• A l’Assemblée, les questions au gouvernement filent un mauvais coton - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/12/20/a-l-assemblee-les-questions-au-gouvernement-filent-un-mauvais-coton_16179

    Ce mercredi après-midi, ce sera les dernières questions au gouvernement (QAG)… pour l’année 2017. Les députés levant le camp, après le vote du budget prévu jeudi, pour trois semaines de trêve des confiseurs. Mais voilà que ces séances d’échanges bi-hebdomadaires entre les députés et les ministres ne se tiennent plus du tout dans le climat zen et discipliné qu’avait rêvé d’instaurer la nouvelle majorité six mois plus tôt.

    Lors des toutes premières séances, début juillet, on aurait pu entendre une mouche voler dans l’hémicycle pourtant archi-comble. Quant aux quelques tentatives de huées, elles étaient immédiatement couvertes par les applaudissements des députés LREM, qui s’appliquaient à ovationner la moindre formule bien sentie d’un de leurs ministres. Un peu déroutés au départ, les députés LR ont mis quelques semaines à retrouver le goût de la castagne.

    Car c’est surtout à droite qu’on a envie d’en découdre aux QAG. Chaque intervention au micro est ponctuée de « fumisterie », « dramatique », « aberrant », « quelle arrogance » et on en passe. Dès qu’un député de la majorité se montre un peu trop complaisant, il se prend en boomerang, des « cirage de pompes ! » ou « allô ? », allusion à sa question dite « téléphonée », qu’on soupçonne plus ou moins dictée par le cabinet du ministre lui-même. Une poignée de députés LR, plutôt de la jeune génération, s’est fait une spécialité de cette bordélisation.

    Libé explique que c’est l’extrême droite qui met le chaos mais voici le député LR que ce canard choisi en illustration.

  • Le projet de loi sur l’allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs sera examiné au printemps. Un débat passionné qui questionne l’équilibre entre la nécessaire réparation d’une infraction et le temps de l’oubli (...) l’animatrice Flavie Flament, victime de viol et auteure d’un rapport sur la question. Ensuite la psychiatre Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, engagée pour l’imprescriptibilité. Puis Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, militante contre les violences sexuelles. Enfin, plutôt silencieuse, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet. Elles faisaient face à un public composé essentiellement de victimes et d’associations, à une salle réclamant l’imprescriptibilité. Pas une voix dissidente parmi les invités. Pas un professeur de droit, pas un avocat, et pas un magistrat qui ne soit pas engagé auprès des victimes.

    http://www.liberation.fr/france/2017/12/20/crimes-sexuels-sur-mineurs-la-prescription-chamboulee-par-l-emotion_16180

    des associations attirent aujourd’hui l’attention sur un phénomène ignoré mais bien réel : une partie des auteurs de violences sexuelles sont eux-mêmes des mineurs (...) Le fait est peu évoqué parce que mal connu. Le travail statistique se concentre sur les victimes.

    #paywall

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/violences-sexuelles-entre-mineurs-une-realite-meconnue_5233349_3224.html#GSX