MISE A JOUR : expulsions vers le Soudan | Passeurs d’hospitalités
▻https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/02/14/mise-a-jour-expulsions-vers-le-soudan
#expulsions #rétention #Soudan #Exilés #asile #politiques_migratoires
@rezo @cdb_77
Pour un vrai droit d’asile en Europe | Passeurs d’hospitalités
▻https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/02/13/pour-un-vrai-droit-dasile-en-europe
#droit_d’asile #dublinés
« Depuis mai 2017, la nouvelle majorité présidentielle a défini les axes de la politique d’accueil de la France à l’égard des réfugiés.
Malgré des promesses et l’affichage de mesures pour l’accueil (ouverture de nombreux centres d’hébergement, promesse d’accélérer la procédure d’asile..), la politique menée par la France n’est pas à la hauteur. Cet affichage se double d’une politique de répression très dure à Calais, de poursuite des sans-papiers dans les centres d’hébergement d’urgence, et d’une politique d’expulsion massive de ses demandeurs d’asile grâce aux rouages du règlement Dublin III.
Les collectifs, associations et citoyens solidaires, atterrés de ce double discours et dénonçant avec force le règlement Dublin, appellent à un changement radical de politique. »
#France #Dublin (la France découvre Dublin...) #asile #migrations #réfugiés #règlement_dublin #résistance
cc @isskein
France : la justice refuse l’expulsion d’un migrant vers l’Italie au nom de ses droits fondamentaux
La justice française a annulé la reconduction à la frontière d’un ‘Dubliné’ soudanais qui avait porté plainte contre l’Italie pour #mauvais_traitements. Une décision qui pourrait influer sur des dizaines d’autres plaintes déposées, mi-janvier, par un groupe de migrants pour des motifs similaires.
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/7301/france-la-justice-refuse-l-expulsion-d-un-migrant-vers-l-italie-au-nom
#Italie #France #renvois_Dublin #Dublin #asile #migrations #réfugiés #droits_humains #droits_fondamentaux #jurisprudence
cc @isskein
« C’est à notre tour de nous bouger le cul » : les étudiants parisiens installent des migrants dans la fac de Paris 8 - Les Inrocks
►https://www.lesinrocks.com/2018/01/31/actualite/occupation-de-luniversite-paris-8-pour-loger-des-migrants-111040472
Après Nantes et Lyon, un regroupement autogéré de collectifs parisiens occupe un bâtiment entier de l’université Paris 8, à Saint-Denis depuis mardi 30 janvier. Ils y ont logé de force une trentaine de migrants qui y ont passé la nuit sans être évacués. Récit de cette première journée d’occupation.
Les quantités de nourriture collectée, de matelas, de couvertures ou de vêtements le prouvent : l’opération est minutieusement préparée depuis plus d’un mois. « On investit un bâtiment de Paris 8 pour loger des exilés qui dorment dans la rue, résume un étudiant de l’université en réajustant son écharpe. Aujourd’hui, c’est à notre tour de nous bouger le cul. »
En écho aux initiatives d’occupations étudiantes et citoyennes lyonnaises ou nantaises, mardi 30 janvier, un regroupement de collectifs parisiens, essentiellement composés d’étudiants, a investi le bâtiment A de l’université Paris 8 pour y installer des migrants « dublinés ». Objectifs : leur permettre de dormir sous un toit, protester contre la politique migratoire et, à terme, négocier une régularisation générale.
« Le mouvement commence enfin »
Ceux qui se font appeler « le comité de soutien aux occupant.e.s du bâtiment A » ont d’abord pensé à d’autres lieux de la capitale, plus centraux, peut-être plus symboliques. Trop compliqué, pas assez sûr. Ça sera finalement Paris 8, à Saint-Denis, choisie pour sa taille et ses nombreuses sorties mais aussi pour la sensibilité de gauche de ses étudiants et de ses professeurs.
Mardi, aux alentours de midi, environ soixante étudiants de plusieurs universités escortent discrètement une dizaine de migrants dans des salles d’un bâtiment reculé de la faculté de Saint-Denis. A midi et demi, trois salles sont occupées au deuxième étage. Les entrées sont sécurisées, les lieux nettoyés et le ravitaillement mis en place. "Le mouvement commence enfin", se réjouit un jeune d’une vingtaine d’année, les bras chargés de cageots de mangues.
Evacuation aux aurores
Jusqu’au dernier moment, l’incertitude régnait. Plus tôt le matin, tout a failli être annulé. Les rares personnes au courant sont alertées par sms : « On avorte, grosse évac. » L’opération, fixée pour 10h30, chancelle. Les migrants prévenus, ceux qui dorment chaque nuit dans des tentes aux portes de la Chapelle et de la Villette ont été évacués aux aurores. La quarantaine de personnes qui devaient être conduites à l’université a disparu, emmenées dans les bus des CRS.
Une petite psychose s’installe. « Ils n’ont évacué que la partie du canal où logeait ceux qui devaient nous accompagner », peste un militant qui s’interroge sur une fuite éventuelle.
« On ne peut plus reculer »
Mais alors que tout le monde baisse les bras, une dizaine de personnes arrivent au point de rendez-vous. En majorité soudanais, érythréens, éthiopiens et guinéens. Eux sont dans la boucle depuis le début. « Ça fait un mois qu’on leur promet un toit, on ne peut plus reculer. » L’opération est réactivée, une nouvelle salve de sms est envoyée depuis des téléphones spécialement achetés pour l’occasion.
Pendant ce temps à Saint-Denis, des étudiants de la fac se postent par petits groupes pour baliser le passage. Ils indiquent la route à suivre pour accéder au bâtiment A dans les dédales de Paris 8. Un signe de tête, un sourire montre le chemin à ceux qui savent, venus de toutes les universités parisiennes.
Cuisine, communication et dortoir
En moins de deux heures, des banderoles sont fixées aux fenêtres « Bâtiment à occuper », « Les exilé.e.s occupent le bâtiment A, rejoignez nous ». Les trois salles de classe à l’étage sont réparties en plusieurs pôles. (...)
Les exilés occupent Paris 8 :
Contact presse : paname-solidarite [at] riseup.net
▻https://www.facebook.com/Les-exilées-occupent-Paris-8-148711182591952
►https://twitter.com/ExileesOccupP8
#occupation #RefugeesWelcome #migrants #exilés #réfugiés #luttes #hébergement #fac #université #accueil #solidarité #hospitalité #émigration #migration #résistances #récit #toctoc
« Une cinquantaine d’hommes isolés » seulement dorment dans la rue « en Ile-de-France » grâce aux efforts du gouvernement, selon Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires,
▻http://www.francesoir.fr/politique-france/un-ministre-assure-seulement-50-personnes-dorment-rue-ile-de-france-sdf-1
L’entrée est débloquée et facilitée ! Plus besoin de carte ! Rejoignez nous, avec du matériel de couchage ! Besoin de matelas, sacs de couchages ? et serviettes de douche !
Occupation en cours à Paris 8
Communiqué des exilé.e.s - Un texte historique écrit par le comité des migrant.e.s de P8 : collaboration en trois langues traduites simultanément. Une voix politique rare et très très forte. A partager, envoyer, retweeter, imprimer, afficher, tracter... #OccupP8 #RefugeesWelcome
▻https://twitter.com/ExileesOccupP8/status/959429330802806784
A l’université Paris-VIII, un bâtiment réquisitionné pour loger des migrants
▻http://www.liberation.fr/france/2018/02/02/a-l-universite-paris-viii-un-batiment-requisitionne-pour-loger-des-migran
@cdb_77
▻https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/02/05/un-batiment-occupe-a-paris-8
Depuis mardi, un bâtiment de l’université Paris-Vincennes-Saint-Denis (bâtiment A) est occupé jour et nuit. Y vivent ensemble des étudiants et des migrants. L’occupation de ce bâtiment a été réalisé par un regroupement de collectifs parisiens mardi 30 janvier après des initiatives similaires a Nantes et Lyon..
Communiqué des migrant.e.s du bâtiment A de l’Université Paris 8
« Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’ IUniversité Paris 8 depuis le 30 janvier 2018.
Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’Université Paris 8 depuis le 30 janvier 2018. Pourquoi avons-nous du faire cette action ? Ces derniers mois, la France a déporté de nombreuses personnes. Nombre d’entre nous se sont suicidés. Il y a trois mois, un ami sous le coup du règlement de Dublin, déprimé, s’est allongé sur les rails d’un train qui l’a percuté. Il y a dix jours à Calais, la police a frappé et gazé des éxilé.e.s dormant dans la rue. Un jeune a eu la moitié du visage arrachée par un tir policier. Un ami qui avait rendez-vous à la préfecture y a été arrêté et mis en centre de rétention administrative (CRA), avant d’être déporté en Italie. La police française a ses gyrophares, ses sirènes et ses gaz, mais ni foi ni loi. Ce que le système d’immigration français attend de nous, ce sont nos empreintes, pas nous. L’arbitraire et l’aléatoire sont notre quotidien, à l’OFPRA, à la CNDA, à la préfecture. A l’issue des démarches, certain.e.s sont refusé.e.s, d’autres dubliné.e.s indéfiniment, assigné.e.s à résidence, déporté.e.s, et ce sans aucune logique.
Nous revendiquons les choses suivantes :
Des papiers pour tou.te.s
Des logements décents et pérennes
Pouvoir apprendre le français et continuer nos études
La fin des refus au Dispositif d’Evaluation des Mineurs Isolés Etrangers (DEMIE)
L’arrêt immédiat des déportations vers tous les pays, en Europe comme ailleurs.
Nous attendons de tou.te.s les exilé.e.s qu’ils et elles luttent partout en France contre l’oppression et l’injustice et contre les pratiques de la police dans la rue. A la population française : vous qui avez fait cette révolution que l’on étudie dans les livres d’histoires, reprenez-la ! Nous remercions la population de son soutien, qui, contrairement à son gouvernement, nous montre sa solidarité. L’administration de la fac utilise la carotte et le bâton dans les négociations. Les un.e.s disent qu’ils vont nous donner un autre endroit dans la fac, les autres nous menacent à mots couverts de faire entrer la police. Nous demandons aux étudiant.e.s et aux professeur.e.s de l’Université Paris 8 de nous soutenir dans nos revendications. Nous les remercions et leur demandons de rester totalement avec nous, jusqu’au bout. Nous nous joignons à la lutte des étudiants sans-papiers de l’Université.
A nos ami.e.s mort.e.s en traversant la mer,
A nos ami.e.s suicidé.e.s,
A nos ami.e.s mort.e.s à cause des frontières,
A nos ami.e.s mort.e.s dans le désert,
A nos amies violées en Libye,
Nous ne vous oublions pas. »
Les migrant.e.s de Paris 8
Compte rendu de la réunion du 05 Février 2018 entre la Présidence de l’Université Paris 8 et les exilé.e.s occupant.e.s du bâtiment A, mel reçu
Une vingtaine d’exilé.e.s représentant les différentes nationalités présentes, accompagnés de quatre soutiens, se sont réunis avec la présidence de l’université le mardi 5 février à 14h.
La présidence a d’abord donné la parole aux exilé.e.s. Illes ont précisé s’être réunis en délégation le 5 février au matin avec l’UFR d’Art qui a voté une motion de soutien aux occupant.e.s et à leurs revendications.
En milieu de journée, illes se sont également rendu à l’AG de Paris 8 contre la loi Vidal qui a également voté à l’unanimité son soutien suite à leurs interventions. Les exilé.e.s occupant.e.s ont par ailleurs rappelé à la présidence multiplier les efforts pour ne pas perturber le
fonctionnement ni la salubrité des espaces d’enseignements, notamment en entretenant régulièrement les lieux et en les rendant accessibles à la
tenue des cours. Aujourd’hui encore, la majorité des enseignements s’est tenue. Illes ont accédé à la demande de la Présidence de déplacer la cuisine dans la salle qu’elle a proposé à cet effet. Notons que ce
déplacement permettra a priori de résoudre les problèmes de sécurité évoqués plus tard dans la réunion par la direction générale des services. De plus, les exilé.e.s ont notifié être prêts à accepter le
déplacement de l’occupation dans l’amphi X à la condition que d’autres salles pour dormir leur soient accordées.
À la sollicitation des exilé.e.s la discussion s’est détournée de ces questions logistiques pour se concentrer sur la question de leurs revendications : des papiers pour toutes et pour tous ; un logement
pérenne et non pas un hébergement sommaire ou temporaire ; des conditions de vie dignes. Illes ont également exprimé leur souhait d’étendre ces revendications aux étudiants sans papiers de l’Université
Paris 8. Les exilé.e.s ont formellement demandé à la présidence d’obtenir un rendez-vous avec le président de l’OFPRA (Mr Pascal Brice) et avec le préfet de Seine Saint Denis. Leur principale préoccupation est en effet de faire part de leurs problèmes aux autorités compétentes.
En retour, il leur a été répondu qu’il n’était pas du ressort d’une présidence d’université, qui plus est peu dotée et excentrée, de satisfaire l’ensemble de ces revendications ; cela malgré sa compréhension des souffrances extrêmes des éxilé.e.s occupant.e.s. En fin de réunion, la présidence a promis de contacter le Président de
l’OFPRA et la Préfecture, tout en affirmant son doute sur l’efficacité de la démarche. Le rétablissement de l’accès aux douches du service des sports a lui aussi été accordé oralement mais force est de constater que la promesse n’a pas encore été suivi d’effets.
Nous notons par ailleurs avec regret l’utilisation de liste mail de l’ensemble de la communauté universitaire de Paris 8 pour diffuser deux motions contre l’occupation émanant de l’UFR de droit et de l’UFR LLCE-LEA alors que d’autres motions de soutien ont été adoptées (art,
science politique et philosophie) mais n’ont pas été ainsi relayées.
Nous réitérons notre appel à soutiens publics, actifs et médiatiques.
Les migrant.e.s de Paris 8 et leur comité de soutien
Migrants : la France et l’Europe complices, par Un collectif de personnalités artistiques et civiles
▻http://www.liberation.fr/debats/2018/02/05/migrants-la-france-et-l-europe-complices_1627540
Chercheurs et artistes, dont Patrick Chamoiseau, Virginie Despentes ou encore Annie Ernaux, soutiennent les exilés qui occupent l’université Paris-8 depuis le 30 janvier et dénoncent le projet de loi Asile et immigration du gouvernement.