• Complotisme : YouTube est-il responsable des contenus publiés ?
    https://www.ladn.eu/media-mutants/tv-et-nouvelles-images/youtube-rend-responsables-suggestions-videos

    Face aux critiques, la plateforme a mis en avant ses outils de contrôle des recommandations de vidéo et estime que c’est aux utilisateurs de faire le ménage.

    Ne dites plus jamais que c’est de la faute de YouTube si vous trouvez une vidéo complotiste ou contenant de fausses informations dans votre fil de recommandations. C’est en tout cas le message qu’ont tenté de faire passer Romain Cabrolier et Justine Ryst, respectivement manager et directrice en charge des partenariats sur la plateforme.

    Les utilisateurs sont responsables, même les plus jeunes

    Effectivement, il suffit de regarder un coup d’œil aux commentaires des vidéos de Lama Fâché pour voir que de nombreux internautes ne prennent pas pour argent comptant les « informations » diffusées. Les compteurs de likes, eux, s’emballent. Et peu importe que le public visé soit... les adolescents. Pour YouTube, ça ne change rien : même s’ils n’ont pas le recul nécessaire pour utiliser les outils à leur disposition, ils sont responsables de ce qu’ils regardent.
    Comment la plateforme veut rééquilibrer l’information

    Plutôt que de supprimer l’infox, YouTube préfère pousser d’autres types de contenus censés « équilibrer » l’information.

    YouTube essaye donc de pousser du contenu anti-fake news, mais refuse toujours le titre d’éditeur.

    #YouTube #fake_news #Plateforme

  • L’intelligence artificielle de Persado trouve les mots pour vous faire acheter
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/ia-machine-learning-iot/intelligence-artificielle-publicite-impactante

    Comment ça marche ?

    Au départ, il y a un message. Celui écrit par l’équipe marketing, « qui aurait été diffusé sans l’apport de Persado ». L’intelligence artificielle le digère, ainsi que la charte communication de la marque et son objectif business - qui consiste « souvent à augmenter les ventes, explique Hani Ramzi. L’intelligence artificielle teste ensuite différentes combinaisons et élit le meilleur message, celui qui sera le plus engageant, le message champion ». Pour sélectionner ce « message champion », l’IA s’appuie sur une base de connaissances de mots et d’images triés selon les émotions qu’ils suscitent, mais aussi sur l’historique de précédentes campagnes.
    Petites différences, gros résultats

    La différence entre le message initial et le message élaboré par Persado n’est pas toujours criante. « Parfois ça se joue à peu de choses, mais les gains en matière de performance sont énormes », précise Hani Ramzi. Dans une campagne réalisée pour Vodafone, le message d’une bannière publicitaire de base était « Ne ratez pas la dernière chance pour profiter de cette offre ». Il a été transformé par l’IA en « Récompensez-vous avec cette offre spéciale ». « Le premier message génère de l’anxiété, alors que le second est dans la gratification », explique Hani Ramzi. Le bouton « activer » de cette même publicité a lui été remplacé par un bouton « cliquer pour activer », « pour ajouter une impression de simplicité », poursuit-il.

    Et ça marche. De petits changements comme celui-ci sont concoctés par l’IA de Persado dans chacune des campagnes de Vodafone depuis 2012. Ils ont permis d’augmenter le taux de conversion de la marque de 40 % et de faire progresser son chiffre d’affaires de 11 %, avancent les dirigeants.

    #Publicité #Intelligence_artificielle #Industrie_influence