• SNCF : la réduc pour tous que personne ne connaît
    http://www.liberation.fr/france/2016/10/15/sncf-la-reduc-pour-tous-que-personne-ne-connait_1521936

    Et oui, je ne connaissais même pas non plus. Shame…

    Mais comment a-t-on pu passer à côté ? Depuis des années, il était là, vieillissant, mais toujours prêt à rendre service pour alléger la facture des vacances. Et ce depuis 1936 ! Et pourtant, alors que chacun s’affaire déjà à programmer les vacances de Noël, à la recherche du voyage le plus économique, peu de personnes pensent au « billet de congé annuel ». Le quoi ? Egalement appelé « billet populaire de congé annuel » par la SCNF qui le commercialise, ce tarif réduit permet d’acheter un billet dans tous les trains SNCF (TGV, Intercités, TER) à moins 25% pour un voyage aller-retour ou circulaire (les arrêts en cours de route étant autorisés) d’au moins 200 kilomètres en France. La réduction peut même atteindre 50%, lorsque au moins la moitié du billet est réglé avec des chèques-vacances.

    #congés #vacances #1936 #Front_Populaire #SNCF #trains #réductions

  • Valérie Pécresse débute son action en s’attaquant aux étrangers | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/valerie-pecresse-debute-son-action-en-sattaquant-aux-etrangers-593801

    lors de son discours d’investiture, Valérie PECRESSE a annoncé la suppression de la réduction sur les titres de #transports accordée aux étrangers bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (AME).
    Pour rappel, l’#AME est versée aux personnes vivant en France avec moins de 720€/mois,

    • S’agissant des #réductions_tarifaires dans les transports, le conseil régional peut légalement remettre en cause la réduction actuelle qui est de 75 % pour toutes les personnes ayant des ressources inférieures au plafond de la #CMU-C (= les bénéficiaires de la CMU-C et ceux de l’AME) ainsi que la réduction de 100 % pour les bénéficiaires du #RSA
      Mais elle ne peut pas supprimer toute réduction.
      La loi prévoit en effet une réduction pour toutes les personnes ayant des ressources inférieures au plafond de la CMU-C. C’est la #loi_SRU de 2000 qui a créé ce droit qui a été codifié au code des transports, à l’article L. 1113-1 (copié-collé ci-dessous). La réduction doit être « d’au moins 50 % » (du prix des titres de transport) ou « une aide équivalente ».
      Il n’y a pas de condition de régularité, et seulement une condition de #ressources : avoir des ressources sous le plafond CMU-C (qui est le plafond également pour l’AME).
      A noter que « la réduction s’applique quel que soit le lieu de résidence de l’usager », ce qui veut dire, par exemple, qu’un provincial bénéficiaire de la CMU-C peut bénéficier de la réduction, par exemple pour avoir un pass navigo avec réduction lorsqu’il vient en région parisienne.
      Donc si Pécresse supprime toute réduction pour les bénéficiaires de l’AME, au motif de l’irrégularité du séjour, la mesure est contestable. A suivre donc

      Sur les réductions tarifaires dans les transports, voir cette rubrique : http://www.gisti.org/spip.php?article3023#19 ainsi que la fiche qui figure dans « Sans papiers mais pas sans droits »

      Article L1113-1 du code des transports

      Dans l’aire de compétence des autorités organisatrices de transports urbains, les personnes dont les ressources sont égales ou inférieures au plafond fixé en application de l’article L. 861-1 du code de la sécurité sociale, bénéficient d’une réduction tarifaire d’au moins 50 % sur leurs titres de transport ou d’une aide équivalente. La réduction s’applique quel que soit le lieu de résidence de l’usager.

      mel reçu

  • Assurance maladie : où trouver 10 milliards d’euros ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140409.OBS3220/assurance-maladie-ou-trouver-10-milliards-d-euros.html

    Parmi les 50 milliards d’euros d’économies budgétaires prévues par François Hollande, 10 milliards porteront sur l’assurance maladie, a annoncé Manuel Valls mardi 8 avril lors de son discours de politique générale. Comment accélérer le rythme ? Le point avec Yann Bourgueil, directeur de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).

    Comment sont dégagées les économies de dépense ?

    – Depuis maintenant trois ans, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie est respecté. Cela ne veut pas dire que les dépenses n’augmentent pas, mais qu’elles augmentent comme prévu. On peut limiter davantage cette croissance.

    Quelles sont les pistes envisagées ?

    – Le plus rapide est d’agir sur les médicaments. On peut baisser le prix de certains en se basant sur des comparaisons internationales, ce qui génère des économies pour le patient et pour l’assurance maladie, limiter les volumes, augmenter la prescription de génériques. Il faut changer les habitudes des médecins, car ils sont la cible des stratégies marketing des laboratoires pharmaceutiques.

    Et ensuite ?

    – On peut réduire les honoraires des laboratoires d’analyse ou de radiologie ou économiser sur le transport : les ambulances et les taxis peuvent parfois être remplacés, il suffit de dédommager au kilomètre un patient qui accepte d’utiliser son propre véhicule.

    Et à plus long terme ?

    – La Cour des comptes propose de réduire le nombre de caisses primaires, de fusionner certains régimes. La réforme hospitalière est engagée. On ajuste la tarification à l’acte, on tente de fusionner des services entre hôpitaux, d’en supprimer, d’en redéployer là où ils sont le plus nécessaires. L’hôpital représente la moitié des dépenses de l’Assurance maladie. On hospitalise trop.

    Comment peut-on y remédier ?

    – En repensant le parcours de soin. Il faut éviter que les gens viennent aux urgences pour tout. Ce service est trop cher. Il faut développer prévention, action sociale, aide aux personnes âgées, pour détecter les risques de la maladie avant qu’elle ne survienne. Et réserver l’hôpital aux soins les plus techniques et aux séjours plus courts. Il faut aussi repenser la sortie de l’hôpital, renvoyer les patients chez eux plus rapidement, afin de libérer des lits, en proposant des soins à domicile, par exemple des sages femmes après un accouchement. Toutes ces réformes prennent du temps.

    Quels sont les freins ?

    – Il y a d’abord les lobbys, de l’hôpital, des taxis, de la pharmacie, des médecins libéraux. L’écueil est de basculer le financement des soins vers les assurances complémentaires, ce qui crée des inégalités. Il faut aussi éviter de créer une solution de remplacement sans supprimer l’existant. Une meilleure organisation des soins peut aussi signifier moins de liberté pour le patient. Il faut l’accepter.

    Comment accélérer la cadence ?

    – Par les incitations financières. On valorise mieux les activités que l’on souhaite développer, comme la chirurgie ambulatoire. Il faut aussi mettre autour de la table tous les acteurs de la santé : les conseils généraux, l’Etat, la Caisse nationale d’assurance maladie, d’assurance vieillesse, les agences régionales de santé (ARS)... La réforme territoriale pourrait d’ailleurs être un vecteur de simplification du parcours de soin.

    On va aussi vers une décentralisation de l’assurance maladie ?

    – En 1993, Raymond Soubie proposait de créer les ARS dans le « plan santé 2010 ». Il l’a mis en œuvre lorsqu’il était le conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Entre temps, il y a eu une certaine continuité de la politique de santé, quel que soit le gouvernement. Mais on n’est pas allé jusqu’au bout du plan santé 2010. Les ARS ont des leviers pour réguler les hôpitaux, mais pas suffisamment pour organiser la médecine de ville. Elles pourraient avoir plus de latitude. L’Etat doit fixer les objectifs, mais il doit aussi laisser faire les acteurs de la santé. C’est le prix à payer pour préserver l’utopie qu’est la Sécurité sociale.

    #Hôpitaux
    #Sécurité-Sociale
    #Assurance-maladie
    #dépenses
    #réductions

    • Je reprends ces quelques lignes dans " je vire ma cuti(1) de Bernard Maris ( Charlie Hebdo N°1138 / 9 avril 2014 :

      50 milliards d’euros d’économies .
      À moi tout seul, j’en ai déjà trouvé près de cinq !
      Il suffirait de mettre fin aux partenariats public privé ( PPP).
      Ils ont déjà coûté 18 milliards depuis 2004 et atteindrons 60 milliards d’ici 2020.

      Exemple 1 : la cité judiciaire (Paris Batignolles)
      Construction : 700 millions
      Loyer annuel : 100 millions pendant 27 ans soit 2,7 milliards .
      Si l’état empruntait pour construire, il pourrait rembourser en 8 -9 ans.
      Avec le PPP , c’est Bouygues qui empoche 2 milliards €

      Exemple 2 : le ministère de la défense coût de la construction : 745 millions.
      Coût du loyer sur 27 ans : 3,5 milliards.
      Les promoteurs empochent 2,7 milliards .

      Exemple 3 : le zoo de Vincennes.
      Coût : 167 millions.
      Après 25 ans : 306 millions.
      139 millions pour le promoteur.

      Je ne suis pas loin de 5 milliards !

      On peut compléter la liste avec la fac de Denis Diderot Paris7, le centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes…..
      texte Oncle Bernard

    • ici les poches sont pleines :

      Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.

      Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
      Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.

      Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
      Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.

      Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
      Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.

      Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
      Augmentation de 14,8 %.

      François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
      Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.

      <> http://yetiblog.org/index.php?post/la-revolution-francaise-n-est-pas-terminee

      #Encore-des-pistes ?

  • Le scandale du moment aux #États-Unis: après avoir expliqué que les #réductions_d_impôts de l’ère Bush étaient injustes et nuisaient à l’économie, Obama va les prolonger en ajoutant de nouvelles réductions. Mais cette fois, ça n’est plus injuste et nuisible: ça s’appelle un «stimulus».

    Tax Cut Deal Includes Monstrous Estate Tax, Dividend Concession | FDL News Desk
    http://news.firedoglake.com/2010/12/06/tax-cut-deal-includes-monstrous-estate-tax-dividend-concession

    “The $5 million, 35% estate tax is a crime. That’s LOWER than the lowest rate under the Bush estate tax, outside of 2010, when the estate tax disappeared. So Republicans get that restored at the lowest rate in history. Even in this weekend’s aborted tax bill in the Senate, Max Baucus included what has become the default Democratic policy, a return to 2009 rates, with a $3.5 million dollar exemption and a 45% rate. (Personally, I favor just returning to Clinton levels.)”

    Dans un billet plus récent:
    http://news.firedoglake.com/2010/12/06/with-pressure-on-all-sides-white-house-defends-tax-cut-framework
    “Together, this gets you to close to $300 billion dollars in 2011-2012 stimulus, albeit focused about 80% on the tax side of things. A lot of the measures are anti-contractionary and not necessarily stimulative, as they extend current policy into 2011 (and for some policies, 2012). All of this is unpaid for.”

    Ça va, donc, il ne doit certainement plus y avoir de #déficit aux États-Unis...

    David Dayen pense (logiquement) que les Républicains vont profiter du poids supplémentaire que ces baisses d’impôts font peser sur le déficit pour imposer des coupes dans les dépenses.

    “Now he just made a deal to put another $300 billion on the credit card (actually more than that, as a baseline above current law), and somehow we think that Republicans won’t use the other looming fights – over the debt limit, over funding the government in 2011 – to cut spending and basically undermine this plan significantly?”

    Ce qui évidemment casserait définitivement toute velléité (s’il y en a...) politique de l’administration Obama.