person:jean-denis

  • Le droit du travail réformé dès la rentrée
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13581-le-droit-du-travail-reforme-des-la-rentree-2

    Le nouveau président entend agir vite sur cette question prioritaire pour lui, en recourant aux ordonnances.

    C’est, avec la simplification et la moralisation de la vie publique, l’un des trois sujets sur lesquels Emmanuel Macron veut aller très vite. Pour lancer sa réforme du Code du travail, le président élu a déjà annoncé qu’il procéderait par ordonnances. Aussitôt les députés élus, le Parlement sera saisi d’un projet de loi d’habilitation. Il portera sur au moins trois textes. Le premier généralisera l’inversion de la hiérarchie des normes préconisée par le rapport de Jean-Denis Combrexelle à l’automne 2015. Le système instauré sur le temps de travail par la loi El Khomri donnant la primauté aux accords majoritaires conclus dans les entreprises et limitant la loi à (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Quand Christine Lagarde faisait appel… contre les mineurs grévistes - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/quand-christine-lagarde-faisait-appel-contre-les-mineurs-grevistes

    Le 19 décembre dernier, aux journaux télévisés de 19 h 30 de France 3 et de 20 h de France 2, nous avons appris que la Cour de justice de la République (CJR) avait déclaré Christine Lagarde, ancienne ministre de l’économie, coupable de « négligence » dans l’affaire de l’arbitrage « Bernard Tapie contre Crédit lyonnais », mais qu’elle avait été dispensée de peine. Avec, de surcroît, non inscription de la condamnation à son casier judiciaire !

    A l’époque, en 2008, en ne faisant pas appel, Christine Lagarde avait de facto approuvé la décision du tribunal arbitral composé de Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel ; de Jean-Denis Bredin, avocat de grande expérience, écrivain, membre de l’Académie française ; et de Pierre Estoup, ancien premier président de la Cour d’appel de Versailles. Ce tribunal arbitral avait accordé 403 millions d’euros d’indemnités à Bernard Tapie.

    A cet égard, les journalistes auraient fort bien pu, sans avoir l’air d’y toucher, parler de l’affaire de l’indemnisation des 3 000 mineurs licenciés pour faits de grève en 1948. Comme le rapportait le site du Monde du 27 octobre 2014, en mars 2011 – soit 63 ans après les faits – la Cour d’appel de Versailles avait reconnu le caractère discriminatoire et abusif du licenciement de 17 mineurs et employés de la société publique Charbonnages de France qui gérait les sites, et elle avait annulé ces licenciements.

    La Cour de Versailles avait condamné les Charbonnages de France et l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs à leur verser 30 000 euros chacun (il y avait alors 17 familles de mineurs ou ayants droit, ce qui représentait 510 000 euros au total). Mais la décision avait été cassée en octobre 2012 par la Cour de cassation… saisie par la ministre de l’économie du moment, Christine Lagarde !

    Il faut rappeler aussi que plusieurs centaines de mineurs licenciés en 1948, outre la sanction professionnelle, furent poursuivis par la justice, encourant, dans certains cas, de la prison ferme. Et que c’est seulement en 1981 qu’une loi d’amnistie leur permit de retrouver des droits qui, à l’époque, leur avaient été ôtés : droit à l’allocation-chômage, droit à la retraite.

    Comparons donc :

    D’un côté, les mineurs : des licenciements, le chômage, la perte du logement, l’opprobre, des années – jusqu’en 1981 – sans droits, et, au bout de 63 ans, 30 000 euros, immédiatement contestés par Christine Lagarde, qui, en somme, les refuse.
    D’un autre côté, un arbitrage accepté par cette même Christine Lagarde qui accorde 403 millions à un seul individu. Et, pour sanction de la « négligence » constatée par la CJR, dispensée de peine et d’inscription de la condamnation sur son casier judiciaire. Mais qui, dans les médias, osera effectuer ce rapprochement ?
     Philippe Arnaud

     

    Illustration : Flickr

    La source originale de cet article est Mémoire des Luttes
    Copyright © Philippe Arnaud, Mémoire des Luttes, 2017
    http://www.mondialisation.ca

  • Quand Christine Lagarde faisait appel… contre les mineurs grévistes
    http://www.medelu.org/Quand-Christine-Lagarde-faisait

    Le 19 décembre dernier, aux journaux télévisés de 19 h 30 de #France 3 et de 20 h de France 2, nous avons appris que la Cour de #Justice de la République (CJR) avait déclaré Christine Lagarde, ancienne ministre de l’économie, coupable de « négligence » dans l’affaire de l’arbitrage « Bernard Tapie contre Crédit lyonnais », mais qu’elle avait été dispensée de peine. Avec, de surcroît, non inscription de la condamnation à son casier judiciaire ! A l’époque, en 2008, en ne faisant pas appel, Christine Lagarde avait de facto approuvé la décision du tribunal arbitral composé de Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel ; de Jean-Denis Bredin, avocat de grande expérience, écrivain, membre de l’Académie française ; et de Pierre Estoup, ancien premier président de la Cour d’appel de Versailles. Ce (...)

    #Fonds_monétaire_international_FMI_

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45922 via Mémoires des Luttes

  • Histoires et préhistoire de chats
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-salon-noir/histoires-et-prehistoire-de-chats


    Le chat est-il réellement un animal domestique ? Rien n’est moins sûr ! Parce qu’apprivoisé, ce serait lui qui nous aurait domestiqués, Parce que ce félin porte actuellement toute l’attention des chercheurs, qu’un nouveau chat vient d’être mis au jour au coeur de la Chine, Le Salon Noir retrace la longue histoire de cet animal si particulier.

    Avec Jean-Denis Vigne, archéozoologue, directeur de recherche au CNRS

    #radio #chats #histoire #non-humains #zoologie #archéologie #archéozoologie


    #bengal

    #commensialisme
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Commensalisme

  • Jean Jules Joseph, un soldat créole - Dimanche 29 Mai 22h45 | Accueil
    http://www.franceo.fr/emission/jean-jules-joseph-un-soldat-creole/diffusion-du-29-05-2016-22h35

    L’écrivain Daniel Picouly, part sur les traces de son grand-père martiniquais, dont le destin fut bousculé par la #Grande_Guerre. S’envolant pour la Martinique, il cherche à en apprendre plus sur cet aïeul tellement admiré. Né en 1893, Jean Jules Joseph Picouly a rejoint la métropole en pleine Première Guerre mondiale. Pour alimenter son enquête, Picouly rencontre plusieurs spécialistes, parmi lesquels l’écrivain Raphaël Confiant, auteur du « #Bataillon_créole », et les historiens Léo Elisabeth et Sabine Andrivon-Milton. Portée par les illustrations du dessinateur Jean-Denis Pendanx, cette plongée ultra-marine est une occasion, au-delà de l’histoire personnelle du romancier, de se pencher sur les réalités de la société martiniquaise pendant le premier conflit mondial.

    #Martinique #Outremer #guerre #histoire

  • Conférence au Musée de l’Homme
    http://www.museedelhomme.fr/sites/museedelhomme.fr/files/styles/bandeau/public/thumbnails/image/page-24-la-fuite-devant-le-mammouthpaul-joseph-jamin-huile-sur-toile-1

    Aujourd’hui j’ai été voire une des conférence du cycle « L’animal dans tous ses états » dont j’avais parlé ici http://seenthis.net/messages/445366 (j’étais pas de bonne humeur ce jour là !)

    C’était très interessant, sur les animaux de boucherie.
    En étudiant le programme d’un peu plus près j’ai vu que le Jeudi 28 janvier 2015 de 14 h à 17 h il y a entre autre une intervention de #Jocelyne_Porcher ainsi que des intervenants sur la question du #spécisme et de l’ #antispécisme. Je met le programme complet des deux prochaines conférences.

    Jeudi 21 janvier 2015 de 14 h à 17 h

    Statut(s) de l’animal de compagnie, au service de l’Homme et sacré
    Modérateur : Christophe Guitton (Vétérinaire, spécialiste du droit de l’animal)

    Statut(s) du chat à travers l’histoire par Jean-Denis Vigne (Archéozoologue, Directeur de recherche au CNRS – UMR 7209 Archéozoologie Archéobotanique)
    Peut-on manger le bœuf avec lequel on a labouré ses champs ? Usages et mésusages des animaux domestiques en Grèce et à Rome par Christophe Chandezon (Professeur d’Histoire ancienne, Université de Montpellier Paul-Valéry)
    L’homme et le taureau dans la tauromachie par Francis Wolff (Philosophe, Professeur émérite à l’ENS de Paris)
    Au cœur du sacré, l’animal sacrificiel par Anne-Marie Brisebarre (Ethnologue, Directrice de recherche émérite au CNRS, Collège de France)

    Jeudi 28 janvier 2015 de 14 h à 17 h

    Débats autour des droits des animaux
    Modérateur : Denis Vialou (Préhistorien, Professeur émérite au Muséum national d’Histoire naturelle, Département de Préhistoire)

    Nos cousins les grands singes par Shelly Masi (Primatologue, Muséum national d’Histoire naturelle, Département Hommes, Natures, Sociétés)
    Droits de l’animal et antispécisme par Enrique Utria (Philosophe, Université de Rouen, traducteur de Les Droits des animaux de Tom Regan, éd. Hermann, 2013)
    Point de vue d’un zootechnicien par Bernard Denis (Vétérinaire, Président de la Société d’Ethnozootechnie)
    Théorie du don et travail animal par Jocelyne Porcher (Sociologue, Directrice de recherche à l’INRA-SAD)

    cc @aude_v @sandburg @odilon @martin5 @nicolasm

    J’ai raté la première conférence mais il devrait en principe y avoir un enregistrement disponible sur le site du musée. Je mettrais les liens a ce moment là.

    Le publique semblait principalement composé de collègues archéozoologues, médiévistes, ethnologues, archéologues, historien·ne·s. Il y a eu à la fin un petit débat, sur le #carnisme, #végétarisme, #végétalisme, les #vegans, l’ #industrialisation, la #mécanisation de l’ #agriculture, la #chasse, le #paysage et pas mal de choses souvent bien débattues ici. Les mots #zoophages et #sarcophages ont été prononcés et à la fin j’ai pu discuter un peu de #cannibalisme avec Marylène Patou-Mathis. Du coup je suis de bien meilleur humeur que lors de ma dernière visite au musée. Alors le musée de l’Homme me plait pas mais l’auditorium Jean Rouche il est sympas.

  • Sociétés d’études - Le gouvernement Hollande-Valls annonce des attaques sans précédent contre le Code du travail
    http://www.soc-etudes.cgt.fr/vie-federale/actualites/declarations/2168-le-gouvernement-hollande-valls-annonce-des-attaques-sans-precede

    Le 4 novembre, le gouvernement a présenté son programme de réforme du Code du travail inspiré des rapports de Jean-Denis Combrexelle, Bruno Mettling et du livre de Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen.

    Le gouvernement annonce que le projet de loi qui sera présenté en 2016 ne concernera que « la partie essentielle du Code du travail consacrée à la durée du travail, au repos et aux congés », et que les propositions les plus « révolutionnaires », celles conduisant à « refonder », « simplifier » et « moderniser » notre Code du travail, seraient renvoyées à 2017. Pourtant de graves bouleversements sont d’ores et déjà prévus dès 2016 :
    Semaines de 60 heures sans demande d’autorisation à l’inspection du travail

    Le gouvernement veut permettre aux entreprises de déroger aux 48 heures de travail hebdomadaires maximales pour passer à 60 heures via un accord majoritaire. Le forfait-jour qui permet de supprimer le paiement des heures supplémentaires doit être « sécurisé » pour les employeurs et étendu au plus grand nombre de salariés.
    Des accords à durée limitée, les avantages acquis remis en cause

    Le gouvernement entend renverser la norme des accords à durée indéterminée qui permettait de protéger les avantages acquis pour y substituer la généralisation des accords à durée déterminée et « sécuriser les modalités de révision et de dénonciation » des accords par les employeurs.
    Passer de 700 à 100 conventions collectives

    Dans le passage programmé de 700 conventions collectives à 200, puis à 100, l’objectif n’est pas un nivellement par le haut des droits des salariés. Le rapport Combrexelle insiste sur la « cohérence sectorielle » et la notion « d’accords de filières » et parle de raboter le « foisonnement des droits ».
    Plus de flexibilité dans les TPE et PME

    Le gouvernement veut renforcer l’accès des TPE/PME aux accords dérogatoires permettant d’appliquer des dispositions moins favorables aux salariés que les conventions collectives et le Code du travail.

    La fin de la « hiérarchie des normes » et du « principe de faveur »

    Il est question de diviser le Code du travail en 3 parties :

    Principes fondamentaux
    Domaines ouverts à la négociation d’entreprise
    Dispositions applicables en l’absence d’accord de branche ou d’entreprise.

    Réduire à peau de chagrin le droit applicable à l’ensemble des salarié-e-s, accroître la dérogation à la loi, puis les dérogations à la branche professionnelle et généraliser la règle de la définition du droit entreprise par entreprise !
    Le « compte personnel d’activité » (CPA)

    « La loi portera des droits qui seront désormais attachés au salarié et non au statut ». Il s’agit de mixer « certains droits sociaux en lien avec l’activité » avec « des droits sociaux qui ne sont plus fondés sur le statut professionnel » pour les convertir en points ! L’individualisation des droits, c’est la destruction des droits sociaux collectifs pour justifier plus de flexibilité et plus de facilité pour licencier.

    Pour le gouvernement, il s’agit d’engager dès maintenant une offensive majeure contre le Code du travail et les conventions collectives. Evidemment, pour le président du MEDEF Pierre GATTAZ, « la réforme va dans le bon sens ».

    Contrairement à ce qu’affirme le MEDEF, pour qui « il y a désormais un consensus pour que les accords d’entreprise soient prépondérants », la Fédération CGT des sociétés d’études affirme : non à la remise en cause du Code du travail, respect de la hiérarchie des normes et du principe de faveur !

    Face à l’offensive du patronat et du gouvernement, c’est la grève interprofessionnelle qui est à l’ordre du jour et à laquelle doivent se préparer les salarié-e-s pour bloquer ces plans et gagner sur les revendications, pour la défense des droits collectifs, des emplois et l’augmentation des salaires.

  • Réformer le code du travail ou comment fragiliser l’emploi sans se battre contre le chômage…
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2015/09/reformer-le-code-du-travail-ou-comment.html

    Le code du travail est trop compliqué, illisible. Il faut donc le « simplifier » et ce dans l’intérêt même des salariés. C’est en tout cas ce que préconise le rapport de Jean-Denis Combrexelle, rapport remis au gouvernement et qui consiste à renvoyer le plus possible la négociation au niveau de l’entreprise, au détriment de la loi et des négociations nationales... Ainsi donc, le chômage en France s’expliquerait par la complexité tatillonne et tracassière du droit du travail. Le code du travail se serait mué en épouvantail, effarouchant les employeurs qui veulent embaucher.C’est le « bon sens » proclamé en cette rentrée par Emmanuel Macron à l’université d’été du Medef, Manuel Valls à l’Université d’été du PS, François Hollande qui en a rajouté une couche lors de sa dernière conférence de presse, Laurent Berger (...)

  • Jean-Denis Combrexelle, le commis d’affaires du N°1 de la distribution de prospectus, Adrexo
    http://endehors.net/news/jean-denis-combrexelle-le-commis-d-affaires-du-n-1-de-la-distribution-de-p

    Jean-Denis Combrexelle, le commis d’affaires du N°1 de la distribution de prospectus, Adrexo. (à 10’ du film) https://t.co/yed9UDo8Yl Olivier Cyran (@OlivierCyran) 13 Septembre 2015 — Actualité

  • Le rapport qui veut révolutionner le droit du travail
    http://abonnes.lemonde.fr/emploi/article/2015/09/08/le-rapport-qui-revolutionne-le-droit-du-travail_4749445_1698637.html

    Le temps est venu de laisser plus de place aux syndicats de salariés et d’employeurs pour qu’ils définissent eux-mêmes certaines des règles applicables dans les entreprises. Tel est le sens du rapport qui sera remis, mercredi 9 septembre, à Manuel Valls par le conseiller d’Etat et ex-directeur général du travail (DGT) Jean-Denis Combrexelle.

    #doit-du-travail #code-du-travail #travail #législation

  • L’énigme du massacre des hippopotames nains | Dans les pas des archéologues
    http://archeo.blog.lemonde.fr/2015/08/18/lenigme-du-massacre-des-hippopotames-nains
    `

    C’est enfin le cas à Chypre où l’homme semble faire une arrivée fracassante il y a 12 500 ans : la première preuve de sa présence sur l’île le trouve pris sur le fait. A Aetokremnos, au sud de l’île, il laisse en effet derrière lui les restes d’un ou de plusieurs festins qu’on ne peut qualifier que de pantagruéliques : des centaines d’hippopotames nains, visiblement en partie rôtis au feu de bois. Les malheureux quadrupèdes ne semblent d’ailleurs pas avoir survécu à ces chasses faramineuses. Après, l’espèce s’éteint. Dans tous les autres sites de l’île occupés ensuite par les hommes, il n’y a plus aucune trace d’hippopotames nains.

    La mise en évidence de ce « massacre originel » est donc cruciale pour établir la responsabilité humaine dans cette extinction. C’est la thèse défendue depuis une vingtaine d’années par l’archéologue américain Alan Simmons de l’université du Nevada à Las Vegas, à la tête de l’équipe qui fouilla le site à la fin des années 1980. Mais de nouvelles analyses et datations réalisées au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, sous la direction d’Antoine Zazzo du CNRS, battent en brèche cette hypothèse. Selon les résultats de l’équipe, le festin n’aurait tout simplement pas eu lieu… et les hippopotames pourraient bien s’être éteints naturellement quelques siècles avant l’arrivée de l’homme.

    Dans le livre présentant les résultats de son équipe, pourtant, Alan Simmons est formel. Les premiers Chypriotes connus ont laissé des pierres taillées et des restes de repas − coquillages, poissons et oiseaux − au-dessus d’un imposant tas d’ossements, souvent brûlés (les restes du festin), sur une surface qui ne dépasse pas quelques dizaines de mètres-carrés : par endroits, les archéologues ne voyaient plus les sédiments, mais pratiquement que des os.

    Mais dès le début, les critiques ne sont pas tendres avec les hypothèses d’Alan Simmons. Le principal reproche concerne l’absence totale des traces caractéristiques que laissent habituellement les outils tranchants des hommes préhistoriques sur les os des animaux qu’ils dépècent. En outre, les petites pierres taillées présentes sur le site ne semblent pas vraiment adaptées à la découpe en série d’aussi gros animaux. Pire, aucun des chasseurs ne semble s’être jamais hasardé à casser les os des hippopotames pour en extraire la nourrissante moelle, un comportement franchement inhabituel.

    Qu’à cela ne tienne, réplique Alan Simmons, les premiers Chypriotes étaient sans doute d’excellents bouchers, qui dépeçaient artistement leurs animaux, sans laisser de traces. Ou la graisse abondante des hippopotames empêchait leurs outils de parvenir jusqu’à l’os. A moins que ces hommes n’aient rôti leurs proies en entier, à la broche, ce qui leur aurait évité d’avoir à les dépecer. Alan Simmons signale aussi que des ethnologues ont décrit des populations capables de dépecer des éléphants avec des petits éclats de pierre taillée.

    Pour démêler les fils de cette controverse, le mieux serait de dater directement les os des hippopotames. Mais le climat de Chypre joue ici un bien mauvais tour aux paléontologues : le collagène de l’os n’y subsiste jamais. Sans lui, impossible d’obtenir des dates fiables au carbone 14. On peut bien s’essayer à dater ce qui reste de l’os ou des dents, mais rien n’y fait : ils sont en général contaminés par le carbone du sol où ils reposaient, d’où des dates complètement faussées.

    Reste une seule possibilité, qu’a exploitée l’équipe du Muséum : les os calcinés. Ces derniers ont en effet la particularité quand ils brûlent à plus de 600°C de recristalliser, ce qui les rend beaucoup plus résistants aux contaminations du sol. Prélevant de nouveaux échantillons en 2009, l’équipe applique la méthode aux os d’hippopotames calcinés du site. Résultat : leurs dates sont presque identiques à celles des charbons du feu. Les deux événements seraient donc contemporains, et Simmons aurait raison ? Sans doute pas, car des expériences menées alors par l’équipe montrent que les os brûlés dans un feu de bois captent une grande partie du carbone que celui-ci génère. Ils peuvent donc paraitre beaucoup plus récents qu’ils ne sont en réalité. Rien à faire, le problème semble insoluble. Mais les chercheurs vont recevoir alors une aide inattendue.

    A gauche le phénomène de turquoise osseuse sur un des os d’hippopotames. A droite, un os normal - Jean-Denis Vigne

    Car en prélevant les échantillons pour leurs datations, les chercheurs sont frappés par un détail intrigant : plusieurs de ces os ont une teinte bleu-vert, pâle mais bien visible. Ils se lancent alors dans des analyses pour essayer d’en comprendre l’origine. Réalisées au Muséum et au Louvre, ces dernières ne vont pas tarder à identifier le coupable : des ions à base de manganèse.

    Le phénomène est en fait connu depuis longtemps : il s’agit de la turquoise osseuse. Au Moyen Âge, des moines s’étaient aperçus que lorsqu’ils déterraient des os anciens puis les faisaient brûler, ces derniers prenaient une teinte bleu-vert. Des artisans les taillaient ensuite pour en faire des bijoux, des ornements, etc.

    L’explication du phénomène, sur laquelle s’étaient déjà penchés les savants du XVIIIe siècle comme Réaumur, est la suivante. C’est en fait le manganèse, fréquemment présent dans le sol, qui migre peu à peu dans l’os au cours des siècles, essentiellement en surface. Une fois brûlé, il s’incorpore à l’os sous forme d’un ion qui donne une couleur bleu-vert. C’est bien ce qui se passe sur le site chypriote, ainsi que vont le confirmer les analyses.

    Autrement dit, les os des hippopotames ont passé un certain temps dans le sol avant d’être brûlés… Et vu la concentration en manganèse que les chercheurs ont relevée, ils y étaient sans doute déjà depuis plusieurs siècles quand ils ont été brûlés. Loin d’avoir chassé les hippopotames, les hommes seraient en fait tombés sur ce tas d’os sans doute à moitié enterré. Le bois étant plutôt rare à cette époque sur l’île, ils auraient utilisés les os comme combustible d’appoint pour leurs feux − les os brûlent bien, quoique moins longtemps que le bois.

    Bref, la coexistence de l’homme et des hippopotames nains n’est pas prouvée sur le site. Or c’était le seul cas connu à Chypre… Cela ne prouve pas que l’homme n’ait jamais chassé les hippopotames, ni qu’il n’ait contribué en rien à leur disparition. Mais comparé aux moas ou aux dodos, le dossier d’accusation est ici bien mince.

    Le climat de plus en plus aride qui régnait alors à Chypre depuis la fin de la période glaciaire a sans doute joué un rôle important dans l’extinction des hippopotames. En fait, Aetokremnos est loin d’être un cas isolé : il existe une trentaine de grottes ou d’abris à Chypre qui renferment ce genre d’accumulations d’os d’hippopotames. Ces derniers venaient peut-être y chercher désespérément de la fraîcheur et surtout le peu d’eau ruisselant des parois − les hippopotames ont besoin de s’hydrater très régulièrement.

    #extinction #paléontologie #megafaune #hippopotame_nains
    cc @raul @alvilda

  • Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile - Basta !
    http://www.bastamag.net/Apres-les-lois-Macron-et-Rebsamen-comment-le-gouvernement-prepare-deja-une
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5025.jpg?1436803660
    Ils ne s’arrêteront pas, pas plus pour nous que pour les Grecs, même quand nous serons tous à moitiés morts à poil sur des tas de fumier.

    Discrètement, le gouvernement prépare déjà une nouvelle offensive contre le droit du travail, dans la foulée des lois Macron et Rebsamen. Les milieux patronaux en rêvent depuis longtemps : que les règles de travail négociées dans l’entreprise, là où la pression sur les salariés est la plus forte, puissent s’imposer à la loi et aux conventions collectives. Ce rêve est-il sur le point de devenir réalité ? Pour plancher sur la question, le gouvernement vient de créer une commission, en partie composée d’ « experts » proches des milieux néolibéraux. Leur rapport est attendu pour la rentrée. Sous prétexte de simplifier le Code du travail, ce rapport pourrait être annonciateur de nouvelles régressions pour les salariés.

    • Le Combrexelle, on en avait causé ici : larotative.info/valls-nomme-un-ami-des-patrons-449.html

      Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas laissé un excellent souvenir aux fonctionnaires placés sous ses ordres. A l’occasion de l’annonce de son départ, le syndicat SUD Travail - Affaires sociales a publié un tract intitulé Jean-Denis Combrexelle « remercié » : enfin une bonne nouvelle ! Dans ce texte en forme de bilan, on peut lire :

      « Du fait de sa connivence avec le patronat et de son mépris des agents de l’inspection du travail et des salariés, il a limité les pouvoirs de contrôle des agents [et] instrumentalisé les services. »

      « L’absence d’indépendance du DGT face aux pressions du monde patronal, et son assentiment récurrent aux volontés des employeurs, a eu des conséquences néfastes quant aux droits des salariés, sans cesse rognés, réduits, voire anéantis. Dernier exemple en date, le zèle pour mettre en place les PUCE et des dérogations
      pour certaines branches telles que le bricolage (décret republié après son annulation par le Conseil d’ Etat). Les multiples condamnations, de la part des autorités judiciaires, des organisations syndicales, du BIT, de ses agissements disqualifient totalement le parcours de M.Combrexelle.

  • CIP-IDF > Lettre au trio sur ces « Tables » qui ne tournent pas rond
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7437

    Le Premier Ministre, le 24 juin dernier [1], lance une « mission de concertation et de propositions pour bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle ». Nous avons envoyé cette lettre à l’occasion de la plénière du 2 octobre 2014 au trio nommé pour piloter la mission : Hortense Archambault, Jean-Denis Combrexelle et Jean-Patrick Gille. [2]

  • CIP-IDF > Valls nomme un ami des patrons pour plancher sur le régime d’#assurance-chômage des intermittents- La Rotative
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7217

    Le 19 juin au soir, le premier ministre a annoncé qu’une commission composée d’#Hortense_Archambault, #Jean-Denis_Combrexelle et Jean-Patrick_Gille serait chargée de faire des propositions avant la fin de l’année pour remettre à plat le régime des #intermittents. Avec Combrexelle dans l’équipe, les intermittents ont de quoi s’inquiéter.

    Jean-Denis Combrexelle est un haut fonctionnaire qui a occupé le poste de directeur général du #travail (DGT) jusqu’au mois de mars 2014. Sur le site du ministère du Travail, on peut lire que « la direction générale du travail prépare, anime et coordonne la politique du travail afin d’améliorer les relations collectives et individuelles et les conditions de travail dans les entreprises ainsi que la qualité et l’effectivité du droit qui les régit ».

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas laissé un excellent souvenir aux fonctionnaires placés sous ses ordres. A l’occasion de l’annonce de son départ, le syndicat SUD Travail - Affaires sociales a publié un tract intitulé Jean-Denis Combrexelle « remercié » : enfin une bonne nouvelle !

    #luttes #management

  • Intermittents : Valls nomme un ami des patrons pour plancher sur la remise à plat du statut

    http://larotative.info/intermittents-valls-nomme-un-ami.html

    Le 19 juin au soir, le premier ministre a annoncé qu’une commission composée d’Hortense Archambault, Jean-Denis Combrexelle et Jean-Patrick Gille serait chargée de faire des propositions avant la fin de l’année pour remettre à plat le statut des intermittents. Avec Combrexelle dans l’équipe, les intermittents ont de quoi s’inquiéter.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas laissé un excellent souvenir aux fonctionnaires placés sous ses ordres. A l’occasion de l’annonce de son départ, le syndicat SUD Travail-Affaires sociales a publié un tract intitulé Jean-Denis Combrexelle « remercié » : enfin une bonne nouvelle ! Dans ce texte en forme de bilan, on peut lire :

    « Du fait de sa connivence avec le patronat et de son mépris des agents de l’inspection du travail et des salariés, il a limité les pouvoirs de contrôle des agents [et] instrumentalisé les services. »

    (...)

    Un exemple de la connivence de Combrexelle avec le patronat ? Sur le site Démocratie & Socialisme, animé par Gérard Filoche, membre du bureau national du parti socialiste, on peut lire :

    « Liaisons sociales vient de révéler que Denis Gautier-Sauvagnac (« DGS ») l’homme de la corruption qui trafiquait 600 millions d’euros d’argent sale en liquide, pour le compte du patronat, déjeunait chaque mois avec Jean-Denis Combrexelle. On ne sait pas dans quels restaurants ni qui, de « DGS » ou de « JDC », payait l’addition. »

    #intermittents #grève #travail
    poke @fil @rezo @bastamag @moderne

    • Le gouvernement a rendu publique la lettre de mission de la commission « Archambault, Gille, Combrexelle ». La CGT Spectacle a réagi ici : http://www.fnsac-cgt.com/actulong.php?IDactu=331

      Nous notons que le gouvernement exclut l’option de la création d’une « caisse autonome » pour les intermittents du spectacle, très ancienne revendication du Medef. Nous ne cessons pas pour autant de dénoncer l’injustice de la convention du 14 mai dans son ensemble, qui fait peser des économies considérables sur l’ensemble des demandeurs d’emploi, qu’ils soient travailleurs précaires, intérimaires, cadres ou intermittents du spectacle. Nous emploierons d’ailleurs les moyens adéquats pour obtenir une autre réforme de l’indemnisation chômage, notamment devant les juridictions compétentes.

  • Les seins se porteraient mieux sans soutien-gorge - France Info
    http://www.franceinfo.fr/societe/les-seins-se-portent-mieux-sans-soutien-gorge-947307-2013-04-10

    Les #seins ne tombent pas plus quand les femmes ne portent pas de soutien-gorge... bien au contraire. C’est l’un des résultats préliminaires d’une expérience menée pendant une quinzaine d’années au CHU de Besançon par le professeur Jean-Denis Rouillon.

  • Au ministère du Travail, des millions d’e-mails et un gros malaise
    http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/04/07/au-ministere-du-travail-des-millions-de-mails-et-un-gros-malaise-230885

    Le deuxième acte se joue depuis le 31 mars. La mécanique est la même, mais l’ambiance a changé. Le suicide de Romain Lecoustre, en janvier, est toujours dans les esprit – c’est le deuxième en neuf mois, après celui de Luc Béal-Raynaldi en mai 2011. Tous deux se disaient désespérés par l’absence de sens donné à leur travail.

    Un e-mail de l’intersyndicale à ce sujet, envoyé cette fois à « seulement » 8 000 agents, donne lieu à une myriade de messages de solidarité. Tous en « répondre à tous », évidemment. Et désormais, Xavier Bertrand et le directeur général Jean-Denis Combrexelle ont l’honneur de figurer en copie.

  • http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html

    quelques enregistrements (en mp3) restaurés et bichonnés par l’ami Jean-Denis à propos d’Albert Camus :
    hiver 1951, évocation de L’Homme révolté paru peu avant ;
    http://www.mediafire.com/?31tmynmp0ti
    une lecture de L’Etranger en 1954 ;
    http://www.mediafire.com/?l2j1bjhz0x9
    la Conférence de presse, le 9 décembre 1957,
    http://www.mediafire.com/?0df4inwzzya
    et le Discours de Stockholm le lendemain ; au retour, le 22 janvier 1958, suite à une invitation des républicains espagnols, son allocution (reproduite dans Preuves sous le titre « Ce que je dois à l’Espagne »).
    http://www.mediafire.com/?5jzjmjzimyg