vraiment

guérir du cancer et de sa politique et transmettre des infos à jour

  • L’autre jour dans le bus, une jeune femme demande à s’asseoir à côté de moi. Une fois qu’elle est assise, je lui demande si elle souffre de la nuque parce que je remarque qu’elle ne peut pas tourner la tête.
    Elle se confie sur son cancer des os que les chirurgiens ont stoppé il y a 6 mois en lui installant une tige de métal le long de la colonne vertébrale, lui permettant de pouvoir encore marcher et s’occuper de sa fillette de 7 ans.
    #héroïne_du_quotidien

  • Une « approche féministe » du #cancer pourrait sauver la vie de 800 000 femmes par an, selon « The Lancet »
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-29-septembre-2023

    Les #inégalités sociales entre les #femmes et les hommes entravent les diagnostics précoces et l’accès des femmes aux soins et aux traitements pour le cancer, par manque d’éducation, d’autonomie par l’emploi et donc de pouvoir de décision, dans les sociétés patriarcales. Cette étude du Lancet, également relayée par le Guardian, El Pais et le quotidien Indian Express, montre que « les femmes restent valorisées pour un rôle reproductif et maternel ». L’accent en matière de santé a donc été mis sur les « cancers féminins » – du sein, du col de l’utérus – alors que le cancer du poumon et le cancer colorectal sont parmi les trois principales causes de décès par cancer chez les femmes. En jeu, également, la sous-représentation des femmes dans le secteur de l’oncologie en tant que responsables. Ce n’est pas une coïncidence, selon le Lancet, si la recherche est encore insuffisante sur les causes du cancer du sein, le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde.

  • Carcinogens found at Montana nuclear missile sites as reports of hundreds of cancers surface - ABC News
    https://abcnews.go.com/US/wireStory/carcinogens-found-nuclear-missile-sites-reports-hundreds-cancers-1020876

    According to the Torchlight Initiative, at least 268 troops who served at nuclear missile sites, or their surviving family members, have self-reported being diagnosed with cancer, blood diseases or other illnesses over the past several decades.

    At least 217 of those reported cases are cancers, at least 33 of them non-Hodgkin lymphoma.

    What’s notable about those reported numbers is that the missileer community is very small. Only a few hundred airmen serve as missileers at each of the country’s three silo-launched Minuteman III intercontinental ballistic missile bases any given year. There have been only about 21,000 missileers in total since the Minuteman operations began in the early 1960s, according to the Torchlight Initiative.

    For some context, in the U.S. general population there are about 403 new cancer cases reported per 100,000 people each year, according to the Centers for Disease Control and Prevention, and non-Hodgkin lymphoma affects an estimated 19 of every 100,000 people annually, according to the American Cancer Society.

    #nucléaire #cancer

  • « Prévenir les cancers implique de taxer, limiter et surtout interdire des substances aussi pathogènes que rentables »

    Arrêter de fumer, réduire sa consommation d’alcool, manger plus équilibré… Pour prévenir les cancers, l’incitation à changer les comportements ne suffit pas. Elle doit s’accompagner d’une réglementation stricte et de la suppression des produits industriels cancérigènes, affirment, dans une tribune au « Monde », quatre spécialistes universitaires.

    A l’heure où Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa) révèlent que l’incidence des cancers a doublé en trente ans, la question se pose de savoir si ce gouvernement et ceux qui l’ont précédé ont conduit une politique préventive à la hauteur de ce problème majeur de santé publique.
    Parmi ces cancers, quatre sur dix sont évitables, autrement dit n’apparaîtraient pas si l’exposition aux facteurs de risque connus était prévenue, aux premiers rangs desquels le tabac, l’alcool et l’obésité, soit 153 000 nouveaux cas par an en France. L’exemple de la lutte antitabac illustre deux grandes stratégies préventives mises en œuvre : l’une visant à informer le public, et l’autre s’attaquant à l’agent cancérigène.
    Lutte contre le tabagisme, et lutte contre le tabac : quand les deux stratégies sont associées, des résultats tangibles sont observés. Les campagnes d’information, la loi Evin et les mesures qui ont suivi ont permis une réduction significative du tabagisme, même si aujourd’hui 12 millions de Français fument encore quotidiennement.

    Les limites de l’information
    Force est de constater qu’en matière de cancers évitables c’est surtout la première stratégie qui est le plus largement mobilisée par les pouvoirs publics. Arrêter de fumer, réduire sa consommation d’alcool, manger plus équilibré sont les messages les plus diffusés pour diminuer les trois principaux facteurs de risque identifiés à ce jour.
    On connaît pourtant les limites de cette approche. Quelle est la portée du message « bien manger, bien bouger » du ministère de la santé et de la prévention quand il s’inscrit en petites lettres au pied d’images publicitaires vantant les qualités gustatives d’aliments ultratransformés dont on sait qu’ils augmentent les risques d’obésité et de cancer ?
    Est-il vraiment surprenant de constater un doublement du nombre de personnes obèses en vingt-cinq ans quand les gouvernements successifs ont été aussi peu enclins à réglementer l’offre industrielle en aliments obésogènes ? Les consommateurs sont avertis, mais cela exonère-t-il les pouvoirs publics de leurs responsabilités ? On peut le craindre en entendant les propos tenus par le président de la République, déclarant le 4 février 2021 que « 40 % des cancers pourraient être évités par des comportements plus vertueux ».

    L’importance des cancers professionnels
    Aussi vertueux que vous soyez, comment éviterez-vous d’être exposés à la pollution de l’air, de l’eau et des sols à l’origine de 10 % des cancers en Europe ? Comment vous protégerez-vous contre la dissémination des perturbateurs endocriniens et des polluants organiques persistants ? Faut-il rappeler le niveau alarmant de contamination par des molécules chimiques indestructibles appelées polyfluoroalkylés (PFAS) – révélé le 23 février par Le Monde et le « Forever Pollution Project » –, dont certaines cancérigènes probables, avec près de 1 000 sites pollués répertoriés sur notre territoire ? Que dire de l’exposition généralisée des Français aux pesticides ?

    L’autre sujet occulté par l’appel aux qualités morales individuelles est celui des cancers professionnels. Plus de 11 % des salariés dont 34 % des ouvriers qualifiés sont exposés à au moins une substance reconnue comme cancérigène dans le cadre de leur travail. Environ 4 % des cancers seraient d’origine professionnelle, un chiffre certainement sous-estimé car la contribution de seulement un cinquième des cancérigènes certains a pu être étudiée par les épidémiologistes faute de données robustes.

    Les cancers professionnels constituent la première cause de mortalité due au travail en Europe. Serait-ce, là aussi, une question de vertu et de prévention individuelle ? Nous serions en droit d’attendre que les pouvoirs publics affirment par leurs arbitrages la primauté de la santé publique sur la profitabilité des industries chimique, phytosanitaire et agroalimentaire.

    L’environnement le grand impensé du plan cancer
    Or, l’histoire du combat contre le tabac, l’amiante ou le chlordécone a montré la puissance et l’efficacité des lobbies industriels pour fabriquer du doute sur la validité des données scientifiques et obtenir des gouvernements qu’ils repoussent l’interdiction des produits toxiques qu’ils commercialisent.
    Le cas des nitrites, ces additifs alimentaires utilisés en charcuterie et qui, selon une publication de 2018 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) provoqueraient chaque année en France 3 880 cancers du côlon et 500 cancers de l’estomac, est un exemple de plus d’un choix politique permissif aux intérêts économiques d’une filière industrielle. Il n’est, en effet, plus question de bannir ces composés comme le prévoyait la proposition de loi déposée en décembre 2021 par le député (MoDem) Richard Ramos, mais d’appeler les citoyens à limiter leur consommation de charcuterie tout en évoluant vers une baisse des doses maximales utilisables.

    L’un des objectifs prioritaires de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers (2021-2030) dont s’est doté notre pays est de réduire de 60 000 cas le nombre de cancers évitables annuels d’ici à 2040. Pour atteindre ce but ambitieux, ce plan recense une série de dispositifs incitatifs pour favoriser les changements de comportement individuels, en priorité vis-à-vis du tabac, de l’alcool et des modes de vie obésogènes. Cependant, comme le soulignait une chronique de Stéphane Foucart dans Le Monde du 28 février 2021, « l’environnement est le grand impensé de ce plan cancer ».

    Classes sociales et cancer
    Car s’il existe bien des actions prévues pour agir sur les facteurs de risque environnementaux et les cancers professionnels, elles seront inefficaces si elles ne s’accompagnent pas d’une intervention résolue de la puissance publique à l’échelle nationale, mais aussi européenne, pour taxer, limiter et surtout interdire des substances qui sont aussi pathogènes que rentables.

    La lutte contre ce fléau passe aussi par la réduction des inégalités sociales de santé puisque le cancer tue deux à trois fois plus les ouvrières et les ouvriers que celles et ceux appartenant à des classes sociales plus favorisées.
    En matière de cancer, une politique de santé publique réellement responsable doit s’appuyer sur deux jambes pour être efficace : une politique préventive visant à informer la population et une politique de réglementation stricte et de suppression des produits industriels cancérigènes. C’est à cette aune que devra être mesurée la détermination du gouvernement à lutter contre les cancers évitables.

    Les signataires de la tribune : Marc Billaud, directeur de recherche, CNRS ; Marie Castets, chargée de recherche, Inserm, responsable de l’équipe « Mort cellulaire & Cancers pédiatriques » ; Pierre Sujobert, hématologue, professeur des universités et praticien hospitalier ; Alain Trautmann, directeur de recherche émérite en immunologie, CNRS.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/29/prevenir-les-cancers-implique-de-taxer-limiter-et-surtout-interdire-des-subs

    #cancer #pathogènes #cancers_évitables #santé_publique #travail

  • L’agence de recherche sur le #cancer de l’#OMS va déclarer l’#édulcorant #aspartame comme cancérogène possible - sources | Zonebourse
    https://www.zonebourse.com/cours/action/PEPSICO-INC-39085159/actualite/L-agence-de-recherche-sur-le-cancer-de-l-OMS-va-declarer-l-edulcorant-as

    L’un des #édulcorants artificiels les plus répandus dans le monde devrait être déclaré #cancérogène possible le mois prochain par un organisme de santé mondial de premier plan, selon deux sources ayant connaissance du processus, ce qui l’opposera à l’industrie alimentaire et aux autorités de réglementation.

  • #Santé au #travail : 2,7 millions de travailleurs exposés aux #produits_chimiques cancérigènes

    Le chiffre est impressionnant : pas moins de 11% des #salariés français soit 2,7 millions de personnes, sont exposés, dans leur travail, à au moins un produit chimique cancérigène. C’est la conclusion d’une chercheuse de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), l’institut statistique du ministère du Travail et d’un médecin inspecteur du travail.

    #cancers #France

  • Contribution de Jacques ROBERT
    Professeur émérite de cancérologie, Université de Bordeaux
    Traitements inéprouvés des cancers

    Rapport 2021 MIVILUDES
    Page 202 à 207

    https://bloglextracteur.files.wordpress.com/2022/11/miviludes-rapport2021_0.pdf

    L’imagination des charlatans est sans bornes lorsqu’ils se mêlent de traiter les maladies les plus graves... Il est impossible dans ce domaine d’être exhaustif et je me contenterai de décrire quelques-unes des entreprises menées par des personnages douteux, médecins parfois, hélas, pour abuser de la confiance des malades. Un certain nombre sont isolés, mais d’autres appartiennent à ce qu’ils appellent un « mouvement de pensée » collectif et n’en sont que plus dangereux en raison de l’emprise qu’ils exercent sur leurs affidés. Il s’agit d’un problème que les cancérologues ne peuvent ignorer, car le nombre de personnes qui recourent à des traitements que l’on qualifie pudiquement « d’inéprouvés » est élevé. On estime que plus de la moitié de nos patients y recourent. Certains de ces traitements sont inoffensifs, heureusement ; d’autres sont agressifs, voire létaux, soit en raison de leur toxicité propre, soit parce qu’ils interfèrent avec les traitements prescrits par l’équipe ayant pris en charge le patient, soit enfin parce qu’ils incitent les personnes confiantes mais abusées à interrompre leur traitement. Malheureusement, les patients qui y recourent ne se confient pas à leur médecin, craignant bien sûr sa désapprobation. Or, l’attitude du médecin n’est pas d’approuver ou d’interdire, mais d’informer le patient afin de lui donner la possibilité de choisir de poursuivre ce traitement parallèle ou de l’abandonner, de sa propre volonté.

    Nous avons assisté au cours de la pandémie des années 2020-2021 à une profusion nouvelle de charlatans, pas forcément orientés vers le traitement des cancers, mais sévissant tous azimuts. Je ne résiste pas au plaisir de vous révéler quelques néologismes ou associations verbales étranges : la cohérence cardiaque, la médecine quantique, l’aromathérapie vibratoire, la psychologie énergétique, l’immunomodulation douce. C’est délicieux : on croirait lire les délires poétiques de Léon-Paul FARGUE.

    #anthroposophie #scientologie #médecines_alternatives #cancer #sectes #charlatans

  • « Octobre rose » ou la non-politique du sein, par Marie Négré Desurmont (Terrestres)
    https://www.terrestres.org/2022/10/19/octobre-rose-ou-la-non-politique-du-sein

    La réalité, c’est qu’en parlant d’injustice et de petites batailles individuelles, nous finissons par croire que le #cancer est anecdotique, que c’est « la faute à pas de chance », et qu’il suffit d’avoir un moral d’acier pour le vaincre. Alors qu’il s’agit d’une #épidémie pas vraiment rose bonbon et qui s’aggrave en même temps que se dégrade l’#environnement. Adoptez un mode de vie sain mesdames, mais s’il vous plaît oubliez que lorsque vous faites votre footing, vous respirez à pleins poumons un air pollué.

    Et pour les jeunes femmes atteintes d’un cancer comme moi avant 30 ans, qui n’ont pas eu le temps d’avoir un mauvais mode de vie , elles doivent garder la pêche ; ça ira mieux, avoir un bon mental ; ça les guérira, défiler ; ça leur fera des souvenirs…

    Le mental a bon dos, mais comme l’écrivait la poétesse américaine Anne Boyer dans son roman The Undying : « Mourir d’un cancer du sein n’est pas la preuve d’une faiblesse ou d’un manquement moral chez la personne décédée. Le manquement moral du cancer du sein n’est pas chez celles qui en meurent ; il est dans le monde qui les rend malades ».

  • Les produits pour lisser les cheveux, notamment par les femmes noires, font courir un risque accru de cancer de l’utérus.

    Use of Straighteners and Other Hair Products and Incident Uterine Cancer | JNCI : Journal of the National Cancer Institute | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/jnci/advance-article/doi/10.1093/jnci/djac165/6759686

    L’étude se fonde sur les données de près de 33.500 Américaines, recrutées entre 2003 et 2009 et suivies sur quasiment onze années. Au total, 378 femmes ont développé un cancer de l’utérus.

    Pour les femmes n’ayant jamais utilisé de produit de lissage capillaire, le risque de développer un cancer de l’utérus d’ici leurs 70 ans est de 1,64%, contre 4,05% pour les utilisatrices fréquentes, a détaillé dans un communiqué Alexandra White, auteure principale de l’étude.

    #cancer #perturbateurs_endocriniens #cancérigènes #cheveux_frisés #femmes_noires

    Et comme ce n’est jamais indiqué nulle part, je te rappelle que les #perturbateurs endocriniens investissent les cellules fœtales car ils ont quasiment la même structure moléculaire que les hormones humaines. Et qu’il faut attendre un certains nombre d’années avant qu’elles ne déclenchent des cancers, une fois le foetus devenu adulte, donc longtemps après, (ou pas). C’est la mère « contaminée » qui est le véhicule des hormones perturbées par ces produits de merde à base de #pétrole #plastique #chimie #moderne Aujourd’hui ce sont elles qui se choppent ces cancers, demain ce seront leurs enfants mais tout le monde s’en fout.

    Avec le tag #L'OREAL_criminel puisqu’ils sont les promoteurs internationaux du défrisage des cheveux crépus.

    Hair products may contain hazardous chemicals with endocrine-disrupting and carcinogenic properties. Previous studies have found hair product use to be associated with a higher risk of hormone-sensitive cancers including breast and ovarian cancer; however, to our knowledge, no previous study has investigated the relationship with uterine cancer.
    Methods

    We examined associations between hair product use and incident uterine cancer among 33 947 Sister Study participants aged 35-74 years who had a uterus at enrollment (2003-2009). In baseline questionnaires, participants in this large, racially and ethnically diverse prospective cohort self-reported their use of hair products in the prior 12 months, including hair dyes; straighteners, relaxers, or pressing products; and permanents or body waves. We estimated adjusted hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs) to quantify associations between hair product use and uterine cancer using Cox proportional hazard models. All statistical tests were 2-sided.
    Results

    Over an average of 10.9 years of follow-up, 378 uterine cancer cases were identified. Ever vs never use of straightening products in the previous 12 months was associated with higher incident uterine cancer rates (HR = 1.80, 95% CI = 1.12 to 2.88). The association was stronger when comparing frequent use (>4 times in the past 12 months) vs never use (HR = 2.55, 95% CI = 1.46 to 4.45; Ptrend = .002). Use of other hair products, including dyes and permanents or body waves, was not associated with incident uterine cancer.
    Conclusion

    These findings are the first epidemiologic evidence of association between use of straightening products and uterine cancer. More research is warranted to replicate our findings in other settings and to identify specific chemicals driving this observed association.

    #utérus #sein

  • Les humains malades du plastique | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/098825-000-A/les-humains-malades-du-plastique
    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/KHGWXvb6KBhWQjQdEoFQUi/1920x1080?type=TEXT&watermark=true

    Les humains malades du plastique

    L’envahissant plastique serait-il responsable de l’épidémie de cancers du sein, d’infertilité et de troubles neurologiques qui frappe la planète ? Un état des lieux alarmant des effets des perturbateurs endocriniens sur notre santé.

    Alors que le plastique est omniprésent dans notre vie, le nombre d’affections comme le cancer du sein (qui touche une femme sur huit aujourd’hui), l’infertilité ou les troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) explose. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Au début des années 1990, d’éminents scientifiques ont émis l’hypothèse que des substances chimiques présentes dans les matières plastiques dérégleraient notre système hormonal. Depuis, de nombreuses études tentent d’évaluer l’impact des perturbateurs endocriniens sur notre santé. Alors que ces derniers sont pointés du doigt dans la diminution de la qualité des spermatozoïdes, des chercheurs danois ont récemment pu observer des effets similaires sur la capacité reproductive féminine : lorsqu’elles sont en contact avec une association de produits chimiques répandus, les rates étudiées produisent moins d’ovules que leurs congénères non exposées. Toujours à l’université technique du Danemark, une autre équipe a constaté que les différences sexuelles tendent à se réduire, jusqu’à devenir indiscernables dans certains cas, chez les petits auxquels ces dernières donnent naissance. Mais les chercheurs se heurtent souvent à l’hostilité d’industriels qui contestent leurs conclusions.

    Résultat : il faut parfois jusqu’à vingt ans pour prouver la nocivité des substances chimiques, isolées ou combinées. Car, par un phénomène appelé « effet cocktail », les perturbateurs endocriniens peuvent devenir plus dangereux lorsqu’ils sont mélangés.

    Cri d’alarme

    « On est en train de mener une gigantesque expérience sur la population et on n’en connaît pas les conséquences », assène la biologiste française Barbara Demeneix, qui s’attache à prouver les effets négatifs des perturbateurs endocriniens sur le développement du cerveau. Mêlant éclairages de scientifiques et témoignages de victimes des maux qu’ils étudient (couples en mal d’enfant, femmes atteintes d’un cancer du sein ou d’un TDAH), ce documentaire dresse un état des lieux complet des connaissances actuelles et offre un aperçu des recherches en cours.

    Réalisation : Louise Kjeldsen
    Pays : Allemagne
    Année : 2021

    #plastique #hormones #cancer #recherche #perturbation_du_langage #perturbateurs_endocriniens #TDAH #autisme #développement_sexuel #puberté_précoce

    Et les diverses conclusions de ces recherches tendent à montrer que les cancers sont induits dès les premières semaines fœtales, notamment le cancer du sein.

  • #Cancers des #enfants et #pollution : « l’omerta » continue
    https://reporterre.net/Cancers-des-enfants-et-pollution-l-omerta-continue

    Il y a des chiffres qui laissent sans voix, et déclenchent la colère de scientifiques. Pourquoi le problème environnemental n’est-il pas pris à bras-le-corps dans la lutte contre les cancers pédiatriques ? Voilà le débat que soulève le professeur Philip Landrigan, directeur du Global Observatory on Planetary Health au Boston College et chargé de mission au sein du Centre scientifique de Monaco, qui a publié, le 8 juin dernier, une étude sur le lien entre l’augmentation des cancers chez les tout-petits et les pollutions chimiques.

    Si la recherche dédiée aux traitements n’a cessé de se développer ces cinquante dernières années, en parallèle, le nombre de cancers pédiatriques a augmenté. Le bilan est sévère : depuis 1976, le taux d’incidence (l’apparition de nouveaux cas sur une période donnée) de la leucémie a progressé de 21 % aux États-Unis. Celle du cancer du cerveau de 45 %, et celle du cancer des testicules de 51 %. À tel point que le cancer est désormais « la première cause de décès chez les enfants américains de moins de 15 ans », y apprend-on. « Trop rapide pour être d’origine génétique », cette augmentation ne peut non plus uniquement être expliquée par un meilleur accès aux soins médicaux, insiste le chercheur auprès de Reporterre.

  • Quand les algorithmes de la CAF ouvrent la chasse aux pauvres ~ SILO
    https://silogora.org/quand-les-algorithmes-de-la-caf-ouvrent-la-chasse-aux-pauvres


    #chasse_aux_pauvres

    Première observation générale, le « monde merveilleux de la dématérialisation », qui s’accompagne d’une baisse considérable des moyens en termes d’accueil physique et téléphonique, génère des inégalités d’accès aux droits. Les raisons en sont d’une part les fractures numériques (territoriales, économiques pour la détention d’équipements, ergonomiques pour les personnes souffrant d’un handicap), d’autre part l’illectronisme (17% des Français) et la méconnaissance de l’outil numérique. En 2021 selon l’INSEE, 31% des Français ont renoncé à effectuer une démarche administrative.

    Deuxième observation, le traitement informatique des dossiers nécessite évidemment des algorithmes de calculs des droits, mais il entraine aussi le développement de techniques de ciblage via le datamining, c’est-à-dire la récolte et le croisement de données de différents fichiers administratifs. Officiellement, ces techniques visent à rendre la branche famille de la sécurité sociale plus efficiente, à appliquer le « juste droit », à repérer les personnes en situation de non recours et à punir justement les fraudeurs.

    Dans les faits, le ciblage des allocataires s’apparente à un véritable contrôle social. Plus de 1000 données sont collectées sur chacun d’entre eux, et la CNAF (Caisse nationale d’allocation familiale) l’écrivait elle-même dès 2017 dans son rapport « La politique de contrôle et de prévention des CAF » : « Ce traitement informatique permet de calculer la probabilité qu’une erreur se produise, en donnant un score de risque prédictif. Généralisé à tout le réseau des CAF, ce dispositif permet de repérer ainsi plus précisément les dossiers à risques ». Sur quels critères et selon quelles variables (décidés humainement) sont effectuées ces prédictions ? Mystère. Mais on peut aisément en imaginer quelques-uns… Maman solo, revenus irréguliers, lieu de naissance, par exemple.

    Les dossiers aux scores de risques élevés sont plus étroitement surveillés, y compris par les logiciels informatiques. Sur les quelque 37 millions de contrôles réalisés en 2020, touchant la moitié des allocataires, 32,25 millions étaient automatisés. Et 75% des contrôles effectués par des agents en chair et en os ont été déclenchés par le dispositif de ciblage. Pour schématiser, un logiciel repère des incohérences dans un dossier, tire la sonnette d’alarme, effectue les calculs débouchant sur un indu…

  • La fabrique de l’ignorance

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    Disponible du 16/02/2021 au 23/04/2021

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les #pesticides #néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des #abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du #bisphénol_A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’#Europe et les #États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le #tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    #Agnotologie

    Cette instrumentalisation de la science à des fins #mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, #science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    Réalisation :
    Franck Cuvelier
    Pascal Vasselin

    Pays :
    France
    Année :
    2020

  • La fabrique de l’ignorance - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/?xtor=EPR-17&actId=ebwp0YMB8s29TZra_iGGbXV1qzzpVLXuLyr5FYI13OrPf6SNr84JAV_uZy4S

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

  • La fabrique de l’#ignorance

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #agnotologie (tologie des agneaux)
    #désinformation
    #cancers
    #roundup
    #bisphénol
    #plastique

    97 min
    Disponible du 16/02/2021 au 22/06/2021
    Sous-titrage malentendant
    Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
    Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    Réalisation :
    Franck Cuveillier
    Pascal Vasselin
    Pays :
    France
    Année :
    2020

  • Produits radioactifs, traitements toxiques : quand celles qui soignent le cancer tombent elles-même malades | Nolwenn Weiler
    https://www.bastamag.net/Cancerologie-cancers-professionnels-soignants-chimiotherapie-anti-cancereu

    Le comble : des soignantes en cancérologie développent elles-mêmes la maladie du fait de l’absence de précautions autour des traitements anti-cancéreux pendant des années. Une enquête exclusive de Basta ! avec le magazine Santé & Travail. Source : Basta !

    • Et comme par hasard, ce sont des #femmes

      Ces dernières années, Marie-Pierre a enquêté auprès de ses anciennes collègues, toutes à la retraite. Elle a découvert plus de vingt malades, atteintes de différents cancers (sein, ovaires, cerveau, système digestif) [1]. « Je me suis dit que ce n’était pas possible, que l’on ne pouvait pas continuer à se taire », témoignait Marie-Pierre à l’automne.

      Entre 2016 et 2019, quatre des anciennes soignantes malades du centre de cancérologie Eugène-Marquis de Rennes ont déposé des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle. Elles sont soutenues par le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, rompu aux méandres administratifs de ce genre de dossiers. Pour le moment, aucune des demandes n’a abouti. « On a l’impression que personne ne nous écoute, alors que l’on est quand même en droit de se poser des questions, souffle Marie-Noëlle, qui n’est pas malade mais « solidaire » [2]. Nous avons trop de collègues touchées. Ce n’est pas possible. Et quand je vois les précautions qu’ils prennent maintenant, et la façon dont les salariées sont harnachées pour préparer les chimios, je me dis que nous étions toutes nues. »

    • Le problème, c’est que les cancers peuvent mettre des décennies à émerger. Cette très longue période de latence rend ces maladies invisibles.

      Je note cette phrase car ce n’est jamais dit.
      Quand j’ai cherché à connaitre les causes possibles du cancer que j’avais, les spécialistes m’ont parlé de trauma psychique déclencheur (la mort d’un proche par exemple) et refusé de prendre en considération une mammographie qui remontait 30 ans avant avec des cellules repérées exactement au même endroit.
      A Curie, la spécialiste vue en consultation m’a même rétorquée que « la médecine n’est pas une science exacte » histoire de me faire taire et de fait, sur le cancer on est dans un total inconnu si on en croit les oncologues et la plupart parlent d’une période maximale de deux ou trois ans avant.
      Quand tu n’as pas droit aux sempiternelles allumé·es qui te disent que c’est toi qui n’a pas été assez positive dans ta vie …

      #radioactivité
      #radium
      #iridium
      #iode_131

  • La loi autorise la privatisation de kilomètres de nationales
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/18/la-loi-autorise-la-privatisation-de-kilometres-de-nationales_6052701_3234.ht

    Un décret, publié au « Journal officiel » le 15 août, établit les conditions auxquelles des sections de routes nationales pourront être cédées au privé. Certains y voient un nouveau cadeau aux sociétés concessionnaires.

    #privatisation

    • #Petits_arrangements_entre_amis : les concessionnaires proposent d’acquérir des portions de route pour en assurer l’entretien, en échange, ils négocient de prolonger la durée des concessions mais

      Prolonger la durée des concessions reviendrait à priver l’Etat de nouvelles recettes, estime un fin connaisseur du dossier. « Car plus une concession est vieille, plus elle est rentable », explique-t-il.

  • Thread by MartinWinckler on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1309473811889303553.html

    Petit thread sur la #dépression, afin de préciser ma pensée (qui n’est pas seulement la mienne, mais celle que défend un courant de scientifiques).
    1/n - Les arguments s’accumulent pour dire que la dépression, comme la fatigue ou la douleur, sont des phénomènes produits par

    • On le fait aussi avec le diagnostic : la mammographie systématique avant 50 ans fait plus de mal que de bien.

      Je suis vraiment exaspérée de voir ce discours repris et seriné par des personnes comme Winckler, sauf le respect que je lui dois sur certains plans gynécologiques comme la contraception DIU pour toutes, franchement proférer de telles âneries, c’est purement scandaleux. J’ai posté sur seenthis la preuve par des études publiées qu’avec ce genre de campagne débile anti #mammographie, il y a recrudescence des cancers du sein. Mais purée de petit pois, réfléchi seulement 5 minutes, tu es une femme responsable, tu assumes de faire une mammographie régulièrement, et tu sais qu’il peut y avoir un risque mince qu’on t’annonce une mauvaise nouvelle et que tu te fasses opérer pour rien ? Dans ce cas, il y a d’autres tests possibles et même obligatoires et tu pourras choisir ce que tu vas faire. Et non, non et non, ce n’est pas la peur de l’avoir peut-être qui fait le cancer, c’est plein d’autres choses bien plus tangibles sur lesquelles je ne vais pas m’étendre mais la politique de l’ignorance appliqué à notre santé c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut aux femmes et je ne comprends pas que Winckler en soit encore à ce niveau dangereux. Ou plutôt, si, la culture (ici médicale, la pire) du savoir mais pour seulement certain·es.

    • Quand à la médicalisation en cas de dépression, de mon expérience et de cette culture de sadiques qu’ont les psys et que plusieurs de mes proches, dont moi, ont du se relever seul·es à plusieurs reprises, je préfère encore un bon psychiatre qui donne les médocs qu’il faut temporairement (qui vont parfois te sauver du pire) qu’un psychanalyste qui reçoit des enfants en difficultés pour les drainer vers son réseau et extirper le fric des parents et dont la salle d’attente est affublée de « simples dessins de mode » qui représentent en fait une ôde aux anorexiques de 35kg.

    • Le problème avec les prescriptions de la plupart des psychiatres est qu’ils prescrivent avec des posologies dignes d’un équidé, ce qui a pour effet de te mettre complètement dans le gaz. De plus, bon nombre te font comprrendre que ton traitement c’est pour la vie. Dans mon parcours thérapeutique, je n’en ai trouvé qu’un qui était à l’écoute concernant les effets désagréables et parfois dévastateurs d’une molécule ou d’une posologie mal adaptée. Par contre aucun ne m’a jamais proposé un sevrage digne de ce nom et le dernier en date (de sevrage), j’ai dû le gérer seul et dieu merci, j’en ai ressenti assez rapidement les bénéfices. Mais voilà : une fois qu’on a subi un état dépressif ou tout autre trouble, la guérison n’est jamais acquise définitivement. Et dans le cas de rechute, il ne faut pas hésiter à consulter de nouveau. Souvent une nouvelle molécule est mieux adaptée ou mieux supportée à un instant T ou lors de circonstances particulières liées à la rechute. Et pour cela je trouve que certain·es généralistes sont beaucoup plus à l’écoute que les spécialistes.

    • @alexcorp héhé, tu pointes ce post, mais ça ne veut rien dire en fait, et j’espère que ça ne t’empêche pas de réfléchir par toi même , après un check hier , je voulais le supprimer ou au moins mettre dessous que c’est du bullshit d’info conspi et vu que le lien est maintenant pourri et aboutit à plus rien, j’ai fait des recherches sur le taux de radioactivité qu’on se prend avec une mammo ou une échographie ou une radiographie, (puis j’ai zappé en fermant TOR, erreur de ma part que je vais réparer vite).

      Mais … je cherche la preuve par un schéma simple que les chiffres donnés sont bidons
      (d’autant que la radioactivité se calcule aujourd’hui en mSv et pas en RAD)
      Quant à la nocivité des mammos, je cherche aussi le rapport qualité/prix.

      Bananas are used because they contain potassium-40, a radioactive isotope that naturally occurs in some foods. Some examples in BED include: a dental X-ray is similar to eating 500 bananas; a mammogram is equivalent to eating 4000 bananas; and a fatal dose of radiation is like eating 80 million bananas.

      Mais c’est juste pas possible que Winckler assène dans une petite phrase via un flux complet sur la psychiatrie cette grosse connerie dangereuse et je maintiens que c’est #criminel et je me bats contre beaucoup ici sur @seenthis depuis longtemps apparemment pour que mes sœurs ne se mettent pas à croire ce genre d’assertion débile et aillent se faire dépister et mammographier avant 50 ans si ça leur chante et si par exemple dans leur famille il y a déjà eu des cas ou après être allé dans des zones de guerre ou d’essais nucléaires … Le cancer du sein aujourd’hui c’est une femme sur 8, 1/8em des femmes, donc les femmes filles de femmes qui ont eu un cancer devraient se faire suivre correctement ou dépister sans qu’on vienne les faire chier.

      PS Et aucun flic ne vient encore te chercher pour t’obliger à te soigner, c’est juste des recommandations remboursés pour surveiller sa santé, vraiment ça dérange qui en fait ? La mode est à un retour bio à la nature et donc on fait pas de mammo ?.

      Je le dis aussi, parce que je suis impliquée au premier rang, parce que portée par ce courant anti mammo qui sévissait j’ai moi même refusé de m’y rendre et j’ai fait cette grave erreur et les médecins m’ont alors conforté à ne pas en faire, et à 49 ans j’ai eu une saloperie de merde de cancer qui avait déjà métastasé. Alors chacun·e fait bien comme elle veut, mais qu’on arrête de dire que ça ne sert à rien ou que c’est dangereux !

      Le lien que je n’ai pas donné ici "Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont #irresponsables »"
      https://seenthis.net/messages/733908

      En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé.

    • un article (de novembre 2000 de la RMS, n°2320) sur le risque radiologique de la mammographie (après 50 ans). Le tableau présentant les résultats mentionné dans l’extrait ne figure pas en ligne.

      Dépistage du cancer du sein organisé : qu’en est-il de l’irradiation des patients ? - Revue Médicale Suisse
      https://www.revmed.ch/RMS/2000/RMS-2320/20878

      L’exploitation des données actuellement disponibles dans ce domaine montre que le facteur de risque d’induction du cancer du sein à partir de 40 ans est de l’ordre de 5.0 10^-4 par Sv. année. Il est important de noter que ce risque diminue avec l’âge.

      En utilisant ce type d’estimation, une comparaison entre le risque d’induction de cancer lié à la mammographie (en considérant une période latente de dix ans) et l’incidence naturelle du cancer du sein est présentée dans le tableau 1. Ces données concernent les Pays-Bas, mais sont tout à fait transposables à la Suisse.8 Elles ont été adaptées à un dépistage bisannuel débutant à 50 ans, et où la dose délivrée est de 2 mSv par examen.

      Pour cette population, une femme qui entre dans un programme de dépistage à 50 ans, et qui fait une mammographie tous les deux ans avec une dose de 2 mSv, a 520 fois moins de risque de développer un cancer radio-induit qu’un cancer spontané. Ainsi, le risque associé à la mammographie est largement compensé par l’avantage qu’offre le dépistage, puisqu’il permet de réduire le risque de décéder consécutivement à un cancer du sein.

    • Juste pour info, voici ce que dit Winckler sur son site :

      Si vous avez plus de 40 ans sans antécédents familiaux de cancer du sein, faites vous examiner une fois par an.
      Cela peut très bien être fait par votre généraliste. Inutile d’aller voir le gynéco seulement pour ça.

      Si vous avez plus de 40 ans avec des antécédents familiaux (cancer du sein chez une mère, une soeur, une tante ou grand-mère maternelles), faites-vous faire en plus une mammographie tous les 2 ans (mais pas plus).

      http://www.martinwinckler.com/spip.php?article752

      On est loin du « la mammographie ne sert à rien ».

    • C’est déjà pas mal qu’il soit moins bouché sur les mammographies que sur les antidépresseurs, une classe de médicaments sur laquelle il semble tout simplement partager la vision et les habitudes de généralistes aussi peu formés sur les troubles psys que sur les psychotropes, eux qui contribuent à colmater la souffrance psychique à coups d’anxiolytiques. On aboutit à une prescription massive d’anxiolytiques sur une longue durée alors qu’ils ne devraient être utilisés que pour des périodes limitées.
      Et puisque c’est agrémenté d’évidences (non) du genre ça passe avec le temps et en ayant une vie affective et sociale qui vaut le coup sans oublier de pas laisser toute la place à la tête par laquelle tout pourri en s’activant avec son corps, il faut s’efforcer de pas être déçu par le type (estimable) en se souvenant que le droit à la connerie est imprescriptible.

    • Je ne connais pas « toutes les études » :) et veux bien croire que de nombreuses études qui ne parviennent pas à démontrer une efficacité des antidépresseurs ne sont pas publiées. Et, bien sûr, il y a aussi surprescription d’AD (à chaque trouble, et pour chaque joie, son produit), mais M.W. doit lui même concéder, « Au total, il est très possible que certains antidépresseurs soient efficaces, mais sur un petit nombre de personnes, sans qu’on sache lesquelles. »
      Possible ? Petit nombre ? Sans accorder une confiance exagérée aux psychiatres (eux-aussi confrontés à leur impuissance et poussés à prescrire, y compris pour masquer celle-ci), face à des dépressions sévères, à des dépressions mélancoliques, se fier un tant soit peu à l’expérience clinique de praticiens de la psychiatrie me parait inévitable.

  • Cancers : l’incroyable aveuglement sur une hausse vertigineuse
    14 septembre 2020 / Celia Izoard (Revue Z)

    https://reporterre.net/Cancers-l-incroyable-aveuglement-sur-une-hausse-vertigineuse

    De nombreux types de cancers se multiplient très rapidement depuis deux décennies. Pourtant, l’information sur leur chiffre est lacunaire. Mais l’État ferme les yeux, et rejette la responsabilité sur les comportements individuels, plutôt que sur les polluants. (...)

  • Santé | Cancer du sein : le venin des abeilles tuerait les cellules cancéreuses
    https://www.ledauphine.com/insolite/2020/09/04/cancer-du-sein-le-venin-des-abeilles-tuerait-les-cellules-cancereuses

    D’après des chercheurs de l’Institut de recherche médicale Harry Perkins (Australie), le venin des abeilles pourrait détruire les cellules cancéreuses du sein, rapporte Néon. Ils ont publié leur étude dans la revue Nature Precision Oncology. Les scientifiques se sont intéressés à la mélittine, le principal composant du venin, et ses effets sur les cancers agressifs de type triple négatif.

    Et la première idée qui me traverse l’esprit en lisant ça, c’est : ah ben c’est ballot, y’a plus d’abeilles.

    • Publié par Martin Winckler (Marc Zaffran) à 07:10

      J’y ai eu droit pour un traitement du cancer du sein. Après 2 opérations importantes sous anesthésie générale, puis 6 semaines de radiothérapie (la totale : boucherie+charcuterie+rotisserie) tu dois avoir un examen pour voir l’épaisseur de ta muqueuse utérine avant de bouffer des anti hormones.
      Je crois que je l’ai raconté sur mon compte seenthis. Ne continuez pas si vous êtes sensible.

      Je n’ai pas eu le courage de partir, de la repousser avec mes jambes, j’étais trop affaiblit. J’ai cherché partout une gynéco bienveillante, ma dentiste me l’avait conseillé. Au rendez-vous, je lui ai pourtant dit que je n’étais pas à l’aise, que j’avais subi des violences sexuelles de la part de gynécologues (ben fallait porter plainte) oui, j’ai bien témoigné dans le livre de Mélanie Delachaux (ben regardez moi, je suis pas morte et pourtant j’ai eu une épisio) je parle de libertés (on nous fait tout porter). Et puis, sur la table elle a préparé son truc en glissant sa main dessus avec le gel comme si elle le masturbait et elle a dit qu’elle allait me violer à son tour, et c’est ce qu’elle a fait, par surprise, tout en me parlant d’autre chose pour attirer mon attention ailleurs, une sorte de piège desgueulasse. Comme si j’étais rien, une irresponsable, sans parole aucune, la pire des méthodes. Et je n’ai pas protesté parce que c’était la suite de toute cette longue horreur de maltraitances, et que je ne voyais pas d’alternative et voulais tenir le coup pour m’en sortir.
      Je sais, je devrais porter plainte, avertir le syndicat des soit disant soignants gynécos mais qui défendent les pratiques de viols. Je n’y arrive juste pas.
      Donc merci toujours à Winckler et aux femmes qui disent que ce n’est pas normal.

    • Mon grand-père me raconte sa biopsie prostatique.

      L’uro « Vous allez souvent à Paris ? Vous connaissez le bois de Boulogne ? »
      "Non"
      « Ben voilà, je vais vous le faire moi le bois de Boulogne. »
      Et il a rentré sa sonde dans le rectum.

      Je n’ai pas les mots.

      https://twitter.com/OreSeur_K/status/1280559189748834304

      Clairement, le médecin a introduit un contexte sexuel avec son allusion à la prostitution dans le bois de Boulogne. C’est donc un viol qualifié.

  • Bien se faire indemniser quand on est à la MDA

    La Maison des Artistes et ses méandres, cauchemar pour un remboursement efficace ? Voyons voir.

    Les artistes-auteur affiliés à la MDA, bien qu’indépendants, dépendent du régime général comme les salariés. Ils partagent donc les mêmes droits aux remboursements et aux indemnités, qui leur sont versés par la CPAM. Cela inclut notamment les indemnités d’arrêt de travail (par exemple en cas de maladie, d’accident ou de congé maternité/paternité).

    http://kitdesurvie.metiers-graphiques.fr/articles/bien-se-faire-indemniser-quand-on-est-a-la-mda

    La procédure

    La procédure de demande d’indemnités d’arrêt de travail lorsque l’on est auteur MDA est la suivante. Suivez-la à la lettre pour maximiser vos chances d’être rapidement indemnisé.

    Obtenez de votre médecin (traitant ou spécialiste) votre avis d’arrêt de travail. Cet avis peut-être initial (si c’est le premier de la période d’arrêt) ou prolongatoire.

    Complétez-le si nécessaire et envoyez-le sans délai à la CPAM dont vous dépendez2. Attention ceci doit être fait sous 48 heures, sous peine de voir vos indemnités réduites (sauf cas de force majeure, type accident avec hospitalisation)
.

    La CPAM reviendra vers vous par courrier, vous expliquant qu’elle a besoin de vos fiches de paie ou autre attestation patronale pour calculer vos indemnités. Dès lors que vous recevez ce courrier (ou si vous n’avez aucune nouvelle au bout de trois semaines), appelez la CPAM au 36 46 pour leur expliquer que la procédure est différente parce que vous êtes auteur indépendant MDA, et que vous bénéficiez à ce titre du régime général sans avoir pour autant de fiche de paye à produire.

    La CPAM doit alors envoyer un courrier à la MDA, lui demandant d’attester que vous êtes à jour de vos cotisations et à combien s’élèvent vos revenus. Cette demande de renseignements est parfois appelé « courrier navette ».

    Par retour de courrier, la MDA enverra sa réponse à la CPAM sous forme d’une attestation (il peut arriver que la MDA vous envoie ce courrier directement, auquel cas vous devrez le transmettre à la CPAM vous-même).


    Attention, de toute évidence la MDA n’attestera que vous êtes à jour de vos cotisations que si c’est effectivement le cas ! Dans le cas contraire, sa réponse sera négative et la procédure sera à recommencer depuis le début, une fois votre situation régularisée… Avant d’entamer une démarche de demande d’indemnisation, veillez donc à vous assurer que vous n’avez aucun retard de cotisations.
    Une fois la réponse reçue, la CPAM calculera vos indemnités et procédera rapidement au paiement.

    Les démarches et documents que nous évoquons ici représentent l’ensemble exclusif de ce qui vous sera vraiment utile pour un remboursement efficace. Si votre interlocuteur vous demande autre chose, c’est qu’il ne sait pas de quoi il parle (ça arrive plus souvent qu’on ne le croit, les personnels étant parfois recrutés dans l’urgence et formés à la sulfateuse). En conséquence, armez-vous de patience et de pédagogie, vous en aurez besoin.

    Notons également que si l’indemnité d’un salarié sera calculée sur les trois derniers salaires mensuels précédant son arrêt de travail, l’artiste-auteur MDA sera indemnisé selon son dernier avis d’imposition (sur lequel se base le calcul des cotisations), c’est-à-dire sur la base de ses revenus de l’année N-2. À garder en tête au moment de faire ses petites additions car ça peut expliquer des écarts assez conséquents.

    #survie #droits #mda #sécu

    • L’arrêt de travail chez les auteurs, ou Tchoupi à la CPAM...
      https://www.actualitte.com/article/tribunes/l-arret-de-travail-chez-les-auteurs-ou-tchoupi-a-la-cpam/93172

      Vos revenus 2017 : 58 686 € ÷ 365 jours = 160,78 € ÷ 2 (car 50 % d’indemnité prise en charge par la sécurité sociale) = 80,39 € journalier. Vous ne pouvez pas percevoir le montant journalier de 80,39 €, car il y a un plafond maximum à ne pas dépasser défini par la sécurité sociale qui est de 44,34 €. Compte tenu de ce qui précède, votre indemnité calculée est donc bien de 620,76 € (soit 14 jours x 44,34 €).

    • Dans le cas ou votre interlocuteur à la CPAM ne connait pas les particularités du statut « artiste-auteur » (90% des cas) il faut lui préciser que vous dépendez du « régime 170 » .
      Avec ce sésame vous serez orienté vers LA personne qui connait vos droits spécifiques.

    • Merci @vazi j’etais en train de me dire que ca serait encore des droits que je ne pourrais pas faire valoir. Je vais essayé quand même et je mettrais « régime 170 » sur tous mes documents histoire de prévenir les dégâts.

    • Attention à la « période de référence » … même si le pdf date de 2012 c’est toujours valable http://www.caap.asso.fr/IMG/pdf/rru_artistes-auteurs_aout_2012-2.pdf

      la dernière année civile connue de la caisse (ou période de référence) est celle qui permet l’ouverture des droits c’est-à-dire celle qui précède la période s’étendant du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante. Ainsi, pour un arrêt de travail situé pendant la période allant du 1er juillet 2011 ou 30 juin 2012, la période de référence est l’année 2010.

      J’ai été en arrêt maladie pour ALD un peu plus de 6 mois à partir d’aout 2017, ce sont donc mes revenus de 2016 qui ont été pris en compte.
      Ouf, j’ai eu du mal à considérer que j’avais droit à l’arrêt maladie avec un cancer déclaré en juin, car si j’avais demandé à ce moment là mes indemnités, elles auraient été calculées sur mes revenus de 2015 qui n’étaient pas mirobolants.
      Mais à l’Agessa, pour n’avoir pas avoir eu assez de revenus en 2017 (ah ben oui dommage, j’étais en arrêt maladie) j’ai été privée de droits aux indemnités journalières en conservant cependant celui d’être affilée et de payer une blinde le forfait de la sécurité sociale …

      #indépendants #auteurs #artistes

      RÉGIME SOCIAL DES ARTISTES-AUTEURS : 2019, L’ANNÉE DE TOUS LES DANGERS ?

      1/ UNE INCURIE COUPABLE DES MINISTÈRES DE TUTELLE
      De l’incurie au mépris, le ministère de la santé porte une très lourde responsabilité dans la mauvaise gestion du régime de protection sociale des artistes-auteurs et dans son évolution. Non seulement son refus du dialogue social est récurrent mais il a sciemment laissé l’Agessa violer le code de la sécurité sociale depuis plus de 40 ans au détriment des artistes-auteurs non affiliés, et ce, alors qu’il est en charge du contrôle de l’égalité des deux organismes sociaux des artistes-auteurs, l’Agessa et Mda-sécurité sociale (voir notre article).

      http://www.caap.asso.fr/spip.php?article597

    • Anecdote : Le « régime 170 » c’est ce qui a permis à @jacotte de faire valoir ses droits alors que sa première interlocutrice lui avait répondu très sûre d’elle : « Non madame avec votre statut vous ne pouvez pas prétendre au congé maternité » !

    • @vazy c’est pas le régime 170, mais le « régime 160 »- celui des artistes à la MDA, m’a dit l’agent de la CPAM que je viens d’avoir au tel.

      2.7. Codification du régime d’affiliation des artistes auteurs
      160 Artistes auteurs avec prestations en nature et en espèces des assurances maladie, maternité, invalidité, décès
      620 Artistes auteurs avec pension d’invalidité
      630 Artistes auteurs avec pension vieillesse

      http://caap.asso.fr/IMG/pdf/rru_artistes-auteurs_aout_2012-2.pdf

  • Top Cancer Researcher Fails to Disclose Corporate Financial Ties in Major Research Journals - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/08/health/jose-baselga-cancer-memorial-sloan-kettering.html

    This article was reported and written in a collaboration with ProPublica, the nonprofit investigative journalism organization.

    One of the world’s top breast cancer doctors failed to disclose millions of dollars in payments from drug and health care companies in recent years, omitting his financial ties from dozens of research articles in prestigious publications like The New England Journal of Medicine and The Lancet.

    The researcher, Dr. José Baselga, a towering figure in the cancer world, is the chief medical officer at Memorial Sloan Kettering Cancer Center in New York. He has held board memberships or advisory roles with Roche and Bristol-Myers Squibb, among other corporations, has had a stake in start-ups testing cancer therapies, and played a key role in the development of breakthrough drugs that have revolutionized treatments for breast cancer.

    According to an analysis by The New York Times and ProPublica, Dr. Baselga did not follow financial disclosure rules set by the American Association for Cancer Research when he was president of the group. He also left out payments he received from companies connected to cancer research in his articles published in the group’s journal, Cancer Discovery. At the same time, he has been one of the journal’s two editors in chief.

    #conflits_d_intérêts #fraude #santé #bigpharma

    • J’entends qu’il faudra encore attendre deux ans en france pour que l’interdiction du glyphosate soit effective. Ce produit va donc continuer à empoisonner terres et rivières, animaux et humains.

      Je reviens sur ces comparatifs des problèmes politiques avec les maladies pour vous soumettre cette petite réflexion.
      Si le nucléaire est un cancer, si la corruption est un cancer, si le glyphosate est un cancer, si la pollution est un cancer, bah, ma pauvre dame faut même pas attendre 15 jours pour opérer, rendez-vous demain à l’hôpital.

      Le seul point commun est celui de l’urgence, mais il se trouve que dans le cas politique ce n’est #jamais_l'heure :/