Le magazine énumère une série d’exemples qui pour nous convaincre que le #capitalisme est devenu un modèle oligopolistique. Un terme compliqué qui signifie que certains produits et/ou services ne sont proposés que par quelques grands fournisseurs :
Depuis 1997, la concentration du marché a augmenté pour atteindre les deux tiers dans l’industrie américaine.
Un dixième de l’économie est caractérisé par des secteurs dans lesquels quatre entreprises occupent plus des deux tiers du marché.
Dans une économie en bonne santé, la concurrence réduit les bénéfices, mais le cash-flow libre (bénéfice net après déduction des coûts et des investissements) des entreprises est aujourd’hui supérieur de 76 % à la moyenne des 50 dernières années.
En Europe, la même tendance est observée, bien que de manière moins extrême. La part de marché des quatre plus grandes entreprises de chaque secteur a augmenté de 3 % depuis 2000.
Aux États-Unis et en Europe, il est de plus en plus difficile de détrôner le leader du marché. Cela est particulièrement vrai dans les secteurs où il n’ya pratiquement pas de concurrence (songez à Facebook et Google). Le magazine estime à 660 milliards de dollars le montant mondial des « profits anormaux », dont les deux tiers sont réalisés aux États-Unis, et un tiers dans des entreprises de technologie.