#CopyrightMadness : opioïde, Beyoncé, David de Michel-Ange, Fortnite... - Pop culture

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  • #CopyrightMadness : opioïde, Beyoncé, David de Michel-Ange, Fortnite…

    Le domaine public pleure des larmes de sang en Italie, suite à une décision de justice catastrophique. La Galleria dell’Accademia a obtenu gain de cause face à une
    entreprise qui vendait aux touristes des billets d’entrée cinq fois plus chers que leur prix standard. Jusqu’ici rien d’anormal. Mais ce musée a aussi demandé que cette société arrête d’utiliser l’image de la fameuse sculpture du David de Michel-Ange qu’il abrite en ses murs. Le tribunal saisi de l’affaire lui a donné raison sur la base… du droit d’auteur ! Cela revient à dire que les musées italiens se voient reconnaître un droit d’auteur sur les objets qu’ils détiennent, alors même qu’ils ne les ont pas créés et que la plupart sont en réalité dans le domaine public. Autant dire que cette légalisation massive du copyfraud ne nous a pas laissé pas de marbre…

    http://www.numerama.com/pop-culture/311251-copyrightmadness-opioide-beyonce-david-de-michel-ange-fortnite.html/amp

    et spécial #belgique


    Cheese. Ce cas de Trademark Madness prête à sourire : il
    oppose deux musées de la photographie. Celui situé à Charleroi n’a pas apprécié qu’un concurrent puisse exister dans en Belgique. Il a donc menacé de poursuites l’association Recyclart pour violation de marque parce qu’elle avait baptisé son musée le musée de la Photographie de Bruxelles. Les musées de la photographie, c’est un peu comme les Highlanders, il ne peut en rester qu’un. N’ayant pas les moyens de résister à un procès, l’association a été obligée de rebaptiser son musée la « fusée de la motographie ». Bien que l’association ait fait preuve de sagesse et d’humour, cela n’enlève en rien le caractère absurde de ce qu’a fait le musée de Charleroi. Imaginez si un boulanger décidait de s’attaquer à d’autres boulangeries parce que ce serait indiqué sur la devanture…❝