« Les vertus régulatrices des groseilles stimulent les transits paresseux. »

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  • Construire des Bases rouges dans le territoire
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    À Barcelone, les groupes et les collectifs de défense du logement ont donc été l’outil central des luttes au niveau des quartiers. Ils ont eu la capacité de briser l’isolement, ce qui n’est pas forcement possible même lorsqu’on dispose de lieux, tels les Casals ou les Ateneus1, qui ne permettent pas forcément de se fondre dans l’hétérogénéité du territoire. Nous avons constaté que si les habitants d’un quartier ne participaient pas à nos syndicats (de quartier), ce n’était pas en raison d’affinités politiques ou personnelles, mais parce qu’ils savaient que s’ils venaient à nos assemblées, des problèmes concrets pouvaient être abordés, partagés et éventuellement résolus. C’est la question du logement qui réveillait alors des situations de conflit avec la plus grande capacité d’agrégation de forces. Ce qui est devenu intéressant, ce n’est pas seulement les expulsions que nous avons pu empêcher, ni les maisons que nous avons squattées, mais l’ensemble des connaissances que nous avons acquises et pu partager sur le territoire dans lequel nous opérons. C’est ainsi que nous avons pu nous familiariser avec la dynamique propre qui régit les différentes quartiers : les points de vente de drogues, les relations que les vigiles des supermarchés entretiennent avec Desokupa2, où vous pouvez vendre des objets volés, qui vend des appartements squattés dans le quartier, dans quels quartiers se déplacent les communautés d’immigrants. Tout ceci est pour nous le début d’une connaissance et d’une perception du maillage des forces cachées qui traversent le territoire en dehors du contrôle de l’État.

  • EuropaCity : un tas de fumier vaut mieux qu’un projet de merde - Grozeille
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    #EuropaCity. La bête a été intronisée non moins que « nouveau quartier des loisirs du Grand Paris », promesse du ravitaillement et du divertissement des foules métropolitaines. Plus prosaïquement, il s’agit de bétonner les quelques #terres agricoles subsistant dans le « triangle de Gonesse », un territoire à la limite du Val d’Oise et de la Seine-Saint-Denis, sauvé jusqu’ici de l’urbanisation par son environnement ingrat : coincé entre deux autoroutes, deux nationales et surtout deux aéroports, il n’est pas habitable.


    #GPII #faux_lieu