Il y a du gaz dans la crise du Golfe

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  • Les exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l’échiquier européen | IFRI - Institut français des relations internationales
    https://www.ifri.org/fr/publications/etudes-de-lifri/exportations-americaines-de-gaz-naturel-de-nouvelles-regles-jeu

    La révolution des gaz de schiste a profondément modifié la scène gazière américaine et la compétitivité du gaz sur le marché américain. L’abondance des ressources et la forte hausse de la production ont entraîné un surplus de production et fait chuter les prix du gaz américain. L’écart de prix entre marchés régionaux (États-Unis, Europe, Asie) a incité les producteurs américains à rechercher de nouveaux débouchés à l’exportation. Après un vif débat entre partisans des exportations, principalement les producteurs de gaz, et leurs détracteurs, principalement les grands consommateurs industriels qui craignaient une hausse du prix, les exportations de GNL américain ont commencé fin février 2016 avec la première cargaison de l’unité de liquéfaction de Sabine Pass (Cheniere) exportée vers le Brésil. Quatre autres unités de liquéfaction sont actuellement en construction. En 2020, les États-Unis pourraient devenir le troisième exportateur mondial, derrière l’Australie et le Qatar.

    Les exportations de GNL américain vont révolutionner le commerce international du GNL. Leur structure contractuelle (indexation sur le prix spot du gaz américain, absence de clauses de destination, contrats de tolling) et les volumes envisagés vont permettre une plus grande flexibilité du marché international du GNL et faciliter la convergence des prix entre les marchés régionaux.

    Et si l’Arabie saoudite faisait le boulot des É.-U. ? Après tout, le #GNL, c’est propre !

    • Il y a du gaz dans la crise du Golfe
      http://www.latribune.fr/opinions/editos/il-y-a-du-gaz-dans-la-crise-du-golfe-732418.html

      Moins connue que celle du pétrole, la géopolitique du GNL est devenue un enjeu de premier plan. La demande mondiale de GNL devrait croître de plus de 30% d’ici 2035. Or, le Qatar, avec une vente annuelle de 80 millions de tonnes, représente une part de 30% de l’offre, ce qui lui donne un rôle non négligeable dans l’économie mondiale en matière d’énergie.

      Beaucoup moins polluant que le pétrole, le gaz naturel reste une alternative importante dans la lutte contre le réchauffement climatique notamment pour la production d’électricité dans les pays asiatiques. Le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et la Chine comptent d’ailleurs pour plus de la moitié des exportations gazières du Qatar.

      De fait, l’interdiction faite à ses navires, notamment les méthaniers, de naviguer dans les eaux territoriales de l’Arabie saoudite et de ses alliés ne devrait concerner que les livraisons européennes.