• Compétitivité : quand France Inter prête son antenne au patronat | Chez Sylvain Gouz | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/sylvain-gouz/2012/10/24/competitivite-quand-france-inter-prete-son-antenne-au-patronat-228757

    Sur France Inter, il y a parfois du très bon, souvent du bon mais parfois du moins bon. Ainsi peut-on ne pas apprécier une chronique économique matinale quotidienne, tenue systématiquement par un journaliste des Echos – journal qui n’est pas fondamentalement neutre du point de vue de l’analyse économique. Mais bon, cette chronique se présente, si l’on peut dire, à visage découvert.

    Plus inquiétant pour l’impartialité du service public est cette séquence, ce mercredi 24 octobre, au cours du journal de 8 heures, consacrée au débat sur la compétitivité.

    Quoi de plus normal que de mettre en exergue ce thème et le rapport Gallois ?

    D’autant que Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, est interrogé sur l’antenne vingt minutes plus tard. Mais surprise, voilà que le présentateur nous assène tout de go que « pour les économistes, le rapport Gallois – qui préconiserait des transferts massifs de charges des entreprises vers les ménages –, c’est la solution ».

    On s’attend alors à des interviews croisés ou du moins multiples de différents économistes. Las, en guise d’économistes (au pluriel s’il vous plaît), on entend l’interview d’un seul homme : Denis Ferrand, directeur général de l’Institut COE-Rexecode.

  • Surtaxe des super-riches : pas de quoi faire pleurer Margot | Chez Sylvain Gouz | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/sylvain-gouz/2012/02/29/surtaxe-des-super-riches-pas-de-quoi-faire-pleurer-margot-226745

    C’est ce que montrait un sondage [PDF] publié par Le Journal du Dimanche en octobre dernier, sondage déjà commenté ici. Il apparaissait que :

    pour seulement à peine un Français sur trois (31%), toutes catégories sociales confondues, être riche signifie disposer d’un revenu mensuel de plus de 5 000 euros ;
    parmi les ouvriers et les employés, quatre sur dix situent la barre de la richesse à 3 000 euros par mois ;
    seuls 8% des personnes interrogées placent cette barre au-delà de 10 000 euros mensuels.