Depuis qu’Eric Schmidt, patron d’Alphabet (la maison-mère de Google) a promis de rendre RT et Sputnik moins visibles dans ses résultats de recherche, l’entreprise fait l’objet de vives critiques en Russie. Elle a visiblement tenu à rassurer les deux médias, réputés proches du Kremlin, en informant le gendarme du web russe qu’aucun changement ne serait entrepris.
Eric Schmidt, président d’Alphabet (la maison-mère de Google) a-t-il parlé trop vite à la mi-novembre, en affirmant que le moteur de recherche allait réduire la visibilité des résultats en provenance de RT et Sputnik, deux médias russes influents considérés comme des relais de propagande du Kremlin ?
Depuis la promesse d’Eric Schmidt, formulée à l’occasion d’un salon annuel dédié à la sécurité — en réponse à une question d’un membre du public sur la visibilité de ces sites sur Google –, l’entreprise fait face à une vague de critiques en provenance de Russie. Et elle a visiblement tenu à préciser les propos du président d’Alphabet, à en juger par le courrier qu’elle a adressé au Roskomnadzor, l’autorité de contrôle du web russe.
« Nous souhaitons vous indiquer qu’Eric Schmidt, en parlant du classement des sources sur le web, dont les sites Russia Today et Sputnik, faisait référence au travail en cours de Google pour améliorer l’efficacité des recherches. Nous ne modifions pas notre algorithme pour re-classifier [les résultats] » affirme ainsi Google dans ce texte publié sur le site du Roskomnadzor. Contactée par Reuters, une porte-parole de l’entreprise confirme l’envoi du courrier mais refuse d’en dire plus sur le sujet.