• Edler, C., Schröder, A.S., Aepfelbacher, M. et al. Dying with SARS-CoV-2 infection—an autopsy study of the first consecutive 80 cases in Hamburg, Germany. Int J Legal Med (2020).
    https://doi.org/10.1007/s00414-020-02317-w

    Dans cette étude autopsique la cause du décès des malades porteurs du #SARS-Cov2 est la #COVID-19 dans la grande majorité des cas

    A total of 76 cases (95%) were classified as COVID-19 deaths, corresponding to categories 1–3 [definite; probable; possible].

    [...]

    The most frequent cause of death was pneumonia, followed by pulmonary artery embolisms combined with pneumonia. Overall, COVID-19 pneumonia was found in 83% of the deceased.

  • Et un peu de technique... comment faisait-on de la fibre végétale à l’Âge du Bronze ?

    The first plant bast fibre technology : identifying splicing in archaeological textiles.
    25/07/2018

    Une nouvelle étude publiée cette semaine dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences a identifié que la première technologie de fibre végétale utilisée pour faire du fil au début de l’âge du bronze en Grande-Bretagne et en Europe et au Proche-Orient était épissée.

    Dans l’épissage, des bandes de fibres végétales (lin, ortie, tilleul et autres espèces) sont assemblées individuellement, souvent après avoir été arrachées de la tige directement et sans ou avec un minimum de rouissage - le processus d’introduction d’humidité pour ramollir les fibres .

    Selon l’auteur principal, Dr Margarita Gleba, chercheuse à l’Institut McDonald pour la recherche archéologique de l’Université de Cambridge, « la technologie d’épissage est fondamentalement différente de la filature à repousser. Le passage de l’épissage - la technologie originale de la fibre de bast - à la filature a eu lieu beaucoup plus tard que prévu.

    L’épissage a déjà été identifié dans les textiles suisses, pré-dynastiques égyptiens et néolithiques, mais la nouvelle étude montre que ce type particulier de technologie de filetage peut avoir été omniprésente dans le Vieux Monde pendant la préhistoire.

    " L’innovation technologique des fibres libériennes de la filature - un processus dans lequel les fibres rouillées et bien traitées sont tirées d’une masse de fibres peluchées habituellement disposées sur une quenouille, et tordues en continu à l’aide d’une broche tournante - semble coïncider avec l’urbanisation et la croissance démographique, ainsi que la mobilité humaine accrue à travers la Méditerranée au cours de la première moitié du 1er millénaire avant notre ère . "

    « De tels mouvements nécessitaient beaucoup plus de navires, plus grands et plus rapides, qui dépendaient en grande partie de l’énergie éolienne et donc des voiles.La technologie du rouissage et de la filature aurait permis de traiter plus rapidement de grandes quantités de matériel végétal et de fabriquer des voiles.

    Parmi les découvertes analysées pour cette étude, on trouve des fragments de textiles carbonisés de Over Barrow dans le Cambridgeshire, datés de l’âge du Bronze ancien (vers 1887-1696 av. Le site a été excavé par l’unité archéologique de Cambridge.

    Dr. Susanna Harris de l’Université de Glasgow, co-auteur de l’article et expert dans les textiles britanniques de l’âge du bronze : "Nous pouvons maintenant démontrer que cette technologie était également présente en Grande-Bretagne, c’est excitant parce que nous pensons que le passé est familier. [Mais] cela montre que la vie était très différente à l’âge du bronze . "

    « Des sites comme Over Barrow à Cambridgeshire contenaient une sépulture avec des restes de textiles empilés, qui ont été préparés à l’aide de bandes de fibres végétales, épissées dans des fils, puis tissées dans des textiles.

    "On a toujours supposé que les textiles étaient fabriqués selon des pratiques historiques bien connues de filature, mais nous pouvons maintenant montrer que les gens traitaient les plantes différemment, utilisant peut-être des orties ou des plantes de lin pour fabriquer ces beaux textiles tissés."

    #Âge_du_Bronze #technique #fil #Univeristé_de_Cambridge #Gleba #Harris

    https://link.springer.com/article/10.1007/s12520-018-0677-8

    DOI https://doi.org/10.1007/s12520-018-0677-8

  • Durkheim’s types of suicide and social capital: a cross-national comparison of 53 countries.
    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/issj.12111/full?hootPostID=d1c5d15899f9ee77d9e275cd04bf3d8e

    Abstract
    Emile Durkheim conceptualised four types of suicide depending on the level of regulation and integration of society. Many studies have been conducted using his types of suicide as a model. Recently, social capital has produced a wide range of studies examining the benefits that the concept has to social and economic outcomes in a community. Durkheim’s conceptualisation of egoistic, altruistic, and anomic suicide may be viewed as different forms of social capital. The current analysis examines Durkheim’s different types of suicide using a social capital model. The findings demonstrate that suicide increases in countries where the individual is too integrated into society (altruistic suicide) and decreases in countries where the individual does not feel part of society (egoistic suicide). The findings illustrate that social capital can increase or decrease suicide depending on the amount of social capital present in the country.

    • C’est quand même assez ahurissant qu’il n’y ait pas un mot sur la fiabilité et la comparabilité des données pour les 53 pays étudiés !

      La question se pose en général pour la fiabilité des #causes_de_décès mais avec encore plus d’acuité pour le #suicide.

      cf. p.ex. Eurostat

      Les causes de décès - Statistics Explained
      http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Causes_of_death_statistics/fr

      • dans la partie spécifique (c’est moi qui graisse) :

      Bien que le suicide ne soit pas une cause de décès majeure et que les données de certains États membres de l’Union puissent être faussées par une sous-déclaration, il est souvent considéré comme un indicateur important de problèmes, auxquels la société doit s’intéresser.

      • dans les remarques générales sur les sources

      La validité et la fiabilité des statistiques sur les causes de décès dépendent, dans une certaine mesure, de la qualité des données fournies par les médecins qui établissent les certificats. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’imprécisions, parmi lesquels :
      • les erreurs éventuelles lors de la délivrance du certificat de décès,
      • les problèmes liés au diagnostic médical,
      • la désignation de la cause principale du décès,
      • l’encodage de la cause du décès.

    • On ne peut que renvoyer à ce constat (de 2002) :

      The registration of causes of death : Problems of comparability | SpringerLink
      https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-94-017-3381-6_8

      Abstract
      Cause-of death statistics are usually available in tables which present for some items of the International Classification of Diseases (ICD) annual numbers of deaths by age and sex. Most of the research on mortality by cause is based on these tables which are published by the National Statistical or Medical Institutes as well as by WHO. Very few studies take into account the previous steps of elaboration of cause-of-death statistics to evaluate the quality of the data production from the death of an individual to the addition of one more death in the specific cell of a table.

      Les deux premières pages du chapitre (de 20 pages) sont consultables sur ce site

      Meslé F. (2002) The registration of causes of death : Problems of comparability. In : Wunsch G., Mouchart M., Duchêne J. (eds) The Life Table. European Studies of Population, vol 11. Springer, Dordrecht

      https://doi.org/10.1007/978-94-017-3381-6_8