Saad Hariri, un héritier problématique, un dirigeant Off shore | René Naba

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  • CIA director gives medal to top Saudi royal
    http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2017/Feb-12/393277-cia-director-gives-medal-to-top-saudi-royal.ashx

    The heir to Saudi Arabia’s throne has been awarded a medal by the new director of the U.S. Central Intelligence Agency, who honored his counterterrorism work.

    Mike Pompeo, making his first overseas tour since being confirmed as spy agency chief in late January, made the presentation to Crown Prince Mohammed bin Nayef at a weekend ceremony, the official Saudi Press Agency (SPA) said.

  • Saad Hariri, un héritier problématique, un dirigeant Off shore (René Naba)
    http://www.renenaba.com/saad-hariri-un-heritier-problematique-un-dirigeant-off-shore

    L’histoire des relations internationales abonde d’exemples de gouvernement en exil, de gouvernement provisoire ou de gouvernement transitoire, mais nulle part ailleurs qu’au Liban ne s’est pratiqué l’exercice au quotidien d’un gouvernement off shore. Un chef de gouvernement dument investi mais quasiment absent du siège de son pouvoir, n’y faisant escale qu’entre deux voyages, gérant à distance un pays pourtant considéré comme l’épicentre d’une zone névralgique. Le mérite en revient à Saad Hariri, l’héritier problématique de son père assassiné, Rafic Hariri, le milliardaire libano saoudien, dont la mandature gouvernementale constituera, c’est là son unique titre de gloire, une rare contribution à la science politique contemporaine. Le premier cas dans l’histoire d’un gouvernement par télécommande (...) Source : René Naba

  • Le 14 février, date anniversaire, René Naba dresse un portrait au lance-flamme de Saad Hariri : Saad Hariri, un héritier problématique, un dirigeant Off shore. Lecture très recommandée.
    http://www.renenaba.com/saad-hariri-un-heritier-problematique-un-dirigeant-off-shore

    L’histoire des relations internationales abonde d’exemples de gouvernement en exil, de gouvernement provisoire ou de gouvernement transitoire, mais nulle part ailleurs qu’au Liban ne s’est pratiqué l’exercice au quotidien d’un gouvernement off shore. Un chef de gouvernement dument investi mais quasiment absent du siège de son pouvoir, n’y faisant escale qu’entre deux voyages, gérant à distance un pays pourtant considéré comme l’épicentre d’une zone névralgique.

    Le mérite en revient à Saad Hariri, l’héritier problématique de son père assassiné, Rafic Hariri, le milliardaire libano saoudien, dont la mandature gouvernementale constituera, c’est là son unique titre de gloire, une rare contribution à la science politique contemporaine. Le premier cas dans l’histoire d’un gouvernement par télécommande (remote control), dans la double acception du terme, un gouvernement téléguidé par ses commanditaires saoudiens, dont il répercute les consignes par télécommande, depuis son lieu d’exil, à ses collaborateurs délocalisés au Liban.

    Premier ministre du Liban du 27 juin 2009 au 12 janvier 2011, en 548 jours de pouvoir l’homme aura passé 200 jours hors du pays, la moitié de sa mandature gouvernementale, de surcroît jamais un mois plein au Liban. Chargé de l’expédition des affaires courantes dans la foulée de sa démission forcée, en janvier 2011, il vaquera à ses propres affaires, désertant et le sérail et sa capitale, dont il est l’élu, faisant le siège du royaume saoudien pour assainir ses propres affaires sinistrées par ses propos inconsidérés à l’égard de ses bienfaiteurs saoudiens, révélés par WikiLeaks, ainsi que par sa gestion calamiteuse de son patrimoine qui le fera dégringoler au hit parade des fortunes mondiales.