• Partout chez nous, au lycée comme à l’université !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/994-partout-chez-nous-au-lycee-comme-a-l-universite

    Fin janvier, La Brique distribue en manif’ une Briquette revenant sur la sélection à l’université et la réforme du lycée. Alors que la lutte se poursuit en France et dans les facs lilloises, voici cette briquette (enfin) mise en ligne, pour information et diffusion. Tout a commencé quand à l’été 2017, le gouvernement a monté en épingle le tirage au sort – considéré comme injuste – et matraqué l’inadmissible mise sur le carreau de 3500 lycéen.ens par APB (sur un total de 800 000 bachelier.ère.s inscrit.e.s sur la plateforme). Il n’en fallait pas plus pour justifier une réforme de fond de l’institution universitaire.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Expulse un peu, pour voir !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/immigration/950-expulse-un-peu-pour-voir

    Le 24 octobre, les flics évacuaient le camp de réfugié.es de la friche Saint-Sauveur. Troisième fois en un an que la préfecture disperse les exilé.es pour mieux les contrôler et les invisibiliser. Alors que les discours et les méthodes se durcissent, le mouvement de solidarité, lui, se renforce.

    #En_vedette #Immigration

  • Making Lille Great Again !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/962-making-lille-great-again

    Actuellement basée à Londres, l’Agence européenne du médicament devait - à la suite du « Brexit » - trouver une nouvelle résidence sur les terres continentales. Lille avait candidaté, souhaitant compter parmi les grandes métropoles européennes. Malgré un large soutien des élites politiques et économiques, c’est finalement la ville d’Amsterdam qui a été retenue. Quelle déception ! Cette « Union Sacrée » des crevards était pourtant si belle !

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • À vos marques, prêts… Fusionnez !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/959-a-vos-marques-prets-fusionnez

    La sélection à l’université s’invite une nouvelle fois dans le débat public. Un serpent de mer des gouvernements successifs qui souhaitent instaurer une université à deux vitesses, la première pour leurs rejetons, la seconde pour les enfants des classes pop’. Si cette idée fait réagir les étudiant.es, c’est oublier que depuis bientôt 10 ans, la mise en concurrence des universités se met en place. Derrière les arguments d’attractivité et de visibilité des facs, l’État les pousse à fusionner, en échange d’un soutien financier ridicule.

    #En_vedette #Politicaille

  • we don’t need no sélection !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/960-we-don-t-need-no-selection

    À écouter les représentant.es de l’Université, les réformes en cours répondraient aux attentes des étudiant.es. Pour ce faire, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, propose ainsi, pour la rentrée 2018, de mettre fin au tirage au sort, pour le remplacer par un système de sélection censé être plus pertinent. Comprendre : une sélection des étudiant.es sur des critères plus que subjectifs.

    #En_vedette #Politicaille

  • Il faut trouver le soldat Médine !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/immigration/953-il-faut-trouver-le-soldat-medine-3

    2 Septembre 1939 : l’ordre de mobilisation générale appelle les patriotes à une énième boucherie à la gloire de la religion drapeautique. Ah ça, quand il faut sonner le clairon, nos dirigeants va-t’en guerre répondent toujours « présents ! » Quand il s’agit d’aller crever dans une tranchée par contre y’a plus personne, si ce n’est les prolos et les troupes coloniales ! Aujourd’hui, les descendant.es des tirailleurs africains vivent avec bien peu d’informations sur le parcours de leurs ancêtres. Lorsque Bouchra se met en tête de retrouver la trace de son arrière-grand-père, elle découvre comment l’État français profite de l’oubli des familles pour économiser sur l’entretien des tombes d’anciens (...)

    #En_vedette #Immigration

  • L’appel du rond-point
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/955-l-appel-du-rond-point

    « En raison d’un procès sensible, le stationnement est interdit ». En cherchant une place autour de la cour d’appel de Douai, jeudi 26 octobre, on ne peut s’empêcher de frémir. Un procès sensible ? Un mafieux, un banquier, un politique serait-il jugé aujourd’hui ? Curieux hasard : c’est ce même jour que se tient le procès en appel des inculpés du rond-point des Postes. Accusés d’avoir bloqué les voies et d’y avoir brûlé des pneus lors des mouvements contre la loi travail, ils sont cinq à avoir contesté leur condamnation devant la cour d’appel. Ambiance potache et dialogue de sourds.

    #En_vedette #Répressions

  • La Mare aux crevard.es. Recasez-les tou.tes !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/961-la-mare-aux-crevard-es-recasez-les-tou-tes

    Games of Nord Alors que les municipales n’auront lieu qu’en 2020 (ou 2021, en fonction des choix stratégiques de Macron), la bataille du Nord a déjà commencé ! Il y a quelques mois, Martine Aubry dégainait dans nos boîtes aux lettres un beau bilan de mi-mandat sur papier glacé, tout en multipliant les réunions publiques dans les quartiers pour vanter son bilan… et La Voix du Nord lui emboîte désormais le pas. Le 2 décembre, le journal du groupe Rossel a ainsi commandé un sondage sur « l’action municipale et la personnalité » de la maire de Lille.

    #En_vedette #Politicaille

  • Cyril Dion : coli-briseur de l’écologie radicale
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/954-cyril-dion-coli-briseur-de-l-ecologie-radicale

    En matière d’écologie, certain.es affichent sans honte leur médiocrité. Par exemple, Cyril Dion, réalisateur avec Mélanie Laurent du film Demain, mais aussi fondateur du mouvement Les Colibris et de la revue Kaizen. Profitant de sa campagne promotionnelle qui passait près de chez nous en octobre dernier, on a voulu débattre avec lui des fameux « Colibris » et de sa vision de l’écologie. Le Colibri étant peu à l’écoute des oiseaux de mauvais augures, on se contente donc de nos colonnes pour s’expliquer.

    #En_vedette #Politicaille

    • D’accord pour lier impact environnemental et revenus.
      « Jean-Baptiste Comby, sociologue, rappelle dans son ouvrage4 que la pression qu’exerce un foyer sur l’environnement dépend de ses revenus et non pas de son niveau de conscience écologique. Bah oui, tous les éco-gestes mis bout à bout ne compenseront jamais la semaine de vacances passée sous les tropiques »

      Mais si on peut dire que les choix individuel ne suffise pas et qu’il faut des politiques nationales et des choix de politiques industrielles et sectorielles pour orienter les incitations et le choix individuel il ne faut pas oublier que l’ensemble de ces activités ont pour objectif de satisfaire la demande de l’ensemble de la population (toujours proportionnellement à la consommation, évidemment) :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. »

    • En quoi peut-on affirmer de manière claire que les 97% restant des déchets ou les 90% restant de la consommation d’eau (et ça vaut pour les autres, l’énergie etc), sont issus d’activités ayant pour but de satisfaire la demande de la population ?

      La population ne demandent pas à bétonner le territoire, la population ne demande pas à changer de smartphone ou de voiture tous les 6 mois, la population ne demande pas à avoir des emballages plastiques autour de tous les produits, la population n’a jamais demandé à avoir des objets allumés électriquement en permanence et connectés en permanence à internet, etc, etc. La plupart des « demandes » sont issues directement du besoin permanent du capitalisme de vendre plus, d’étendre des marchés, de transformer 1€ en 2€ (que ce soit pour des grosses industries ou des petites industries peu importe).

    • On croit rêver lorsqu’on l’entend parler de l’aliénation aux écrans, sujet qu’il doit bien connaître, vu le nombre de profils qu’il possède sur #Instagram, #Facebook, #Twitter et consorts. S’il utilise ces réseaux sociaux ce n’est pas uniquement pour diffuser la bonne parole, il en profite aussi pour faire sa communication sur ses différentes publications chez Actes Sud dans la collection « Domaine du possible »... qu’il dirige, et dont l’ancienne directrice, Françoise Nyssen, est l’actuelle ministre de la culture.

      Cyril Dion un colibri qui à l’art de diffusé la bonne parole à celleux qui sont connecté ou qui ont de quoi se payer une place de cinoche.

      Vous avez sans doute vu (ou refusé de voir...) son film, ce chef d’œuvre dont la presse, la radio et la téloche se sont unanimement fait l’écho. Soutenu par le ministère de l’environnement, diffusé en ouverture de la COP 21, Demain a été couronné du César du meilleur documentaire en 2016 – rien que ça.

      Rien que pour ça je fais demi-tour !

    • @rastapopoulos
      En fait le bétonnage c’est souvent pour acceuilllir des quartiers résidentiels, des autoroutes... que bcp de gens empruntent (après on peut parler politique industrielle et ferroviaire par ex. je suis d’accord on peut faire mieux, mais sera probablement pas un changement de paradigme). les emballages plastiques, le gâchi alimentaire (réductible facilement à faible coût), les bâtiments allumés la nuit sont une exception et ne représentent pas une part énorme de la conso (la plupart des villes de faible densité ont des système d’éclairages public demandé par les habitant, idem pour décorations de noël, le maire le fait pour se faire réélir, mais in fine c’est à mon avis une demande, certes indirect, de la population).

      & je pense que les usagers de seen this sont les premiers à être connecté à internet en continu... ;-]

      grosses et petite industries n’alimentent (globalement) que des consommateurs... Donc l’approche individuelle de réduction de l’empreinte écologique peut avoir à mon avis un impact massif.

      @odillon, en effet et même si ce n’est pas pour lutter contre l’insécurité alimentaire (!) ce n’est pas non plus (encore) dans le cas de l’europe pour faire de biofuels et alimenter des yachts

    • @rastapopoulos « la population ne demande pas à changer de smartphone » idem on peut limiter l’osolescence programmée, mais je doute que bcp de gens sur le forum soit sur linux, sur un ordi de 2002 (ce qui peut probablement se faire techniquement), avec un processeur de l’époque et une disquette, et les nokia 3310 se font rares aussi. c’est bien qu’il y a une demande non ? Après faire du bien de consommation durable robuste, et du bien périssable sans emballage changerait déjà bcp de choses on est d’accord, mais probablement pas tout !

    • le bouquin d’Aude est à 4€ moitié moins cher qu’une place de ciné

      #Aude_Vidal
      Égologie
      Écologie, individualisme et course au bonheur
      Dessins de Nardo
      ISBN 979-10-91772-19-8
      Octobre 2017
      10x14cm, 120 pages, 4 euros

      Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du #colibri, « chacun fait sa part ».
      Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?

      https://seenthis.net/messages/642012#message642507
      https://seenthis.net/messages/660144

    • À propos de l’interview de Gorz dans le précédent lien, il dit bien pareil : non ce n’est pas une demande de la population.

      C’est par lui, par la critique du modèle de consommation opulent que je suis devenu écologiste avant la lettre. Mon point de départ a été un article paru dans un hebdomadaire américain vers 1954. Il expliquait que la valorisation des capacités de production américaines exigeait que la consommation croisse de 50% au moins dans les huit années à venir, mais que les gens étaient bien incapables de définir de quoi seraient faits leur 50% de consommation supplémentaire. Il appartenait aux experts en publicité et en marketing de susciter des besoins, des désirs, des fantasmes nouveaux chez les consommateurs, de charger les marchandises même les plus triviales de symboles qui en augmenteraient la demande. Le capitalisme avait besoin que les gens aient de plus grands besoins. Bien mieux : il devait pouvoir façonner et développer ces besoins de la façon la plus rentable pour lui, en incorporant un maximum de superflu dans le nécessaire, en accélérant l’obsolescence des produits, en réduisant leur durabilité, en obligeant les plus petits besoins à se satisfaire par la plus grande consommation possible, en éliminant les consommations et services collectifs (trams et trains par exemple) pour leur substituer des consommations individuelles. Il faut que la consommation soit individualisée et privée pour pouvoir être soumise aux intérêts du capital.

    • on a aujourd’hui plus de recul, on connait ces mécanismes, et pourtant la plupart des gens (je dirais 80%) continue largement à consommer exactement de la même manière (sans contrainte dans la plupart des cas de biens industriels dont la consommation n’est pas toujours nécessaire).

      Les publicitaires créent des symboles mais il nous reviens de conserver un esprit critique et de partager notre opinion. La vigilance et les actions individuelles justifiées par une réflexion personnelle semble de mise, qu’elles soient au sein d’actions collectives ou en dehors, selon l’avis de chacun. J’entends les discours critiques, utile à la construction d’alternatives, mais il me semble qu’ils faille qu’il soient un minimum constructifs pour pouvoir servir à progresser. Reste que les résultats d’initiatives personnelles ou collectives (que montre le film demain, parfois avec bcp de naïveté et souvent un manque de vision globale), sont à mon avis la meilleure façon de convaincre de la voie à emprunter pour réduire notre empreinte écologique.

    • @ant1 semblent de mise ? constructif ? réduire notre empreinte ?
      Nan, sérieux ?
      Mieux vaudrait passer du temps à démontrer d’où vient l’usage de ce vocabulaire, déconstruire la pensée, reprendre là où se sent le discours tout fait des marchands, le refuser, éviter les écueils qui nous sont donnés en patûre quand le mot écologie rime avec savon sous les bras.
      Nan, franchement, évacuer le politique à ce point pour se persuader de la suite de mots que tu emploies, je salue le DRH du ministère du marketing.

      C’est justement toute la critique sur laquelle ce texte porte : ce n’est pas tant les avis personnels mis bout à bout, ni l’entrepreunariat volontaire et moralisateur fait de bonnes intentions juxtaposées qui vont changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. Il y a un mot interdit à se réapproprier, un peu comme le terme féministe : #écologie_politique, tiens, une deuxième fois puisque ça ne mange pas de pain et que les hirondelles ne font pas le printemps
      #écologie_politique

    • À titre d’exemple, la fondation créée par N. Hulot est liée dès son origine au chimiste Rhône-Poulenc puis sera rejointe par EDF, Véolia, l’Oréal, TF1... on est loin des ONG écolos.

      fait tout à fait écho à la récupération féministe d’ici

      https://seenthis.net/messages/660314

      Programme EVE

      LES 7 POINTS FORTS DU PROGRAMME EVE

      1. L’interentreprise

      Un programme international, conçu par Danone et en partenariat avec L’Oréal, Orange, le groupe Caisse des Dépôts, SNCF, Crédit Agricole et KPMG.

      L’inter-entreprise favorise le lâcher prise et contribue à rendre les échanges plus essentiels.

    • Entièrement d’accord (même si les termes utilisé me semblent pas hyper choquants, j’ai essayé d’être consensuel, c’est pas ma force), mais j’essaie de pas rentrer trop ds le lard qd je suis pas direct et en face à face : pour le dire plus franchement, je suis le premier à critiquer l’individualisme et la petitesse de l’argument que tout est tiré par la demande et les consommateurs, qui ont souvent un choix limité et qu votent tous les 5 ans pour le moins pire.

      MAIS

    • je pense qu’on arrivera nulle part si on sort pas des grand discours et que l’on essaie pas de comparer et de quantifier. Or, on est tous, plus ou moins décisionnaires de nos choix de vie, et de consommation (et cela représente une bonne partie de la production agricole, industrielle, ... certes la politique d’EDF et de la SNCF va jouer aussi un rôle sur les choix d’investissement sur le long terme, mais ce n’est pas plus de, disons 20%)... & qd on compare les niveaux (en monnaie, PIB ou en impact environnemental, empreinte ou je ne sais comment vous voulez l’appeler),

      [je suis d’accord avec Camus, nommons les choses proprement, mais ca passe à mon avis après les choix principaux (ca reste à discuter) et ce n’est surtout pas mon domaine... en plus du fait que je ne passe pas forcement une heure sur la rédaction de chaque commentaire, même si je respecte bcp celui qui le fera]

      la consommation finale (donc des ménages), qui consomme elle même bcp de consommations intermédiaires pour leur production, représente une très large part de nos impacts environnementaux... il est donc complètement hypocrite de toujours remettre la faute sur une entité, souvent mal définie, que j’appellerai ici (sans me méprendre sur mes déboires terminologiques et sémantiques potentiels ;-]) le système, est encore plus démagogique que toute l’hypocrisie et les pb déontologiques et éthiques pointés dans les discours et actes de l’ennemi... C’est tout !

    • pour revenir à l’argument principal, on peut simplifier et penser le système simplement (disons avec un modèle économique à la Keynes) Y = C+I+G [+ (X-M)], donc la production est répartie entre consommation, investissement et dépenses publiques (+ importations - importations), donc on peut le tourner dans tous les sens, on ne produit (globalement) que pour consommer... (même si sans changer les choix d’investissments des 10% les plus riches, difficile de changer la direction prise, la production est quasiment entièrement dédié à la consommation)

      en reprenant le tableau de l’insee en 2015
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2856119

      Le PIB et les opérations sur biens et services

      En milliards d’euros

      Produit intérieur brut (PIB) 2 228,9
      Importations 695,6
      Total des emplois finals 2 924,4
      Consommation effective des ménages 1 576,5 dont : dépense de consommation
      – des ménages 1 186,1
      – individualisable des administrations 343,6
      Consommation collective des administrations publiques 183,1
      Formation brute de capital fixe (investissement), dont : 489,4
      – entreprises non financières 276,7
      – ménages 111,6
      – administrations publiques 76,1
      Variations de stocks 23,3
      Exportations 652,2

      Donc 1 576,5 / 2 228,9 (70%) de la production est à destination des ménages... il semble donc bizarre de dire :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. » alors que le reste est dédié à 70% à leur (notre) consommation

    • @touti Donc peut-être que si on consommait un peu plus frugalement chaque jour où on se réapproprie un mot, notre astre pourrait tenir 100 ans de plus... ca permettrait de se réapproprier plein de mot à l’avenir (et pleins d’autres choses).

      Après les responsabilités sont à la hauteur des revenus (on est d’accord je pense là dessus et mon discours n’est pas une injonction à la population, plus une relativisation d’un discours un peu déresponsabilisant), tout est plus facile qd on a le temps, l’argent et l’information pour y accéder...

      pour ce qui est du détail : « changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. »

      Ce raisonnement est fallacieux je pense. L’aviation civile et le chauffage des bâtiments représente une très large partie du bilan carbone français (avec les industries cimentières etc. qui je le rappelle servent à construire des pavillons dans lesquels la population a fait le choix de vivre...).
      Les glaçons, non, nos émissions, oui ; le secteur militaire emet bcp de gaz à effets de serre, mais NOUS sommes parmi les plus riches de la planète et nous en consommons BCP plus que la plupart de ses habitants, donc nos émissions de gaz à effet de serre sont majeures (65e rang mondial en 2009 et ce avec 72% de nucléaire dans le mix énergétique).

      deux chiffres :

      – « En 2015, le niveau total de l’empreinte (678 Mt de CO2e) est supérieur de 11,4 % à celui de 1995 (425 Mt CO2e). Les émissions liées aux importations ont augmenté de 87 % sur cette même période. »
      www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/.../chiffres-cles-d...

      or ce n’est ni l’armée, ni la démographie qui sont responsables mais simplement l’augmentation de la consommation et de sa structure.

      – « Globalement le ministère de la Défense émet dans l’atmosphère un peu plus de cinq millions de tonnes de CO2. Le principal contributeur est le fret (63%). Les exercices d’entraînement avec la logistique associée (prise en compte dans le poste fret) sont de très loin le poste principal d’émissions, la consommation de kérosène et de gazole marine représentant à eux seuls plus de la moitié des émissions totales du ministère.
      Si on ne considère que les émissions soumises à l’obligation réglementaire, le ministère de la Défense émet moins de 700 000 tonnes de CO2. »
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-en-action/developpement-durable/bilan-carbone/la-defense-publie-son-premier-bilan-carbone

      même si on considère ce chiffre comme une limite basse de la fourchette d’estimation (on peut multiplier par deux, ou meme par 10 pour prendre en compte toutes les consommations indirectes et les triches comptables)

      Donc 1 à 20 millions de tonnes sur 678 Millions de tonnes de CO2e émises par la france en 2015... on n’arrive même pas au 1/3 du niveau de l’augmentation de 11% (soit plus de 70 millions de tonnes) en 20 ans (entre 1995 et 2005) qui correspond à la croissance et à l’intensité énergétique par unité de production.

      on peut le tourner dans tous les sens, nous sommes presque tous responsable (avec nos ancêtres) des pb environnementaux... je ne soutien pas les colibri ni Mr dion, mais ne nous mentons pas pour autant.

  • S’il suffisait de parler...
    http://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/956-s-il-suffisait-de-parler

    Sandrine Rousseau, maîtresse de conférences en économie à Lille 1, a quitté cet automne son poste de secrétaire nationale adjointe d’Europe Écologie - Les Verts pour se consacrer à la lutte contre les violences sexuelles. Dans la foulée de son ouvrage éponyme, elle lance l’association « Parler ». On a voulu questionner la portée politique et collective du projet... le résultat est mitigé.

    #En_vedette #Féminismes

    • Je le trouve assez malveillant et condescendant ce texte vis à vis de S.Rousseau. Même si il dit un certain nombre de choses judicieuses, par exemple le fait qu’il ne suffit pas d’être victime pour avoir les capacités d’accompagnement d’autres victimes (Angot l’avait démontré par l’exemple à la TV) Plus que de chercher a piégé une femme manifestement isolée, tout en reconnaissant qu’elle est traumatisée, pourquoi ne pas lui proposer un rapprochement avec les effrontés, ou l’invité dans ces structures qui ne bénéficient pas de la visibilité de « parole ». Ou encor lui proposé du soutiens psychologique ou materiel pour ces mails de témoignage qu’elle doit lire seule 3h par jour.

    • Madame Sandrine Rousseau, à ma connaissance elle a fait retirer les ruches et les abeilles des terrains du Campus de Lille 1 (Il y a d’immenses espaces verts).
      C’est dire sa conception de la nature, de l’écologie et du reste.

    • Toujours prêt a faire le procès d’une victime de violence sexuelles @bce_106_6
      Une victime qui n’est pas parfaite, pure et irréprochable de la nature de l’écologie ET DU RESTE... reste a savoir ce qu’un misogyne compulsif comme toi entend par le reste...

    • Je sais que tout ce qui concerne les Femmes est un sujet qui t’est réservé.
      Ta technique : Insulter ceux qui s’en mêlent, les traiter de misogynes, d’antisémites, etc etc.

      Cela ne m’empêchera pas de dire ce que je pense des arrivistes régionales qui ont appartenu à l’équipe Daniel Percheron

    • Je comprend pas pourquoi ce message est subitement en haut de ma page alors que ça date d’hier. Tous les messages ne remontent pas, pourquoi celui là le fait ?

      En tout cas cette précision de ta part est bien puante @bce_106_6 , soit tu veux dire qu’elle ment, soit tu veux dire que c’est pas grave d’agresser sexuellement une femme qui as pas une conception de l’écologie identique à la tienne. Je me réserve pas le sujet des femmes, mais je me réserve la liberté de m’exprimer et de dire ce que je pense de la qualité de tes interventions sur les violences sexuelles faites aux femmes.

  • Édito n°53 : Bilan de mi-molette !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/948-edito-n-53-bilan-de-mi-molette

    http://labrique.net/images/numeros/numero53/dessin_édito.jpg

    Lilloises, Lillois*, En tant que mère de Lille et affirmant une proximité avec chacun et chacune d’entre vous, chérissant ce lien si particulier qui nous lie, nous, les gens du Nord, je vous dois un discours de vérité. Je me devais de prendre la plume pour alerter mes concitoyen.nes. Le faire dans La Brique pourra en surprendre certain.es. Je devais m’assurer d’être entendue par un public pas trop large, dans un journal qui ne m’a pas lâchée depuis 10 ans. En vérité, l’heure est grave. Vous le savez, j’ai bientôt 66 ans et j’ai la conviction, hélas, que tout ce que j’ai fait dans ma vie est abîmé, cassé.

    #En_vedette #Éditos

  • La Brique N°53-Hiver 2017 - Y reste du gratin ! dans les Kiosques
    http://labrique.net/index.php/numeros/946-n-53-hiver-2017-y-reste-du-gratin

    L’élite se délite - Ecolo-Tratuferie - Lille néo coloniale - Saccage universitaire

    Au Sommaire :
    P2. Edito « Bilan de mi-molette ! »
    p3. Olieux - Expulse un peu, pour voir !
    p4-5. Il faut trouver le soldat Médine
    p6-7. Cyril Dion : Coli-briseur d’écologie
    p8. L’appel du rond-point
    p9. Pas de Paribas, pas de chocolat
    p10-11. S’il suffisait de parler
    p12-13. A vos marques. Prêt ? Fusionnez.
    p14. We don’t need no selection
    p15. Brèves
    p16-17. La mare aux crevard.es
    p18-19. Making Lille great again

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #luttes #médias_libres #investigations