Sur lemonde, un titre #sobre :
Le changement d’heure a eu lieu
Sur lemonde, un titre #sobre :
Le changement d’heure a eu lieu
#factuel, rien à dire !
L’illustration en une n’est pas mal non plus…
Son nom, sur le site du Monde Un chat fatigué
Et, en plus gros,
▻http://www.subtleheaders.com/wp-content/uploads/7294199980_1214d7dff0_z.jpg
(elle n’est pas reprise dans l’article)
j’aime bien aussi, en ce moment :
Municipales : les bureaux de vote ont ouvert
Faut un tag spécial pour la non info, parce que c’est du niveau : ce matin, le soleil s’est levé !
Ceci dit, ça a au moins le mérite de rendre aisé le fact checking.
Attention, qui dégainera en premier le scoop « municipales : les bureaux de vote ont fermé » ?
Oui, mais j’aimerais savoir comment s’y prennent les journaux pour ne jamais rater aucun marronnier (changements d’horaire, rentrée des classes, statistiques de la criminalité, mortalité routière, débuts des soldes, cadeaux de Noël, fabricants de chocolat…).
Je ne vois que deux explications rationnelles :
– il y a dans chaque rédaction un Google Calendar partagé contenant l’intégralité des marronniers de l’année avec les thèmes associés,
– ou alors, une grande conspiration internationale, qui se baptise elle-même « Trilatérale Lewis Carroll de la non-information », impose ses marronniers à tous les journaux de la planète.
Évidemment, la seconde explication me semble la plus plausible.
Je vous adore, au moins je m’offre en vous lisant une franche rigolade, n’oubliez surtout pas de rajouter les commémorations et anniversaires à cette #non_info !
Ceci dit, ça permet aussi de voir les différences entre journaux. Le monde se la joue constat prudent, alors que Libé prend des risques inconsidérés : www.liberation.fr/vous/2014/03/29/reglez-vos-montres-l-heure-d-ete-arrive_991354
Quant aux journalistes du point, ils ne cherchent pas du tout à nous faire peur(ou alors ils anticipent sur le 1er avril) : ▻http://www.lepoint.fr/sante/le-nombre-de-crises-cardiaques-explose-apres-le-passage-a-l-heure-d-ete-29-0
L’express traite ça façon « on se fait spolier par le gouvernement » : ▻http://www.lexpress.fr/actualite/societe/changement-d-heure-dimanche-a-2h-il-sera-3h-en-realite_1504292.html (vous avez perdu une heure)
iOS 7, Ive fait un système noir, blanc et plat. #design #sobre #zen
▻http://www.mac4ever.com/actu/80110_ios-7-ive-rend-le-systeme-noir-blanc-plat-et-plus-fonctionnel
La sobriété heureuse ou comment rester sur sa soif ? (entretien original)
►http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3365
Avec les crises économiques et écologique, plus rien ne sera comme avant, le bling-bling a fait son temps. Voici venue l’ère de l’alter-consommation, du consommer moins et mieux, du #sobre et du #solidaire. Signes de ces temps nouveaux, le développement des Amap, la naissance de monnaies alternatives comme le Sol Violette [1] à Toulouse et la parution d’une littérature abondante sur le sujet, tout cela s’accompagnant, à mon sens trop souvent, d’insupportables leçons de morale (du genre : « Tu as fait quoi, toi, aujourd’hui pour la planète ? » ) et d’une drôle de sémantique, où l’on tente de nous expliquer l’abondance frugale, la sobriété heureuse, la simplicité dans la béatitude, appelant à la bonne volonté des citoyens, pour un monde où chacun serait libre et heureux.
N’y a-t-il pas, là, une indécence à demander de consommer moins à quelques millions de personnes qui, déjà, n’arrivent à boucler les fins de mois.
D’abord, pourquoi des mots, apparemment contraires, ainsi associés ? Pourquoi des personnes comme #Pierre-Rabhi, #Serge-Latouche ou d’autres ont-ils adjoint heureuse à #sobriété ? A mon avis parce que, dans nos sociétés de #croissance, de nombreux mots ont été détournés par un système de #production d’une avidité permanente.
Le dictionnaire nous dit qu’une personne est sobre, si elle boit et mange avec modération, si elle vit sans excès, sans luxe ou si elle agit avec mesure. Je n’y vois rien de négatif, ni de triste. Presque tous les philosophes, passés comme présents, valorisent cette sobriété-là qui permet de faire la différence entre l’utile et le futile, entre l’usage justifié et le gaspillage, etc.
Ce qui s’est passé c’est que notre système, basé sur la croissance, a eu tendance à dévaloriser la sobriété ou la frugalité pour une raison facile à comprendre : ces mots s’opposent à la croissance perpétuelle du chiffre d’affaires, des ventes, de la production de tout et n’importe quoi. A mon avis, donc, ceux qui qualifient d’heureuse la sobriété veulent simplement retrouver le sens originel du mot sobriété qui n’a rien à voir avec l’austérité.
Seconde remarque, vous trouvez cette idée de sobriété heureuse culpabilisante. Ce le sera si l’on fait peser sur le seul consommateur individuel le poids des changements nécessaires, changements qui doivent porter beaucoup plus sur des orientations collectives que sur de petits gestes individuels pour la planète. Et puis je trouve, moi aussi, qu’il serait indécent de demander à des gens qui vivent déjà très modestement - c’est-à-dire au moins 1/3 des Français - de se mettre à la frugalité. Mais, à mon avis, la plupart des avocats de la sobriété ne tombent pas dans ces travers. Par exemple, lorsqu’ils parlent de sobriété énergétique, certes ils disent qu’il faut veiller individuellement à ne pas surchauffer les logements mais ils demandent, surtout, d’engager des investissements massifs d’isolation thermique, source d’emplois utiles, de bien-être pour tous, y compris par la réduction des factures énergétiques.
Enfin, je ne crois pas que ces thèmes soient portés par des bobos aisés. Ça a pu être en partie vrai dans le passé mais, je le constate, ça ne l’est plus. Le public vient très nombreux dans les débats sur ce que j’appelle l’objection de croissance, et encore plus depuis que nous sommes en crise profonde. Or le public est désormais composé de personnes très diverses, en particulier de jeunes qui sont très loin d’appartenir aux catégories aisées. Au contraire même, ils sont plus proches du seuil de #pauvreté que du seuil de richesse.
►http://seenthis.net/messages/187774
Ce n’est pas à la mère célibataire qui gagne 800 € par mois comme caissière, trois jours par semaine et avec des horaires impossibles, qu’il faut demander de réduire sa #consommation d’énergie. On a là un enjeu de #justice_sociale. D’ailleurs, la consommation d’énergie et de matière augmentent selon le gradient des revenus. Réduire collectivement la consommation d’énergie, c’est réduire beaucoup plus fortement celle des plus riches. D’une part parce qu’il est logique de leur demander plus d’effort, puisque ce sont eux qui consomment le plus. Ensuite, cela permettra aux #classes_moyennes, qui devront porter le gros de la réduction de la consommation, de l’accepter plus facilement. Enfin, cela changera le modèle : pour l’instant, les super-riches définissent pour la société un modèle général de surconsommation ostentatoire ; ils sont les premiers acheteurs de tous ces objets superflus et très sophistiqués que la classe moyenne tente ensuite d’acquérir afin de les imiter. Si on change la façon dont se comporte la couche sociale au sommet de la société, on change le modèle général de la consommation.
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►http://webdesignledger.com/inspiration/30-minimal-logo-designs-that-say-more-with-less
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Nathan Borror
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