IPV6 est un sujet qui est d’actualité mais qui reste controversé. Pourquoi ? car il est un enjeux technique inévitable dans l’extension naturel de l’Internet, c’est une extension qui a un coût à la fois pour les fournisseurs mais aussi pour les clients et l’équation finale demande un effort pour un gain en terme d’usage pas réellement visible pour un end-user. Au final, il est devenu un sujet de passionné et l’industrie en a longtemps été le spectateur. Evidemment, sans apport de service évident, IPV6 n’est pas packagé pour générer du chiffre d’affaire et est perçu parfois comme un effort pénible dans un monde numérique en pleine expansion et dont l’économie est prometteuse. Il est naturellement préféré d’investir sur les services rapidement rentable (ce qui est bien sur normal). Même parmi les acteurs de haut niveau dans le monde de l’Internet, les avis sont partagés. Si on interroge par exemple les acteurs de l’email, on identifie que chacun à ses bonnes raison, par exemple les bases de réputation IP utilisées pour lutter contre le spam (inefficace en l’état sur IPV6). Alors de principe, il est accepté que les utilisateurs doivent d’abord migrer en IPV6 avant que les plateformes de service ne le fassent. Il est accepté que les services peuvent rester en V4 en attendant d’être parfaitement pensé pour être aussi efficace en V6 qu’en V4. Supporter des évolutions coûteuses pour un service non perçu des utilisateurs peut sembler incohérent et pourtant cette évolution doit être menée. Je fais partie des acteurs convaincu que l’effort est à mener de front sur les accès utilisateurs mais aussi rapidement sur les plateformes de services partagés. A l’heure du cloudcomputing, de la virtualisation, booster l’ingénierie de ces solutions est un challenge essentiel et vivre une période transitoire complexe est une aventure qu’il est important de décider de vivre ensemble. IPV6 est un évolution nécessaire et collective et je suis certains que les passionnés sauront capter les industries et les utilisateurs standards pour adhérer à cette évolution du socle IP sur lequel repose maintenant la majorité de nos services de communication personnel et professionnel. Étonnez nous et étonnez vous !
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