• Élargissement des BRICS
    Jacques Sapir sur Twitter @russeurope

    https://twitter.com/russeurope/status/1633515519939584000

    I. Petit #Fil ou #Thread sur les perspectives d’élargissement des #BRICS. On sait que l’admission d’un nouveau membre de cette organisation doit se faire à l’unanimité et que de nombreux pays ont fait des demandes, plus ou moins avancées.

    II. Il convient donc de procéder à un état des lieux car le nombre de candidats potentiels est élevé, mais toutes les demandes ne sont pas aussi avancées les unes que les autres.

    III.Trois pays ont fait officiellement une demande d’admission : l’Algérie, l’Argentine et l’Iran (2022). Ils ont été rejoints par l’Arabie saoudite (2023). La discussion aura lieu en 2023.

    IV. On notera que l’Argentine et l’Algérie, très mentionnées au départ, ne sont plus mentionnées comme des admissions susceptibles d’être discutées en 2023.

    V.La priorité semble avoir été donnée à l’adhésion de l’Iran et de l’Arabie saoudite, à la fois pour des raisons politiques (réduire le conflit entre ces deux pays) et économique (leur poids dans le marché des produits pétroliers).

    VI.On peut alors raisonnablement penser que soit les dossiers de l’Iran et de l’Arabie saoudite étaient plus avancés soit qu’il y a eu une décision stratégique au sein des #BRICS de leur donner la priorité. Ils feront alors partie de la « vague » de 2024.

    Par ailleurs plusieurs pays ont montré un intérêt pour les BRICS : l’Afghanistan, l’Egypte, l’Indonésie et la Turquie (en dépit de son appartenance à l’OTAN). Le cas de ces différents pays est à chaque fois spécifique.

    VIII. Le cas de l’Afghanistan est très particulier. Il y a une volonté commune de la Chine et de la Russie de stabiliser ce dernier pays. Mais, cela implique aussi des concessions de la part des #Talibans

    IX. En ce qui concerne l’Indonésie, puissance régionale émergente et 1er pays musulmans du monde, on peut penser que le dossier émergera dès que l’Indonésie ne sera plus la présidente du G-20.

    X. Enfin, l’Egypte et la Turquie soulèvent d’autres problèmes, en particulier celui de leurs liens avec les USA. Mais, une adhésion aux BRICS pourrait permettre à ces pays de s’en dégager.

    XI. On peut donc penser que la vague d’adhésion pour 2024 pourrait être encore plus importante que celle de 2023 : Indonésie, Algérie et Egypte à minima, Turquie et peut-être Afghanistan si les négociations avancent vite.

    XII. D’autres pays sont intéressés par un partenariat (et pas une adhésion immédiate) : le Kazakhstan, le Nicaragua, le Nigéria, le Sénégal, la Thaïlande et les EAU . Ce partenariat est motivé par la possibilité d’adhérer à la banque des #BRICS.

    XIII. On sait que la Chine et la #Russie ont avancé la possibilité de créer une « monnaie commune » aux pays membres de la Banque des #BRICS. Cette monnaie commune ne doit pas remplacer les monnaies nationales.

    XIV. Ceci correspond à l’architecture financière des #BRICS comprenant la New Development Bank (dite « banque des BRICS ») et le Contingent Reserve Arrangement qui joue le rôle d’une alternative plus souple au FMI.

    XV. Cette architecture financière se combine avec le projet de créer un système de paiement alternatif à SWIFT combinant le CIPS chinois, le SFMS indien et le SPFS russe

    XVI. On mesure alors les implications la dynamique d’expansion des #BRICS qui constitue alors l’une des meilleurs preuves de la montée d’un monde multipolaire se faisant contre le pouvoir du fameux « occident collectif » cher aux publications russes.

    note : j’ai assemblé les tweets du fil vite fait, sans les liens. Comme d’habitude avec J. Sapir, tout est sourcé.

  • Jacques Sapir @russeurope on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1629096485496270854.html

    (sur Twitter : https://twitter.com/russeurope/status/1629097832157265926 )

    I. Alors que l’UE réfléchit sur une 10ème vague de #sanctions contre la #Russie, et portant tant sur les imports que les exports, petit #Fil ou #Thread sur leur impact sur le commerce extérieur de la #Russie

    II. Les sanctions décidées par l’UE avaient pour but de paralyser ou « d’effondrer » l’économie de la #Russie (poke @BrunoLeMaire) en la privant des ressources financières des exports et en la coupant de ses imports. Voyons un peu le résultat général

    III. La balance des paiements est donc largement positive. Mais, ont voit qu’elle se resserre au 4ème T de 2022. Regardons alors le mouvement des importations. La chute est nette au 1er T de 2022, mais la récupération se manifeste rapidement.

    IV. De plus, le graphique montre que l’année 2021 a constituée une récupération après la crise de la Covid-19. La comparaison entre 2022 et 2021 est en partie faussée par le phénomène de rattrapage du 4ème T. de 2021. Les résultats du 4 T 2022 sont comparables à ceux de 2019.

    V. On le vérifie aussi si l’on compare la courbe d’évolution annuelle de ces 5 dernières années. Les importations russes en 2022 sont au niveau, voire au-dessus des résultats de 2018 et 2019 au 4T. L’impact des sanctions a pesé sur les 2ème et 3ème T de 2022

    VI. Dans ces importations, pour octobre 2022, en milliards de dollars, ont constate le poids de la Chine, mais aussi que l’UE reste importante et surtout le poids du Belarus, de la Turquie (pays de l’OTAN) et du Kazakhstan.

    VII. Les pays qui ont accru leurs exportations vers la #Russie sont la Chine, mais aussi les pays frontaliers et la Turquie. Les pays qui ont réduit leurs exportations sont essentiellement ceux de l’UE. On note la faible réduction pour la GB, les USA et le Japon.

    VIII. Les importations en #Russie montrent à la fois la montée d’anciens partenaires (Chine, pays de la CEI), mais aussi l’émergence de la Turquie qui, quoi que membre de l’OTAN, n’applique pas les sanctions et la persistance de l’UE.

    IX. Cette persistance de l’UE s’explique par des exemptions demandées par certains pays comme la Belgique, la Bulgarie et la Hongrie. De plus la Belgique s’oppose à l’extension des sanctions pour la sidérurgie et les diamants.

    X. Les restrictions à l’exportation de diamants par la #Russie sont bloquées par la Belgique qui estime que ces restrictions ne causeront aucun dommage direct à la #Russie, et seront simplement réorientées vers l’#Inde et les Émirats arabes unis
    XI. Un autre domaine s’avère délicat pour l’UE et les Etats-Unis, c’est celui de l’industrie nucléaire. Les États-Unis ont importé à eux seuls 550 tonnes d’uranium russe enrichi pour un montant de 645,7 millions de dollars en 2021.
    XII. La Russie étant le principal acteur du marché de l’énergie nucléaire et représentant la moitié des exportations mondiales de nouveaux projets de construction nucléaire et environ un tiers du marché du combustible, il est difficile d’imposer des sanctions.
    XIII. Cela explique pourquoi M. J. Borell, interrogé sur le 10ème paquet de sanctions (hypothétiques) a indiqué que l’industrie diamantaire et l’industrie nucléaire en seraient exclues

    • « Bernard Henry de la Béchamel reçoit enfin un prix pour l’ensemble de son œuvre. »
      Villepin qui remet en place #BHL !

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1496949685738684418/pu/vid/874x466/RcMJ_VcE_R3PoVHM.mp4?tag=12

      🗣 « Les interventions militaires ne donnent jamais les résultats espérés. L’histoire nous l’a appris en Libye, en Irak et au Sahel. »

      👤 #Villepin, ancien Premier ministre, réagit à l’invasion russe en Ukraine #SpécialeUkraineFrance2

    • La position de Bernie Sanders

      Le sénateur Bernie Sanders, jeudi 10 février 2022 appelait à des efforts diplomatiques pour désamorcer la crise sur l’Ukraine :

      Monsieur le Président, je me lève pour parler de la crise imminente en Ukraine.

      Au moment où je parle aujourd’hui, l’Europe, pour la première fois depuis près de 80 ans, est confrontée à la menace d’une invasion majeure. Une grande nation menace un voisin plus petit et moins puissant, l’entourant sur trois côtés avec des dizaines de milliers de soldats, de chars et d’artillerie.

      Nous ne devons jamais oublier les horreurs qu’entraînerait une guerre dans la région et nous devons travailler dur pour parvenir à une solution réaliste et mutuellement acceptable - une solution qui soit acceptable pour l’Ukraine, la Russie, les États-Unis et nos alliés européens - et qui empêche ce qui pourrait être la pire guerre européenne en plus de 75 ans.

      Mes amis, comme nous l’avons douloureusement appris, les guerres ont des conséquences imprévues. Ils se déroulent rarement comme les planificateurs et les experts nous le disent. Demandez simplement aux responsables qui ont fourni des scénarios optimistes pour les guerres au Vietnam, en Afghanistan et en Irak, pour se révéler horriblement faux. Demandez aux mères des soldats qui ont été tués ou blessés au combat pendant ces guerres. Demandez simplement aux millions de civils qui sont devenus des "dommages collatéraux".

      La guerre du Vietnam nous a coûté 59 000 morts américains et bien d’autres qui sont rentrés blessés au corps et à l’esprit. En fait, toute une génération a été dévastée par cette guerre. Les pertes au Vietnam, au Laos et au Cambodge sont presque incalculables.

      En Afghanistan, ce qui a commencé comme une réponse à ceux qui nous ont attaqués le 11 septembre 2001, est finalement devenu une guerre de 2 000 milliards de dollars qui a duré vingt ans et au cours de laquelle plus de 3 500 Américains ont été tués ainsi que des dizaines de milliers de civils afghans. George W. Bush a affirmé en 2003 que les États-Unis avaient « mis les talibans à la faillite pour toujours ». Malheureusement, comme nous le savons tous, les talibans sont actuellement au pouvoir.

      La guerre en Irak - qui a été vendue au peuple américain en attisant la peur d’un "nuage de champignons" provenant des armes de destruction massive inexistantes de l’Irak - a entraîné la mort de quelque 4 500 soldats américains et les blessures - physiques et émotionnelles - de des dizaines de milliers d’autres. Elle a entraîné la mort de centaines de milliers d’Irakiens, le déplacement de plus de 5 millions de personnes et une déstabilisation régionale dont le monde continue de se débattre aujourd’hui.

      L’intervention militaire au Vietnam a commencé lentement, les guerres en Afghanistan et en Irak ont commencé beaucoup plus rapidement, mais ce qu’elles partagent toutes, c’est que l’establishment de la politique étrangère a insisté sur le fait qu’elles étaient nécessaires. Qu’il n’y avait pas d’alternative à l’escalade et à la guerre.

      Eh bien, il s’avère qu’ils se sont trompés. Et des millions d’innocents en ont payé le prix.

      C’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour trouver une solution diplomatique afin d’empêcher ce qui serait une guerre extrêmement destructrice en Ukraine.

      Personne ne sait exactement quel serait le coût humain d’une telle guerre. On estime cependant qu’il pourrait y avoir plus de 50 000 victimes civiles en Ukraine et des millions de réfugiés inondant les pays voisins alors qu’ils fuient ce qui pourrait être le pire conflit européen depuis la Seconde Guerre mondiale.

      De plus, bien sûr, il y aurait plusieurs milliers de morts au sein des armées ukrainienne et russe. Il y a aussi la possibilité que cette guerre « régionale » puisse s’étendre à d’autres parties de l’Europe. Ce qui pourrait arriver alors est encore plus horrible.

      Mais ce n’est pas tout. Les sanctions contre la Russie qui seraient imposées à la suite de ses actions, et la menace de réponse de la Russie à ces sanctions, pourraient entraîner un bouleversement économique massif - avec des impacts sur l’énergie, les banques, l’alimentation et les besoins quotidiens des gens ordinaires à travers le monde. le monde entier. Il est probable que les Russes ne seront pas les seuls à souffrir des sanctions. Ils se feraient sentir en Europe. Ils se feraient sentir ici aux États-Unis et dans le monde entier.

      Et, soit dit en passant, tout espoir de coopération internationale pour faire face à la menace existentielle du changement climatique mondial et des futures pandémies subirait un revers majeur.

      Monsieur le Président, nous devons être absolument clairs sur le principal responsable de cette crise imminente : le président russe Vladimir Poutine. S’étant déjà emparé de certaines parties de l’Ukraine en 2014, Poutine menace désormais de prendre le contrôle de tout le pays et de détruire la démocratie ukrainienne. Il ne devrait y avoir aucun désaccord sur le fait que cela est inacceptable. À mon avis, nous devons soutenir sans équivoque la souveraineté de l’Ukraine et indiquer clairement que la communauté internationale imposera de graves conséquences à Poutine et à ses collègues oligarques s’il ne change pas de cap.

      Cela dit, Monsieur le Président, je suis extrêmement préoccupé lorsque j’entends les battements de tambour familiers à Washington, la rhétorique belliqueuse qui s’amplifie avant chaque guerre, exigeant que nous devions « montrer notre force », « endurcir » et ne pas nous engager dans « l’apaisement ». .” Un refus simpliste de reconnaître les racines complexes des tensions dans la région sape la capacité des négociateurs à parvenir à une résolution pacifique.

      Je sais qu’il n’est pas très populaire à Washington de considérer les perspectives de nos adversaires, mais je pense que c’est important pour formuler une bonne politique.

      Je pense qu’il est utile de considérer ceci : l’un des facteurs déclencheurs de cette crise, du moins du point de vue de la Russie, est la perspective d’une relation de sécurité renforcée entre l’Ukraine et les États-Unis et l’Europe occidentale, y compris ce que la Russie considère comme la menace de L’Ukraine rejoint l’Alliance du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), une alliance militaire créée à l’origine en 1949 pour affronter l’Union soviétique.

      Il est bon de connaître un peu d’histoire. Lorsque l’Ukraine est devenue indépendante après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, les dirigeants russes ont clairement exprimé leurs inquiétudes quant à la perspective que d’anciens États soviétiques rejoignent l’OTAN et positionnent des forces militaires hostiles le long de la frontière russe. Les responsables américains ont reconnu ces préoccupations comme légitimes à l’époque.

      L’un de ces responsables était William Perry, qui a été secrétaire à la Défense sous le président Bill Clinton. Dans une interview en 2017, Perry a déclaré et je cite : « Au cours des dernières années, la plupart des reproches peuvent être attribués aux actions entreprises par Poutine. Mais dans les premières années, je dois dire que les États-Unis méritent une grande partie de la blâmer… "Notre première action qui nous a vraiment mis dans une mauvaise direction a été lorsque l’OTAN a commencé à s’étendre, amenant des nations d’Europe de l’Est, dont certaines bordent la Russie."

      Un autre responsable américain qui a reconnu ces préoccupations est l’ancien diplomate américain Bill Burns, qui est maintenant à la tête de la CIA dans l’administration Biden. Dans ses mémoires, Burns cite une note qu’il a écrite alors qu’il était conseiller pour les affaires politiques à l’ambassade des États-Unis à Moscou en 1995, et je cite : « L’hostilité à l’expansion précoce de l’OTAN est presque universellement ressentie à travers le spectre politique intérieur ici.

      Plus de dix ans plus tard, en 2008, Burns a écrit dans une note à la secrétaire d’État Condoleezza Rice, et je cite : « L’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges pour l’élite russe (pas seulement Poutine)… En plus de deux ans et un six mois de conversations avec des acteurs russes clés… Je n’ai encore trouvé personne qui considère l’Ukraine dans l’OTAN comme autre chose qu’un défi direct aux intérêts russes.

      Encore une fois : ces préoccupations n’ont pas été inventées à partir de rien par Poutine.

      De toute évidence, l’invasion par la Russie n’est pas une réponse ; l’intransigeance de l’OTAN non plus. Il est important de reconnaître, par exemple, que la Finlande, l’un des pays les plus développés et les plus démocratiques du monde, borde la Russie et a choisi de ne pas être membre de l’OTAN. La Suède et l’Autriche sont d’autres exemples de pays extrêmement prospères et démocratiques qui ont fait le même choix.

      Monsieur le Président, Vladimir Poutine est peut-être un menteur et un démagogue, mais il est hypocrite de la part des États-Unis d’insister sur le fait que nous n’acceptons pas le principe des « sphères d’influence ». Au cours des 200 dernières années, notre pays a opéré selon la doctrine Monroe, en partant du principe qu’en tant que puissance dominante dans l’hémisphère occidental, les États-Unis ont le droit d’intervenir contre tout pays qui pourrait menacer nos prétendus intérêts. Sous cette doctrine, nous avons sapé et renversé au moins une douzaine de gouvernements. En 1962, nous sommes arrivés au bord de la guerre nucléaire avec l’Union soviétique en réponse au placement de missiles soviétiques à Cuba, à 90 miles de nos côtes, que l’administration Kennedy considérait comme une menace inacceptable pour notre sécurité nationale.

      Et la Doctrine Monroe n’est pas de l’histoire ancienne. Pas plus tard qu’en 2018, le secrétaire d’État de Donald Trump, Rex Tillerson, a qualifié la doctrine Monroe de « aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était le jour où elle a été écrite ». En 2019, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, John Bolton, a déclaré que "la doctrine Monroe est bel et bien vivante".

      Pour le dire simplement, même si la Russie n’était pas dirigée par un dirigeant autoritaire corrompu comme Vladimir Poutine, la Russie, comme les États-Unis, aurait toujours un intérêt dans les politiques de sécurité de ses voisins. Croit-on vraiment que les États-Unis n’auraient rien à dire si, par exemple, le Mexique devait former une alliance militaire avec un adversaire américain ?

      Les pays devraient être libres de faire leurs propres choix en matière de politique étrangère, mais faire ces choix avec sagesse nécessite un examen sérieux des coûts et des avantages. Le fait est que les États-Unis et l’Ukraine qui entrent dans une relation de sécurité plus profonde auront probablement des coûts très importants pour les deux pays.

      Monsieur le Président, Je crois que nous devons soutenir vigoureusement les efforts diplomatiques en cours pour désamorcer cette crise. Je crois que nous devons réaffirmer l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine. Et nous devons faire comprendre à Poutine et à sa bande d’oligarques qu’ils feront face à des conséquences majeures s’il continue sur la voie actuelle.

      Mes amis, nous ne devons jamais oublier les horreurs qu’entraînerait une guerre dans la région et nous devons travailler dur pour parvenir à une solution réaliste et mutuellement acceptable - qui soit acceptable pour l’Ukraine, la Russie, les États-Unis et nos alliés européens - et qui empêche ce qui pourrait être la pire guerre européenne en plus de 75 ans.

      Ce n’est pas de la faiblesse. Ce n’est pas de l’apaisement. Rassembler les gens pour résoudre les conflits de manière non violente est une force, et c’est la bonne chose à faire .

      https://www.commondreams.org/views/2022/02/10/avoiding-war-russia-over-ukraine-not-weakness-it-right-thing-do

  • The Horrors of Jeffrey Epstein’s Private Island | Vanity Fair
    https://www.vanityfair.com/news/2019/07/horrors-of-jeffrey-epstein-private-island

    The employee adds that he and his co-workers would joke around about what they were seeing. “Every time he landed or took off, it was always brought up. We’d always be joking, ‘How many kids are on board this time?’” But the employee also says he felt “pure disgust,” calling it “absolutely insane” that a convicted sex offender was able to move around so openly in the era of MeToo.

    “I could see him with my own eyes,” the employee says. “I compared it to seeing a serial killer in broad daylight. I called it the face of evil.”

    Epstein apparently made no attempt to hide his travels with young girls. The airstrip in St. Thomas sits in plain sight of a central highway, and a nearby parking lot at the University of the Virgin Islands provides a complete view of the tarmac and almost every aircraft on the ground. When he’s “home” on Little St. James, Epstein’s plane is always parked right in front of the control tower.

    “The fact that young girls were getting out of his helicopter and getting into his plane, it was like he was flaunting it,” the employee says. “But it was said that he always tipped really well, so everyone overlooked it.”

    In fact, it appears that local authorities did nothing to investigate Epstein’s repeated trips with young girls—let alone intervene—despite the fact that he was listed on the island’s registry of sex offenders. Chief William Harvey, a veteran of the Virgin Islands police department, tells Vanity Fair that he does not know who Epstein is, and is unaware of any investigation into him. Sammuel Sanes, a former senator for the Virgin Islands, says he is unaware of any special precautions taken by law enforcement to track the arrivals and departures of Epstein’s jet on St. Thomas, or the movements of his helicopter to and from his private island.

    Lawyers for Epstein, who has pleaded not guilty to the charges of sex trafficking, say he “flatly denies any illegal involvement with underage women.” But those on the island who witnessed Epstein in action remain shocked that a convicted pedophile could brazenly continue to travel to and from the United States accompanied by young girls.

    “My colleagues and I definitely talked about how we didn’t understand how this guy was still allowed to be around children,” says the former air traffic controller. “We didn’t say anything because we figured law enforcement was doing their job. I have to say that that is regrettable, but we really didn’t even know who to tell, or if anyone really cared.”

    #culture_du_viol #pedocriminalité #fraternité #violophilie