable ... Jeunesse impérissable des grands enfants noirs !"... »

    [#Pap #Ndiaye, La condition noire ]

  • Aujourd’hui le journal de France Culture à 12h30 a été l’occasion d’une belle illustration de la bêtise de l’idéologie croissanciste

    http://download.od.tv-radio.com/podcast09/10059-01.09.2012-ITEMA_20396198-0.mp3
    (au passage on peut voir que #FranceCulture n’héberge même plus elle-même ses podcast, elle sous-traite ça à #tv-radio.com ou #SmartJog The Leader in Fast Secure Digital Delivery of Media Worldwide.)

    Véronique Pellerin (journaliste à France Culture) interview une autre journaliste (économique) Valérie Segond

    Véronique Pellerin fait un constat intéressant :

    La rentrée économique est marquée par un triple 0. Trois trimestres de croissance quasi nulle.

    Valérie #Segond en fait une interprétation délirante :

    La France est aujourd’hui dans une situation de stagnation, qui semble quasi-chronique. Sachant qu’en Juin l’activité était au même niveau de mars 2007, soit juste avant l’éclatement de la crise des subprimes. Bref tout se passe comme s’il y avait une 5 pour rien !

    Le raisonnement est faux puisqu’il repose sur les idées suivantes :
    – seule la sphère monétarisée crée des richesses
    – les marchandises « consommées » disparaissent aussitôt achetées

    Le reste est tout autant hallucinant de bêtise et ne déverse que le discours capitaliste classique. En plus l’interview est factice, puisque visiblement il a été écrit et les journalistes jouent des rôles, avec citation d’Alain Juppée comme voix de la raison.

    Une perle journaliste crée par Valérie Segond :

    Le gouvernement doit relancer l’emploi - le vrai, pas les emplois d’avenir fictifs, mais ceux crées par les entreprises.

    • Arf je n’avais pas vu que ce verbiage s’inscrit dans une grande stratégie à haut niveau intellectuel.

      Jean-Luc #Hees vient de publier une tribune dans Le Monde :

      Faisons évoluer la radio publique vers le Net
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/31/faisons-evoluer-la-radio-publique-vers-le-net_1754086_3232.html

      L’article commence par une enfilade de moi-je et de « mes équipes » qui fait légèrement tâche quand ensuite il tartine de « service publique au service des citoyens » ou plutôt au services des payeurs de #redevance :

      Ma charge à la tête de la #radio de service public inclut donc une nécessité absolue, une nécessité vitale, de promouvoir l’ #innovation, sous toutes ses formes. Je ne prétends pas que les radios privées restent à l’écart de toute innovation, bien sûr. Mais ma tâche est autre. L’innovation continue est l’un de mes devoirs. [...] j’ai choisi de mettre l’accent sur quatre thèmes qui illustrent l’innovation en radio, des thèmes sur lesquels mes équipes de direction et moi-même serons comptables devant les citoyens qui paient leur redevance.

      Ceux qui ne payent pas leur redevance... qu’ils aillent se faire voir chez les grecques.

      Ensuite il enchaine sur #Internet comme innovation médiatique, qu’il dit nécessaire dans une situation de coupe budgetaire, mais évidemment il ne diffusera pas les podcast par Bittorrents pour économiser de la bande passante et il ne diffusera pas sous licence libre les logiciels développés.

      La priorité suivante dissone légèrement quand on a écouté le journal d’aujourd’hui de France Culture et qu’on connait la couleur des analyses politiques et économiques sur Radio France :

      Sur chacune des antennes de la radio publique, le décryptage de l’ #économie va s’approfondir, tant par les sujets abordés que par le recours à toujours plus d’experts, de citoyens et de journalistes, avec une volonté délibérée et sourcilleuse d’un #pluralisme permanent des regards – la marque fondamentale du service public.

      Enfin une autre priorité nous laisse penser qu’il vuet retourner au XIXe siècle. Mais pas pour y chercher Marx et les mouvements socialistes, plutôt le #paternalisme et le #machisme le plus rance :

      Les catégories sociodémographiques ? Deux d’entre elles vont être privilégiées. Les #femmes. Le service public propose non seulement une présence plus importante des femmes journalistes et animatrices d’émissions que toutes les autres stations, mais va multiplier, d’Inter à Info ou à France Bleu, les émissions consacrées aux problèmes des femmes, sous forme de grands débats ou de reportages sur la vie quotidienne.

  • Machisme sans frontière (de classes) | Mona Chollet (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/CHOLLET/12172

    Ce ne sont pas des inconnus que les femmes doivent craindre. Très souvent, elles sont battues, violées ou tuées par leur compagnon. S’il vient d’un milieu aisé, le criminel est traité avec bienveillance par les médias. S’il est issu d’une couche défavorisée, et plus encore d’une famille immigrée, la stigmatisation est de rigueur. Pourtant, la violence touche les femmes des beaux quartiers tout autant que celles des banlieues. Refuser d’en examiner les causes contribue à perpétuer le phénomène. (...) Source : Le Monde diplomatique

    • @mona

      La dépendance vis-à-vis d’un conjoint violent, elle la compare à une autre, qui bénéficie d’une indulgence sociale bien supérieure : la dépendance à la cigarette, « quelque chose qui vous fait beaucoup de mal, qui peut vous tuer, mais qui, parallèlement, vous procure un plaisir dont vous êtes incapable de vous passer ».

      Un plaisir ?
      J’ai du mal à comprendre de quel plaisir il peut être question dans la dépendance matérielle à une personne violente. Il y a peut-être quelque-chose qui m’échappe.

    • « Quand je me trouve face à une femme qui a un certain bagage intellectuel, avec qui je peux discuter, que je sens capable d’apprécier la situation, et qu’elle me demande de mettre la procédure en attente, j’accepte explique M. Luc Frémiot. En revanche, face à une femme en grande détresse sociale, je me permets de décider pour elle, parce qu’à ce moment-là, elle est incapable de prendre la moindre décision, et elle a besoin qu’on l’aide. »

      C’est super choquant cette citation.
      #paternalisme #mépris_de_classe

      Phénomène universel, les violences sexistes réactivent les questions de classes sociales

      Entre autres quand un procureur se permet de décider à la place d’autrui de ce qui est bon pour elle selon ce qu’il juge être le « bagage intellectuel » de ladite victime. Autre forme de #violence_contre_les_femmes, inscrite dans une relation de pouvoir et une hiérarchie sociale.

    • @koldobika La dépendance n’est pas toujours uniquement matérielle, ou imposée par la simple terreur. Beaucoup d’hommes violents ont un comportement qui suit des phases cycliques. Ils commencent par être des vrais princes charmants (la phase dite de « lune de miel ») et finissent par les coups et les insultes, puis ils essaient de se faire pardonner, et c’est reparti pour un tour. Beaucoup de femmes sont amoureuses, et c’est bien ce qui rend le problème si compliqué. Elles pensent qu’ils se comportent comme ça parce qu’ils souffrent, qu’ils ont eu une enfance difficile, etc., et qu’elles vont réussir à les sauver, en se sacrifiant s’il le faut (selon un réflexe psychologique très bien intégré par les femmes en général). Attention au cliché de la brute : un homme violent peut très bien être un type charmant, cultivé et charismatique.

      Pour la citation de Frémiot, je l’avais oubliée (il a 10 ans ce papier !), mais je crois surtout que c’est une illusion de croire qu’avec un « bagage intellectuel » important on est moins perdue dans une telle situation.

      Tiens, entre-temps il s’est aussi passé ça :

      Retour sur l’acquittement d’une femme
      http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/04/08/retour-sur-lacquittement-dune-femme