Werner Sombart — Wikipédia

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    Werner Sombart est un économiste et sociologue allemand né le 19 janvier 1863 et mort le 18 mai 1941. Il est le chef de « la jeune école historique » du premier quart du XXe siècle et une figure de la Révolution conservatrice allemande[1].Sombart, en ce temps-là, était un « marxien » éminent — pas un marxiste, mais quelqu’un qui utilisait et interprétait Karl Marx — au point que Friedrich Engels, avec qui il a correspondu, déclara qu’il était le seul professeur allemand qui comprenait Le Capital de MarxEn 1934, il publie Le socialisme allemand, livre dans lequel il dénonce l’« ère économique », c’est à dire une époque durant laquelle « les mobiles dits "matériels" ont prétendu prédominer et ont prédominé toutes les autres aspirations »[3]. Cette époque où la valeur suprême est l’argent tendrait selon Sombart à l’uniformité des modes de vie, l’homme devenant esclave de besoins artificiels[4]. Il s’attache à définir le mot socialisme qui pour lui est un principe qui doit être adapté à chaque peuple différemment. Il y a autant de socialismes que de peuples et de nations[5]. Dans sa préface, il soutient l’idée qu’il est possible d’allier socialisme et nationalisme de manière différente que le parti national-socialiste ne le fait. Son livre d’anthropologie de 1938, Vom Menschen (De l’Homme), aurait été empêché de publication et de distribution par les Nazis [réf. nécessaire]. Les Juifs et le capitalisme moderne (Die Juden und das Wirtschaftsleben) (1902), est un pendant de L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber, qui étudie les relations entre le protestantisme (et particulièrement le calvinisme) et le capitalisme, sauf que Sombart plaçait les Juifs au cœur de son développement. Néanmoins, il déclare que « l’esprit juif n’est nullement lié à la personne du Juif » et se moque de la raciologie affirmant que celle-ci n’est que le simple reflet d’un jugement de valeur[11]. Au début du XXIe siècle, la thèse de son livre Les Juifs et la vie économique est reprise en bonne partie par Jacques Attali dans Les Juifs, le monde et l’argent (paru en 2002), de même que par Alain Soral qui réédite l’ouvrage aux éditions Kontre Kulture[13].