Arles, par temps de traduction

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    A propos du temps, cc @nepthys

    Le Méjan, ancien quartier d’Arles. Méjan, « du milieu », entre terre et Rhône. Au fronton de l’ancienne église Saint-Martin, ou chapelle du Méjan : « Coopérative des éleveurs de mérinos ». Il y a bien longtemps qu’on ne fait plus ni messe ni laine. Une petite foule se presse néanmoins à l’entrée. A l’intérieur, la salle est comble. Des étudiants s’installent à côté de retraités. L’ancienne ministre de la culture, Françoise Nyssen, est assise sur les marches de la scène. Le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, est bloqué dans les embouteillages. À l’autre bout de la ville, dans l’Hôtel-Dieu où Vincent Van Gogh fut alité l’oreille coupée, on vend les derniers tickets violets, jaunes, verts, bleus. Pourquoi Arles, un week-end d’Armistice ? Pour tenter de « traduire le temps ».

    Santiago Artozqui, président de l’association ATLAS qui organise chaque année les Assises de la traduction littéraire, tient le micro : « Le temps imparti à la traduction littéraire est de plus en plus réduit, notamment du fait des traductions automatiques. Mais pour le moment, les algorithmes de Google ne parviennent pas à lire entre les lignes, ce qui est le propre du métier de traducteur. » Pas si certain, il annonce la création d’un Observatoire de la traduction automatique.